Je ne sais pas…
Par Smog ShadowSeth.
Genre : One-Shot.
Fandom : Naruto.
Fanfiction réalisée à des fins non lucratives ; l’œuvre originale et tous ses éléments empruntés pour la réalisation de ce récit ne sont pas ma propriété, et de toutes façon, qui pourrai bien avoir une idée aussi saugrenue.
Je tiens à préciser que ce texte n'a pas encore subit de prélecture, donc si vous voyez une tonne de fautes, ben... Je vais pas dire que c'est normal parce que ce serai gonflé, mais on va dire que c'est prévisible XD.
Un soleil au crépuscule caressait paresseusement de ses rayons le gigantesque domaine des Hyûga. Domaine qui si l’on s’en référait à sa taille, devrait être très peuplé. Pourtant, le manoir du clan le plus puissant de Konoha semblait désert. Comme toujours.
Pas d’enfants en train de jouer entre eux dans les diverses cours, pas d’adultes s’échangeant les dernières nouvelles, pas de vieillards goûtant paisiblement à leur retraite assis sur un banc à regarder les jeunes s’émanciper.
Rien. Rien de tout ce qu’on était en droit d’attendre d’un endroit à priori aussi imposant donc à fortiori abritant beaucoup de monde. Le manoir avait des allures de château fantôme qui aurai oublié toiles d’araignées et vétusté des murs. Un château où l’on croisait parfois des spectres semblant lire à travers vous derrière un regard immaculé, que certains qualifiaient de noble et d’autres d’hautain.
Les seuls bruits perceptibles étaient ceux des pas feutrés des quelques rares habitants circulant d’une aile à l’autre, et ceux d’armes blanches s’entrechoquant accompagné parfois de réprimandes filtrant à peine à travers les cloisons de papier de certains dojo. Le lieu était à l’image du clan, austère.
Si le village entier, ninja comme civils, enviait la situation de cette famille noble et respectée, ce n’était pas le cas de la plupart de individus de ladite famille, contraint à un « devoir » de protection envers les membres privilégiés du clan. Mais même dans la branche principale, il y avait quelqu’un qui regrettait amèrement sa place.
Une jeune fille était assise sur le plancher du patio longeant le terrain où le patriarche des Hyûga avait l’habitude d’entraîner son neveu. Son regard couleur perle et ses longs cheveux sombres attestaient de son appartenance au clan, et l’absence de sceau sur son front visible de celle de la famille principale.
Sa tête et son épaule s’appuyaient contre un poteau de bois du patio. Elle portait un survêtement qui lui paraissait trop large, noyant sa silhouette dans une imposante veste aux tons clair et mauves et dans un pantalon bleu nuit. Le peu de peau que laissait entrevoir cette tenue se trouvait être celle de la moitié basse des jambes, graciées par le pantalon, et les pieds, qui paradoxalement étaient chaussés de sandales à talons faites de lanières épaisses et plates laissant les pieds bien en vue. Inutile de parler des mains, enfouies dans les manches qu’on eût dites trop longues de la veste du survêtement.
Pas plus que d’un éventuel décolleté ou même du cou ; ce dernier était caché par le bandeau métallique propre aux shinobi de la feuille que la jeune fille portait.
Il ne restait que son visage, qui n’exprimait que de la mélancolie. Ou était-ce du regret ? De la frustration ? De la tristesse ? Tout à la fois peut-être ?
Les yeux mi-clos observaient le soleil se coucher sans vraiment y prêter attention. Il se fermèrent et laissèrent à la bouche bordée de lèvres délicates le temps d’émettre un soupir aussi bref que faible, avant de se rouvrir, toujours mi-clos.
Elle dont le prénom évoquait un chemin de lumière, était en proie à sombres pensées.
La cause ? Une constatation générale dont le déclencheur avait été la rencontre imprévue avec un certain ninja vêtu d’orange. Et « rencontre » était un mot un peu surfait pour décrire ce qui c’était vraiment passé, consistant essentiellement à se cacher puis à tomber dans les pommes dès qu’elle avait vu le visage de l’adolescent à moins de quinze centimètres du sien.
En trois ans elle pensait avoir changé. Elle s’était nettement améliorée au combat, tout du moins d’après ce qu’en disait son cousin. Les commentaires positifs de son père étaient toujours aussi inexistants, ce qui ne la confortait pas vraiment sur ce point. Elle avait également réussi à passer chûnin aux prix de nombreux efforts. Tout ça pour faillir.
Rien n’avait changé. Elle recevait toujours des regards, soit méprisants soit compatissant, des membres de sa famille. Elle recevait toujours les mêmes sermons de son père, sur ses devoirs en tant qu’héritière du clan et sur son manque de force. Même si depuis trois ans ces remontrances étaient moins fréquentes et un peu plus adoucies, le ton strict était toujours là, entraînant toujours le même sentiment. Celui d’être un poids mort, celui de n’avoir d’autres égards que ceux réservés aux incapables.
Elle détestait être au centre d’une quelconque attention. Probablement à cause de ces impressions ; d’aussi loin qu’elle se souvienne, sa famille ne lui avait jamais adressé le moindre compliment sur ses efforts, les jugeant toujours insuffisants et indignes d’un membre de branche principale du clan. Quand on parlait d’elle ce n’était que pour évoquer ses faiblesses et sa probable incapacité à assurer la continuité du clan. Quand on s’adressait à elle, c’était toujours pour lui dire les mêmes choses, pouvant se résumer à deux phases : tu n’es pas assez forte, tu nous fais honte.
Elle ne demandait qu’à faire honneur à leurs espoirs placés en elle, si tant était qu’il en restait encore, mais à chaque reproche, elle se repliait sur elle-même et n’osait pas persévérer. Par peur de commettre d’autres erreurs qui ne feraient qu’intensifier les réprimandes.
Où en serait-elle maintenant si elle ne l’avait pas rencontré ? Elle était entrée à l’académie en proie à plus de doutes et de craintes qu’elle n’en avait actuellement, et ce n’était pas peu dire. Et puis, elle l’avait remarqué. Difficile de faire autrement d’ailleurs, face à un boute-en-train qui s’égosillait à la moindre occasion sur son ambition de devenir Hokage.
Au début, l’avis qu’elle avait de lui était globalement le même que celui de toute sa classe : un idiot gaffeur qui ne valait pas grand-chose. Mais son opinion a rapidement changé lorsqu’elle constatait qu’il avait de sérieuses lacunes. C’était particulièrement son attitude après ses trop fréquents échecs aux examens qui l’avait intriguée.
Au lieu de retourner s’asseoir la tête basse en tentant de se faire discret, ce qu’elle aurait fait sans tergiverser, il affirmait à toute la classe que ses lacunes ne tarderaient pas d’être comblées et réaffirmait une nouvelle fois sa volonté de régner un jour sur le village, déclenchant généralement l’hilarité générale.
Pourtant, les examens suivants ne se révélaient guère plus probants la plupart du temps. Malgré tout, il continuait à répéter inlassablement les mêmes choses. Il ne cédait jamais ni aux réprimandes ni au ridicule ni aux conséquences probables.
S’il était incapable, à l’époque, d’exécuter des techniques basiques comme la métamorphose ou le clonage, techniques qu’elle maîtrisait plus ou moins avant d’entrer à l’académie, elle avait eu le sentiment qu’il était néanmoins plus fort qu’elle. A cause de sa persévérance.
Si au début elle l’avait pris comme un fait démontrant une fois de plus sa faiblesse, elle s’était néanmoins rapidement mise en tête d’en apprendre plus sur lui, malgré l’interdiction qu’avait formulé son père de s’en approcher. Déjà à l’époque, elle était parfaitement consciente de son manque de volonté. Mais ne comprenait pas comment il était possible d’en avoir à ce point.
Ses investigations restèrent cependant très limitées ; d’une part par peur des réprimandes, une fois de plus, si elle restait plus que de raison à l’extérieur du domaine familial sans raison valable, et d’autre part par peur. Peur de se faire prendre et de subir les questions de ce garçon blond.
Elle appris néanmoins qu’il était orphelin et qu’une grosse majorité de la population ne le voyait pas vraiment d’un bon œil, et était parfois très dure avec lui, sans aucune raison apparente. Elle eu tôt fait de faire le rapprochement entre lui et elle.
Il n’avait pas de famille, chose qu’elle lui avait parfois envié, mais subissait néanmoins la pression des villageois le traitant de moins que rien. Elle l’avait souvent entendu marmonner, alors qu’elle le suivait, son incompréhension rageuse et son envie de leur montrer. Leur montrer qu’ils se trompaient lourdement sur son compte.
Quant un passant l’insultait, il ne disait rien et serrai les dents tout en passant son chemin, probablement conscient, comme elle, que répondre ne ferai qu’envenimer la situation.
Il subissait jour après jour leurs paroles acerbes, comme elle avec sa famille.
Il était seul. Comme elle en avait le sentiment pour elle-même alors qu’elle avait la chance, contrairement à lui, d’avoir une famille.
Elle ne s’était jamais sentie aussi proche de quelqu’un, le jour où elle était parvenue à ces conclusions. Et c’en était devenu paradoxalement plus intriguant, d’être si proches, mais si différents. C’était ce jour là que son admiration sans bornes pour lui était née. Et qu’elle s’était mise en tête de chercher à devenir aussi inébranlable que lui.
Elle avait continué à l’observer en toutes occasions, et avait réussi à lui parler occasionnellement, mais elle n’en avait pas apprit plus ; la faute en partie à son attitude qui la faisait souvent se rétracter. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle s’était découragée mais avait tout de même persévéré en pensant à ce qu’il aurait fait dans pareille situation. Elle avait subit un coup dur le jour où elle avait surpris la conversation entre son instructeur et son père.
Mais contrairement au temps où elle n’était pas à l’académie, où elle laissait faire en espérant que le temps finirait par tasser les critiques, elle se consolait en se disant qu’elle aurait un jour l’occasion de prouver le contraire. Etait-ce vraiment un changement au fond ?
A présent âgée de 15 ans, elle se demandait si cela avait été vraiment efficace. Il n’y a avait eu que deux occasions où elle s’était démarquée. La première lors de son premier examen chûnin où elle avait dû affronter son cousin alors animé d’une rancœur sans limites envers les membres de branche principale et avait réussi à lui faire face grâce aux encouragement du ninja aux yeux bleu, offusqué de l’attitude méprisante qu’affichait le Hyûga envers sa cousine.
La seconde fois était lors de sa deuxième tentative à cet examen, durant la phase de tournois, où le souvenir du ninja blond et de son nindô lui avait permis de triompher de ses adversaires et d’impressionner le public. Elle n’avait pas reçu de félicitations directes de son père, mais il lui avait néanmoins accordé un très léger sourire.
Elle avait eu un immense sentiment de victoire ce jour là.
Mais le lendemain tout était redevenu comme avant. Le poids des exigences du clan lui pesait toujours autant, faisant disparaître le peu de bravoure qu’elle avait acquise dans l’arène, loin des préoccupations. Des préoccupations qui concernaient tout aussi bien son besoin de reconnaissance des siens que celles que pouvait s’attendre à rencontrer toute jeune adolescente normalement constituée sur l’évolution de son corps et de sa mentalité, du regard envers les garçons. Envers un garçon plus particulièrement.
Elle s’était bien doutée avant de sortir de l’académie que son admiration envers Naruto allait peut-être au-delà. Et cette impression s’était confirmée au fil des années, même durant son absence. D’aucun qualifierait cela d’amourette passagère d’adolescente, mais elle savait pertinemment que ce n’était pas le cas.
Et une fille avec des sentiments profond envers quelqu’un devrait, en temps, normal, tout faire pour se rapprocher de l’être élu. Et elle, elle se cachait derrière une palissade dès qu’elle l’apercevait de dos pour la première fois depuis près de trois ans. Pathétique.
C’était dû à sa nature timide et réservée, forgée par trop d’années de contraintes de la part de sa famille. Elle en était pleinement consciente, mais ne savait qui blâmer : eux pour l’avoir, à l’image d’une épée, trop travaillée au sortir de la forge au point de l’avoir déformée, la rendant incapable de sortir complètement de son fourreau ; ou bien elle, pour être pleinement consciente de ses défauts et irrégularités présentes sur sa lame et ne pas être capable de les corriger elle-même.
Mais au-delà de cet aspect, il y en avait un autre qui rendait encore plus dur le rapprochement tant espéré avec le ninja le plus turbulent du village. Il était monnaie courante dans l’univers des shinobi que des mariages soient prononcés alors que l’âge des engagés était inférieur à vingt ans. Et plus particulièrement dans les grandes familles, qui s’empressaient de caser leurs rejetons afin que la perpétuité du clan soit assurée avant une probable mort au combat au cours de la vingtaine.
Les Hyûga n’échappaient pas à cette règle, et l’âge moyen de mariage dans le clan se situait vers 17-18 ans. Ce n’était pas tant la proximité de cette échéance qui inquiétait la jeune fille, mais plutôt l’obligation pour les membres de la famille principale de s’unir à un autre membre du clan, qu’il soit de la branche principale ou secondaire.
Et encore, si ce n’était "que" ça, elle aurait pu renoncer définitivement à la succession de son père et ainsi sans doute basculer dans la branche secondaire, où l’on était bien moins laxiste quand à la provenance des époux/épouses, du moment qu’ils renonçaient à leur nom au profit de celui des Hyûga.
Mais il fallait aussi prendre en compte la "réputation" de Naruto dans le village. Même ça c’était un peu amélioré de ce coté avec le temps, le sentiment de mépris était toujours présent. Et les Hyûga ne faisaient pas exception sur ce point, à part elle et Neji. Il serait vraiment étonnant qu’ils la laissent se rapprocher de lui, même s’il elle venait à être écartée de la branche principale.
Pourquoi subissait-il cette persécution, d’ailleurs ? Elle avait essayé de percer ce mystère alors qu’a priori il n’avait de comptes à rendre à personne, contrairement à elle… Comment un orphelin dont le seul passe temps était de faire des farces plus osées les unes que les autres pouvait s’être attiré l’animosité de quasiment tout le village ce dès sa plus petite enfance ? Elle avait tenté de le demander directement à son père, qui s’était alors muré dans un long silence, avant de lui répondre que ça ne devrait pas être les préoccupations de l’héritière du clan.
Elle n’avait pas eu plus de chance auprès de ses anciens camarades de classe, à part avec Sakura, l’ancienne coéquipière de Naruto, qui lui avait dit connaître la raison, mais qu’elle n’avait pas le droit de la divulguer. Les seules personnes étant en mesure de le faire étant le Hokage en personne et Naruto lui-même.
La mine attristée de Sakura et le fait que le Hokage était directement lié à cette affaire lui avaient fait alors comprendre que c’était quelque chose de grave. Et de voir Naruto grimper encore plus dans son estime pour être capable de passer l’éponge dessus.
Elle n’était néanmoins jamais arrivée à savoir ce dont il s’agissait réellement, n’osant déranger la dirigeante du village pour une affaire aussi futile en regard de tout ce qu’elle était sensé gérer comme affaires, et ne pouvant questionner le ninja concerné partit alors s’entraîner avec l’un des plus fameux combattant que Konoha ait connu.
Mais à quoi bon tenter de lui demander si elle était incapable de tenir debout devant lui en pleine possession de ses moyens ? Un échec de plus. Mais elle avait bien conscience que ça ne pourrait pas se résoudre en attendant calmement que l’orage passe, comme elle avait l’habitude de la faire. Elle le savait, mais était incapable de prendre ce problème à bras le corps. Son attitude réservée qui lui dictait systématiquement la neutralité discrète, l’abandon en attendant une meilleure opportunité ou bien en espérant que le problème allait se tasser de lui-même. Elle en était consciente. C’était sa véritable faiblesse, laisser faire et rester dans son coin sans bouger, à rêver de ce que l’on pourrait faire le jour où tous les problèmes disparaîtront pour se consoler desdits problèmes.
La différence entre eux deux se situait là. La raison de son admiration, non, de son amour maintenant, se situait là. Lui mettait un pied devant l’autre en se fichant complètement de ce qu’en penseraient les autres. Elle restait sur place en craignant le regard des autres.
Elle se disait de temps à autre que c’était parce qu’il n’avait rien à perdre, vu qu’il n’était pas apprécié du village, mais avait fini par abandonner cette idée depuis la désertion du dernier descendant des Uchiha.
Son obstination à vouloir "récupérer" son ancien coéquipier et quelques investigations lui avait fait comprendre que Naruto tenait plus que tout au peu de gens qui le reconnaissaient, dont elle faisait partie. Et également que la rivalité des deux membres masculins de l’équipe 7 avait grandement influencé sur la décision de Sasuke. Naruto avait perdu ce qu’il considérait comme son meilleur ami dans son chemin de reconnaissance. Mais continuait à avancer en affichant toujours les mêmes ambitions, en plus d’y ajouter l’objectif de la récupération de l’Uchiha.
Lui risquait la considération des personnes qu’il avait réussi à avoir après tant d’efforts. Elle risquait le peu de considération qui restait pour elle de sa famille. L’un n’hésitait pas à tout mettre en jeu et l’autre se contentait de petites mises infructueuses.
« Hinata-sama. »
La jeune fille n’eût aucune réaction. Toute à ses sombres pensées, elle n’avait pas perçu la présence de son cousin, debout derrière elle.
Elle ne lui répondit pas, laissant la cour s’emplir à nouveau d’un silence pesant. Elle n’avait même plus la force de lui rappeler une fois de plus de ne plus s’adresser à elle de manière aussi respectueuse. C’était ce qu’étaient sensé faire tous les membres de la branche secondaire envers ceux de la principale, mais dans le cas de Neji, qui était plusieurs milliers de fois plus méritant qu’elle, cela tenait de l’ordre du paradoxe. Comment pouvait-on respecter une personne aussi incapable ?
Son cousin, après une bonne minute de silence, vint s’asseoir à coté d’elle : « Ca ne va pas. »
Ce n’était ni une question, ni un quelconque signe de bienveillance, mais une simple constatation. Ce n’était pas bien dur à réaliser, d’ailleurs. Y’avait-il eu seulement eût un seul moment dans sa vie où tout était bien allé ?
Parfois, elle enviait Neji. Pas pour ses prouesses de combattant, mais… pour tout le reste. Il était certainement plus Hyûga qu’elle ne l’était, aucun membre de la famille, même principale, ne lui adressait la moindre critique même lors de trop rares d’échecs biens vites oubliés, et sa coéquipière pouvait se permettre de le taquiner sans que cela risque de déclencher un scandale au sein du clan.
Il était également au fait de tous ses problèmes. Depuis sa confrontation avec Naruto, il avait changé en bien et était conscient qu’une éventuelle solution au problème de la branche secondaire passait par des soutiens au sein de la branche principale, qu’elle lui donnait sans réfléchir, étant la première choquée par un tel système de soumission. Le problème étant qu’a part le fait d’être l’héritière du clan, elle n’avait pas vraiment d’influence… Et tenter d’en gagner se ferait indéniablement au détriment de ses… hum, "vues" pour Naruto… Du moins elle en avait l’impression.
Elle se sentait prise au piège, tirée entre les impératifs du clan, sa volonté, faible, mais existante, de tenter de le changer avec l’aide de son cousin, et ses sentiments pour le jeune ninja blond.
« Rester ainsi prostrée ne changera rien, vous le savez parfaitement. »
C’était encore Neji. Oui, elle le savait que rester immobile au lieu d’avancer, même sur une route traître, ne changerait rien. Il connaissait autant qu’elle ses problèmes, et lui servait bien souvent de "conseiller", mais aujourd’hui, elle se demanderait s’il répèterait une nouvelle fois les mêmes choses avec autant de patience. Il n’attendait plus d’elle qu’elle se mette en marche vers tous les objectifs qu’elle s’était fixée. Mais cela lui semblait, aujourd’hui plus que jamais, impossible…
Devant le silence persistant de l’héritière du clan, il parla à nouveau :
« Que comptez-vous faire ? »
La grande question. Que faire ? Elle n’avait qu’une réponse :
« Je ne sais pas… »
Une larme glissa le long de sa joue.
Fin.
Smog, premier écrit de naruto que je publie... soyez francs