Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.
Bon sang, ca craint...
Ca fait la 20e fois que j'écoute ta fichue chanson depuis que je l'ai téléchargée...
Je sens que ça va se ressentir sur mon boulot... (Et oui, moi je fais des études où bosser et écouter de la musique ne sont pas incompatibles, y en qui ont de la chance! )
Ca craint vraiment... Je suis salement intoxiquée...
J'ai eu du mal à me mettre à ta fic. Quand je dis ça, c'est que j'avais jamais lu de bonne song-fic, donc j'avais un peu peur. Mais par hasard, j'ai lu, j'ai aimé.
J'ai adoré le style haché. Ca va hyper vite et ça fait bien ressortir ce côté propre au guerre civile, qui est que c'est la vitesse qui prime sur le reste. Il ne faut laisser le temps aux autres de se reprendre. C'est en ça que le style haché est important.
J'ai pas encore écouté la chanson, et je ne sais pas ce que ça donnerait. Par contre, je trouve que l'épilogue, même s'il est joliment écrit, ne sert à rien.
Alors que la lune se languit encore dans les cieux, et que le soleil tarde encore à s'extirper paresseusement de son sommeil, un ninja se sert de la pâle lumière de l'astre nocturne pour s'affairer à son oeuvre. Devant lui, érigées tels des monuments aux fondations branlantes, s'étalent des piles de dossiers et de documents divers, leurs coins pliés par endroit, des gribouillis hatifs saturant leurs surfaces déjà recouvertes de lignes d'écriture stable et ordonée. Les yeux injectés de sang, ecarquillés, comme fous, il parcourt du regard un papier estampillé de la marque des services secrets. A aucun instant il ne cligne des yeux, mais ses lèvres tremblent sans arrêt, marmonant hateusement les lignes de texte qu'absorbe avec frénésie le cerveau fatigué du shinobi. Il s'arrête un court moment pour avaler sa salive, ses lèvres claquant bruyamment, sèchement. Il s'est arrêté de lire, comme si une seconde de mutisme entrainait forcement une seconde de répit. Sa bouche reste légèrement entr'ouverte, et pendant un instant ses pensées lui échappent. Ses paupières finissent par se refermer, lentement, et il retombe en avant, un mince filet de bave s'échapant de ses lèvres fatiguées. Ses deux bras pendouillant mollement à ses cotés, il s'endort.
C'est la lumière agressive d'un soleil qui se lève qui l'ébroue et le réveille, le poussant à relever lentement la tête, le regard vide, ses lèvres sèches, craquelées. Il passe sa main dans ses longs cheveux noirs et se gratte nonchalemment le crane, rassemblant ses pensées, se tirant avec difficulté vers un état de conscience bringuebalant. Son regard parcourt la petite pièce dans laquelle il se trouve, remarquant sans peine les tumulus de documents, le bureau en bois rongé par une trop intense utilisation, les larges vitres qui n'ont pas été nettoyées depuis des mois, et s'arrête un instant sur la vieille horloge poussiéreuse qui trône majestueusement du haut de son inutilité. Elle est figée depuis bien longtemps sur une heure qui ne semble jamais être la bonne, personne n'ayant pris la peine de réparer son mécanisme brisé. Le shinobi reste immobile, se fondant dans l'atmosphère immobile de la pièce, appréciant avec quelle facilité le temps peut s'arrêter. Lentement, paresseusement, il lève une main à son front, et sent du bout des doigts le métal froid de l'insigne de son bandeau. Il peut sentir la gravure du signe qui représente son village, un signe qu'il a vu tellement de fois et qui à chaque instant, comme celui ci, lui rappelle son devoir.
Etaient ils si loin que ça, ces jours paisibles, passés à contempler un ciel nuageux ? Se relevant doucement, le shinobi se saisit d'un ensemble épais de document, estampillé d'un "Top Secret" imposant, et se dirige d'un pas trainant vers la porte. D'un mouvement comme endormi, il tourne lentement la poignée, ouvrant délicatement la porte, comme pour éviter de se brusquer lui même. Prêtant une attention exagérée à fermer silencieusement la porte derrière lui, le ninja parcours lentement un long couloir, ignorant presque involontairement l'activité qui y règne. Au bout du couloir, derrière une seconde porte, refermée avec la même attention que pour la première, l'air frais. Le vent est accueillant, la lumière du soleil chaleureuse : le ninja commence à revivre. S'ensuit une longue marche fatiguée, les bras balants, les yeux cernés de noir.
Enfin arrivé à destination, le ninja se pose lentement sur un petit banc en pierre, bosselé et à la surface rugueuse, mais familier et accueillant. Il jette un regard vers le ciel et laisse l'image d'un long nuage dérivant dans les cieux s'imprimer dans sa mémoire avant de baisser les yeux. L'heure de se remettre au travail. Un travail éreintant, qui demande toute la concentration du shinobi, qui laisse transparaitre sa fatigue, dûe à un manque de sommeil bien trop évident. Les nouvelles sont mauvaises, la situation inquiétante...La feuille connaitra t'elle un jour la paix ?
"Danzou est en train de se précipiter, nous devrions en profiter pour agir et le surprendre dans une position de déséquilibre."
Quelques regards consternés se tournent vers celui qui a pris la parole. Certains de ces regards sont impregnés de compréhension ou même d'espoir, mais un ninja à l'allure débraillé brise ces espérances.
"Vous vous faites des illusions, il ne se précipite pas, il profite juste d'une de nos ouvertures pour accélérer la cadence."
Le ninja appuye son propos d'un regard ferme et assuré, balayant la salle. Encore une fois, une salle de la plus grande simplicité. Une grande table ovale, sur laquelle s'étalent des documents iradiant la pièce d'une aura d'importance et une grande carte, recouverte de petits points rouges, et quelques sièges peu confortables sur lesquels s'asseyent des ninja de tout âge et de tout sexe, tous visiblement submergés par la fatigue, physique et morale.
"Nous nous devons de faire attention, à la moindre erreur, nous pourrions... non, nous nous mettrions tout Hakkyou no kuni à dos, et nous risquerions de déclencher ce que nous cherchons à tout prix à éviter.
Les raports sont clairs, Danzou agit très intelligemment, et s'en prendre à lui ne ferait que tourner contre nous ceux que nous cherchons à ralier, ou pire encore, à en faire un martyr."
Comment faire comprendre à ces imbéciles de l'assemblée que le monde ne tourne pas autour de leurs fauteils rembourés ? Dissuader le conseil de faire une connerie était un défi difficile qui se superposait à celui presque moins difficile d'empêcher Danzou de tuer en rond, et le ninja Shikamaru s'en serait bien passé.
Mais il a un plan, et ses calculations lui donnent toutes les chances de réussir, l'échec est presque impossible, et il a déjà en tête les moyens de persuader les vieux cons du conseil d'agir comme il le souhaitait. En fait, pense t il, je serais peut être même mieux placé que Danzou pour réussir un coup d'état, avec ma compréhension des esprits limités des dirigeants de Konoha. C'était difficile à avouer, mais la Godaime elle même ne brillait pas véritablement dans les yeux du ninja. Certaines de ses actions étaient discutables, et desfois même...
*Il va falloir que je fasse attention, repousser la moindre possibile serait fatal.*
Alors que les imbécile partageant le même air que lui se perdent dans des débats stériles mais surtout sans fins, le ninja se plonge dans ses pensées. Au fond du tunnel, il voie un espoir.
Shikamaru nous formenterait il un coup d'état ?
Chapitre très "typé" encore une fois, j'aime beaucoup le rythme très lent, très fatigué, que tu insuffles. Tu es vraiment doué pour créer des ambiances.
Justes quelques petites impropriétés et des erreurs de tournure.
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