Deux jours que je quitte plus ma console Vita, que je sortais que de temps en temps pour jouer à des jeux PS1.
Moi qui pensait à la base trouver largement mon compte sur cette portable je suis allé de déception en déception. Plein de jeux que j'étais sur d'aimer qui me sont tombés des mains (L'univers creux du Ys, Tearaway j'ai eu l'impression de retourner sur un terrain de jeu pour deux-trois ans, Gravity Rush trop pauvre en scénar et combats pas fun, LBP tout buggé, et tous les clones de MH avec leur chasse aux gros monstres dont je raffole pas). Sans parler des trucs assez séduisants vu de l'extérieur mais qui font peur une fois lancé, genre Natural Doctrine.
Bref là ça faisait des mois que je cherchais Danganronpa premier du nom, et je l'ai trouvé en soldes \o/
J'avais fui volontairement les infos autour du jeu, je savais tout au plus que certaines parties du jeu rappellaient Phoenix Wright et que d'autres parties se voulaient plus visual novel (moins sexy déjà, j'ai horreur de ça, pour des jeux qui se reposent sur les dialogues et le scénar je trouve les histoires à chier et les dialogues mal écrits, BREF).
Des mêmes dev j'avais une expérience mitigée sur Virtue's Last Reward (gameplay super lourd, lent, lent, LENT). Mais miracle, Danganronpa c'est fluide, c'est rythmé, c'est cool.
Donc pour présenter le jeu rapidement, c'est un Point'n click en huit clos. Les 15 (16 ?) personnages principaux sont enfermés dans la célèbre université par laquelles ils ont été recrutés. A base de portes blindés et de fenêtres bétonnées ils n'ont plus aucun contact avec l'extérieur et sont les otages d'un
Ours robot mégalo. Condamnés à vivre ici pour toujours, à moins de saisir l'unique porte de sortie, tuer un de ses camarades sans se faire griller lors du procès qui se tient après chaque meurtre.
Si il se fait attraper, c'est l'exécution immédiate mise en scène par Monokuma, l'ours donc, et s'il n'est pas désigné comme coupable, il peut sortir et les autres seront tués pour leur échec.
L'aventure est séparée en trois étapes, le "Freetime" pendant lequel on se balade, on papote avec les gens pour améliorer nos relations avec eux (un peu comme Persona), puis les phases d'enquêtes après un meurtre, où l'on va chercher des détails sur les scènes de crimes, des témoignages... Bref on retourne l'école de fond en comble pour rien louper. Et pour finir les procès, intenses, pendant lesquels il faut dénicher le coupable en relevant les incohérences, en montrant les preuves trouvées, ou en affrontant directement ceux qui mettent en doute votre parole en détruisant leurs arguments (littéralement, dans un petit jeu de rythme).
Si la première enquête / le premier procès m'ont fait peur (on sait qui est le meurtrier dans les 2 premières minutes et on doit attendre fastidieusement que le héros comprennent lors du procès pour enfin clore l'affaire) les autres meurtres sont beaucoup plus sympa, et si l'on a pas relevé un mini indice dans un des dialogues de l'enquête, on commencera le procès sans déjà savoir qui est le meurtrier, et c'est tout de suite plus intéressant.
Deuxième petit miracle, si j'ai horreur des histoires d'horreur impliquant des ado jap stéréotypés (un genre à lui tout seul), on se joue de ça dès leur introduction, ils sont désignés comme étant les Ultimate machin truc (entendre par là, les rois des personnages stéréotypés). Avec par exemple l'Ultime programmeuse (petite frêle timide), l'Ultime combattante (montagne de muscles ultra bodybuildée), l'Ultime prodige (genre Ishida au début de Bleach en pire) etc. Le héros étant l'Ultime chanceux, en vrai c'est plutôt l'Ultime personnage générique.
J'espère par être déçu par le reste de l'histoire, je suis bien parti pour enchainer direct sur le deux ensuite !