Avis globale : très inégale
Martin Lawrence, réalisateur s’étend déjà illustré dans une adaptation sommaire plus visuel que construite scénaristiquement sur l’œuvre d’origine Constantine, réalise ici une œuvre tous de même assez touchante (par moments) et visuellement presque irréprochable (New York est bleufante)
En s’appuyant sur la trame de base forte et prenante, on est capté par le quotidiens de cette anti-héro anxiogène, au qu’elles on s’attache, et qui nous fait partager ces tourments.
SPOIL
Will Smith nous gratifie d’une prestation forte et sensible, il porte littéralement le film sur les épaules, il captent l’attention et apporte à sa composition somme toutes très « ordinaire » un humour délicat. Il apparaît comme un homme ordinaire, qui subit les événements et retranscrit cela d’un simple regard.
Pas mal tous le même la multitudes de pubs, que ce soit pour Shreck ou encore pour les Affranchis de Scorcese, plans sur la jacket du dvd. Et j’en passe (sans bien sur parlé de la prés affiche ciné de Batman Vs Superman, histoire d’accentuer le réalisme)
Le très bon point du film réside dans « l’attente », cette tension du temps qui passe et de cette présence « indéfinissable » (la grosse force de cette « présence » réside dans ce simple mot, indéfinissable, qui malheureusement ne dure pas assez longtemps), cause de la fermeture des rideaux métalliques.
Cette tension est à son apogée lors de la première séquences ou Neville dors dans la baignoire, une séquences magnifique ou l’ambiance de « non divulgation » est excellente, tous dans les sons primitif, une ambiance proche de M. Night Shyamalan, je trouve, ou l’imaginaire entre en jeu.
Que l’on suive Neville dans sont quotidien est très efficace, le faite que l’on soit spectateur du déroulement d’une journée « ordinaire » accentue le réalisme.
On arrive pas dans le quotidien de Neville et paff… ,il lui arrive l’impensable pile poile… non, on débute tel quasiment un documentaire animalier, ou la bête (enfermé dans sa cage (New York) tourne en rond, chasse etc… ), on s’immerge dans le contexte de cette vie, nous ignorons tous, le faite qu’il parle avec des mannequins inerte (excellent l’idée) et à son chien (ce personnage permet de donné outre l’humour de Smith, un peut de lumière dans cette froideur scénaristique, dure d’ailleurs ça mort, avec aussi Simba à un moment ^^ tous mignon, d'ailleur la scéne de la lionne déchire pas mal.)etc.… en gros le mots qui résume le film est : l’adaptation.
A la fois très épuré, pour capté l’attention du public, cette œuvre sombre cependant dans une bouillasse impropre à sont excellente introduction.
Ce qui gave ces l’obligation des Américains à nous tartiné littéralement , un excellent scénar de base, avec une surcouche de merde genre toutes la séquences après la mort de Sam, complètement ringarde.
La fille (déjà rien que le physique, elle montre parfaitement l’exemple d’une personne ordinaire que l’on croise au coin d’une rue, ok, bon visuellement elle accroche, mais bon…), le mioche bouche trou (toujours un mioche qui mate Shreck) ou encore le bad boy leader de service, l’armoire à glace (genre Ghost of Mars de Carpenter) pour le face à face, gentil/méchant, plus pratique pour la caméra, un seul visage dans le champs, pour symbolisé toutes une armada, mais bon….)bref… On passe sur la mort de Neville, plus symbolique que réellement indispensable que ce soit dans l’œuvre (me rappelle plus de la fin…) ou dans l’adaptation, histoire de tiré une larmichette, genre sacrifice du héro qui retourne au près de sa famille blablabla….
Mais le pire reste la fin avec la camp, XD… genre le finale facile, repris dans tous les films du genre, plans d’espoir, avec une renaissance de l’espèce etc.… arff mais on sans tape de ça, pendant les trois car du film Neville est seul au monde et paff, une colonie ce retrouve comme de par hasard pas loin de New York… on passe bien sur, sur le pourquoi de l’énervement du Leader à la capture du future cobaye (peut être la femme de ce dernier, la fille …) en même temps cette fracture scénaristique permet de ne pas plombé le film dans un mélodrame débile.
On à pas l’impression d’assisté tous du long à la même œuvre, tous le réalisme du début, disparaît au profit d’un simple blockbuster mou. Comme de par hasard, Neville au plus bas, cette retrouve sauvée par la fille pile poile…. Enfin bon…
Pourquoi ne pas avoir accentué cette absence totale de vie, cette solitude extrême du à la mort de Sam. Uniquement retranscrite dans le dialogue du Vidéoclub.
Bref, un film très inégale, qui reste tous de même sympathique à voir une fois, mais loin d’être une œuvre marquante. Bref, dans le registre, je prefère largement 28.
XD… genre aussi le térrible copier/ coller de l’armèe d’Imhotep, de la momie en guise de visage des « êtres »…
ps/ Mention très spécial tous de même à la séquence ou Neville recherche Sam dans l’obscurité d’un immeuble désaffecté, cette caméra épaule au plus proche du protagoniste dans une ambiance surréaliste, intense, la meilleur scène du film pour ma part \ 0 / ‘rien que pour cette scène je ne regrette pas de l’avoir vue)
Vive Bob Marley, la grande classe.