Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.
Par contre j'aimerais l'avis du public :
J'ai pensé à rajouter d'autres, disons, "chapitres" mais j'avais peur d'y perdre de la crédibilité. Bien sur ils n'auraient pas la même structure avec chanson mais j'aimerais savoir si c'est une bonne idée de continuer sur l'idée de la guerre civile. (et surtout de ses effets.)
"Treat every man as your equal and kin, and your family will grow."
Ta songfic est à mon avis une fic à part entiére et est complétement terminée, vu qu'elle est basée sur la chanson et qu'elle a été menée à sa conclusion. Je ne vois comment tu pourrait écrire une suite, à part en te basant peut-être sur une autre chanson..
Par contre continuer à écrire sur la guerre civile dans le monde des ninjas avec un autre style d'écriture est une exellente idée!
moi je t'encourage à écrire une suite plus "conventionnelle" disons. En tout cas, si tu as imaginé tous les pans de cette guerre civile, j'aimerai vraiment que tu l'exploites car c'est une très bonne idée.
Et connaissant ton talent, ca donnera surement quelque chose de très bien !
Tchuss.
Thanks Hinaya. Fournisseuse officielle de bannières et avatars de champions.
Je viens enfin de la lire
Bon, je te le dis tout de suite, je ne suis pas fan.
En fait je me suis un peu forcé à la lecture, j'ai pas réussi à accrocher.
Pourtant, tu as un bon style d'écriture, le thème est intéressant, mais c'est la structure qui me pose souci.
J'avais jamais lu de song fic, et je ne pense pas que j'en relirai beaucoup
Enfin, c'est pas de ta faute et je suis tout à fait pour le fait que tu nous fasses une suite plus conventionnelle.
J'ai trouvé ca assez original, bien que la chanson ne me plaise pas particulierement, il suffit de la mettre en musique de fond en lisant ton one shot et ca devient très beau, presque poétique...
Personnellement j'ai adoré les divisions contrairement à certain... mais j'imagine que sans la musique qui va avec, un lecteur pourrait se sentir perdu...
ah oui, j'ai oublié de dire le plus important!!!
Ton one shot m'a beaucoup plus...
PS: Je te conseillerais de ne pas faire de suite, à moins que tu ais un don incroyable pour l'écriture. je pense que cette partie ci en perdrait de sa saveur... Sauf si tu aimes les défi...
Fin de la lecture, premières impression : c'est bien écrit, rien à redire au niveau de la forme. C'est fluide, noir, un peu glauque, mais toujours agréable à lire. J'aime bien le style
Bon, maintenant, j'vais télécharger la chanson (pas bien) et relire ta fic, histoire d'en saisir pleinement l'intérêt. J'éditerai une fois que ce sera fait.
Par contre, je ne pense pas qu'une suite logique soit possible, à moins d'enchaîner sur une autre chanson mais ... la fic perdrait de son charme.
Ridicule-Dandy a écrit :Car sache le sans Mozart il n’y aurait pas eu les Beatles
Un métronome bat inlassablement la mesure grâce à un petit cliquetis métallique dans une petite pièce sombre, très légèrement éclairée par la lumière jaunâtre, à l'allure sale, d'une minuscule lampe à la luminescence aléatoire et tremblotante. Indifférents à son rythme précis, des meubles en bois noir, grisés par le temps, trônent majestueusement, tels les statues en bronzes d'anciens rois légendaires, leurs rebords craquelés par leur âge ne faisant que renforcer leur air de vénérabilité.Tel une assemblée de vieux sages au regard perçant, ils observent ensemble une silhouette recroquevillée, celle d'un homme affalé dans une lourde chaise en bois.
Il est complètement immobile, seul sa poitrine se soulève lentement et régulièrement, suivant le rythme obsédant du métronome. Sa tête légèrement penchée, voir même tordue, vers la droite, on pourrait croire qu'il dort. Ses membres sont entièrement détendus, ses épaules retombent et ses bras sont allongés sur de longs accoudoirs craquelants, ses mains dépassant légèrement dans les airs, ses doigts retombant paresseusement dans le vide. Ses jambes sont pliées, mais de la manière détendue que l'on pourrait attendre d'un dormeur ou d'un cadavre. Mais malgré tout cela, ses grands yeux soulignés par de longues larmes noires sont grand ouverts.
Grand ouverts, mais vides. Pas une émotion, pas un regard rieur ne pourrait se lire dans ses deux grands orbites vides. Ils ne bougent pas, ne clignent pas, malgré la fine couche de larmes qui recouvre leur surface. C'est cette fine couche qui reflette la lumière de la timide petite lampe, éclairant l'absence d'émotion de ses deux yeux vides. On leur devine un passé glorieux. On les imagine plissés dans un regard profond, concentré, sage. Mais aujourd'hui, il n'en est plus rien. Un fin filet de bave commence à s'échaper doucement du coin gauche de la lèvre de l'homme, commençant à dévorer lentement la blancheur de son menton ferme. A ce moment, la porte s'ouvre.
Une silhouette féminine apparait, au port altier, assuré. C'est une femme confiante qui s'est maintenant engoufrée dans la pièce et se dirige lentement vers son occupant silencieux. Les pas secs de la femme battent le sol en conjonction avec le lent battement du métronome, leur bruit résonant à chaque fois au même instant que la poitrine de l'homme immobile se soulève sous la pression de l'air qui la gonfle. Il faut un court instant à la femme pour finalement atteindre le niveau de la large chaise en bois, et dès son arrivée, elle essuit d'un mouvement sec et rapide la petite goute de salive qui s'écoulait le long du bas du visage de l'occupant de la pièce.
Pendant un instant, elle reste immobile, mais il ne lui faut que peu de temps pour que ses lèvres commencent à trembler et que l'assurance de son regard laisse place à la tristesse. Elle tend un bras tremblotant, hésitant, et pose une petite main blanche sur celle plus rude de l'homme assis. Elle entr'ouvre les lèvres, comme pour dire quelquechose, mais pas un son ne s'échappe de sa gorge.
Elle s'effondre. Les deux genoux par terre, elle laisse sa tête choir indignement sur les genoux immobiles de l'homme et commence à sangloter silencieusement, son regard sec mais tordu par le regret. Pourquoi fallait elle qu'elle le perde ?
Voilà la question qui se lisait dans son regard.
Mais l'homme porte ses pensées sur tout autre chose. Il peut voir du coin de ses yeux morts la femme pleurant à ses pieds, et semble se souvenir d'une lointaine affection pour elle, mais quelque effort qu'il fasse, son esprit vagabonde et revient encore et toujours à la même pensée. A chaque tintement du métronome, le son métallique de l'amertume s'insinue dans sa bouche pâteuse, innondée d'une salive qu'il ne peut ravaler.
Il voit flottant devant lui l'image ineffaçable d'un oeil si profond, si menaçant. Entièrement rouge. Pas une trace d'une quelconque teinte différente, malgré le jeu de la lumière qui tente désespéremment d'imposer des reflets changeants à la surface indisturbable de cet oeil monochrome. Un rire résonne dans ses oreilles, un rire inhumain, monstrueux. Qui semble provenir de cette bouche cruelle, parée d'un sourire imprimé de sadisme.
Et une phrase résonne dans sa tête, une simple phrase lachée autrefois avec brutalité et cruauté.
"Hahaha voilà donc le légendaire Jiraya... Comment va t'il vivre maintenant que ce n'est plus qu'un légume."
Des sanglots continuent de résonner, chantonnat doucement dans l'air rance d'une pièce emplie de vieux meubles, au rythme d'un métronome réglé avec une diabolique précision.
Dernière modification par ikonoklaste le sam. 10 déc. 2005, 16:58, modifié 4 fois.
"Treat every man as your equal and kin, and your family will grow."