

Mais résistant à cette vague de désarroi, luttant contre cette fatalité submergeante, je compris



« Pourquoi donc chercher forcément à se renouveler ? pourquoi ne pas piocher plutôt dans ce qui a marché auparavant et tenter ainsi de faire vibrer la veine nostalgique ? »

C’est donc convaincu de la mysticité de mon action, persuadé de la dimension divine de ma démarche que je vous sers aujourd’hui, sur un plateau une montagne (paradoxal hein ?) du genre si fondateur et fédérateur : un TALC !

Non je ne parle pas de vous poudrer le cul-cul histoire de régler vos soucis d’acné anal (vous aussi c’est Gohan82 qui vous l’a refilé ?) mais de contribuer à l’édifice des Topics A La Con.
Le sujet de celui-ci compte bien amener plus qu’une pierre mais un véritable souffle (si je puis me permettre d’user de ces mots) de vie aux topics inutiles, garants de délires débiles débilitoires et débilitant, porteurs de discussions ô combien élévatrices de la pensée humanoïde (humain+ordi œuf corse) voire même libératrice de tabous sociaux et ouvrant donc des occasions uniques de partager ses peurs, angoisses, idées sur des sujets traditionnellement exclus des conversations.
Aujourd’hui, vous l’avez déjà déduit d’après mon titre évocateur, mesdemoiselles, mesdames, messieurs :
LE PET: quid de la dimension socio-pathologique, conception philosophique et étude épidémiologique du pet chez les narutotradiens
C’est donc après cette fabuleuse préfesse


Plus qu’un simple monosyllabe, le pet est comme tous les mots qui façonnent notre Histoire au quotidien, une mine polysémique dont on retrouve de multiples traces parmi les plus beaux sous-vêtements d’une part mais aussi parmi les plus grands écrits de nos heureux siècles littéraires. Voici quelques citations des plus sérieuses à l’appui :
"Enfin, ne parlant plus, et déjà dans les combats de l’agonie, elle fit un gros pet"
Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, ABU, Bibliothèque Universelle
"La première, l’unique fois que je voulus jouer du biniou, c’était devant mes cousines, et je fis un gros pet."
Jules Renard, Journal, 1887-1892, ABU, Bibliothèque Universelle
"L’abbé avait froncé sa bouche en cul de poule, d’où s’échappaient des manières de petits pets."
André Gide, Isabelle, http://www.gutenberg.org/
"Cette bécane ne vaut pas un pet de poule, peste le vieil artiste."
François Barcelo, Momo de Sinro, http://www.quebec-amerique.com/
"Avec Alex, Flavie se change effectivement les idées, car celui-ci propose à sa cousine de regarder un site Internet assez spécial qui contient une série de pets sonores classés par catégories."
Élaine Turgeon, Une histoire tout feu tout flamme, http://www.quebec-amerique.com/
"Plus au fond, le Semeru lâche un pet toutes les vingt minutes."
http://www.letemps.ch
"Des réformes faites dans la précipitation et sans consultation authentique, qui débouchent sur des usines à gaz ou des pets de lapin."
http://www.liberation.fr
"Certains ont même amorcé des recherches sur des produits capables de réduire les flatulences du bétail, car les pets des vaches sont riches en méthane"
Le Monde diplomatique.fr
C'est aussi un terme omniprésent qui sait faire sentir toute sa dimension réactive en étant bien présent dans les sujets d'actualité de tous temps. Il a traversé les âges sans jamais vieillir, à chaque sortie rajeuni il est encore aujourd'hui au fait des problématiques décisives pour le présent et l'avenir de tout un chacun. Ne dit-on pas d'ailleurs "sauver ses fesses" ?

Le développement durable :
L'article où l'on comprend que le pet s'est élevé au rang de norme de recyclage
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1644.php
La politique française extérieure tiraillée sur la questions des J.O. :
Où l'on voit l'homologue populaire (populiste

http://www.france-info.com/spip.php?art ... _theme=195
Ici encore, son homologue le prout, se faire un élément essentiel de l'élargissement de l'Union Européenne aux confins de la Roumanie
http://www.roumanie.com/Culture-histoir ... A2698.html
Les exemples sont trop nombreux pour être tous cités ici et puis il faut bien le dire, si je devais être exhaustif, vous finiriez par vous faire chier

Place désormais à :
- vos avis ; pour ou contre la dépénalisation sociale du pet ? pour ou contre l'émancipation du souffle anal dans nos lieux de cultes ?
- vos témoignages ; avez vous déjà été gazé ? avez vous déjà collaboré à un gazage ?
- vos complexes ou vos sans-gênes ; votre cul-pourri n'est-il pas vraiment un pot-pourri de fleurs sent-bon ? pétez-vous librement ?
- vos traumatismes ou vos fiertés ; le pet nucléaire lâché sous la couette de votre égérie sexuelle de tous les temps ? On vous nomme Attila : là où vous pétez, l'herbe ne repousse pas ?
Brefle tous ces sentiments que les trois lettres formant le mot PET peuvent parfois suffire à contenir

Avant de céder la parole à l’aimable auditoire en transe que vous représentez, je tiens à adresser ma dernière phrase à ceux ou celles qui pensent que ce sujet est idiot et qu’il est bien loin d’un quelconque niveau de pensée ou d’humour capable de leur dérider l’anus :
« C’est quand on est en dessous de la ceinture et qu’on n’est pas foutu d’aller plus haut qu’on ne peut qu’être au sommet de son art. »
Ceci dit la tribune libre de la déconne sur le sujet (ben oui quoi je suis modo quand même) est ouverte :
ENJOY IT !