C'est quoi le prochain film de Cameron ?Shinfei a écrit :En tout cas le prochain film qui devra passer devant est pas arrivé^^
nataku a écrit :Pas sur, si c'est Zac Effron qui joue Peter Parker, je donne pas cher d'Avatar.
Modérateur : Ero-modos
C'est quoi le prochain film de Cameron ?Shinfei a écrit :En tout cas le prochain film qui devra passer devant est pas arrivé^^
nataku a écrit :Pas sur, si c'est Zac Effron qui joue Peter Parker, je donne pas cher d'Avatar.
C'est pas le remake de Gunnm ?Kakashi_ a écrit :C'est quoi le prochain film de Cameron ?Shinfei a écrit :En tout cas le prochain film qui devra passer devant est pas arrivé^^
Battle Angel Alita. C'est le titre américain de Guunm et en fait je crois même que c'est le vrai titre japonais et que Gally s'appelle en japonais Alita, mais c'est à vérifier ça.istari a écrit :C'est pas le remake de Gunnm ?
Alita quelque chose...
Enfin c'est plutot un projet ça
k1Rua a écrit :Battle Angel Alita. C'est le titre américain de Guunm et en fait je crois même que c'est le vrai titre japonais et que Gally s'appelle en japonais Alita, mais c'est à vérifier ça.istari a écrit :C'est pas le remake de Gunnm ?
Alita quelque chose...
Enfin c'est plutot un projet ça
Mais sinon ça fait bien partie de ses projets. On pensait même pendant un temps qu'il avait été abandonné mais maintenant que J. Cameron s'est un peu échauffé avec Avatar, il va pouvoir se consacrer à ce projet là (il voulait le faire dans le même esprit qu'Avatar au niveau des graphismes)
Kakashi_ > Tu rigoles sur la remarque de nataku mais le pire c'est que c'est pile le genre de trucs qui fait des entrées (qui a pensé à Twilight là tout de suite ? )
En gros la morale, selon l'auteur de l'article, devrait être «Si un colon vient détruire votre pays sans vous demander votre avis, laissez vous marcher sur la gueule, ne résistez surtout pas» Je suis cela dit d'accord sur la grossièreté de «l'étranger civilisé qui guide la rébellion des sauvages trop idiots pour s'organiser». M'enfin pour voir une justification des guerres d'invasion étatsuniennes ?! Faut avoir l'esprit tordu…Pierre Desjardin dans Le Monde a écrit :Naïvement, beaucoup ont vu dans le film de James Cameron Avatar un film antimilitariste, voire même pacifiste et écologiste. Pourtant, il n’en est rien ! Bien au contraire, ce film se veut l’éloge de la violence et de la guerre. Il est vrai qu’en inversant les rôles et en caricaturant l’armée américaine, ce film vient brouiller les cartes et en a confondu plus d’un. Mais, sous ses décors champêtres idylliques, ce film dissimule toutefois un discours éminemment corrosif : celui de la justification de la guerre pour les paisibles Occidentaux que nous sommes !
Rappelons d’abord la scène de cet arbre énorme qui tombe avec fracas au milieu d’une population désemparée. Comment ne pas y voir l’analogie avec la chute des tours du World Trade Center ? D’ailleurs, à partir de cette scène grandiose, tout se verra justifié pour le peuple d’indigènes sauvagement attaqué sur sa propre planète. Et c’est nul autre qu’un marine américain, Jake, le héros du film, qui proposera aux autochtones de s’unir ensemble (les forces alliées), pour réprimer et tuer ceux qui, tels des terroristes, les ont lâchement attaqués. C’est à ce moment qu’apparaîtra à l’écran dans toute sa splendeur l’aigle impérial américain (sous le couvert d’un dragon géant à la Transformers) que chevauchera hardiment notre héros américain pour mener les indigènes jusqu’à la victoire finale.
Ce héros, un simple soldat américain éclopé de la guerre, revampé dans un corps neuf, va reprendre du service mais pour une bonne cause cette fois-ci ! A ce titre, il est l’illustration parfaite de l’Américain moyen, c’est-à-dire un innocent qui ne veut pas de la guerre mais qui, pour les besoins de la cause, va finir par se transformer en un combattant enragé exhortant même la population indigène à le suivre dans le combat. Lorsqu’on est attaqué, il faut savoir se défendre. C’est là un droit absolu. Tel est le message central de cette superproduction américaine de 300 millions de dollars qui se veut l’expression de l’idéologie guerrière, c’est-à-dire celle de la guerre dite juste ou, si l’on veut, celle du bien contre le mal…
Car le film fait le partage entre les bons guerriers (les Na’vi) et les mauvais guerriers (les GI’s). Mais on le sait, il n’y a pas de bons et de mauvais guerriers. Toute guerre, même celle qui semble la plus insensée, se fait toujours pour des motifs dits justes parce que de défense (ce n’est pas pour rien que l’on parle de ministère de la défense). Rappelons que même pour Hitler, la guerre était juste : il s’agissait d’élargir le territoire allemand pour assurer la survie de son peuple. On ne part pas en guerre pour se battre, vous dira d’ailleurs n’importe quel belligérant, mais pour se défendre ! C’est là l’essence même de la guerre et c’est cette essence fondamentale que veut remettre au goût du jour le film Avatar. Le mot même d’avatar, qui vient du sanskrit, désigne un envoyé de Dieu qui assure le combat du bien contre le mal.
Notons par ailleurs comment plusieurs scènes de combat dans la jungle sont un rappel de ce que fut pour les Américains la guerre du Vietnam où, malgré l’utilisation de napalm, la puissance américaine fut piétinée et humiliée. A pareille humiliation, propose subrepticement ce film, il faut désormais savoir riposter intelligemment. Non pas effrontément en écrasant tout sur son passage ou en employant bêtement du gaz toxique, mais en ciblant avec précision l’ennemi, et cela de concert avec les autres nations menacées. Ne trouve-t-on pas là la justification parfaite de la guerre en Afghanistan ?
Et, comme toujours, les indigènes nous sont présentés comme des êtres attachés à des rites dépassés et que doit guider vers le combat le héros intelligent du film. Armé d’une mitraillette pour anéantir l’envahisseur, ce Na’vi d’un type nouveau à l’allure d’un féroce exterminateur donnera l’exemple en montrant à ces pauvres indigènes comment combattre sans pitié et établir leur suprématie. Cela n’est pas sans rappeler les westerns américains où, presque toujours, un vaillant cowboy finissait par s’associer aux Indiens pour les inciter à se battre à mort contre l’armée américaine. En servant ainsi de justicier, pareil héros participait subtilement à une déculpabilisation nécessaire quant au génocide des peuplades d’Amérindiens.
De la même façon, ce film permet de redéployer l’aigle américain avec fierté et noblesse. Son réalisateur, James Cameron, aura sans doute compris mieux que tout autre cinéaste que pour qu’un film plaise, il faut savoir réconforter le public dans ses convictions. Tuer, oui, mais tuer uniquement ceux qui menacent la sécurité de nos pays ! Voilà qui est rassurant et sécurisant. Grâce à ce film, la formule si vis pacem, para bellum ("Si tu veux la paix, prépare la guerre") peut donc reprendre du service. Le seul hic toutefois avec cette vieille et ridicule formule est qu’elle est valable pour tout peuple qui se sent menacé…
Et dommage en terminant qu’un film qui, outre ses prouesses techniques, n’apporte rien de neuf sous le soleil, aille par ailleurs chercher tous les hommages. Se situant quelque part entre un film de Walt Disney et un épisode des Transformers ou encore, entre Jurassic Park et Terminator, Avatar va dans toutes les directions. Par exemple, la formule simpliste d’animaux amis des bons et ennemis des méchants est plus que désolante. Mais pour un pays où les problèmes environnementaux ne sont pas encore pris au sérieux, c’est sûrement amplement suffisant ! Et sans nul doute qu’avec des formules aussi racoleuses, le roi du monde, comme aime se nommer James Cameron, saura plaire à un très large public et sera, une fois de plus, couronné de tous les honneurs !
En sortant du film, j'avais envie de manger... 3h sans manger c'est dur !Gr0d0d0 a écrit :En sortant du film j'avais plutôt envie de vivre en paix et en harmonie, que de partir en guerre. Quel dommage en fait personne n'a rien compris au film
Oui, il l'a au début de l'attaque et s'en sert notamment pour détruire les postes mitrailleurs disposés sur les deux vaisseaux principaux.Sannom a écrit :Ma mémoire est confuse : je me rappelle que le jeune scientifique ami de Jack est effectivement armé d'une mitrailleuse dans la bataille finale, mais Jack en a-t-il une?