Bon, avant de commencer plusieurs choses à dire :
-tout d'abord, je m'attaque à un très gros morceau, et je suis loin, mais très loin d'avoir fini.
-j'essaie d'être le plus fidèle possible aux noms, techniques...
-ce que j'écris humblement est juste ce que j'aimerais voir pour une suite de Fly. Je le fais par plaisir.
-donc désolé pour les fans, si il y a dans l'histoire quelque chose qui ne leur plait pas, et je comprenderais tout à fait qu'il y ait effectivement des choses que certains n'aimeront pas.
-j'essaie d'écrire ça assez vite (là j'ai fait les 4 premiers cet aprem après avoir discuté avec Shika et Bacardi55 qui m'a donné envi). Donc, si il ya des fautes, ou des erreurs dans les noms... Merci de les signaler. Ainsi évidemment les critiques que vous pouvez donner. Merci.
Que dire d'autre, à part bonne lecture (c'est comme quand on lance un produit, 4 chapitres d'un coup, après je pense que j'essaierai 2-3 chapitres par semaine, soyons optimiste)...
Chapitre 1 : Chiu, le Roi des Fauves.
Comme à son habitude, Chiu marchait d’un pas nonchalant et sur de lui. Il traversait une foret dense, et il appréciait cette petite ronde : il faisait beau, chaud, c’était la fin du printemps. Derrière lui se trouvait quelques uns de ses soldats : il y a avait quatre soldats de la première heure, trois nouveaux, et les soldats A et B. Ces derniers étaient les seuls qui pouvaient parler, c’est pourquoi, pour se vanter de ses actions héroïques dans la bataille contre le Dieu de Mal Ban, Chiu les emmenait partout avec lui. Il dit alors :
-Nan, je vous en prie soldat A et soldat B, arrêtez de me remercier pour vous avoir sauvé la vie lors du combat contre l’hyper zombie, dit-il avec une moue qui trahissait sa fierté.
« Mais on a encore rien dit » pensèrent les deux acolytes en se regardant gênés. Mais comme Chiu le fait si souvent, il partit alors dans un récit très complet de Sa victoire sur les monstres du mal, et comment il s’était rendu indispensable face au Dieu du Mal il y a deux ans. Bien sûr, tous ses soldats jubilaient à l’idée d’avoir un tel chef, et étaient encore plus fiers de faire parti de l’armée du roi des fauves.
Car Chiu était bien devenu LE Roi des Fauves : son armée comptait pas moins d’une centaine de soldat désormais, même si ces derniers n’étaient pas du tout impressionnants. Il commençait à se faire un nom dans le monde, et parcourait maintenant les différents pays afin d’aider les gens et de régler certains problèmes de monstres toujours sous l’emprise du mal, ce qu’il d’ailleurs ne comprenait pas puisque Ban et Hadora était mort. Mais il faisait à chaque fois de ces monstres des alliés. Sa plus grande fierté après « petit Hym » fut le « recrutement » du chef des lions dont Fly et Poppu avaient eu peur, surtout Poppu. Alors imaginez la fierté de Chiu, le Roi des Fauves, qui a réussi là où le Daimadoshi avait fui. Il continuait donc de rechercher des personnes qui pouvaient avoir besoin d’aide, même s’il faisait cela autant par charité que pour rajouter un peu plus de gloire à son nom. C’est pourquoi il partit dans cette forêt au Nord Ouest de Romusu. Il avait entendu dire qu’il y avait encore un ou deux monstres qui y sévissaient encore. « Quelle aubaine pour le roi des fauves de faire coup triple : aider les gens, ce qui est la priorité, plus de gloire, et une nouvelle recrue » pensa Chiu. Soudain, un de ses soldats le prévint que quelque chose s’approchait en face du chemin qu’ils empruntaient. Aussi tôt dit, aussitôt fait, tous les soldats se mirent en formation derrière Chiu. C’est alors qu’un homme plutôt bien bâti apparut au début du virage que Chiu allait emprunter.
-A l’aide, gemissait l’homme. Oh, non, encore des monstres, cria l’homme en voyant la bande à Chiu !
-Ne vous inquiétez pas monsieur, je m’appelle Chiu, je suis le roi des fauves, rassura-il. Vous avez certainement entendu parler de…
Abasourdi par l’état de l’homme, Chiu ordonna à deux de ses soldats de l'allonger sur le coté du chemin. « Sûrement un des bûcherons de la forêt » pensa Chiu en voyant ses soldats peiner pour le déplacer en raison de sa masse. Chiu regarda alors l’homme plus en détail : il avait un bras et une jambe déchiquetés, avec la chair apparente. A un moment, Chiu faillit s’évanouir en apercevant le blanc d’un os. Il était complètement en sang, sans doute en avait-il perdu énormément. « Qu’est-ce qui a bien pu faire ça » pensa Chiu inquiet. Chiu sortit alors un parchemin sur lequel il écrivit une note, et le donna à un de ses soldats ayant la capacité de voler.
-Tiens, apporte immédiatement ce message à Romusu, ordonna Chiu. Il faut faire venir un guérisseur au plus vite.
-Mais pourquoi ne pas l’amener au guérisseur du village que nous devons rejoindre dans cette forêt, questionna le soldat A ?
-Oui pourquoi, reprit le soldat B ?
Chiu la mine grave mais pour une fois intelligente dit alors : « Cet homme doit provenir de ce village, et vu son état et la direction qu’il prenait, il cherchait de l’aide non pas à son village, mais à l’extérieur de la forêt. Je présume donc que le village a été aussi attaqué. Allez, maintenant va soldat, apporte ce message. Nous on va voir ce qui se passe ici. » Chiu déglutit difficilement, et il sentit sa queue frémir, comme lorsqu’il a peur. Mais il regarda alors l’homme et dit:
-D’abord essayons de lui donner les premiers soins et questionnons le.
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Chapitre 2 : L’horreur dans la forêt.
Chiu sortit de sa besace quelques herbes qu’il appliqua immédiatement sur le bras et la jambe de l’homme. « Au moins ça le soulagera », pensa-t-il. Il prit également une petite graine qu’il donna à avaler au bûcheron. Immédiatement l’homme se réveilla, mais il était encore extrêmement faible :
-Qui êtes-vous, demanda l’homme ?
-Je vous l’ai dit, je suis Chiu le roi des Fauves, répondit-il avec un grand sourire.
-Ah, j’ai déjà entendu parler de vous. Merci de m’avoir secouru. Je me nomme Haram. Je suis un bûcheron…
-Ca j’en étais sûr, interrompit Chiu. Mais que vous est-il arrivé Haram ?
-Je ne sais pas trop, dit doucement Haram. Tout se dont je me souviens, c’est que c’est devenu l’horreur dans cette forêt. A mon avis il ne doit plus rester une personne en vie à part moi, avoua l’homme dont les larmes montaient aux yeux.
Chiu, tremblant de tout son corps, ainsi que ses soldats, jeta un œil en direction du virage d’où venait l’homme. Une atmosphère inquiétante se dégageait du cœur de la forêt.
-Mais vous étiez tout un village, non ? Alors comment ?
-Honnêtement, hommes, femmes, enfants, je pense qu’ils sont tous morts ou disparus, dit Haram en pleure. Il y a là-bas deux personnes qui…
-Qui quoi ? Et puis je croyais qu’il s’agissait de monstres ?
-L’un est bien un monstre. L’autre, je sais que c’est un démon même si je ne l’ai pas vu. C’est le monstre qui m’a fait ça. Ca a commencé il y a 3 jours : des gens commençaient à disparaître, et après le monstre a commencé à tuer tous les gens qu’ils croisaient, avec toujours une ombre ténébreuse derrière lui. Le monstre criait « ils sont trop faibles pour nous…, alors vous allez tous mourir… ».
-Et ce monstre ressemble à quoi ?
-C’est une espèce de dragon.
Et là Chiu passa d’un pelage gris à un pelage blanc. « Un dragon ? Mais c’est impossible. En plus ils sont les plus puissants monstres » pensa Chiu, tremblotant.
-Bon, allons voir votre village, s’exclama-t-il. Haram, vous, vous restez ici, je laisse 2 soldats auprès de vous. Ne vous inquiétez pas, j’ai envoyé un de mes soldats chercher un guérisseur. Chiu, le Roi des Fauves va sauver le village… S’il reste des gens à sauver bien sûr, dit Chiu gêné en se gratant l’arrière de sa tête, presque en s’excusant.
-Vous ne dreviez pas y aller. Mais bon, vous êtes le roi des fauves, même si je vous imaginez différent, dit Haram dont la douleur commençait à revenir.
-On me le dit souvent. Allez, soldat B et soldat 47, vous, vous restez ici protéger Haram, ordonna Chiu.
-A vos ordres, répondit soldat B, content de son sort, alors que soldat 47 salua d’une façon militaire.
-Heu, Chef, je pourrais rester aussi, non, interrogea timidement soldat A ?
-Non, car j’aurais peut-être besoin de toi au cas où.
Sur ces paroles, Chiu et ses six soldats restants s’engagèrent sur le chemin, avec le soldat A battant de ses petites ailes et regardant s’éloigner son compère de son champ de vision. Une fois pénétrés un peu plus dans la forêt, soldat A pris la parole :
-Chef, j’aime pas ça. Je sens qu’on va au devant d’ennuis.
-Allons, nous sommes quand même l’armée du roi des fauves, dit Chiu plus pour se rassurer lui-même que ses soldats.
-Oui, mais un dragon, qui parle en plus : il n’y a que dans le monde du mal qu’on en trouvait, mais ils ont logiquement disparus il y a déjà longtemps. C’est pourquoi j’aime vraiment pas ça. En plus le bûcheron a parlé d’un démon, d’une ombre ténébreuse.
-Un dragon, ça c’est sur. Mais pour l’ombre, le démon, il doit certainement s’agir de son imagination ou de l’aura du mal que dégage le dragon. Donc ne t’inquiète pas, assura Chiu. Sinon, c’est vrai que le dragon posera peut-être un léger problème, mais au pire j’utiliserai ma nouvelle technique. En plus imagine notre armée avec un dragon…
« Oui, mais un dragon n’est pas un monstre, il ne fait pas parti de cette race. C’est une race à par entière. C’est la plus puissante des trois… » pensa soldat A en regardant son chef rêver sûrement à ce que ça ferait d’avoir un dragon dans l’armée du roi des fauves. Soldat A s’apprêta alors à en parler à Chiu, quand il se figea, la bouche grande ouverte, à l’unisson des autres. Ils étaient arrivé au village. Ils ne pouvaient en croire leurs yeux : des cadavres d’hommes, de femmes et même d’enfants gisaient dans tout le village. Ou plutôt c’étaient des bouts de cadavres. Il y en avait au moins quarante. Jamais Chiu n’avait vu un tel spectacle, même durant la guerre contre le Dieu du Mal. Puis se ressaisissant une seconde, Chiu hurla : « Soldat A, va vite prévenir le roi de Romusu de ce qui se passe ici » ! Mais le soldat A resta sur place, car même lui dans le monde du mal n’avait eu rarement un tel spectacle. « Dépêche-toi ! » insista son chef. Soldat A se retourna et commença à s’envoler quand il fut soudain plaqué au sol. Au début Chiu ne distingua qu’une grosse patte rouge vif. Mais en levant la tête, il vit sa fin arriver : un dragon de la taille de Krokodin se tenait là, devant lui. Ses écailles étaient rouge vif, comme du sang. Et il tenait entre l’une de ses pattes soldat A, lequel avait deux gfiffes noires aussi aiguisée que les lames de Ron Berku autour de lui. Sans perdre de temps, Chiu se précipita : « coup de poing tournoyant du rat pris au piège ! ». Il se heurta violemment sur la patte, et le dragon lâcha prise. Immédiatement les autres soldats prirent soin de soldat A. Chiu se releva bien qu’il avait très mal à la tête, et à peine eut-il le loisir d’apprécier la réussite de son coup que la gueule du dragon se plaça devant le visage de Chiu terrifié.
-Alors comme ça il restait de la vermine à éliminer…
-Un-un-un drag-gon qui pa-parle, bégaya Chiu.
-Et alors, tu parles bien toi aussi. Voyez-vous ça ! Ce misérable rat pense peut-être être supérieur à un dragon ?
« Je vais mourir » pensa Chiu… « Mais je ne partirai pas sans combattre »…
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Chapitre 3 : la double inquiétude de la plus grande voyante du monde.
« Poppu… Poppu, tu m’entends ? Je suis si inquiète pour toi… » Meruru les coudes posés sur la balustrade du balcon, et les mains jointes comme pour prier, essayer d’entrer en contact avec son amour Poppu. Alors qu’elle priait de plus belle pour son aimé, un « hum hum » l’interrompit.
-Oh pardon Seigneur, s’excusa Meruru.
-Allons, allons, ce n’est rien Meruru, rassura le roi de Romusu. Je vois que vous étiez en train de prier. C’est pour lui n’est-ce pas ?
-Oui. Cela fait plus d’un mois que je n’arrive plus à entrer en contact avec Poppu. Je suis très inquiète…
-Ne vous inquiétez pas. Je suis sûr qu’il va bien. C’est quand même le Damaigoshi, et c’est aussi l’être le plus fort sur cette Terre avec Fly. Il ne peut donc rien lui arriver. N’est-ce pas ?
Meruru ne répondit rien, et elle devenait de plus en plus rouge. Elle semblait génée.
-Qui y a-t-il Meruru ? Je vous ai dit qu’il ne pourrait rien lui arriver de grave. Vous savez, je l’ai vu se battre depuis ses débuts, donc je peux vous dire… Mais vous n’avez pas l’air d’être rassurée.
-Mmm…
-Allons, dites-moi ce qui ne va pas.
-C’est que, commença la voyante encore plus rouge, ce n’est pas le « Damaigoshi », mais le Daimadoshi. Enfin voilà, je l’ai dit !
-Ha ha ha ! Vous n’avez pas besoin d’être gênée pour si peu, voyons, surtout avec moi. Désormais, et c’est un ordre, si je me trompe, veuillez me corriger, dit le roi amusé.
-C’est d’accord, répondit Meruru soulagée. Ah, voilà Krokodin et Hym.
-Salut, lança Hym !
-Bonjour Seigneur, fit Kroko en s’inclinant le plus bas qu’il pouvait.
-Allons, pas de ça avec moi, cher Krokodin, dit le roi en tapotant légèrement l’épaule de l’ex-roi des fauves. Ce serait plutôt en fin de compte à moi de m’incliner.
-Faut k’vous m’exkusiez Seigneur, mais j’me pardonnerais jamais c’ke j’ai fait à c’pays.
-Mais depuis vous vous êtes tellement racheté, que c’est oublié cette histoire, ha ha !
-Quel roi tout de même, ce roi, pensa Hym tout haut.
-En tout cas je suis désolé que vous n’ayez rien appris de plus sur Poppu ou sur un moyen de guérir Hyunkel, s’excusa le roi de Romusu. Mais allons nous asseoir pour en discuter.
Ils se dirigèrent toutes et tous vers une autre pièce du château, celle-ci étant en fait une terrasse surplombant les jardins du palais.
-Bien, mettez-vous à l’aise, fit le roi. Je résume donc, dit-il pendant que les autres prenaient place, Krokodin s’asseyant par terre. Pour Hyunkel, on connaît depuis longtemps son problème, que c’est triste pour un jeune homme aussi vaillant d’être à moitié infirme… Et pour Poppu, il est parti il y a plus d’un mois, et depuis Meruru n’a plus de contact mental avec lui…
-Euh, je rectifie, interrompit Hym. Hyunkel n’est pas infirme, c’est juste qu’il ne peut plus se battre sans prendre d’énormes risques à cause de ses os. Voilà, fit-il en croisant les bras. C’est pourquoi avec la permission de mon Chef, je suis parti avec Krokodin il y a 2 mois pour trouver un remède.
-C’est ça, rajouta Kroko. Puis y a 10 jours, on a kroisé Meruru qui nous a parlé de Poppu. On lui a donk proposé de s’joindre à nous. Kom ça elle est protégée pour voyager. Et j’avoue être aussi inquiet pour Poppu. Mais ke ce soit l’un ou l’autre, on n’a rien appris.
-Personnellement, je me fiche de ce magicien, même si j’avoue qu’il est plus que fort, fit remarquer Hym.
-Ne parle pas comme ça de Poppu, cria Meruru à Hym qui maintenant se faisait tout petit. Il y a aussi Fuam, reprit Meruru, qui est partie pour les mêmes raisons : après que Poppu s’en est allé, pour d’ailleurs je ne sais quelle raison, elle a décidé de ne pas s’en faire, et a préféré partir toute seule à la recherche d’un remède pour Hyunkel.
-Mais on l’a pas kroisée, malheureusement, dit Krokodin.
-Ah Fuam, ça fait tellement longtemps que je ne l’ai pas vu, soupira le roi. Mais je suis vraiment désolé pour vous que vous n’ayez rien trouvé. Mais vous resterez bien jusqu’à demain, j’ai organisé un banquet en votre honneur. Car ce n’est pas souvent qu’on reçoit les sauveurs du monde.
-D’akkord, roi de Romusu. Ce sera un honneur pour nous, remercia Krokodin.
-OK, je suis partant pour la fête, dit Hym. Et toi, la voyan… Que … Ca va ?
Meruru tomba à genou devant son siège, et, se tenant la tête entre les mains et tremblant de tout son corps, elle cria : « Une tache rouge sang… Entourée d’une ombre de ténèbres… Au milieu de la tache, c’est… CHIU ! ».
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Chapitre 4 : Le terrifiant Dragon aux écailles de sang.
-CHIU, hurla Meruru ! Il est en danger.
-Chef ! Eh, la voyante, où est-ce qu’il est, questionna la recrue No 12.
-Dans un village en plein milieu de la forêt au Nord Ouest d’ici, expliqua Meruru.
-Ok, j’y vais avec Garuda, dit Krokodin en se rapprochant de bord de la terrasse.
Puis, Krokodin siffla si fort que Meruru dû se boucher les oreilles, et alors un énorme oiseau arriva. Krokodin leva son poing et l’oiseau le saisit avec ses serres. Et Kroko s’envola en direction du Nord Ouest. Il sentit alors une présence derrière lui, il se retourna et vit Hym suspendu lui aussi à un gros oiseau, mais moins imposant tout de même que Garuda.
-Ke ? Koment ça s’fait, demanda Krokodin ?
-Hé hé, ça a du bon d’être lieutenant dans l’armée du roi des fauves, expliqua Hym. Et je peux pas laisser mon chef se prendre une dérouillée.
-Fuh fuh, s’amusa l’ex-roi des fauves.
Non loin de là, Chiu se trouvait en face de la gueule du dragon aux écailles rouges. Cette gueule était effrayante, car elle aurait pu le croquer en entier, d’un coup. Mais c’était les yeux de ce dragon ainsi que ses écailles rouges qui étaient vraiment effrayants. Cette monstruosité prit alors la parole :
-Bien, je vais maintenant procéder à un nettoyages de la vermine environnante, expliqua le dragon et Chiu recevant toute son haleine dans le visage. Toi et tes petits copains vous allez mourir pour deux raisons : premièrement tu m’as vu, et deuxièmement je tue les faibles.
« Que… » pensa Chiu. Il se retrouvait exactement dans la même situation que lorsqu’il fit fasse à Fenbren. « Quoiqu’il arrive, il faut que mes soldats puissent s’échapper ». Il recula alors d’un bon pour être hors de porter du dragon, ce dernier ne semblant même pas être surpris.
-Fuyez, hurla le roi des fauves à l’intention de ses soldats ! C’est un ordre ! Pendant que je vais l’occuper avec ma nouvelle technique, rejoignez les autres qui protègent vous savez qui . Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien !
-Mais chef, commença le soldat A.
-Pas de mais. Allez-y dès que vous pourrez. Ca se passera bien, je suis Le Roi Des Fauves, affirma Chiu alors que ses soldats le saluèrent.
-HA HA HA ! Le roi des fauves, laissez-moi rire, s’exclama le dragon. Bien, il est temps d’appliquer la sentence, et pour TOUS !
Le dragon s’élança doucement vers Chiu. « Tu vas avoir droit à la furie tournoyante du rat pris au piège ». Devenant une boule tournoyante, Chiu s’élança sur le dragon qui pensa : « pff, la même technique que tout à l’heure ». Et d’un geste ample et vif, il évita Chiu et commença à se diriger vers les pauvres soldats morts de peur. Mais à peine avait-il fait quelques mètres, qu’il reçut un violent coup dans le dos, ce qui le fit dévier de sa trajectoire. Le dragon essaya de se retourner, mais une boule tournoyante vint le percuter en plein dans son flan. « C’est le moment soldats, allons-y », dit le soldat A. Les soldats s’enfuirent dans la forêt. Et le dragon se prenait toujours des coups à ne plus en finir. Soudain, Chiu s’arrêta net sur place, extrêmement essoufflé. Il était en sang, et ne voyait plus que d’un œil.
-Alors, ahh, ahh, que penses-tu de ma nouvelle technique, fit Chiu ?
-Je dois avouer que pour un faible, c’est le maximum qui peut être fait. Elle consiste à faire ton coup de poing du rat machin, mais au moment de toucher le sol, tu redonnes une impulsion avec ton corps. Ce qui te permet d’en enchaîner plusieurs en continu, et de changer de trajectoire. Malheureusement pour toi, cette technique est peut-être forte en rapidité d’exécution, mais elle est faible en puissance.
-Que ? Ne dis pas ça ! Le coup de poing tournoyant du rat pris au piège est connu pour sa puissance. En plus, avec la furie tournoyante du rat pris au piège, j’ai amené cette technique à la perfection, s’emporta Chiu.
-Fuh, oui, la perfection chez un faible reste faible, point, affirma le dragon. Mais pas de chance pour toi, je suis très fort, et ma peau est indestructible. Je fais parti de la noble famille Rouge Sang. Chez les dragons, c’est une des plus prestigieuses familles, et notre peau a été nourrie au sang d’autres dragons. Donc tu n’as fait que me « pousser », alors que toi tu heurtais ma peau. C’est un miracle que tu ais survécu, t’as la peau dure le mulot. Mais maintenant fini de bavarder.
D’un coup de griffe très rapide, Chiu se retrouva propulser contre un arbre qui bordait le village. Après plusieurs tentatives, il arriva à se relever, mais, hormis ses innombrables blessures, une seule le faisait souffrir comme jamais : son œil.
-Fuh, fuh, c’est ça que tu cherches, demanda ironiquement le dragon en pointant une de ses griffes sur laquelle était planté l’œil gauche de Chiu. Comme tu n’arrivais plus à voir avec, à cause du sang que tu as perdu, je me suis dit qu’il ne te servirait à rien, dit le dragon pendant que Chiu tremblait comme jamais auparavant. Bien, je t’accorde une dernière volonté, sauf bien sûr si c’est pour t’épargner ou épargner tes amis que je n’ai pas oubliés.
-Pourqu… Pourquoi avoir tué tous ces gens, toussota Chiu ?
-D’accord, puisque tu vas emporter ça dans ta tombe. On a tout d’abord pris des cobayes dans ce village, mais ils étaient tellement faibles pour nos expériences, que je me suis mis à tous les massacrer, car maintenant comme tu le sais, je hais les faibles.
-Cobayes ? Expériences ? De quoi est-ce qu’il s’agit, murmura Chiu qui ne tenait plus debout.
-Eh bien, c’est…
-Il suffit Raccan, ordonna une ombre cachée derrière une maison du village !
-Mmm, excuses-moi Den. Mais je vois pas pourquoi…
-Tait-toi !
-Bien, fit Raccan. Mais t’es-tu occupé de ceux qui se sont échappé ?
-Non, car contrairement à toi, je ne m’intéresse qu’aux personnes fortes, expliqua Den. C’est pourquoi on fait équipe, car toi tu nettoies et moi je combats. D’ailleurs, deux personnes puissantes viennent par ici. Mais ce n’est pas le moment de se battre! J’y vais, mais ne les affronte pas, et c’est un ordre !
-D’accord je le finis, et je te rejoins.
La voie caverneuse et mystérieuse que Chiu venait d’entendre le mis dans un état de peur encore plus avancée : l’aura de cette personne était hyper puissante, mais surtout emplie de ténèbres comme il n’en avait ressenties qu’en présence de Myst. Et puis, « deux personnes ? », qui était-ce ? « Il est trop tard de toute façon » se résigna-t-il. La personne à l’aura ténébreuse, Den, était déjà parti, et Raccan, le dragon de la famille Rouge Sang, leva une de ses pattes, sortit trois griffes énormes, et les abattit sur le roi des fauves.
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Prochain chapitre : "La solution de Fuam et Brokin".
Fly : la suite imaginaire
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Ken'Ban
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Fly : la suite imaginaire
Dernière modification par Ken'Ban le mer. 12 oct. 2005, 13:35, modifié 2 fois.
by G.L.K.-
ShikamonculHIHIHI
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Ken'Ban
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Bon c'est vrai, comme je t'ai expliqué sur msn, j'ai beaucoup hésité sur le fait que Hym puisse faire Toberura. Car lorsqu'il apparait pour la première fois, face à Zabuera, il "flotte" mais en fait on sait pas trop exactement.
Car, lors du combat du Ban Palace contre Hyunkel, lorsqu'il est suspendu et tenu par Hyunkel, il aurait pu utiliser Toberura pour éviter à Hyunkel de se prendre Maximam. Donc... Mais c'est vrai qu'il reste la question : comment a-t-il pu rejoindre les glaciers où se trouvait Fly et Poppu, alors qu'il n'y est jamais allé?
Bah, j'aime à penser qu'il a hérité d'une petite partie de la mémoire de Hadora, donc il a pu y aller avec Rura.
Bref, comme c'est incertain pour le "pour" ou le "contre", je trouvais plus sympa de lui coller un Piaf de l'armée du roi des fauves. Et comme ça, moins il y aura de personnes sachant voler, plus facile ce sera pour moi d'imaginer le scenario...
*edit* : Désolé, désolé, "bacardi55", c'est corrigé... Sinon, si tu pouvais un moment ou un autre me dire où sont les fautes? Car j'aimerais que ma fic soit nickelle pour ça (pas pour rien d'avoir un paternel prof de français, lol), parce que j'ai trop la flemme de la relire pour les fautes... Par contre, j'ai hâte de lire ta fic.
Car, lors du combat du Ban Palace contre Hyunkel, lorsqu'il est suspendu et tenu par Hyunkel, il aurait pu utiliser Toberura pour éviter à Hyunkel de se prendre Maximam. Donc... Mais c'est vrai qu'il reste la question : comment a-t-il pu rejoindre les glaciers où se trouvait Fly et Poppu, alors qu'il n'y est jamais allé?
Bah, j'aime à penser qu'il a hérité d'une petite partie de la mémoire de Hadora, donc il a pu y aller avec Rura.
Bref, comme c'est incertain pour le "pour" ou le "contre", je trouvais plus sympa de lui coller un Piaf de l'armée du roi des fauves. Et comme ça, moins il y aura de personnes sachant voler, plus facile ce sera pour moi d'imaginer le scenario...
*edit* : Désolé, désolé, "bacardi55", c'est corrigé... Sinon, si tu pouvais un moment ou un autre me dire où sont les fautes? Car j'aimerais que ma fic soit nickelle pour ça (pas pour rien d'avoir un paternel prof de français, lol), parce que j'ai trop la flemme de la relire pour les fautes... Par contre, j'ai hâte de lire ta fic.
Dernière modification par Ken'Ban le mar. 11 oct. 2005, 01:12, modifié 1 fois.
by G.L.K.wahou ... excellent début !!!!
a part quelques fautes d orthographe (surtout celle pour mon pseudo au debut
) je trouve que tu écris tres bien... L histoire promet d etre forte interessante ....
pauvre chiu ... il s est carrément fais arracher un oeil
aïe aïe aïe :P^^
sinon j ai hate de lire la suite... j espere voir poppu au meilleur de sa forme .... (venant d un fan de poppu comme toi je m inquiete pas ...)
PS : elle dechire vos signs ken'ban et shikamonculhihihi
PS2: allez motivé, en fin de semaine je vous ferais passer le debut de ma fic
a part quelques fautes d orthographe (surtout celle pour mon pseudo au debut
) je trouve que tu écris tres bien... L histoire promet d etre forte interessante ....pauvre chiu ... il s est carrément fais arracher un oeil
aïe aïe aïe :P^^sinon j ai hate de lire la suite... j espere voir poppu au meilleur de sa forme .... (venant d un fan de poppu comme toi je m inquiete pas ...)
PS : elle dechire vos signs ken'ban et shikamonculhihihi
PS2: allez motivé, en fin de semaine je vous ferais passer le debut de ma fic
va lire la charte pour mettre un sign à la bonne taille
-
Ken'Ban
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- Localisation : là où la Terre se meurt... et co-fondateur de la TRIADE DU DAIMADOSHI
UP UP UP, barbatruc.
Voilà le chapitre 5, en esperant que ça vous plaira (pour le chapitre 6, il devrait arriver ce soir ou demain au plus tard). Sinon, désolé pour les fautes d'ortho, j'ai pas vérifié... Je suis plutôt sur l'écriture du chap 6, donc...
*EDIT* : J'ai mis le chapitre 6, en esperant que ça vous plaira.
Chapitre 5 : La solution de Fuam et Brokin.
Dans un geste oblique, Raccan abattit ses griffes sur le pauvre Chiu agonisant, provoquant alors un nuage de poussière, et déchiquetant au passage l’arbre devant lequel se trouvait Chiu. Mais quelque chose n’allait pas pour Raccan : accompagnées d’un bruit sourd et métallique, ses griffes bloquèrent sur un bruit de métal. La poussière se dissipant, Raccan pu constater qu’un homme en métal remplaçait le gros rat qui aurait du être découpé en quatre :
-Que ? Ah, je vois, tu fais parti des deux puissants qui se dirigeaient ici, constata Raccan. Car sinon, tu aurais été mis en lambeaux.
-Je ne sais pas comment tu sais qu’on venait, mais en tout cas je ne te laisserai pas faire plus de mal à mon Chef, rétorqua Hym.
-Ha ha, ce mulot est ton Chef ? Et bien, ce monde est vraiment bizarre, dit Raccan. Je ne pense donc pas que tu es si puissant que ça.
-Gnee, attends de voir…
-Hymounet, c’est toi, murmura Chiu qui se trouvait derrière Hym en contrebas.
-Ouais Chef, votre lieutenant et recrue No 12 est venu à votre secours, répondit Hym en tournant sa tête pour répondre au roi des fauves.
-Ah, c’est bien, …, c’est bien, et Chiu s’évanouit.
-Que ? Chef ?
Pendant qu’il bloquait les griffes de Raccan avec son bras droit, Hym chargea son poing droit d’esprit combatif et frappa avec, dans la gueule de Raccan. Lequel se retrouva propulsé à quinze mètres, tandis que Hym se retourna pour regarder l’état de son chef. Raccan, indemne grâce à sa fabuleuse peau, voulu contre-attaqué mais se retrouva plaqué à terre par une force tournoyante.
-Ca, j’te le permettrai pas, fit remarquer Krokodin qui était suspendu au serres de Garuda au-dessus de Raccan.
-Ha ha, bien, voilà l’autre, se dit Raccan.
-Chef, est-ce que ça va, demanda Hym en regardant l’état de Chiu ? Bon, il est KO et plus que salement amoché, mais il est vivant Krokodin, dit Hym tout en se tournant désormais vers le dragon aux écailles rouges. Tu vas déguster pour avoir fait ça à mon chef, le dragon.
Mais à peine avait-il finit sa phrase que Raccan, avec une vitesse impressionnante , se propulsa vers Hym. « Komment ? » se demanda Krokodin tandis qu’il voyait le dragon échapper à son « attak du font du cœur ». Raccan, en un seul mouvement, arriva sur Hym, il y eut un bruit semblable à celui de l’aiguisement d’un couteau, et s’envola au-dessus de Hym pour repartir au-dessus du village, non loin de Krokodin. Ce dernier, la mâchoire grande ouverte, constata qu’il manquait à Hym son bras droit : le dragon l’avait coupé.
-Ca, c’est pour m’avoir empêché de nettoyer cette vermine, expliqua Raccan. Maintenant, comme j’ai reçu l’ordre de ne pas vous combattre, je vais m’en aller. Tant pis pour ce rat…
-Ke ? T’es un dragon qui parle, dit Krokodin. K’es-ce ke tu fais ici ?
-Le rat vous le dira de toute façon. Car, d’après ce que disait la personne qui était avec moi, il ne vaut mieux pas vous affronter. Même si je suis surpris de votre faible pouvoir. Car sachez qu’à la surface de ce monde, il n’y a que quatre personnes qui peuvent rivaliser avec moi. Et apparemment, même si vous êtes puissants, vous ne faites pas parti de ceux-là.
Puis, une brume rouge sang entoura le dragon, qui commença à disparaître. Et il rajouta : « En dernier lieu, sachez, concernant la personne avec qui j’étais, qu’il n’y a actuellement que…… ». Mais les derniers mots de Raccan furent inaudibles pour nos deux amis à cause de la brume rouge sang qui avait recouvert le dragon complètement : il était déjà parti. « Drôle de teknik » pensa Krokodin.
-Hym, ça va ton bras, demanda Krokodin ?
-T’inquiète, il m’en faut plus pour être bléssé, répondit Hym. Par contre, je peux pas en dire autant du Chef, fit la recrue No 12 en grimaçant à la vue de l’état de Chiu. Allons vite à Romusu pour le faire soigner.
-Ouais. Garuda !
Et Garuda lâcha Krokodin qui touchait déjà terre, et pris délicatement Chiu avec l’une de ses pattes, et agrippa avec l’autre le bras de Krokodin. L’oiseau qui emmena Hym l’agrippa par les épaules tandis que Hym tenait son bras découpé. Ils s’envolèrent et Hym rajouta : « Et puis, si j’avais été sérieux et concentré à fond, il n’aurait fait qu’une petite égratignure à mon bras… »
Deux jours plus tard, Chiu se réveilla dans une chambre plutôt luxueuse, et il vit qu’autour de son lit se tenaient Krokodin, l’ex-roi des fauves, Hymounet, son lieutenant tout puissant, les soldats A et B, Meruru la voyante, et le roi de Romusu. Mais quelque chose était bizarre dans ce qu’il voyait. « Ah oui, j’ai compris : mon œil gauche… » murmura Chiu. Chiu portait désormais un cache œil, à la manière des pirates.
-Eh Chiu, commença Krokodin, regarde moi aussi j’ai un œil en moins. C’est peut-être la marque du Roi des Fauves, tu krois pas ? Et puis maintenant, avec ce bandeau, t’es encore plus impressionnant.
Il n’en fallait pas plus pour que les craintes de Chiu se dissipent. Fier de ce que venait de dire Krokodin sur les roi des fauves, les larmes commencèrent à monter à son œil valide :
-Merci Krokodin, fit Chiu en pleure. Ca veut dire que maintenant je suis le « vrai » roi des fauves…
-Mais tu l’es depuis longtemps, dirent en cœur Krokodin, Hymounet et le roi de Romusu.
-Mais comment ça se fait que vous soyez tous là, questionna Chiu ?
Ils expliquèrent alors la raison de leur passage dans le royaume de Romusu et les circonstances qui ont fait qu’ils étaient au courant du danger qui pesait sur Chiu.
-Merci beaucoup Mlle Meruru, dit Chiu, car sans vous Krokodin et Hymounet n’auraient jamais pu venir me sauver. Et mes soldats ? Soldats A et B, qu’est-ce qui c’est passé ?
-Bon, j’vais t’rakonter, commença Krokodin. Pendant k’on volait Hym et moi vers la forêt, on a kroisé un de tes soldats qui nous a rekonnus. On a alors vu ton message et on a dit à ton de soldat de l’apporter direktement au roi. Ensuite, on est venu à ton sekours. Mais pendant c’temps là, un guérisseur et un magicien était arrivés jusqu’au blessé dans la forêt.
-Oui, nous aussi on avait pu rejoindre Haram, et c’est grâce à vous chef, fit le soldat A en larmes.
-Ah, je suis content que vous ayez pu vous échapper soldats. Vraiment content, avoua Chiu. Mais Haram, est-ce qu’il va bien ?
-Oui, je vais bien, fit une voix venant d’un lit à coté de celui de Chiu. Je te dois la vie, et je ne l’oublierai jamais.
-Haram ! Vous êtes sain et sauf, s’exclama Chiu. Tant mieux…
-Oui, mais ils sont tous morts, murmura Haram tremblant de tout son corps.
-Allons, allons, vous, vous êtes encore vivant, et après ce qui s’est passé, c’est l’essentiel, dit le roi de Romusu. Vous pourrez rester au château aussi longtemps que vous le désirez. Quant à toi, Chiu, tu recevras une médaille pour avoir risqué ta vie pour mon peuple, et un sourire aussi large que sa gueule apparu sur le visage de Chiu. Et pour ces malheureux dans le village, j’ai envoyé une partie de mon armée pour les entérer comme il se doit avec un religieux pour leur bénédiction.
Tandis que la bonne humeur commençait à revenir dans la chambre, à l’entrée du château :
-Ca y est, maître. Nous sommes arrivés au château.
-Touss, touss, oui, c’est bien. Excusez-moi soldat, on aimerait bien voir le roi.
-Que ? B-bien sûr, balbutia le soldat complètement paniqué. Je vais le prévenir tout de suite.
Le soldat arriva jusqu’à la chambre où tout le monde était rassemblé, et s’empressa de dire :
-Seigneur !
-Mmm, oui qui y a-t-il, demanda le roi ?
-Euh, deux personnes souhaitent s’entretenir avec vous.
-Et qui est-ce ?
-C’est nous Sire, fit une voix derrière le soldat.
-Que ? FUAM, firent en cœur toute l’assemblée réunie dans la chambre ? Et Maître Brokin ?
-Mais, qu’est-ce que vous faites tous ici, demanda Fuam qui n’en croyait pas ses yeux ?
Puis, après une nouvelle explication des faits, alors que Fuam et maître Brokin examinaient l’œil de Chiu, elle dit :
-En effet, c’est inquiétant. Il ne devrait plus exister des monstres aussi puissants, et qui plus est un dragon qui parle. Poppu avait étudié un peu les dragons, et je me souviens qu’il m’avait dit que les dragons intelligents avaient disparus avec Veruza. Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Et toi mon pauvre Chiu…
-Je suis fier de toi mon petit, fit remarquer Maître Brokin. Mais malheureusement, en examinant ton œil, j’ai compris que tu l’as perdu à jamais. Mais ne t’inquiète pas, avec un c’est largement suffisant Roi des Fauves, regarde Krokodin…
-Moui, maître, répondit Chiu tout penaud devant son maître.
-Muais, j’pense que je vais aller voir Ron Berku pour l’coup du dragon.
-Il s’appelle Raccan, dit Chiu. J’avais oublié de vous le dire. Il fait parti selon lui de la famille des dragons Rouge Sang, l’une des plus nobles et prestigieuses…
-Bah Chef, il était temps que tu nous le dises, fit Hym.
-Oui, bon, avec toutes ces émotions, j’ai oublié. Et puis ne parle pas à ton chef comme ça. Bon, je continue : c’est un dragon à la peau indestructible, et il était là il y a maintenant cinq jours afin de se servir des villageois comme cobayes, pour je ne sais quelles expériences. Mais selon ses dires, comme ils étaient trop « faibles », il les a tous éliminés car ils détestent les faibles.
Tout le monde se regarda alors la mine grave. Il se passait quelque chose de très inquiétant.
-Ah oui, il y avait une autre personne avec lui, mais je ne l’ai pas vue.
-Ouais, le dragon allait dire kek’ chose à son sujet, ajouta Krokodin.
-Cette personne, fit Chiu terrifié à l’idée de la peur qu’il avait ressentie, cette personne n’est pas normale. Elle est chargée de ténèbres, et semble être le chef du dragon. Il s’appelle Den.
-Oui, c’est ce que j’ai vu dans ma vision, avoua Meruru. Des ténèbres entourant une tache rouge sang. Et donc il s’appelle Den, pensa tout haut Meruru.
-C’est ça, dit Chiu. Mais je voulais vous demander, qu’est-ce que vous faites ici Miss Fuam et maître ?
-Ah oui, c’est vrai, s’exclama Fuam. Nous sommes venu ici afin de trouver quelqu’un qui sache invoquer Rura pour le Papunika. Nous avons trouvé un moyen de guérir Hyunkel.
-Ke ? C’est vrai, dit Krokodin qui n’en croyait pas ses oreilles ?
-Alors ce blanc-bec va pouvoir se battre de nouveau, demanda Hym ?
-En théorie oui. Mais ce n’est pas si simple que ça, expliqua Brokin tandis que Fuam adopta une mine plutôt sévère. Il faut tout d’abord retrouver la source miraculeuse des chevaliers du dragon, et puis Hyunkel devra alors subir un traitement pire que la mort.
-C’est quoi ces conneries, cria Hym ? Pourquoi ?
-L’eau de la source du dragon a des propriétés magiques uniques, commença Fuam, et elle peut en théorie amplifier les magies de guérisons, ce pouvoir pénétrant profondément dans le corps. C’est pourquoi, les blessures faites par Dragonic Aura ou autres qui ne peuvent pas se soigner normalement, ici, grâce à la source, elles le peuvent. Mais comme Hyunkel n’est pas un chevalier du dragon, il va subir une destruction entière de ses os, puis une régénération complète. Donc, ce sera en quelque sorte pire que la mort.
A cette idée, tout le monde semblait déjà souffrir à l’avance pour Hyunkel.
-Bien, si Hyunkel accepte, fit Hym en brisant le silence, je l’accompagnerai.
-Bien, alors direction Papunika, où il se trouve, fit Fuam.
-Si t’es d’akkord Chiu, on va aller voir Ron Berku pour cette histoire du dragon et de Den, dit Krokodin. Komme il vient du monde du mal, il saura pt’être kek’chose.
-Avec plaisir Krokodin, répondit Chiu.
-Je vais venir avec vous, s’exclama Meruru. Peut-être sait-il quelque chose sur Poppu…
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Chapitre 6 : Ron Berku a peur.
Le lendemain, ils s’étaient tous regrouper devant les portes du château. Comme Hym connaissait Rura, et qu’il avait déjà rendu plusieurs visite à Hyunkel, Fuam et Brokin avait donc trouvé un moyen de se rendre au Papunika. Une personne accompagnait Krokodin, Chiu et Meruru. C’était un magicien qui connaissait Rura, et qui allait les emmener au village de Poppu. Ce dernier dit alors :
-Désolé de ne pouvoir vous emmener directement chez Mr Ron Berku…
-Ne vous inkiétez pas M’sieur, moi je sais même pas où il se trouve, avoua Krokodin. Heureusement k’y a la miss et Chiu.
-Oui, c’est vrai, tu peux compter sur moi Krokodin pour t’y emmener, dit Chiu plus fier qu’à l’habitude, sans doute à cause de son œil qui était devenu plus un trophée de guerre qu’une blessure.
Car c’est vrai qu’il avait désormais plus d’allure en tant que roi des fauves avec son bandeau qui cachait son œil de verre. Seule faute de goût au tableau, et c’était l’avis de tout le monde, il avait accroché sa médaille dessus. Tandis que Chiu faisait ses adieux à ses soldats, Meruru demanda à Fuam :
-Euh, Fuam, commença timidement Meruru. As-tu eu des nouvelles de Poppu ?
-Je me fiche de cet idiot, rétorqua Fuam. Car partir sans prévenir, comme un coup de vent, il n’y a qu’un imbécile qui peut faire ça. De plus il n’est même pas toujours fichu de choisir entre deux femmes. Alors j’ai décidé de m’occuper du problème de Hyunkel car il a plus besoin d’aide que ce pervers de Poppu.
-Mais, non Fuam, il ne faut pas dire ça de lui, répondit tout rouge Meruru. De plus, je n’arrive plus à entrer en contact mental avec lui. Et j’ai peur pour lui…
-Ne t’inquiète pas Meruru, il est peut-être idiot, mais c’est la personne la plus forte que je connaisse, rassura Fuam qui en fait paraissait alors aussi inquiète que Meruru. Mais bon, si tu apprends avec Ron Berku ou ses parents quelque chose, je serais rassurée.
-Allez, tout le monde décolle, cria Hym.
Après un « bonne chance » général, deux rayons de lumière partirent dans des directions différentes.
Il y eut un grand « boom », et Fuam, Hym et maître Brokin se retrouvèrent en face de la maison de Hyunkel. Cette dernière était perchée au bord d’une falaise bordant les côtes du Papunika. Il faisait beau, et les arbres autours de la maison dégageaient un parfum suave. Apparemment, tout avait été fait pour isoler cette maison afin que personne ne puisse déranger. D’après ce que Hym vit à chaque fois qu’il était venu voir l’ex-guerrier à la lance maléfique, Eimi vivait avec Hyunkel, mais l’inverse n’était pas vrai : Hyunkel faisait tout depuis deux ans pour décourager Eimi, mais cette dernière restait malgré tout. Ils frappèrent alors à la porte de la maison, qui était plutôt jolie d’ailleurs mais néanmoins relativement petite, mais personne ne répondit.
-Zut, fit Hym. Il n’y a personne apparemment.
-Oui, alors allons voir Leona, peut-être saura-t-elle où il se trouve, dit Fuam.
-Ok, c’est parti, cria Hym, puis un rayon de lumière s’envola.
Il y eut alors un grand « boom », et Krokodin, Chiu, Meruru et le magicien se retrouvèrent à l’entrée du village de Poppu.
-C’est une chance que je vienne régulièrement ici pour le roi de Romusu afin d’acheter des armes et armures au père de Monsieur Poppu, expliqua le magicien.
-En tout ka, merci pour tout, M’sieur, fit Krokodin. Vous pouvez maintenant rentrer chez vous.
-Bien. Alors bonne chance, dit le magicien. Rura !
Apres que le rayon de lumière eut disparu, nos trois amis se dirigèrent vers le village.
-Oh, ce village est assez mignon, remarqua Krokodin.
-N’est-ce pas, dit Meruru très fier que l’ex-roi des fauves dise cela du village de son aimé.
Ils prirent la direction de la forêt et s’engagèrent dans le chemin menant à Ron Berku. Puis, ils arrivèrent à un petit carrefour. « Ah, je me souviens, c’est par là ! » dit Chiu qui montrait du doigt un des chemins possibles. « Mmm, non, c’est plutôt par ici » dit Meruru en pointant du doigt un autre chemin. « Mais je suis maudit ou quoi » pensa Chiu. « Je revis toutes mes situations embarrassantes. D’abord Fenbren avec Raccan, puis maintenant Meruru avec le même chemin ». Chiu fulminait, mais préféra ne rien dire. Après un moment, ils arrivèrent aux abords d’une petite maison en bois. On pouvait entendre des bruits de marteau tapant sur une enclume qui provenaient de la maison. Les bruits cessèrent, et la porte s’ouvrit. Un jeune homme tenant une magnifique épée se tenait près à expulser les intrus. « Nova ! » s’écrièrent les trois intrus. Puis, baissant son arme comme abasourdi, Nova arriva tout de même à dire « les amis ! ». Il était vêtu comme un forgeron : un tablier en cuir, les manches de sa chemise retroussée, et un bandeau sur la tête servant à éponger la sueur sur son front. D’ailleurs il en était recouvert. Sans doute Meruru, Krokodin et Chiu l’avaient interrompu dans un travail acharné. « Qui est-ce ? » fit une voix forte depuis l’intérieur de la maison. « C’est Krokodin, Meruru et Chiu, Maître ! » cria Nova. Puis à la suite de ce dernier, ils entrèrent tous dans la maison. Ron était assis confortablement dans une chaise à bascule, et tenait fébrilement un verre de vin à la main. A la surprise générale, il y avait également Jank, le père de Poppu qui buvait directement à la bouteille. Mais à la vue de Krokodin, il avala de travers sa dernière gorgée, et pensa « mon Dieu, qu’est-ce que c’est que cet animal ? ».
-Bonjour monsieur Berku, fit Meruru. Oh, bonjour monsieur Jank, je n’espérais pas vous voir ici. Krokodin, je te présente monsieur Jank le père de Poppu, fit elle en dirigeant son bras vers Jank.
-Oh, enchanté de vous konnaître m’sieur. Et bonjour Ron, dit Krokodin tandis que Jank tremblait à chacune de ses paroles. Comment vont tes bras ?
-Hé hé, content de vous voir. Et mes bras, on fait aller, répondit Ron Berku. Mais maintenant j’arrive à tenir un verre, ce qui n’est pas pour me déplaire. Tiens ? Salut le nouveau roi des fauves !
-Euh, bonjour tout le monde, dit gêné Chiu.
-Oh, tiens, je te reconnais, fit Jank. C’est Choux, c’est ça ?
« Huk, mais c’est pas vrai, j’ai vraiment la poisse » pensa Chiu tandis que Meruru émit quelques gloussements. « Non, monsieur Jean, c’est Chiu », dit ce dernier. « Et toc, prends ça. C’est bien le père de son fils… » se dit Chiu.
-Et moi, c’est Jank, avec un « K » !
-Euh, monsieur Jank, au fait, qu’est-ce que vous faites ici, demanda Meruru ?
-Bah, quand le petit travaille, dit en Jank en montrant du doigt Nova, je l’aide et je tiens compagnie à Ron.
-Il y a quelques temps, c’est vrai que le gamin avait besoin d’aide, mais maintenant il se debrouille très bien tout seul, retorqua Ron Berku. Mis à part quelque fois, quand même, quand les commandes sont spéciales. Mais sinon, j’apprécie ta compagnie Jank. Au moins ça fait un partenaire de boisson…
-Maître, ne dites pas ça, dit Nova. C’est vrai que maintenant j’y arrive tout seul, mais il a été d’une grande aide pour moi.
-Mouais, tu dois avoir raison, fit Ron. Désolé Jank, et Jank lui répondit par un sourire. Bref, j’imagine que vous n’avez pas fait tout ce chemin juste pour prendre de mes nouvelles et celles de Nova. Alors ?
-Ouais, t’as raison, dit Krokodin. Il s’est passé des choses inquiétantes à Romusu, et on voulait avoir ton avis.
-Pour me demander mon avis c’est que ça doit être grave, remarqua Ron Berku.
-Tu l’as dit, répondit Krokodin. Il y a 6 jours, un dragon est apparu dans un village d’une forêt au Nord Ouest de Romusu, et il a kapturé plusieurs villageois pour faire des expériences. Mais komme ces personnes étaient soit disant trop faibles komme cobayes, il s’est énervé, et a tué le reste des villageois.
-En effet, c’est peu banal, constata Ron alors que Jank commençait à devenir pâle.
-Attends, c’est pas fini. Ce dragon pouvait parler. Et selon Chiu, il appartient à la famille des dragons Rouge Sang. Kar ce dragon sait parler…
-Comment, s’exclama Ron Berku ? Mais c’est impossible. Déjà qu’à l’époque ils étaient peu nombreux, mais avec Veruza ils ont tous disparus quand il a fait sauté son continent. A moins que…
Ron marqua une pause qui en disait long sur cette découverte. « Alors les rumeurs étaient donc vraies ? » pensa Ron, qui bu une nouvelle gorgée comme pour s’éclaircir la voix.
-Dans le monde du mal, il existait une rumeur selon laquelle le Dieu des dragons prévoyant que la race qu’il repésente allait s’éteindre à cause de Veruza, créa une terre pour sauver les dragons, et seuls ces derniers auraient alors le droit de fouler cette terre. Mais comme personne n’a jamais vu ce territoire dans le monde du mal, tout le monde s’accordait à dire que ce n’était que des rumeurs. Mais puisque seuls les dragons peuvent la fouler, personne logiquement n’a pu la voir. Alors cette légende serait vrai, s’interrogea Ron qui avait l’air pertubé.
-C’est vrai que dit comme ça, ça fait assez peur, avoua Chiu. Mais monsieur Berku, il y avait aussi quelqu’un d’autre avec Raccan que personne n’a vu. Mais cette personne paraissait extrêmement puissante, et avait une aura de ténèbres aussi grande que celle de Myst.
-Mais qu’est-ce qui se passe dans le monde du Mal, demanda Ron ? Avec Ban en moins, il ne devrait plus y avoir des ennemis aussi puissants. J’avoue que vous avez bien fait de venir m’en parler. Car c’est maintenant que les problèmes vont réellement commencer. Des expériences, un dragon intelligent, et un ennemi aussi ténébreux que Myst… C’est très inquiètant.
-En plus ce Den est apparemment le supérieur de Rakkan, fit remarquer Krokodin qui commençait à être de plus en plus inquiet.
-QUI CA ? Quel nom t’as prononcé, cria Ron Berku qui avait lâché son verre et ce dernier se fracassa sur le sol de la maison.
-Den, poukquoi, répondit Krokodin ? Tu le connais ?
Ron Berku semblait ailleurs et il avait visiblement peur. Il transpirait énormément et il serrait sa mâchoire comme s’il souffrait physiquement. « C’est impossible, il ne peut pas être en vie, cela ne se peut… » pensa Ron qui se reprit et annonça :
-Son nom complet est DEN BERKU. C’est mon frère aîné…
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Prochain chapitre : la source du dragon est en danger.
Voilà le chapitre 5, en esperant que ça vous plaira (pour le chapitre 6, il devrait arriver ce soir ou demain au plus tard). Sinon, désolé pour les fautes d'ortho, j'ai pas vérifié... Je suis plutôt sur l'écriture du chap 6, donc...
*EDIT* : J'ai mis le chapitre 6, en esperant que ça vous plaira.
Chapitre 5 : La solution de Fuam et Brokin.
Dans un geste oblique, Raccan abattit ses griffes sur le pauvre Chiu agonisant, provoquant alors un nuage de poussière, et déchiquetant au passage l’arbre devant lequel se trouvait Chiu. Mais quelque chose n’allait pas pour Raccan : accompagnées d’un bruit sourd et métallique, ses griffes bloquèrent sur un bruit de métal. La poussière se dissipant, Raccan pu constater qu’un homme en métal remplaçait le gros rat qui aurait du être découpé en quatre :
-Que ? Ah, je vois, tu fais parti des deux puissants qui se dirigeaient ici, constata Raccan. Car sinon, tu aurais été mis en lambeaux.
-Je ne sais pas comment tu sais qu’on venait, mais en tout cas je ne te laisserai pas faire plus de mal à mon Chef, rétorqua Hym.
-Ha ha, ce mulot est ton Chef ? Et bien, ce monde est vraiment bizarre, dit Raccan. Je ne pense donc pas que tu es si puissant que ça.
-Gnee, attends de voir…
-Hymounet, c’est toi, murmura Chiu qui se trouvait derrière Hym en contrebas.
-Ouais Chef, votre lieutenant et recrue No 12 est venu à votre secours, répondit Hym en tournant sa tête pour répondre au roi des fauves.
-Ah, c’est bien, …, c’est bien, et Chiu s’évanouit.
-Que ? Chef ?
Pendant qu’il bloquait les griffes de Raccan avec son bras droit, Hym chargea son poing droit d’esprit combatif et frappa avec, dans la gueule de Raccan. Lequel se retrouva propulsé à quinze mètres, tandis que Hym se retourna pour regarder l’état de son chef. Raccan, indemne grâce à sa fabuleuse peau, voulu contre-attaqué mais se retrouva plaqué à terre par une force tournoyante.
-Ca, j’te le permettrai pas, fit remarquer Krokodin qui était suspendu au serres de Garuda au-dessus de Raccan.
-Ha ha, bien, voilà l’autre, se dit Raccan.
-Chef, est-ce que ça va, demanda Hym en regardant l’état de Chiu ? Bon, il est KO et plus que salement amoché, mais il est vivant Krokodin, dit Hym tout en se tournant désormais vers le dragon aux écailles rouges. Tu vas déguster pour avoir fait ça à mon chef, le dragon.
Mais à peine avait-il finit sa phrase que Raccan, avec une vitesse impressionnante , se propulsa vers Hym. « Komment ? » se demanda Krokodin tandis qu’il voyait le dragon échapper à son « attak du font du cœur ». Raccan, en un seul mouvement, arriva sur Hym, il y eut un bruit semblable à celui de l’aiguisement d’un couteau, et s’envola au-dessus de Hym pour repartir au-dessus du village, non loin de Krokodin. Ce dernier, la mâchoire grande ouverte, constata qu’il manquait à Hym son bras droit : le dragon l’avait coupé.
-Ca, c’est pour m’avoir empêché de nettoyer cette vermine, expliqua Raccan. Maintenant, comme j’ai reçu l’ordre de ne pas vous combattre, je vais m’en aller. Tant pis pour ce rat…
-Ke ? T’es un dragon qui parle, dit Krokodin. K’es-ce ke tu fais ici ?
-Le rat vous le dira de toute façon. Car, d’après ce que disait la personne qui était avec moi, il ne vaut mieux pas vous affronter. Même si je suis surpris de votre faible pouvoir. Car sachez qu’à la surface de ce monde, il n’y a que quatre personnes qui peuvent rivaliser avec moi. Et apparemment, même si vous êtes puissants, vous ne faites pas parti de ceux-là.
Puis, une brume rouge sang entoura le dragon, qui commença à disparaître. Et il rajouta : « En dernier lieu, sachez, concernant la personne avec qui j’étais, qu’il n’y a actuellement que…… ». Mais les derniers mots de Raccan furent inaudibles pour nos deux amis à cause de la brume rouge sang qui avait recouvert le dragon complètement : il était déjà parti. « Drôle de teknik » pensa Krokodin.
-Hym, ça va ton bras, demanda Krokodin ?
-T’inquiète, il m’en faut plus pour être bléssé, répondit Hym. Par contre, je peux pas en dire autant du Chef, fit la recrue No 12 en grimaçant à la vue de l’état de Chiu. Allons vite à Romusu pour le faire soigner.
-Ouais. Garuda !
Et Garuda lâcha Krokodin qui touchait déjà terre, et pris délicatement Chiu avec l’une de ses pattes, et agrippa avec l’autre le bras de Krokodin. L’oiseau qui emmena Hym l’agrippa par les épaules tandis que Hym tenait son bras découpé. Ils s’envolèrent et Hym rajouta : « Et puis, si j’avais été sérieux et concentré à fond, il n’aurait fait qu’une petite égratignure à mon bras… »
Deux jours plus tard, Chiu se réveilla dans une chambre plutôt luxueuse, et il vit qu’autour de son lit se tenaient Krokodin, l’ex-roi des fauves, Hymounet, son lieutenant tout puissant, les soldats A et B, Meruru la voyante, et le roi de Romusu. Mais quelque chose était bizarre dans ce qu’il voyait. « Ah oui, j’ai compris : mon œil gauche… » murmura Chiu. Chiu portait désormais un cache œil, à la manière des pirates.
-Eh Chiu, commença Krokodin, regarde moi aussi j’ai un œil en moins. C’est peut-être la marque du Roi des Fauves, tu krois pas ? Et puis maintenant, avec ce bandeau, t’es encore plus impressionnant.
Il n’en fallait pas plus pour que les craintes de Chiu se dissipent. Fier de ce que venait de dire Krokodin sur les roi des fauves, les larmes commencèrent à monter à son œil valide :
-Merci Krokodin, fit Chiu en pleure. Ca veut dire que maintenant je suis le « vrai » roi des fauves…
-Mais tu l’es depuis longtemps, dirent en cœur Krokodin, Hymounet et le roi de Romusu.
-Mais comment ça se fait que vous soyez tous là, questionna Chiu ?
Ils expliquèrent alors la raison de leur passage dans le royaume de Romusu et les circonstances qui ont fait qu’ils étaient au courant du danger qui pesait sur Chiu.
-Merci beaucoup Mlle Meruru, dit Chiu, car sans vous Krokodin et Hymounet n’auraient jamais pu venir me sauver. Et mes soldats ? Soldats A et B, qu’est-ce qui c’est passé ?
-Bon, j’vais t’rakonter, commença Krokodin. Pendant k’on volait Hym et moi vers la forêt, on a kroisé un de tes soldats qui nous a rekonnus. On a alors vu ton message et on a dit à ton de soldat de l’apporter direktement au roi. Ensuite, on est venu à ton sekours. Mais pendant c’temps là, un guérisseur et un magicien était arrivés jusqu’au blessé dans la forêt.
-Oui, nous aussi on avait pu rejoindre Haram, et c’est grâce à vous chef, fit le soldat A en larmes.
-Ah, je suis content que vous ayez pu vous échapper soldats. Vraiment content, avoua Chiu. Mais Haram, est-ce qu’il va bien ?
-Oui, je vais bien, fit une voix venant d’un lit à coté de celui de Chiu. Je te dois la vie, et je ne l’oublierai jamais.
-Haram ! Vous êtes sain et sauf, s’exclama Chiu. Tant mieux…
-Oui, mais ils sont tous morts, murmura Haram tremblant de tout son corps.
-Allons, allons, vous, vous êtes encore vivant, et après ce qui s’est passé, c’est l’essentiel, dit le roi de Romusu. Vous pourrez rester au château aussi longtemps que vous le désirez. Quant à toi, Chiu, tu recevras une médaille pour avoir risqué ta vie pour mon peuple, et un sourire aussi large que sa gueule apparu sur le visage de Chiu. Et pour ces malheureux dans le village, j’ai envoyé une partie de mon armée pour les entérer comme il se doit avec un religieux pour leur bénédiction.
Tandis que la bonne humeur commençait à revenir dans la chambre, à l’entrée du château :
-Ca y est, maître. Nous sommes arrivés au château.
-Touss, touss, oui, c’est bien. Excusez-moi soldat, on aimerait bien voir le roi.
-Que ? B-bien sûr, balbutia le soldat complètement paniqué. Je vais le prévenir tout de suite.
Le soldat arriva jusqu’à la chambre où tout le monde était rassemblé, et s’empressa de dire :
-Seigneur !
-Mmm, oui qui y a-t-il, demanda le roi ?
-Euh, deux personnes souhaitent s’entretenir avec vous.
-Et qui est-ce ?
-C’est nous Sire, fit une voix derrière le soldat.
-Que ? FUAM, firent en cœur toute l’assemblée réunie dans la chambre ? Et Maître Brokin ?
-Mais, qu’est-ce que vous faites tous ici, demanda Fuam qui n’en croyait pas ses yeux ?
Puis, après une nouvelle explication des faits, alors que Fuam et maître Brokin examinaient l’œil de Chiu, elle dit :
-En effet, c’est inquiétant. Il ne devrait plus exister des monstres aussi puissants, et qui plus est un dragon qui parle. Poppu avait étudié un peu les dragons, et je me souviens qu’il m’avait dit que les dragons intelligents avaient disparus avec Veruza. Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Et toi mon pauvre Chiu…
-Je suis fier de toi mon petit, fit remarquer Maître Brokin. Mais malheureusement, en examinant ton œil, j’ai compris que tu l’as perdu à jamais. Mais ne t’inquiète pas, avec un c’est largement suffisant Roi des Fauves, regarde Krokodin…
-Moui, maître, répondit Chiu tout penaud devant son maître.
-Muais, j’pense que je vais aller voir Ron Berku pour l’coup du dragon.
-Il s’appelle Raccan, dit Chiu. J’avais oublié de vous le dire. Il fait parti selon lui de la famille des dragons Rouge Sang, l’une des plus nobles et prestigieuses…
-Bah Chef, il était temps que tu nous le dises, fit Hym.
-Oui, bon, avec toutes ces émotions, j’ai oublié. Et puis ne parle pas à ton chef comme ça. Bon, je continue : c’est un dragon à la peau indestructible, et il était là il y a maintenant cinq jours afin de se servir des villageois comme cobayes, pour je ne sais quelles expériences. Mais selon ses dires, comme ils étaient trop « faibles », il les a tous éliminés car ils détestent les faibles.
Tout le monde se regarda alors la mine grave. Il se passait quelque chose de très inquiétant.
-Ah oui, il y avait une autre personne avec lui, mais je ne l’ai pas vue.
-Ouais, le dragon allait dire kek’ chose à son sujet, ajouta Krokodin.
-Cette personne, fit Chiu terrifié à l’idée de la peur qu’il avait ressentie, cette personne n’est pas normale. Elle est chargée de ténèbres, et semble être le chef du dragon. Il s’appelle Den.
-Oui, c’est ce que j’ai vu dans ma vision, avoua Meruru. Des ténèbres entourant une tache rouge sang. Et donc il s’appelle Den, pensa tout haut Meruru.
-C’est ça, dit Chiu. Mais je voulais vous demander, qu’est-ce que vous faites ici Miss Fuam et maître ?
-Ah oui, c’est vrai, s’exclama Fuam. Nous sommes venu ici afin de trouver quelqu’un qui sache invoquer Rura pour le Papunika. Nous avons trouvé un moyen de guérir Hyunkel.
-Ke ? C’est vrai, dit Krokodin qui n’en croyait pas ses oreilles ?
-Alors ce blanc-bec va pouvoir se battre de nouveau, demanda Hym ?
-En théorie oui. Mais ce n’est pas si simple que ça, expliqua Brokin tandis que Fuam adopta une mine plutôt sévère. Il faut tout d’abord retrouver la source miraculeuse des chevaliers du dragon, et puis Hyunkel devra alors subir un traitement pire que la mort.
-C’est quoi ces conneries, cria Hym ? Pourquoi ?
-L’eau de la source du dragon a des propriétés magiques uniques, commença Fuam, et elle peut en théorie amplifier les magies de guérisons, ce pouvoir pénétrant profondément dans le corps. C’est pourquoi, les blessures faites par Dragonic Aura ou autres qui ne peuvent pas se soigner normalement, ici, grâce à la source, elles le peuvent. Mais comme Hyunkel n’est pas un chevalier du dragon, il va subir une destruction entière de ses os, puis une régénération complète. Donc, ce sera en quelque sorte pire que la mort.
A cette idée, tout le monde semblait déjà souffrir à l’avance pour Hyunkel.
-Bien, si Hyunkel accepte, fit Hym en brisant le silence, je l’accompagnerai.
-Bien, alors direction Papunika, où il se trouve, fit Fuam.
-Si t’es d’akkord Chiu, on va aller voir Ron Berku pour cette histoire du dragon et de Den, dit Krokodin. Komme il vient du monde du mal, il saura pt’être kek’chose.
-Avec plaisir Krokodin, répondit Chiu.
-Je vais venir avec vous, s’exclama Meruru. Peut-être sait-il quelque chose sur Poppu…
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Chapitre 6 : Ron Berku a peur.
Le lendemain, ils s’étaient tous regrouper devant les portes du château. Comme Hym connaissait Rura, et qu’il avait déjà rendu plusieurs visite à Hyunkel, Fuam et Brokin avait donc trouvé un moyen de se rendre au Papunika. Une personne accompagnait Krokodin, Chiu et Meruru. C’était un magicien qui connaissait Rura, et qui allait les emmener au village de Poppu. Ce dernier dit alors :
-Désolé de ne pouvoir vous emmener directement chez Mr Ron Berku…
-Ne vous inkiétez pas M’sieur, moi je sais même pas où il se trouve, avoua Krokodin. Heureusement k’y a la miss et Chiu.
-Oui, c’est vrai, tu peux compter sur moi Krokodin pour t’y emmener, dit Chiu plus fier qu’à l’habitude, sans doute à cause de son œil qui était devenu plus un trophée de guerre qu’une blessure.
Car c’est vrai qu’il avait désormais plus d’allure en tant que roi des fauves avec son bandeau qui cachait son œil de verre. Seule faute de goût au tableau, et c’était l’avis de tout le monde, il avait accroché sa médaille dessus. Tandis que Chiu faisait ses adieux à ses soldats, Meruru demanda à Fuam :
-Euh, Fuam, commença timidement Meruru. As-tu eu des nouvelles de Poppu ?
-Je me fiche de cet idiot, rétorqua Fuam. Car partir sans prévenir, comme un coup de vent, il n’y a qu’un imbécile qui peut faire ça. De plus il n’est même pas toujours fichu de choisir entre deux femmes. Alors j’ai décidé de m’occuper du problème de Hyunkel car il a plus besoin d’aide que ce pervers de Poppu.
-Mais, non Fuam, il ne faut pas dire ça de lui, répondit tout rouge Meruru. De plus, je n’arrive plus à entrer en contact mental avec lui. Et j’ai peur pour lui…
-Ne t’inquiète pas Meruru, il est peut-être idiot, mais c’est la personne la plus forte que je connaisse, rassura Fuam qui en fait paraissait alors aussi inquiète que Meruru. Mais bon, si tu apprends avec Ron Berku ou ses parents quelque chose, je serais rassurée.
-Allez, tout le monde décolle, cria Hym.
Après un « bonne chance » général, deux rayons de lumière partirent dans des directions différentes.
Il y eut un grand « boom », et Fuam, Hym et maître Brokin se retrouvèrent en face de la maison de Hyunkel. Cette dernière était perchée au bord d’une falaise bordant les côtes du Papunika. Il faisait beau, et les arbres autours de la maison dégageaient un parfum suave. Apparemment, tout avait été fait pour isoler cette maison afin que personne ne puisse déranger. D’après ce que Hym vit à chaque fois qu’il était venu voir l’ex-guerrier à la lance maléfique, Eimi vivait avec Hyunkel, mais l’inverse n’était pas vrai : Hyunkel faisait tout depuis deux ans pour décourager Eimi, mais cette dernière restait malgré tout. Ils frappèrent alors à la porte de la maison, qui était plutôt jolie d’ailleurs mais néanmoins relativement petite, mais personne ne répondit.
-Zut, fit Hym. Il n’y a personne apparemment.
-Oui, alors allons voir Leona, peut-être saura-t-elle où il se trouve, dit Fuam.
-Ok, c’est parti, cria Hym, puis un rayon de lumière s’envola.
Il y eut alors un grand « boom », et Krokodin, Chiu, Meruru et le magicien se retrouvèrent à l’entrée du village de Poppu.
-C’est une chance que je vienne régulièrement ici pour le roi de Romusu afin d’acheter des armes et armures au père de Monsieur Poppu, expliqua le magicien.
-En tout ka, merci pour tout, M’sieur, fit Krokodin. Vous pouvez maintenant rentrer chez vous.
-Bien. Alors bonne chance, dit le magicien. Rura !
Apres que le rayon de lumière eut disparu, nos trois amis se dirigèrent vers le village.
-Oh, ce village est assez mignon, remarqua Krokodin.
-N’est-ce pas, dit Meruru très fier que l’ex-roi des fauves dise cela du village de son aimé.
Ils prirent la direction de la forêt et s’engagèrent dans le chemin menant à Ron Berku. Puis, ils arrivèrent à un petit carrefour. « Ah, je me souviens, c’est par là ! » dit Chiu qui montrait du doigt un des chemins possibles. « Mmm, non, c’est plutôt par ici » dit Meruru en pointant du doigt un autre chemin. « Mais je suis maudit ou quoi » pensa Chiu. « Je revis toutes mes situations embarrassantes. D’abord Fenbren avec Raccan, puis maintenant Meruru avec le même chemin ». Chiu fulminait, mais préféra ne rien dire. Après un moment, ils arrivèrent aux abords d’une petite maison en bois. On pouvait entendre des bruits de marteau tapant sur une enclume qui provenaient de la maison. Les bruits cessèrent, et la porte s’ouvrit. Un jeune homme tenant une magnifique épée se tenait près à expulser les intrus. « Nova ! » s’écrièrent les trois intrus. Puis, baissant son arme comme abasourdi, Nova arriva tout de même à dire « les amis ! ». Il était vêtu comme un forgeron : un tablier en cuir, les manches de sa chemise retroussée, et un bandeau sur la tête servant à éponger la sueur sur son front. D’ailleurs il en était recouvert. Sans doute Meruru, Krokodin et Chiu l’avaient interrompu dans un travail acharné. « Qui est-ce ? » fit une voix forte depuis l’intérieur de la maison. « C’est Krokodin, Meruru et Chiu, Maître ! » cria Nova. Puis à la suite de ce dernier, ils entrèrent tous dans la maison. Ron était assis confortablement dans une chaise à bascule, et tenait fébrilement un verre de vin à la main. A la surprise générale, il y avait également Jank, le père de Poppu qui buvait directement à la bouteille. Mais à la vue de Krokodin, il avala de travers sa dernière gorgée, et pensa « mon Dieu, qu’est-ce que c’est que cet animal ? ».
-Bonjour monsieur Berku, fit Meruru. Oh, bonjour monsieur Jank, je n’espérais pas vous voir ici. Krokodin, je te présente monsieur Jank le père de Poppu, fit elle en dirigeant son bras vers Jank.
-Oh, enchanté de vous konnaître m’sieur. Et bonjour Ron, dit Krokodin tandis que Jank tremblait à chacune de ses paroles. Comment vont tes bras ?
-Hé hé, content de vous voir. Et mes bras, on fait aller, répondit Ron Berku. Mais maintenant j’arrive à tenir un verre, ce qui n’est pas pour me déplaire. Tiens ? Salut le nouveau roi des fauves !
-Euh, bonjour tout le monde, dit gêné Chiu.
-Oh, tiens, je te reconnais, fit Jank. C’est Choux, c’est ça ?
« Huk, mais c’est pas vrai, j’ai vraiment la poisse » pensa Chiu tandis que Meruru émit quelques gloussements. « Non, monsieur Jean, c’est Chiu », dit ce dernier. « Et toc, prends ça. C’est bien le père de son fils… » se dit Chiu.
-Et moi, c’est Jank, avec un « K » !
-Euh, monsieur Jank, au fait, qu’est-ce que vous faites ici, demanda Meruru ?
-Bah, quand le petit travaille, dit en Jank en montrant du doigt Nova, je l’aide et je tiens compagnie à Ron.
-Il y a quelques temps, c’est vrai que le gamin avait besoin d’aide, mais maintenant il se debrouille très bien tout seul, retorqua Ron Berku. Mis à part quelque fois, quand même, quand les commandes sont spéciales. Mais sinon, j’apprécie ta compagnie Jank. Au moins ça fait un partenaire de boisson…
-Maître, ne dites pas ça, dit Nova. C’est vrai que maintenant j’y arrive tout seul, mais il a été d’une grande aide pour moi.
-Mouais, tu dois avoir raison, fit Ron. Désolé Jank, et Jank lui répondit par un sourire. Bref, j’imagine que vous n’avez pas fait tout ce chemin juste pour prendre de mes nouvelles et celles de Nova. Alors ?
-Ouais, t’as raison, dit Krokodin. Il s’est passé des choses inquiétantes à Romusu, et on voulait avoir ton avis.
-Pour me demander mon avis c’est que ça doit être grave, remarqua Ron Berku.
-Tu l’as dit, répondit Krokodin. Il y a 6 jours, un dragon est apparu dans un village d’une forêt au Nord Ouest de Romusu, et il a kapturé plusieurs villageois pour faire des expériences. Mais komme ces personnes étaient soit disant trop faibles komme cobayes, il s’est énervé, et a tué le reste des villageois.
-En effet, c’est peu banal, constata Ron alors que Jank commençait à devenir pâle.
-Attends, c’est pas fini. Ce dragon pouvait parler. Et selon Chiu, il appartient à la famille des dragons Rouge Sang. Kar ce dragon sait parler…
-Comment, s’exclama Ron Berku ? Mais c’est impossible. Déjà qu’à l’époque ils étaient peu nombreux, mais avec Veruza ils ont tous disparus quand il a fait sauté son continent. A moins que…
Ron marqua une pause qui en disait long sur cette découverte. « Alors les rumeurs étaient donc vraies ? » pensa Ron, qui bu une nouvelle gorgée comme pour s’éclaircir la voix.
-Dans le monde du mal, il existait une rumeur selon laquelle le Dieu des dragons prévoyant que la race qu’il repésente allait s’éteindre à cause de Veruza, créa une terre pour sauver les dragons, et seuls ces derniers auraient alors le droit de fouler cette terre. Mais comme personne n’a jamais vu ce territoire dans le monde du mal, tout le monde s’accordait à dire que ce n’était que des rumeurs. Mais puisque seuls les dragons peuvent la fouler, personne logiquement n’a pu la voir. Alors cette légende serait vrai, s’interrogea Ron qui avait l’air pertubé.
-C’est vrai que dit comme ça, ça fait assez peur, avoua Chiu. Mais monsieur Berku, il y avait aussi quelqu’un d’autre avec Raccan que personne n’a vu. Mais cette personne paraissait extrêmement puissante, et avait une aura de ténèbres aussi grande que celle de Myst.
-Mais qu’est-ce qui se passe dans le monde du Mal, demanda Ron ? Avec Ban en moins, il ne devrait plus y avoir des ennemis aussi puissants. J’avoue que vous avez bien fait de venir m’en parler. Car c’est maintenant que les problèmes vont réellement commencer. Des expériences, un dragon intelligent, et un ennemi aussi ténébreux que Myst… C’est très inquiètant.
-En plus ce Den est apparemment le supérieur de Rakkan, fit remarquer Krokodin qui commençait à être de plus en plus inquiet.
-QUI CA ? Quel nom t’as prononcé, cria Ron Berku qui avait lâché son verre et ce dernier se fracassa sur le sol de la maison.
-Den, poukquoi, répondit Krokodin ? Tu le connais ?
Ron Berku semblait ailleurs et il avait visiblement peur. Il transpirait énormément et il serrait sa mâchoire comme s’il souffrait physiquement. « C’est impossible, il ne peut pas être en vie, cela ne se peut… » pensa Ron qui se reprit et annonça :
-Son nom complet est DEN BERKU. C’est mon frère aîné…
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Prochain chapitre : la source du dragon est en danger.
by G.L.K.
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ShikamonculHIHIHI
- Jounin
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- Inscription : dim. 24 juil. 2005, 12:26
- Localisation : Toulouse et co fondateur de la triade du daimadoshi
. vat y envoie le 6 ^^.
>> Kurenai powa \o/