Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.
J'ai pas fini de lire, mais juste un truc qui m'a sauté aux yeux : Shigei était pas un mec avant ? SI je ne m'abuse tu ne l'a jamais mentionné comme une fille jusque là...
Changement de sexe no jutsu ?
(edit) ha oui, c'est l'invocation... autant pour moi
Mais c'est confusionnant ^^
et puis
Kakashi s'affaissa sur le sol en position d'esquive et le large et sentit le large shuriken de bois frôler le haut de son crâne.
Dernière modification par Jainas le dim. 04 déc. 2005, 17:14, modifié 1 fois.
Reflexions of fear make shadow of nothing...
Shadow of Nothing...
You're still blind if you see winding road
'cause ther's always a straight way to the point you see.
Pour arrêter le hoquet, prendre un sucre avec du vinaigre : dégueu mais efficace
J'aime bien ton histoire !!! J'aime bien comment tu écris !!!
Un reproche stylistique cependant. Plus je lis, plus je trouves que les adverbes deviennent inutiles. Quand on dit que Kakashi se relève rapidement, c'est forcé. Il va pas se lever en prenant une tasse de thé avec un big-mac. Le lecteur est quelqu'un d'intelligent et il arrive à deviner comment se relève le Kakashi. C'est un peu idiot de dire ça, et je suis le premier à abuser des adverbes mais plus j'y pense plus je trouve ça inutile.
PS : chaque fois que je lis le titre de ta fic, j'ai plug in baby dans les tête.
Oula quelle motivation !
Deux chapitres dans la même semaine, tu nous gâtes !
Très bon chapitre, je suppose que dans le prochain on va revenir sur Naruto et ses compagnons ^^.
En tout excellent récit du combat, bien détaillé et sans lourdeur, très bon chapitre.
Contrairement à lebibou, je t'encourage à utiliser des adverbes, Kakashi n'est pas obligé de se relever rapidement, tout dépend de la puissance du coup, il peut se relever en titubant etc...
J'ai vraiment aimé ce combat, mais dis moi, tu vas rien lui faire de mal à Kakashi hein ??? Parce que moi je l'aime bien !!!
Continue comme ca, tu m'as fait apprécier cette fin de week end, bises.
Thanks Hinaya. Fournisseuse officielle de bannières et avatars de champions.
Avec un nouveau porteur de démon!!! C'est trés intéressant de suivre comme ça le point de vue d'un ennemi...
J'avais complétement oublié que Deidara était encore vivant, je suis vraiment trés douée... Ca donne du piquant à l'histoire!
Tu VAS lui FAIRE du mal à Kakashi, hein??? Parce que moi je l'aime bien!!!
Euh... Mais ne nous y trompons pas... Je ne veux pas qu'il meurt!
Extra ta fic, j'aime beaucoup ton histoire, question ? c'est l'un des 9 Yuma majeur je presume, mais lequel, sanbi ? gobi ( fais froid, mdr ) ? rokubi ? ( j'ai besoin de savoir, c'est capital )
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH je veux lire la suite
sanbi ? gobi ( fais froid, mdr ) ? rokubi ? ( j'ai besoin de savoir, c'est capital )
Si j'ai bien observé ce qui se passe dans le tome 29, je crois que Gobi a déjà été capturé ça fait une configuration comme ça
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et après l'extraction d'Ichibi ça ressemble à ça
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Après m'être creusé la tête des heures je suis arrivé à déduire que c'est Ichibi, Nibi et Gobi qui avient été extraits Beaucoup vont me demande à quoi sert cette analyse ? A faire le malin pourquoi ?
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Pour arrêter le hoquet, prendre un sucre avec du vinaigre : dégueu mais efficace
Voilà le cinquième chapitre de Muse. J'espère qu'il vous plaira (si vous n'avez pas encore tout oublié de l'histoire ...)
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Cinquième Chapitre - Katsuro
« 01 h 00. »
« Déjà ? »
« Bientôt, en tout cas. Ca fait déjà longtemps qu'il est parti. Visiblement, il n'a rien emporté, à part son équipement de ninja. Est ce que nous devons fouiller cette chambre ? Sauf votre respect, Kowade-sama, je connais un peu Shigei, et ... je pense qu'il reviendra bientôt. Vous ne serez pas trop sévère avec lui, n'est-ce-pas ? »
En guise de réponse, Kowade Farudo considéra un instant son vis-à-vis avec regard patient et doux. Il se contenta d'un sourire faible et haussa les épaules en un geste d'impuissance. Murasaki Shigei avait été consigné à domicile par décision de cour martiale, et il avait une nouvelle fois désobéi aux ordres. Même s'ils étaient amis, cette fois, il ne pourrait rien pour lui.
Une équipe d'enquêteurs avaient été dépêchés sur place lorsque le shinobi qui devait suveiller les allées et venues de Shigei fut retrouvé ligoté et baillonné dans une ruelle avoisinante. Lui, Kowade Farudo, le commandant en chef de la brigade de contre-espionnage, il avait souhaité accompagner les enquêteurs. C'était son devoir, en quelque sorte ...
« Je ne serai pas celui qui prendra cette décision. » répliqua Farudo après un long silence, « Shigei est quelqu'un d'impulsif. Il a perdu un être cher il y a peu, mais de là à s'enfuir du village ... il doit y avoir une autre raison. C'est un bon élément et il serait une grande perte pour le village ainsi que pour son clan, mais ... le Tsuchikage commence à se lasser de ses caprices. Il risque d'être inscrit sur la liste des déserteurs et traqué par nos équipes d'élite, mais ... »
Le visage féminin, pâle et fatigué de Farudo sembla s'éclaircir lorsqu'il fit un petit sourire à l'enquêteur.
« ... je ferai tout pour que ça n'arrive pas. Ne t'inquiète pas, je suis sûr que Shigei sera de nouveau des nôtres. »
Sa voix était douce et posée. Il y a avait quelque chose dans ces mots de rassurant, de calmant, de beau. Une voix quelque peu fragile ; et qui paradoxalement redonnait force et courage à ceux qui l'entendaient. Immédiatement, le jeune ninja anxieux se sentit rassénéré. Prenant cette dernière phrase comme une demande implicite d'abandonner l'inspection de la chambre de Shigei, il ne se fit pas prier et quitta la pièce d'un pas allègre et rapide.
Il ne remarqua pas dans l'embrasure de la lourde porte de chêne une petite silhouette filiforme, adossée au mur. Après que l'inspecteur se fut éloigné, un jeune garçon sortit de l'obscurité et épousseta d'un geste lent une veste pourtant impeccable. Son visage émacié était sinistre, et ses yeux verts étaient mi-clos en une expression indéfinissable, entre l'ennui et la morosité. Un menton volontaire mais boudeur, des cheveux très bruns, très ordonnés, ainsi qu'un ensemble vestimentaire dénué du moindre grain de poussière dénotaient d'un sens de l'ordre presque maniaque. Il arborait des épaulettes et des manchettes de cuir assez voyantes, bien qu'assorties avec l'ensemble. Son apparence dégageait une impression durable de calme et de froideur.
Le jeune garçon pénétra lentement dans la chambre de son grand frère. Comme l'avait dit Kowade, tout était resté en ordre. Rien ne manquait. Il traversa la pièce sans prêter attention au jounin, puis s'arrêta un instant face à la fenêtre. Il regarda silencieusement les dernières gouttes de pluie couler le long de la vitre, alors que les lumières de la ville s'éteignaient peu à peu, sous un ciel sombre et sans lune.
« Katsuro, je peux te parler un instant ? »
L'adolescent sentit une main se poser doucement sur son épaule. Il lança un regard exaspéré à la nuit et se retourna vers Kowade Farudo, en priant pour que ce soit bref.
« Ecoute, » commença le jounin de sa voix posée, « si tu sais où se trouve ton frère, il faut me le dire. Je serai parfaitement en mesure de dépêcher une équipe sur place, et de le récupérer en m'arrangeant pour qu'il évite les sanctions. »
« Je suis désolé, mais je ne sais rien. Tout ce qui est important pour lui est ici, dans cette maison. Je ne comprends rien ... pas une trace, pas un mot, rien. Kowade, je peux demander à Père de te faire la liste de toutes les résidences secondaires du clan, mais est-ce vraiment nécessaire ? Si il veut disparaître, on ne le reverra plus jamais. »
Kowade acquiésça gravement, pressa l'épaule de Katsuro, et lui lança un regard débordant de compassion.
« Bonne chance, et sois fort. Ton frère reviendra bientôt parmi nous. »
« Merci. » rétorqua sèchement Katsuro en s'écartant de quelques pas. Il s'assit sur le lit de son frère et enfouit son visage entre ses mains. « Excuse-moi, mais j'aimerais bien être seul. Tu peux me laisser ? »
« Bien entendu. » Kowade Farudo s'éloigna vers la large porte et après un instant d'hésitation, s'éloigna à grands pas vers l'entrée de la villa.
Katsuro attendit d'entendre grincer les gonds de la porte d'entrée. Immédiatement, il sauta sur ses pieds, ouvrit grand la fenêtre et poussa un cri strident. Quelques secondes plus tard, un rapace de petite envergure s'engouffra dans la chambre de Shigei et se posa sur le bras tendu de Katsuro. L'oiseau avait un petit bec cuivré et des yeux fendus, d'une couleur étrangement similaire à ceux de Katsuro. Son ramage brun était parcouru de reflets mordorés, et ses serres étaient puissamment ressérrées sur le morceau de cuir qui protégeait le bras de l'adolescent. Celui-ci jeta un regard curieux à l'oiseau, entre l'amusement et la réprobation, et pour la première fois un petit sourire naquit sur ses lèvres.
Le rapace prit son envol et plana quelques instants dans la chambre, le temps pour Katsuro de se rasseoir et de sortir de sa veste deux missives. Au fur et à mesure qu'il lisait les deux rapports qu'il avait subtilisé sur le bureau de son grand-frère, le visage de Katsuro s'assombrissait. Lorsqu'il eût fini le second rapport, il resta pensif un long moment, puis, subitement, il rangea les missives dans sa veste, se leva et se dirigea vers la porte. Il tendit son bras gauche : le rapace comprit le message et s'y réceptionna en douceur.
Katsuro quitta la chambre de Shigei et se dirigea rapidement vers le hall de la villa du clan. Il enfila un manteau, des gants usagés, et récupéra une carte écornée dans un vieux tiroir. Enfin, il poussa la lourde porte d'entrée de la villa et commença à marcher dans la nuit glaciale. La demeure de son clan était une de ses bâtisses vénérables, construites à même la montagne. La ville en contrebas semblait morte. Katsuro frissonnait, mais il tourna le dos au village caché de la Roche et se mit en route. Comme pour se donner du courage, il caressa le rapace posé sur son épaule, et lui confia d'une voix grave :
« Nous partons. Je prends mon manteau, une carte et nous partons. Je vais avoir besoin de ton sens de l'orientation, tu sais. » Il caressa avec précaution le ramage délicat, puis ajouta : « Nous allons vers le Sud. La ville s'appelle Sadoyashi. »
Le vent s'était remis à souffler sur le pic surplombant Sadoyashi.
Kakashi se remit debout rapidement et retrouva son calme dans un effort de concentration surhumain.
« Toi ... tu ... t'es un jinchuriki ? »
« Non. »
« Bon. Mais alors qu'est ce que t'es, bordel ? » La clé du combat résidait dans la déstabilisation de l'adversaire et Kakashi le savait. Il avait donc tenté d'adopter une voix moqueuse et insouciante – avant de se rappeller que le shinobi de la Roche pouvait lire les sentiments ; comme lui, les mouvements et les techniques. Sa fausse provocation avait du lui faire autant d'effet qu'un oeuf sur sur un rocher.
« J'avais oublié ... je suppose qu'il est inutile de chercher à te perturber ? »
« Exact. »
Kakashi ferma de nouveau son oeil droit qu'il avait rouvert par réflexe. C'était étrange. Il avait senti la peur, froide et rampante, monter en lui sans pouvoir s'arrêter ; et maintenant il se sentait bien. La terreur cédait à une calme résignation ; et sans qu'il sache vraiment pourquoi, il lança un regard méprisant à Shigei. Celui-ci avait cessé de geindre et de hurler qu'il allait venger son ami, il arborait maintenant le visage figé des hommes résolus à tuer. L'émotion qui tordait ses traits auparavant s'était mué en un masque de puissance froide.
C'était mieux comme ça.
Kakashi n'aurait pas aimé mourir sous les coups d'un gamin braillard.
Quel âge il avait, d'ailleurs ? Il ne lui avait pas demandé. Alors que Shigei se précipitait sur lui à une vitesse vertigineuse, Kakashi considéra de son oeil rouge le visage juvénile, la barbe d'homme, et le regard de glace azure, si imperturbable. Peut-être 21, 22 ans. Son ami, Deidara, ne devait pas être beaucoup plus âgé.
Quand il l'avait tué.
Le pied de Shigei s'enfonça dans ses côtes avec un craquement sinistre qui ne présageait rien de bon. Kakashi laissa échapper un cri de douleur et roula sur la roche dure. Il se releva une nouvelle fois et massa ses côtes probablement cassées, en se demandant quelle était la discipline artistique que ce garçon exerçait. Si l'autre était sculpteur, lui était peut-être peintre ? Ou musicien ? Ah non, songea Kakashi en regardant deux shuriken s'enfoncer dans son bras gauche, il a un carnet. Il doit être dessinateur. Ou peintre, ça revient au même.
« Tu es si pressé que ça de mourir ? »
Kakashi enleva soigneusement les shuriken plantés dans sa chair et, considérant cette question comme une trève, prit le temps de s'improviser un garrot avec un bout de tissu arraché à sa veste. Tiens, sa voix n'était plus aussi froide et désintéressée. Il s'énervait ? Peut-être.
« Pas vraiment, » répliqua Kakashi après quelques secondes de blanc, « je sais juste que lutter contre un yuma, à mon niveau et avec ces blessures, c'est inutile. Ce chakra ... c'est le plus puissant que j'ai pu sentir depuis ... hum. Je sais que je finirai par me faire tuer. C'est sûr. C'est une question de minutes. Et quitte à mourir, je préfère ne pas donner satisfaction à un enfant gâté en jouant le pauvre homme peureux qui implore pitié, en faisant semblant de regretter d'avoir tué ce boulet ... comment il s'appelle, déjà ? »
Le silence qui s'ensuivit fut écrasant. Kakashi faisait mine de se gratter la tête d'un air pensif. Shigei sentait ses poings se serrer sans qu'il leur en ai donné l'ordre.
« Enfoiré ... »
Vas y, énerve toi, pensa Kakashi en préparant son corps à une nouvelle décharge de douleur. Qu'on en finisse.
« Tu crois vraiment que je vais rentrer dans ton jeu et t'offrir une mort facile ? »
Ce fut au tour de Kakashi d'être surpris. Shigei désséra les poings et forma un signe de ninjutsu. Kakashi observa d'un air incrédule le chakra du démon se densifier, tourner lentement autour de son corps telle une volute de fumée, puis se concentrer puissamment dans les deux pupilles azurées en un éclair de chakra azur.
Kakashi sentit la peur s'agiter de nouveau au creux de son ventre. Il était différent. Ses yeux, ses Seishingan, ils avaient changé.
Pourtant, il ne ressentait rien de particulier. Rien de physique, en tout cas ?
Alors d'où lui venait cette sensation intense de malaise ?
Les yeux du shinobi avaient changé, c'était sûr. Le plus étrange, c'était que Kakashi voyait son propre reflet dans les pupilles de Shigei. Un reflet tellement ... il avait l'impression de voir quelque chose de lui dans ces yeux azur. Que se passait-il ? Il respira profondément.
Calme toi. Il ne peut rien contre toi si tu gardes ton calme. Tu sais comme lui qu'il ne pourra jamais vivre un jour heureux sans savoir que son ami repose en paix.
Tu le sais. Tu le sais parfaitement.
« Alors dis-moi, Kakashi ... est-ce qu'il repose en paix, Obito ? »
La voix de Shigei trancha l'obscur silence qui s'était installé. Kakashi se sentit vaciller.
« Qu... quoi ? »
« Tu l'as laissé crever comme une merde, et tu oses me donner des leçons ? »
« Comment ... comment est-ce que tu sais ? »
« Qui es-tu pour oser me dire d'abandonner ma vengeance ? »
« Ferme-la. »
« Tu lui as volé le bien le plus précieux de sa famille alors qu'il venait juste de trouver sa raison d'être un shinobi.
Tu as préféré sacrifier sa vie plutôt que la tienne.
Et ta légende s'est bâtie sur ton ami, mort à cause de toi.
Tu oses me donner des leçons, Hatake Kakashi ?
Tu viens me dire de vivre alors que tu n'as même pas eu la force de te supprimer ? »
« La FERME ! » hurla Kakashi. Une lueur de démence brillait d'un éclat terne au fond de ses yeux écarquillés. C'était faux. Il avait tort. Lui se chargerait de le faire taire. Jamais, jamais personne ne s'était permis de parler de lui comme ça. Ni d'Obito. Ni de quiconque. Comment osait-il ? Personne ! Jamais personne ...
« Tiens ? » s'écria Shigei avec un sourire moqueur et cruel, « tu as perdu ton calme ? Tu ne seras même pas capable de venger l'honneur de ton ami. Est ce de l'impuissance que je vois en toi ? »
Une complainte furieuse et lancinante, ressemblant à des cris déchaînés de milliers d'oiseaux courroucés, empêcha Kakashi d'entendre ces derniers mots.
Les traits déformés par la haine, il banda ses muscles, et s'élança sur Shigei à une vitesse vertigineuse.
Kakashi sentit son corps fendre les vents et son bras droit, abaissé vers le sol, sillonner la roche comme si c'était du sable. La fureur et la colère le poussaient à tuer – tuer, cette fois, sentir le sang couler et les corps cesser de respirer. Son sharingan avait bien vu le mouvement désespéré de Shigei et cette ultime invocation qu'il faisait apparaître devant lui – mais qu'importe.
Le chidori détruisait tout ce qui se trouvait sur son passage.
Il était à cinq mètres de lui, et l'autre invoquait de nouveau une créature, comme un rempart contre la mort inéxorable qui courait vers lui.
Il avala les derniers mètres, et avec une joie mortifère, lança son chidori en avant ...
La peau se déchira, les organes éclatèrent, et le sang chaud qui arrosait son corps meurtri l'emplit d'une satisfaction furieuse. Il avait touché les poumons et serrait dans son poing un coeur encore palpitant.
C'était fini.
« Kakashi ... p... pourquoi ... une nouvelle fois ... »
Une touffe cheveux bruns en bataille, des lunettes énormes posées de travers sur un front plat, un visage rude, un menton obstiné, une bouche tremblante et des yeux verts déjà voilés par la mort.
Obito agonisait.
Kakashi sentit l'univers s'écrouler autour de lui alors que le corps du jeune garçon était parcouru de spasmes. Ce n'était pas un genjutsu. Il l'aurait su, il l'aurait senti. La vérité lui crevait les yeux : pour la deuxième fois, il avait laissé mourir son ami. Il avait laissé mourir Obito.
« Tu ... tu m'as tué ... Kakashi ... »
Sa bouche était sèche. Il était incapable de réagir, d'une quelconque manière. Son corps se raidissait. Il sentit une vague de chaleur insupportable l'envahir alors que le regard mourant d'Obito s'attardait sur son visage livide.
« Obito ... Obito est mort. Il est MORT ! »
« Kakashi ... tu ... »
Kakashi retira sans douceur son bras du corps du jeune garçon et le saisit brutalement par les épaules. Ses yeux étaient exorbités, son visage tendu, et sa voix irrégulière tremblait lorsqu'il hurla :
« TU N'ES PAS OBITO !! OBITO EST MORT ! MORT ! JE LE SAIS ! IL EST MORT PAR MA FAUTE ! IL EST MORT !! MORT !! »
Il secoua désespérément le corps d'Obito, alors que les sanglots rauques étouffaient peu à peu ses cris.
Les larmes qui roulaient sur son visage ensanglanté délayaient des traces rouges sur son masque.
Il l'avait tué.
Encore une fois.
Tout était de sa faute.
Tout ...
« Pardonne-moi ... je t'en supplie ... »
Kakashi, agenouillé contre la roche, serrait contre lui le corps sans vie d'Obito. Parcouru de tremblements incontrôlables, sentant l'univers tourner autour de lui dans un mouvement de fin du monde. Les larmes et la douleur brouillaient sa vue.
C'était la dernière prière, la toute dernière fois qu'il aurait l'occasion de lui demander pardon.
Le reste n'avait aucune importance. Il ne bougea pas lorsqu'une silhouette haute s'approcha de lui.
Puis, une douleur aïgue, brutale.
Et tout devint noir, avant même que ses paupières ne se ferment et que son visage ne heurte la roche rougie.
Tobi se fit une joie de démolir les côtes de Deidara avec un coup de coude abusivement violent.
« Quoi, bordel de merde ? Ils ont pas déjà fini, quand même ? »
« Si. » répondit simplement Tobi. Il n'aimait pas beaucoup parler.
« Il est mort, alors ? »
« Oui. »
« Bon. » Deidara se leva, et dirigea son regard vers le pic rocheux où il ne restait qu'une seule personne en vie. « Prends ça dans ta gueule, connard. Ca t'apprendra à te foutre de ma gueule. »
Il se retourna brusquement vers son coéquipier.
« Tobi. Tiens toi prêt, et suis chacun de mes ordres. On va aller cracher sur le cadavre puant de cet enfoiré de Kakashi. » s'écria Deidara avec un sourire réjoui.
« Oui. »
« Et ensuite, il sera temps de tuer ce cher Shigei. Et de récupérer la Muse. »
__________________________
J'ai un peu bâclé le combat. C'était loin d'être la partie la plus intéressante à mon goût ; et du coup, j'espère prendre moins de temps pour écrire la suite.
Merci pour tous vos commentaires, ça me fait vraiment plaisir.
Itachi-san > Heu ... t'es pas loin de la vérité, en quelque sorte ^^
lebibou & tinton2 > Je les laisse, je les enlève, ces adverbes ? Finalement, on va laisser tel quel en essayant d'éviter les formulations lourdes/maladroites ... merci de me l'avoir signalé !
Ridicule-Dandy a écrit :Car sache le sans Mozart il n’y aurait pas eu les Beatles
Yeah !!!
J'étais sur le point de balancer un coup de gueule sur le forum en me plaignant de toutes ses personnes qui avaient commencées leurs fics avec de superbes bonnes idées et ne l'avait jamais fini.
Bon, il m'a fallu quelques minutes avant de me remettre toute l'histoire en tête.
J'ai bien aimé. Même si il ne fait pas beaucoup avancé le schmilblick, il est bien écrit (va finir par devenir une habitude) et tu élargis la simple confrontation entre Kakashi et Shigei (au passage, Shi veut dire mort dans ce cas là non ? Mais Gei c'est quoi ?) en ajoutant la famille de Shigei et ses relations avec son clan. Y'a même un ptit frère.
La pupille Seishingan (le regard de l'âme si ma trad' est exact) m'a l'air d'être un solide atout, du moins pour les uns contre uns. En effet, dans le cadre d'une guerre un brin plus conventionnelle, je vois mal comment elle pourrait servir, sauf si l'on peut en avoir l'usage contre un groupe au complet et non contre une simple personne.
J'ai bien aimé l'usage qu'il en a fait avec Kakashi, et l'usage qu'il pourrait en faire avec n'importe quel ninja. Ils ont tous un passé assez trouble parsemé de mort dont ils portent plus ou moins le poids. De beau clash en perspective.
Au passage, je viens de me rendre compte que notre ami Sai pourrait avoir un quelconque rapport avec tous ces artistes et avec le village de la roche en particulier. Il a l'air de manier la plume avec brio (avec qui ?), mis à part si chaque village possède plus ou moins ses artistes. D'ailleurs, si tu suis la mythologie grecque, il devrait y avoir neuf muses non ? Hum… D'ailleurs il y'a neufs démons au passage… Un fight muses/démon ou bien muses=démons ?
Que du bon pour le moment. Continue (plus vite le prochain chapitre cette fois !)
SI je ne m'abuse tu ne l'a jamais mentionné comme une fille jusque là...
(enfin si j'ai bien tout suivi lol)
Beaucoup vont me demande à quoi sert cette analyse ? A faire le malin pourquoi ? 
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