Sang et cendres

[Arakasi]

Salut à tous!
Non, ce n'est pas un nouveau chapitre, vous pouvez considérer ça comme un petit bonus.
A l'origine, c'était pour moi car j'aime bien visualiser mes persos et parce que des fois les cours d'anglais c'est vraiment trés chiants... (honte à moi, je sais, je sais...) Mais vu que j'en suis pas trop mécontente, je le rajoute au reste.

Donc deux croquis de mon copain Teshiro Nihame.
Il a pas exactement la tête que j'imaginais, mais c'est pas vraiment facile à retranscrire et tout compte fait il me plaît assez comme ça.



Si ça vous plaît, j'en balancerai d'autres pour accompagner un peu le récit; j'ai encore beaucoup de cours d'anglais avant la fin de l'année!

Prochain chapitre avance doucement à cause des raisons citées dans le chapitre précédent, mais normalement je devrais le terminer en début de semaine.
Réapparition prévue de l'équipe sept que j'ai un peu négligé jusqu'à maintenant, mais si vous avez pas encore compris c'est un peu les "méchants" les personnages principaux dans cette fic.
J'espére que vous ne trouvez le rythme du récit trop lent...

[Itachi-san]

Rô il est super bien fait le Tashiro La tête et les yeux me font penser au capitaine Haddock (jte rassure c'est un compliment )

[Arakasi]

Tiens, ils ont tout changé le forum!!!

Nouveau chapitre, msieurs dames!

Il s'est terminé plus vite que prévu, une fois n'est pas coutume.
J'espére qu'il vous plaira.
L'ensemble manque un peu pour l'instant de vraie baston, mais je ne suis pas fan du massacre gratuit.
Qui ricane?

Tout cela arrivera en son temps, si vous avez la patience d'attendre jusqu'à là.



* * * * * * * * * * * * *


CH6 : Espoir et désillusions.




L’ombre fit place à la lumière, alors qu’un soleil radieux, ignorant des drames qui avaient ensanglanté la nuit, illuminait les environs. La blancheur de la neige resplendissait, depuis longtemps les ninjas de Konoha n’avaient pas joui d’un temps aussi magnifique. Un temps absolument parfait pour s’entraîner. C’est du moins ce qu’avait décidé le leader de l’équipe sept qui avait traîné avec un enthousiasme inquiétant ses deux partenaires et élèves jusqu’à la rivière qui traversait le village.
Ceux-ci avaient bien tenté de protester faiblement, faisant remarquer qu’ils n’avaient plus officiellement le statut d’élèves de Kakashi et que…
Le jounin aux cheveux gris avait haussé son sourcil visible, avant de les interrompre doucement : Oh, ils avaient tout à fait raison, mais ils n’allaient tout de même pas négliger leur entraînement parce que personne n’était là pour les y pousser, mmmh ? D’ailleurs, tout cela lui rappelait que Gai lui avait proposé hier un échange d’élèves pour quelques jours, histoire de démontrer la supériorité écrasante de ses méthodes sur celles de Kakashi. Ils n’étaient pas intéressés ? Vraiment ? Dommage…
Les deux adolescents avaient abandonné toute résistance et avaient suivi leur sensei avec des soupirs à fendre l’âme. Celui-ci les avait mené au bord de la rivière recouverte d’une épaisse couche de glace à cette période de l’année et avait annoncé que l’entraînement se ferait sur l’eau gelée. Naruto et Sakura avaient jeté le même regard accablé à la surface lisse et blanche qui paraissait aussi dure qu’atrocement glissante. Leur sensei s’était fendu d’un sourire sous son masque, puis s’était éloigné, cherchant un arbre confortable pour passer tranquillement le temps pendant que les gamins travailleraient.
Une heure douloureuse s’était écoulée, le jounin détachait de temps en temps un regard paresseux de son livre de prédilection pour admirer une chute particulièrement réussie d’un de ses élèves avant de camoufler son ricanement en replongeant le nez dans le dernier tome de Paradis du batifolage. Malgré cela, il devait s’avouer un peu à contrecœur qu’ils avaient progressé : Sakura surtout semblait avoir plus que profitée des leçons de Tsunade, il avait toujours su qu’elle avait le potentiel d’une grande shinobi. Et Naruto…
Il ne savait toujours pas trop que penser de Naruto. Il ne l’avait jamais vraiment su. En apparence, il semblait ne pas beaucoup avoir changé en trois ans, mais pourtant Kakashi savait qu’il n’était plus le même, qu’il ne le serait plus jamais. C’était également le cas de Sakura. Contrairement à Naruto, il l’avait croisée un certain nombre de fois durant les années qui venaient de s’écouler, mais ces rencontres ne duraient pas longtemps et il n’avait jamais tenté de les prolonger. Pour une raison qu’il n’aimait pas s’avouer la présence de la jeune fille le mettait mal-à-l’aise, elle était toujours aimable, souriante, affectueuse même d’une certaine façon ; mais chaque fois que les yeux clairs se détournaient peut-être embrumés par des larmes, chaque fois que le sourire se teintait de tristesse, que la voix de la kunoichi tremblait légèrement, la vieille culpabilité remontait à la surface. Si seulement j’avais été là pour eux… Si seulement j’avais pu… Si seulement ... Si seulement…
Il était heureux de revoir ses élèves, vraiment heureux. Mais il avaient changé.
Et moi aussi j’ai changé.
Il aurait aimé ne pas avoir de telles pensées, ne pas avoir l’impression que chaque rire joyeux, chaque cri indigné qui arrivait jusqu’à lui de la rivière était chargé d’hypocrisie. Il avait vaguement souri, avait plaisanté et s’était gentiment moqué des deux adolescents, mais son comportement lui-même lui semblait une comédie qui le rabaissait à ses propres yeux : faire semblant que tout était redevenu comme avant, que ces trois années n’avaient rien changé, que l’équipe sept était à nouveau reconstruite. Une hypocrisie… Encore une de plus.
Le froissement du papier le tira de sa rêverie, avec un temps de retard, il se rendit compte qu’il regardait fixement la même page depuis déjà plusieurs longues minutes. La couverture se tordait entre ses mains et ses doigts inconsciemment crispés commençaient à déchirer le papier fragile. Il se contrôla, bridant la montée de colère et d’amertume qui s’agitait en lui. Colère et amertume contre son hypocrisie et son découragement présents, comme contre son incompétence et sa bêtise passés. Ce jour-là, il avait été incapable de voir venir le coup, incapable de s’y opposer le moment venu. Il avait été d’une naïveté ridicule, tragique, avait refusé de croire qu’ils en arriveraient jusqu’à là, qu’ils tenteraient de s’entretuer. Il soupira, refermant le livre sur ses genoux. A quoi bon tenter de donner le change ?
J’aurais pourtant voulu… J’aurais tellement voulu être capable…
Sasuke…



Sakura poussa un cri étranglé, battit follement des bras dans un effort désespéré pour garder l’équilibre et s’écroula sur la glace s’écorchant les mains et les coudes à travers le tissu de sa tenue. La rivière était effectivement aussi froide et dure que prévue. Elle tenta de se relever, glissa à nouveau en lâchant un chapelet de jurons.
- WAHAHA !!! T’es restée trop longtemps en compagnie de la vieille, elle commence à déteindre sur toi ! Bientôt tu vas avoir une réputation aussi effroyable qu’elle et les gens vont te fuir dans les rues !
Les fesses sur la surface gelée, elle foudroya du regard l’abruti qui lui était étalé de tout son long à une dizaine de mètres d’elle. Il avait eu l’idée géniale de tenter un rasengan en équilibre précaire et avait traversé la moitié de la rivière sur le dos, suite au recul du à la technique, avant de percuter sa coéquipière de plein fouet. L’idiot aggravait son cas en lui souriant béatement.
Sakura gronda, rougit, le langage qu’elle avait employé n’était certes pas digne d’une jeune fille. Elle jeta un regard embarrassé à son professeur vautré un peu plus loin mais celui-ci n’avait rien entendu, ni remarqué ; elle constata avec un peu de surprise qu’il ne lisait pas non plus : son livre posé sur les genoux, le dos appuyé contre un arbre, Kakashi Hatake regardait d’un œil vide le paysage, sans prêter aucune attention aux chamailleries des adolescents. Le jounin avait de toute évidence l’esprit ailleurs, ce qui n’était pas rare mais Sakura se doutait des raisons de sa distraction.
Quelque chose se tordit dans sa poitrine et elle serra les dents alors qu’elle regardait le ninja supérieur. L’idée de reprendre les missions aux côtés de Naruto et de leur sensei lui procurait beaucoup de plaisir bien sur, mais se retrouver en leur compagnie mettait encore plus en évidence une absence qui l’avait hanté depuis trois ans, réveillait en elle la douleur de la perte et de l’abandon. Elle ne leur en voulait pas, elle savait qu’ils n’auraient rien pu faire mais d’anciennes paroles, d’anciennes promesses lui revenaient en mémoire : « Ne t’inquiète pas, Sakura ! Ils redeviendront amis comme avant ! » Un sourire chaleureux alors que l’homme se penchait pour mettre son visage à sa hauteur, tendant la main pour lui ébouriffer affectueusement les cheveux.
Un sourire ironique et douloureux passa sur ses lèvres. Vraiment ? Et qu’est ce que vous en saviez ? Non, elle n’en voulait à personne, mais Sakura avait toujours été intelligente, son plus grand atout dans sa vie de ninja et elle savait quand on lui mentait. A l’époque, elle avait cru en l’encouragement et aux paroles de son maître qui peut-être les pensait vraiment. Mais, tout cela avait changé : elle ne reprochait pas à Kakashi-sensei d’avoir tenté de lui remonter le moral mais lors de leurs rencontres suivantes quand le sujet avait été abordé, il s’était contenté de quelques déclarations optimistes et évasives.
Elle n’était pas une petit fille naïve qui demandait à être rassurée.
Elle n’était pas stupide non plus.
Et elle savait bien la vérité : il n’y croyait plus, il avait perdu l’espoir de voir jamais revenir son ancien élève, il portait déjà le deuil du disparu.
Pensait-il vraiment pouvoir le lui cacher ?
Mais s’il perdait l’espoir, si tous renonçaient, que lui resterait-il à elle pour continuer à croire ? Des larmes absurdes lui montèrent aux paupières et elle du lutter pour ne pas les laisser couler.
- Tu vas finir par prendre froid à rester immobile comme ça, Sakura-chan.
Elle leva les yeux, réalisant qu’elle était restée prostrée sur la glace. Il se tenait devant elle, souriant, la main tendu pour l’aider à se relever, les cheveux blonds brillants insolemment au soleil et dans ses yeux bleus lumineux, il n’y avait ni désillusion, ni découragement, seulement une tranquille assurance et une confiance inébranlable.
Elle sourit faiblement et pris la main tendue.
Peut-être, peut-être…
Sasuke…



Il aida la jeune fille à se relever d’un geste ample, la reteint alors qu’elle cherchait son équilibre, au risque de s’étaler à nouveau lui-même. Il avait remarqué le regard un peu trop brillant de la kunoichi, mais n’avait fait aucun commentaire. Au lieu de cela, Naruto avait entamé une suite de pitreries d’un bout à l’autre de l’eau gelée, il voulait qu’elle se mette à rire à nouveau, quitte à que ce soit à ses dépens.
Lui ne doutait pas.
Lui n’éprouvait ni angoisse, ni peur du lendemain.
Il avait eu peur sur cette falaise isolée, il avait été profondément blessé, et pas seulement physiquement.
Mais le passé était le passé, il était plus fort maintenant et surtout il n’était pas mort ce jour-là car l’autre n’avait pas pu ou pas voulu le tuer. Tant qu’il garderait cette certitude au fond de lui, l’espoir perdurerait.
Sasuke.



- Kakashi-san ! Kakashi-san !
L’intéressé s’arracha à ses sombres pensées et regarda d’un air interrogatif, le chuunin essoufflé qui venait d’apparaître devant lui.
- Enfin, je vous trouve. La cinquième désire vous voir immédiatement, avec toute votre équipe.
- Nouvelle mission ? devina le copy ninja.
- Ca m’a l’air d’être fort probable.
Le chuunin resta immobile, attendant une réaction appropriée. Le célèbre jounin le visage songeur, ne montrant toujours aucune velléité de se relever, il tenta sans grand espoir :
- Euh… Elle a dit « immédiatement », Kakashi-san.
Il reteint un gémissement devant le regard d’incompréhension polie qui lui fut renvoyé.
- Je veux dire « là », « tout de suite », « maintenant », quoi !
Son interlocuteur conserva l’expression vaguement intéressé de qui considère le fait « d’arriver à l’heure » comme un concept aussi fascinant qu’abstrait, s’appliquant bien entendu uniquement à autrui. Le ninja changea de tactique :
- Elle a précisé que si vous aviez le malheur d’arriver plus de une ou deux minutes en retard, elle vous ferait écorché vif, et utiliserait votre peau pour s’en faire un manteau cet hiver.
- …
- Ou elle vous mettrait en équipe fixe avec Mitarashi Anko pour les deux années suivantes.
Kakashi pesa gravement le pour et le contre, avant de se remettre sur pieds. Il tenait à sa réputation de tire-au-flanc mais il y avait des limites à tout et une bonne mission aurait peut-être l’avantage de lui changer les idées. Il se dirigea vers le bord de la rivière d’un pas lent, Il ne faut pas exagérer, je ne vais pas me « presser », tout de même ! et lança à l’intention des deux silhouettes qui semblaient se poursuivre mutuellement :
- Allez les petits ! On cesse de s’amuser et on revient tout de suite ! Nous sommes convoqués au bureau de l’hokage !



* * * * * * * * * * * * *


Le copy ninja parcourut d’un regard assez perplexe les lieux : un ouragan semblait avoir traversé le petit bureau détruisant tout sur son passage. On voyait ça et là les effort qui avaient été faits pour rendre la pièce plus présentable, mais personnellement, Kakashi trouvait le tas de chaises fracassées amassé dans un coin du mur tout sauf réconfortant. La kage paraissait relativement calme, ce qui était une bonne chose, mais il ne tenait vraiment pas à savoir ce qui avait pu provoquer une telle colère. Tsunade leva de ses papiers un visage sinistre et chargé de soucis.
- Tiens, marmonna-elle en guise de salutations, les miracles existent. Vous avez à peine cinq minutes de retard. Si vous continuez dans cette voie, vous réussirez peut-être dans cinq ou dix ans à arriver à l’heure.
Le jounin s’abstint de tout commentaire et ignora le ricanement vengeur que Naruto laissait entendre dans son dos. La kage semblait avoir, de toute façon, d’autres problèmes en tête.
- Vous avez été convoqués pour une nouvelle mission et…
- On s’en doutait un peu, la vieille, grommela une voix derrière Kakashi qui retint une légère grimace.
Tsunade eu un froncement de sourcils convulsif.
- Il faudrait que vous appreniez à contrôler vos coéquipiers un de ces jours, Kakashi et qu’ils montrent un peu plus de respect envers l’autorité, murmura-elle avec une douceur dangereuse. Une nouvelle mission, disais-je, avant d’être interrompue grossièrement…
Le jounin n’eut pas à se retourner pour deviner le sourire rayonnant et absolument dépourvu de remords de son élève.
- Elle n’aurait pas du vous être confiée à la base, mais l’équipe convoquée n’est pas arrivée au village, comme cela aurait du être le cas. Une ombre traversa brièvement son visage, il s’en demanda la raison. Pour diverses raisons, cette mission ne doit souffrir aucun retard, vous la prenez donc en charge à partir de maintenant.
- Quelle genre de mission, hokage-sama ?
- Une mission de rang B, vous allez devoir escorter quelqu’un jusqu’au village d’Iwa, elle débute dans l’heure. Je souhaiterais que cette histoire soit rapidement réglée.
- Une mission de rang B ? Le leader de l’équipe sept haussa les sourcils un peu étonné : Les missions de ce rang n’ont jamais été considérées comme prioritaires au point que quelques heures de retard mettent leur réussite en danger…
- Eh bien c’est le cas aujourd’hui, répondit d’un ton tranchant la kage, elle hésita quelques secondes avant d’ajouter : je souhaiterais m’entretenir avec vous de quelques détails avant que vous ne rencontriez notre employeur. Faites sortir vos coéquipiers.
Naruto lâcha un glapissement indigné :
- Quoi ? Et pourquoi ??? Nous ne sommes plus des gosses et …
- Kakashi… dit la Kage d’un ton épuisé.
- Naruto, sors s’il te plaît.
- Mais je…
- Naruto ! Je t’ai dis de sortir ! C’est un ordre !
La voix du jounin avait claqué comme un coup de fouet, réduisant l’adolescent au silence. Sakura le prit par le bras, l’entraînant vers la porte mais il s’arrêta sur le seuil lui bloquant le passage et tournant ses yeux bleus vers les deux adultes, la voix soudain étrangement grave :
- Hokage-sama, et l’autre mission ?
- Quelle autre mission ?
- L’autre mission. Quand avez-vous l’intention d’envoyer une équipe au village du son pour ramener Sasuke ?
Un silence lourd comme le plomb tomba sur la salle. Les mâchoires de Kakashi se bloquèrent sous le masque, les doigts de Sakura se crispèrent sur le coude de son ami, Tsunade se raidit sur son siége.
- Trois ans sont passé. Vous aviez dit qu’après ces trois ans, Orochimaru tenterait de prendre le corps de Sasuke ! Vous l’aviez dit ! Que comptez-vous faire pour empêcher ça ?
Dans un bel ensemble, les deux shinobis plus âgés détournèrent les yeux, refusant d’affronter le regard étincelant de jeune homme. Celui-ci le remarqua et se redressa, fixant alternativement son sensei et l’hokage. Elle se racla la gorge avant d’annoncer doucement :
- Naruto… Tu es parti tout ce temps, tu dois savoir qu’il est très possible qu’Orochimaru ai déjà mis ses plans à exécution, qu’il soit déjà trop tard…
- Mais il ne l’a peut-être pas fait. Vous ne pouvez pas en être sure. Qu’avez-vous l’intention de faire, alors ?
Kakashi ne disait rien, parler l’aurait forcé à énoncer à voix haute ce qu’il pensait tout bas, la pensée qui s’était insidieusement glissée dans son esprit durant les années passées : Sasuke avait fait son choix, et rien, rien ni personne ne pourrait jamais le ramener. « Tout ce que tu fais est tellement inutile. Il viendra à moi, quoi qu’il advienne. » Un rire sifflant, et lui, pétrifié de peur, pétrifié comme un imbécile… Inutile… Orochimaru avait eu raison ce soir-là, et c’était lui qui, tout compte fait, avait commis une erreur de jugement. Mais il se tu, pourquoi déraciner le reste d’espoir dans le cœur du garçon ? C’était peut-être une nouvelle erreur mais il n’en était plus à une prés.
- Une mission sera organisée, Naruto. Je ne peux rien promettre mais j’essaierai de mettre cela en branle à votre retour, mais elle n’aura pas lieu immédiatement.
- Nous n’avons pas beaucoup de temps !
- Ne me parles pas comme ça ; je suis l’hokage et vous obéirez aux ordres. Je ferai ce qui sera en mon pouvoir. Mais maintenant, retirez-vous , je dois parler à Kakashi.
Le garçon aux cheveux bond ne semblait pas prés à se contenter de cette ombre de promesse mais il hocha séchement la tête et consentit enfin à suivre Sakura. Il reviendrait à la charge dés que l’occasion s’en présenterait.



Tsunade soupira de nouveau profondément et passa une main fatiguée sur son visage.
- Je n’avais vraiment pas besoin de ça…
Elle regarda le copy ninja qui lui fixait dans un silence sombre la porte par où avaient disparu ses deux élèves.
- Kakashi…
- Mmmh… Oui, hokage-sama ? Vous vouliez me dire quelque chose en particulier ?
- Je n’ai pas dis toute la vérité sur cette mission, il y a certaines choses que vous devez savoir. Je ne voulez pas en arriver là, murmura-elle comme pour elle-même.
Le jounin croisa les bras sur sa poitrine, s’appuya de l’épaule contre le mur le plus proche et se prépara à écouter attentivement.


* * * * * * * * * * *


Des critiques pour une pauvre auteur?
Mmmmh, comme le dit si bien Kakashi?

Itachi-san) Il ressemble au capitaine Haddock?
Une amie me disait qu'il avait la tête de Raspoutine dans Corto Maltes...
Comment dois-je prendre tout ça...
Je crois que c'est la barbe, c'est pas ma faute si j'aime bien les barbus.
Si quelqu'un me dit qu'il ressemble à Mortimer, je le trucide!

[lebibou]

Bien bien.
Chapitre pas vraiment intéressant d'un point scénaristique mais qui a le mérite d'explorer la psychologie des personnages, ce qui est fait de façon habile, en respectant les différents points de vue des personnages.
J'ai été légèrement surpris par la réaction de Tsunade lorsque Naruto a parlé d'une mission de récupération. Je m'attendais pas à ce qu'elle soit aussi franche avec Naruto. Et j'ai aussi été surpris par Naruto qui n'a pas insisté. A la limite, si Tsunade lui avait fait une menace comme elle en avait fait à Kakashi (menace assez ignoble pour lui donc très drôle pour nous.) j'aurai compris. Mais bon, ce ne sont que des points de détails et si j'étais arrivé en disant que le chapitre était super et tout, ça aurait fait cliché.

Ah une dernière chose. Je ne suis pas fan des dessins des personnages. Je préfère me faire ma propre idée, mais rien ne m'oblige à les regarder me dira t'on.

[Arakasi]

Ah une dernière chose. Je ne suis pas fan des dessins des personnages. Je préfère me faire ma propre idée, mais rien ne m'oblige à les regarder me dira t'on.

A l'origine, il s'agit de crobards personnels, car j'ai besoin de visualiser, et puis ça aide pour les descriptions physiques.
Et j'aime moi aussi avoir ma propre idée des personnages dont je lis les aventures, donc si on ne veut pas regarder, on ne regarde pas.

La franchise avec Naruto s'avére normalement payante, car le petit monstre n'est pas aussi naif qu'il en a l'air et je pense que Tsunade peut réaliser qu'elle ne pourra pas s'en débarrasser autrement. Si il y a mensonge, il le devinera et il s'obstinera encore plus.
Par contre, tu as raison au niveau de sa sortie, en n'y repensant c'est pas trop son genre de capituler si vite, même si il s'agit d'une retraite stratégique.
Peut-être que je reverrai un peu ce passage là. Si j'en ai le courage...

[Itachi-san]

Bon châpitre, il fait pas tellement avancer le Shilimibi... chimibilibi... enfin bref il n'apporte pas grand chose au scénario Mais les psychologies de spersonnages sont parfaitement décrites^^

Son interlocuteur conserva l’expression vaguement intéressé de qui considère le fait « d’arriver à l’heure » comme un concept aussi fascinant qu’abstrait, s’appliquant bien entendu uniquement à autrui.

Ou elle vous mettrait en équipe fixe avec Mitarashi Anko pour les deux années suivantes.
Kakashi pesa gravement le pour et le contre, avant de se remettre sur pieds. Il tenait à sa réputation de tire-au-flanc mais il y avait des limites à tout

Ces deux phrases m'ont bien fait marrer en tout cas

[Jainas]

pareil et pareil.

Chapitre niquel à tout point de vue en ce qui me concerne :)
Clair comme du cristal (et ça va plutôt bien avec le temps en plus.)
Naruto, Kakashi, Sakura, tous sont super bien caractérisés.

[Tayuya]

idem, rien à redire, c'était parfait. La façon dont tu gères les caracttères par rapport au retour de Sasuke est idéale. Abandon de kakashi, doute de sakura et espoir de Naruto, vraiment génial.
Le tout avec des pointes d'humour comme celles que Itachi-san a relevé, vraiment...
ben parfait quoi. ça peut même se résumer à cet unique mot

[Arakasi]

Jainas, Tayuya, Itachi-san...
Vos remarques illuminent ma journée!

Chapitre plutôt psychologique et qui ne fait pas avancer grand chose, comme tout le monde semble l'avoir remarquer...
Mais certaines choses devaient être clairement mises en place pour la suite des événements et puis... et puis... je me suis payer du bon temps à l'écrire. Ca m'a l'air d'être une raison déjà suffisante en elle-même.

Si l'odeur de la cendre et du sang vous a manqué, il y en aura surement une bonne bouffée dans le prochain chapitre.

Bonne soirée à tous!

[Jainas]

Humf... comme si j'allais me plaindre d'un chapitre psychologique et sans trop d'action...
Surtout quand ils sont aussi bien écrits que les tients... ^^

[Arakasi]

Bon il semblerait qu'une partie du forum est disparue...
Alors je vous remet le dernier chapitre, même si vous l'avez déjà lu mais j'ai perdu tout vos sympathiques commentaires... sigh...




CH7 : Départ.




- Cette mission pourrait se révéler plus compliquée que prévu….
La kage s’interrompit, scrutant le visage calme et attentif du ninja qui lui faisait face, semblant hésitante sur la conduite à tenir. Malgré la sortie plutôt tapageuse de ses anciens élèves, il s’était rapidement repris : il devrait régler le problème que posait Naruto tôt ou tard, il le savait, plus tôt que tard d’ailleurs, si il ne voulait pas que l’atmosphère de l’équipe devienne carrément invivable ; mais cela pouvait attendre.
Tsunade n’avait toujours pas repris la parole. Il la considéra avec un peu d’étonnement : s’il y avait une chose à laquelle la cinquième n’avait pas habituée ses subordonnés c’était sans contexte les démonstrations de doute ou d’hésitation. En fait, la kage avait jusqu’à là montré une tendance marquée à prendre la plupart de ses décisions à l’emporte-pièce, sans souffrir le moindre commentaire. Kakashi, en bon ninja et en bon fainéant, ne prenait pas la peine de juger cette façon de faire : les résultats étaient là et c’était tout ce qui comptait.
Mais ce matin, la voix habituellement forte et assurée de l’hokage semblait hésiter, une étrange lueur de doute s’était glissée dans les yeux autoritaires. L’œil exercé du copy ninja remarqua également les rides qui marquaient les coins de la bouche de la femme et les cernes violettes qui lui soulignaient les yeux. Ses traits tirés la vieillissaient, faisant transparaître son âge véritable. Sans trop savoir pourquoi, le copy ninja en éprouva un profond malaise. L’épuisement et la nervosité de la shinobi la plus puissante de Konoha ne pouvaient tout de même pas être liés à un simple retard dans une mission de rang inférieur ? Il ne comprenait pas et détestait ne pas comprendre.
Tsunade se racla la gorge bruyamment comme pour conjurer son propre malaise :
- L’homme que vous allez devoir escorter a pour nom Meiyamoto Ohira. J’ai déjà eu l’occasion de le rencontrer, il y a un certain temps… dix ans environ.
Elle se tu à nouveau et son visage s’assombrit.
- La situation était alors « particulière » et elle l’est à nouveau. Cette mission est officiellement classée B mais j’aimeriez que vous la considériez comme de rang A, voire S.
L’œil visible de jounin s’écarquilla, semblant un instant prés à lui jaillir de l’orbite sous l’effet de la stupeur.
- HEIN ? Mais je… Hokage-sama, vous n’y songez pas ! Naruto et Sakura ne sont absolument pas qualifiés pour ce genre de mission ! Et…
- KAKASHI ! Vous vous oubliez ! Tsunade se redressa brutalement frappant du poing le bureau déjà en pitoyable état. Je commence à trouver votre attitude et celle de vos équipiers franchement déplacée ! Depuis quand les ninjas de Konoha discutent-ils les ordres donnés pas l’hokage ?
Les mâchoires du l’homme frémirent visiblement sous la reproche, mais il fronça les sourcils et rendit regard noir pour regard de même, grognant sourdement entre ses dents :
- Mouais… J’imagine qu’il existe sûrement de bonnes raisons pour expliquer l’envoi d’une chuunin débutante et d’un simple genin dans une mission de cette importance…
La kage sembla sur le point de répliquer violemment à cette marque d’insolence, mais s’adoucit soudain et se laissa retomber sur sa chaise.
- J’ai déjà dis que je n’avais pas souhaité en arriver là. Si il y avait eu une autre solution, je l’aurais adopté, soyez en sur, Kakashi. Mais il se trouve qu’il n’y en a pas. Vous êtes la seule équipe libre et cette mission ne doit pas souffrir de retard. Et puis… Vous ne devriez pas sous-estimez ainsi les niveaux de vos équipiers, vous êtes bien placé pour savoir à quel point ils ont augmenté.
Le jounin surpris de l’attitude conciliante de la kage avait retrouvé ses esprits, et se sentait à présent assez embarrassé de se propre conduite. Il n’avait pas l’habitude de perdre son calme et avait horreur de le faire en public. Un peu déconcerté par les brusques changements d’humeur de l’hokage _elle a toujours été lunatique mais il ne faut pas exagérer_, il reprit :
- Je comprends… Hum… Veuillez m’excuser… Mais une mission classée B… ? Notre client souhaiterait-il une discrétion particulière ?
- Il s’agit bien de notre client ! s’écria la kage, s’accompagnant d’un geste irrité. Il se prétend menacé pas un groupe de ninjas « rancuniers », mais ce n’est pas de ces ninjas dont je veux que vous vous souciez, mais du client lui-même.
- C’est-à-dire ?
- Surveillez-le, répondit-elle d’une voix sèche. Ne le lâchez pas d’une semelle. Ne l’abandonnez pas tant que vous ne serez pas au moins à des dizaines de kilomètres de Konoha. Et surtout, surtout, vous m’entendez bien ? Ne lui faites jamais confiance sur quoi que ce soit et en aucun cas, quelle que puisse être son attitude. Suis-je claire ?
- Vous l’êtes. Mais qu’ai-je à redouter exactement de cet homme ? Qui est-il ? Que désire-il ?
La kage poussa un profond soupir et appuya son front sur ses deux mains.
- Si seulement je le savais, Kakashi, souffla-t-elle. Si seulement je le savais… Mais il est dangereux extrêmement dangereux, n’en doutez pas instant. Et quelles que soient ses intentions, elles sont tout sauf favorables à Konoha. Et si la chose devenait nécessaire, vous ne devrez pas hésiter, ni faire preuve de compassion : tuez-le. Car lui n’hésitera pas et ne montrera aucune pitié. Peut-être que je me trompe. Peut-être qu’il ne se passera absolument rien. Je l’espère…
- Pourquoi tant de mystères ? Est-ce vraiment tout ce que vous pouvez me dire ?
- C’est tout. J’essaierai d’en découvrir davantage mais pour l’instant vous devez vous fier à vos propres réflexions. Je vous fais confiance et vous êtes un homme intelligent, affirma-t-elle plantant son regard dans celui du jounin. Vous ferez au mieux.
Il ne partageait pas vraiment les certitudes de la kage sur sa propre compétence, mais ne releva pas.
- Hokage-sama, excusez-moi de vous interrompre mais il n’empêche que seulement trois personnes pour une mission de ce rang c’est peu, et ce n’est pas conforme à la procédure.
- Vous avez effectivement raison, mais je manque de shinobis et je peux difficilement vous fournir du renfort. Mais il se trouve que j’ai peut-être la solution à notre problème.
La tension s’effaça un instant du visage de Tsunade, alors qu’un léger sourire glissait sur ses lèvres et qu’une lueur inquiétante s’allumait dans son regard. Une angoisse sourde submergea aussitôt Kakashi. Oh bon Dieu… Dans quel coup tordu me suis-je encore fourré ?
La kage se tourna vers la mur et brailla un nom.
Le copy ninja avala sa salive de travers et retint un gémissement en reconnaissant le nouvel arrivant qui passait la porte.
Dites-moi que je rêve…



La journée avait commencé de manière catastrophique et semblait bien partie pour se finir de même.
Il avait cherché désespérément une explication à cette désastreuse suite de malheurs : avait-il offensé tel ou tel dieu en faisant mal ses prières ? Un esprit malin à l’humour pervers s’était-il attaché à ses pas ? Les esprits de ses ancêtres s’étaient-ils mise en tête de châtier leur descendant indigne ? Ou peut-être tout à la fois ? A moins qu’il ne s’agisse d’une conspiration générale de tout le village, femmes, enfants, cochons, poulets y compris contre sa pauvre personne…
Il n’avait jamais rien demandé à personne ! Tout ce qu’il avait toujours voulu c’est qu’on lui foute la paix, qu’on le laisse dormir, se saouler, jouer dans son coin bien tranquillement. Mais le destin s’acharnait sur lui, et l’hokage lui prêtait allégrement main forte. Il avait passé une nuit épouvantable à imaginer les horribles tortures qu’on lui ferait sûrement subir au matin pour sa pitoyable incompétence, et n’avait quasiment pas fermer l’œil jusqu’au matin. Il venait enfin de s’assoupir quand un chuunin non invité était apparu dans une explosion retentissante presque sur son ventre. Encore sous le choc des terreurs de la nuit, il avait poussé un hurlement suraigu. L’autre avait rigolé, avait affirmé qu’il ressemblait à s’y méprendre à une vierge effarouchée, puis sans lui laisser le temps de riposter, lui avait annoncé sa convocation immédiate chez la kage.
Il avait prié sur tout le chemin pour qu’une tuile mal ajustée glisse sous son pied, qu’une cheminée lui tombe sur la tête, ou n’importe quoi qui puisse le mettre dans l’incapacité de se présenter devant l’abominable bonne femme. Mais quand la poisse s’est mis en tête de vous coller aux fesses, vous pouvez toujours courir pour vous en dépêtrer et il était arrivé en un seul morceau devant le bureau de la kage.
Juste à temps. A peine avait-il pénétré dans le bâtiment qu’une voix se mit à rugir :
- HIJO ! BOUGRE DE CRETIN ! DANS MON BUREAU IMMEDIATEMMENT !
Ah, ça doit être pour moi ça… Mais pourquoi est ça qu’elle me traite comme ça ? Je n’ai encore eu le temps de rien faire, moi !
Il se glissa dans le petit bureau, la queue entre les pattes, en prévision de l’engueulade qui allait sûrement suivre. Pour ce qu’il en savait, on ne l’avait jamais convoqué seul dans le bureau de l’hokage pour autre chose qu’un tirage d’oreilles en règle. Mais aujourd’hui justement, il n’était pas seul.
Le ninja qui écoutait l’hokage avait décollé son épaule de la cloison contre laquelle il était appuyé pour pivoter vers le chuunin et le regardait à présent d’un air profondément consterné.
Oh meeeeeeeeeerde… Dite-moi que je rêve !
- Il vous manque un équipier ? Et bien il se trouve que j’ai justement ce qu’il vous faut sous la main ! Hijo est chuunin, il servira de renfort à votre équipe durant tout le long de cette mission.
- …
niargh !
- C’est un garçon un peu particulier mais je suis sure que vous pourrez vous en accommoder !
- …
argh !
- Vous pouvez dire « merci », Kakashi, ajouta Tsunade arborant un sourire qu’Hijo trouva absolument cruel.
Pourquoi moi ???
- Pourquoi lui ?
Le jounin semblait avoir enfin retrouvé l’usage de la parole et de nouveau tourné vers la kage, cherchait en vain sur son visage un démenti. Hijo, pétrifié sur place, était trop ravagé par ses propres angoisses, pour s’indigner de l’attitude humiliante de son supérieur. Il n’ignorait pas l’opinion générale du village sur son cas et ne s’en formalisait plus vraiment, surtout quand cette opinion était aussi clairement sous-entendue par un des ninjas les plus talentueux de Konoha, l’élite de sa génération, qui était également par malheur celle de Hijo.
Le sourire narquois de Tsunade s’effaça aussi vite qu’il était apparu. Un nuage passa sur son visage et l’inquiétude et l’obscurité revinrent dans ses yeux qui s’étaient un instant éclaircis.
- Pour plusieurs raisons, vous allez avoir besoin d’hommes Kakashi et dans certaines situation, nous ne pouvons nous permettre de faire les difficiles. Et ensuite… Hijo a déjà eu affaire à notre client. Je préférerais que le moins de personnes possibles soient mêlées à cette affaire. Et enfin, ajouta-elle avec un regard mauvais en direction du chuunin, il ne sera jamais capable de tenir sa langue.
Hijo ne tenta même pas de protester, essayant simplement d’intervenir faiblement :
- Mais euh… de quoi s’agit-il exacte…
- Kakashi t’expliquera, coupa la kage.
Le chuunin lança un regard traqué au copy ninja qui fixait un point non identifié sur le mur opposé d’un air morose.
- Je pense que vous pouvez laisser rentrer à présent vos…
- HEY ! On peut rentrer, maintenant ?
Une tête blonde apparaissait par l’entrebâillement de la porte, souriant insolemment. Ce gamin… Ce gamin… Je l’ai déjà vu quelque part…
Ah.
Oh, BORDEL.
Hijo n’en menait déjà pas large, mais là il commençait à se sentir mal, vraiment très mal.
Les deux adolescents pénétrèrent dans le bureau, la jeune fille arborait une impression légèrement gênée mais n’arrivait pas à cacher entièrement sa curiosité. Le garçon croisa les bras sur sa poitrine, levant haut son regard clair, claironna :
- Ben, vous avez terminé vos messes basses ? Qui c’est lui ? ajouta-il remarquant avec un temps de retard le chuunin qui le lorgnait les yeux exorbités. Et cette miss…
Il s’interrompit brusquement, palissant sans raison apparente. Les autres occupants de la pièce surpris s’immobilisèrent le regard fixé sur le jeune ninja muet. Dans le silence soudain, quelqu’un laissa entendre un gloussement étouffé.
- Et bien, et bien… Je dois m’avouer flatté. Tant de puissants shinobis pour un pauvre voyageur, c’est bien trop de bonté, Tsunade-san…




Kakashi fit volte-face, imité par ses deux élèves, pendant que Tsunade soudain livide se levait de son bureau les deux mains appuyées sur la table. Un homme se tenait appuyé contre l’encadrement de la porte, un sourire jovial aux lèvres, paraissant extrêmement satisfait de l’effet qu’il venait de produire.
L’hokage laissa lentement échapper son souffle, luttant de toute évidence pour réfréner une montée de colère.
- Ohira… Que faites-vous ici ? grinca-elle.
L’inconnu haussa les sourcils :
- Vous me le demandez ? Une escorte devait m’accompagner ce matin et vous sembliez pressée de régler cette mission. Je vous facilite la tâche, tiens !
Et sur ces paroles avec un sans-gêne parfait, il pénétra dans la salle, vint se planter devant Kakashi et lui tendit vivement la main, enchaînant sans attendre la réponse de la kage :
- Kakashi-no-sharingan… Le célébre copy ninja !. Me faire escorter par un ninja de votre renommé est un honneur.
Le jounin serra la main tendue, non sans quelques secondes d’hésitation, troublé par le ton amical et direct. Se faisant il croisa le regard de Meiyamoto, un regard assuré et tranquille mais où brillait une froide lueur de raillerie. Certains sympathies et antipathies naissent en moins d’une seconde : Meiyamoto Ohira déplut souverainement à Kakashi Hatake. Impossible de deviner au visage souriant de l’autre, si la chose était réciproque.
- Je vous en prie, c’est moi qui suis honoré, rétorqua-il froidement.
Leur client recula, nullement froissé, jeta un regard indifférent à Hijo qui semblait chercher un trou où se cacher et à Sakura ; les yeux gris s’immobilisèrent une demie seconde sur le quatrième membre de l’équipe, un si bref instant que Kakashi le remarqua à peine, avant de se tourner à nouveau vers l’hokage.
- Aaaah… Et bien, j’imagine que personne ici ne souhaite perdre plus de temps. J’attendrai dehors que votre équipe soit prête à partir.
Et joignant le geste à la parole, il se dirigeait déjà vers la porte quand la voix de l’hokage l’arrêta :
- Ohira !
L’homme s’immobilisa sans se retourner.
- Oui, Tsunade ?
- L’équipe qui était censée vous prendre en charge devait arriver au village dans la nuit, or cela fait des heures qu’elle devrait être ici et toujours aucune nouvelle. Ne trouvez-vous pas ça étrange ?
La voix de la kage, tout comme son attitude était glacée.
Meiyamoto à moitié sorti du bureau, tourna la tête et lui adressa un sourire par-dessus son épaule.
- Très étrange en effet. Mais que voulez-vous ? Les bois sont de moins en moins surs de nos jours …




L’équipe sept venait de sortir du bureau de la kage, Kakashi un peu inquiet se tourna vers ses deux anciens élèves, ignorant Hijo qui se traînait déprimé à leur suite.
- Naruto ?
Le jeune homme sursauta en entendant son nom et leva les yeux vers son chef d’équipe, celui-ci sourit refusant comme d’habitude de laisser transparaître n’importe quelle émotion. Si il était inquiet, empli de doute, ou d’angoisse, il ne le montrait jamais, à personne, et surtout pas à ses élèves. Un ninja se doit de rester toujours impassible, un leader ne doit jamais montrer aucune inquiétude, un sensei ne doit jamais montrer trop ouvertement son affection pour un élève. Selon Gai, il s’agissait surtout d’un beau « ramassis de conneries », qu’il utilisait pour se donner bonne conscience ; mais Gai n’était pas là et en ce qui concernait Kakashi, il pouvait aller se faire voir.
Mais depuis l’arrivée de Meiyamoto la conduite du garçon avait été étrange, il n’avait pas émis un seul son, n’avait pas dit une seule absurdité, mais était resté muet et pâle. Ce comportement était si inattendu venant du ninja le plus remuant et le plus bruyant du village, que Kakashi jeta pour une fois ses préceptes aux oubliettes.
- Naruto, ça ne va pas ? Il se racla la gorge : S’il s’agit de… la mission dont nous parlions tout à l’heure, tu n’a pas à t’inquiéter, elles sera organisée. Et nous y participerons tous, n’est-ce-pas Sakura ?
Il mit dans son ton toute la conviction dont il était capable et le résultat n’était pas trop mauvais.
Le garçon acquiesça, l’air absent, sans répondre.
Kakashi fit un effort sur lui-même, ne sachant trop comment réconforter le jeune homme. C’est Iruka qui sait comment gérer ce genre de situation ! Comment serais-je capable de réconforter qui que ce soit, moi ? Enfin, il étendit la main avec un sourire s’apprêtant à ébouriffer les cheveux blonds. Il n’avait jamais été démonstratif et l’être avec ses élèves s’avérait encore plus difficile ; mais il avait trouvé dans ce geste un bon compromis, moitié affectueux, moitié moqueur, qui ne l’engageait pas à grand-chose.
- Oh, c’est bon ! Arrêtez avec ça, vous !
Naruto se déroba et foudroya son sensei du regard :
- Je ne suis plus un gosse ! Arrêtez de me traiter comme ça, je n’ai pas besoin d’aide !
Et il s’éloigna d’un pas rageur vers la sortie du bâtiment où devait les attendre Ohira, laissant sur place Kakashi et Sakura stupéfaits.
- Naruto, attends ! s’écria la jeune fille se lançant à sa poursuite avec un regard désolé pour le jounin.
Celui-ci haussa les épaules avec désinvolture, comme si le chose n’avait pas d’importance. Les enfants grandissent que voulez-vous ? Il était blessé pourtant, mais ne l’aurait montré pour rien au monde. C’était peut-être de sa faute après tout : les gens changent.
Mais je n’aurais pas pensé que Naruto puisse changer à se point…

* * * * * * * * * * * * *



Seule dans son bureau, Tsunade se massa le visage, tentant de chasser ses mauvais pressentiments. Elle avait rarement eu l’occasion de voir une mission commencer dans une atmosphère aussi morose et sombre : Kakashi impassible n’avait presque pas parlé avant le départ, Naruto lui n’avait pas dit un mot, semblant de façon stupéfiante morne et sombre, Sakura lançait des regards désespérés à ses deux coéquipiers, et Hijo arborait un air constamment traumatisé et semblait frôler la crise cardiaque à chaque fois que le regard de Meiyamoto ou de Kakashi passait sur lui.
Ohira quant à lui était, bien entendu, d’excellente humeur.
Un lourd silence pesait sur l’équipe quand elle avait quitté le village prés d’une heure auparavant. Elle soupira, ce n’était vraiment pas le moment. Si les choses tournaient mal, l’équipe devrait être soudée pour faire face au danger. Elle aurait voulu se convaincre que tout se passerait bien, que la mission se déroulerait sans incident mais ne pouvait y arriver.
Elle avait peu dormi cette nuit, à chaque fois que ses yeux se fermaient et même maintenant assise à son bureau, deux yeux rouges brûlants flottaient dans l’obscurité de ses paupières. Que cet homme soit maudit… Elle frissonna car si la folie s’éveillait encore chez Meiyamoto, rien ne garantissait vraiment que quatre ninjas seraient capables de s’y opposer…
Peut-être ou peut-être pas. Mais tout au fond elle, elle le sentait : le destin s’était mis en marche.


* * * * * * * * * * * * * * *


Neverwhere.



Il existe un lieu qui n’en est pas réellement un.
Un lieu où le temps et l’espace n’ont plus cours.
Un lieu où une seconde dure un siècle et un siècle une seconde.
Un lieu où jamais se confond avec toujours, où ici et nulle part n’ont plus aucun sens.
Un lieu à la limite de la réalité et du rêve ou plutôt du cauchemar.
Un lieu où il n’y a ni vie, ni futur, ni passé, mais qui n’est pas pour autant vide…

Ils n’existent pas vraiment mais pensent.
Ils ne respirent pas mais rêvent.
Ils n’ont ni griffes pour déchirer, ni dents pour arracher, ni bras pour broyer mais ils peuvent haïr. Et ils ne s’en privent pas.
Eux, qui eurent tout, puissance, force, richesse et pouvoir, tout leur a été enlevé et seule rescapée de cette chute vertigineuse ne leur reste plus que leur haine. Leur haine et l’attente.
Ils ont été bannis, chassés, rejetés dans le néant mais ils se sont refusés à mourir, pas complètement. Ils se sont cramponnés désespérément à un semblant de vie, au souvenir de la gloire passée, à une ombre de conscience et d’une manière ou d’une autre quelque chose a survécu.
Au tout début, ils ont rugi de rage et de souffrance, ont déchiré le vide de leurs ongles inexistants et de leurs hurlements muets. Puis, la compréhension est venue et avec elle la patience. Le temps ne compte pas et l’attente, dans cet endroit sans heures, ni secondes, est insupportable ; mais ils attendent tout de même. Leur haine et leur rancœur sont toujours là mais se sont solidifiées, compactées en un noyau brûlant, emmagasinées jusqu’au jour où… jusqu’au jour où…
Leurs yeux disparus mais encore brûlants de fureur impuissante fixés sur le monde qui les a renié, ils espèrent…

Et enfin ! Enfin leur espoir et leur obstination sont récompensés.
- Orahime...
Ce n’est pas une parole, à peine une pensée qui flotte un instant dans le vide sans recevoir de réponse.
- Orahime ! M’écoutes-tu ? Réveille-toi, le temps du sommeil est passé.
- Que veux tu dire par là ? Point de temps ici… Rien… Rien…
Un long gémissement silencieux qui vibre avant de s’éteindre absorbé par le néant.
Mais la première pensée reprend avec ce qui pourrait être un début d’irritation, si son émetteur avait plus de consistance qu’une brise.
- Pas ici, non. Mais regarde. Regarde ! Tout commence.
- Aaaah… exale l’autre et nul ne pourrait prétendre décrire le mélange d’avidité, de rage et d’espérance folle que renferme ce fantôme de soupir.
- Bientôt… Bientôt… murmure le premier comme une prière.
Le destin est en marche et ils le sentent, ils le savent, la délivrance est proche et avec elle, la vengeance.
S’ils avaient eu des lèvres, ils auraient souri.
S’ils avaient eu du souffle, ils auraient haleté et soupiré de désir et d’exaltation.
S’ils avaient eu un cœur, les battement de celui-ci auraient triplés.
Mais à bien y réfléchir, de cœur ils n’ont en jamais eu, ni au présent, ni au passé, ni même au futur.
Des noms par contre, ils ont en eu de nombreux, presque tous tombés dans l’oubli en même temps que leurs propriétaires.
Mais il en est un qui n’a pas été entièrement oublié : le plus significatif et le plus étrange peut-être.
On les nomme…


* * * * * * * * * * *


Voilà!!!
Comme dit précédemment: désolé pour la derniére phrase mais moi ça me fait marrer...
Euh... Et pas seulement ça, rassurez-vous.

[Smog ShadowSeth]

Allez, pleure pas, Arakasi...^^

A tien des nouvelles d'Arasaki :) , ca fait plaisir a voir ca ^^

Et en plus tu reviens pour de vrai de vrai avec un chapitre, tu sais comment rendre les gens heureux toi.

allez hop une vrai review avant de retourner bosser sur mon interlude tien XD

bon premier point : je suis content de voir Hijo dans l'équipe 7. 2 crétins ensemble ca me fait plaisir et c'était l'un de mes souhaits premiers de le revoir dans l'avenir.

Ensuite, je constate de plus en plus un contraste énorme entre entre un univers comme Ohira (violence/haine etc...) et celui d'Hoji (connerie, bouffon et plus ensolleillé). Mais ce que j'aime ce sont les points de rencontre ou le mélange s'opere très bien. les nuancés de gris et de blanc prennent toute leur grandeur.

Pour le scénario, il tien bien la route et suit très bien la logique qui est installée. Comme l'oeuvre originale tend plus a jouer bad boys vs good side, je trouve qu'il n'y a pas un gros gros décallage.

L'écriture est pas mal du tout et les expressions sont bien rendues. c'est du bon boulot. Comme je te l'ai dis sur mon mp, j'étais moins emballé par l'avant dernier chapitre mais là ca m'interresse déjà plus.

Le petit truc que je regrette un peu c'est la fin en queue de poisson à mon avis du chapitre mais c'est tout l'interet d'une aventure à suspens.

Bien bien bien…
J'ai adoré les dernières lignes avec les "si." Ca m'a fait pensé au poème de Oscar Wilde, et à celui de Primo Levy.
Au niveau du rythme je vais pas me plaindre. Je préfère grandement les histoires qui prennent le temps de s'installer, où les sentiments sont bien retranscrits, d'autant plus que ce ne sont pas des chapitres où il y'a des combats. Tu prends ton temps pour poser le scénario ainsi que les différentes interactions inter-relationnel. Ca ne me gène certainement pas, d'autant plus que je suis un grand lecteur de Stephen King et qu'il n'a pas son pareil pour poser tranquillement les différents éléments. Par contre, lorsque tu te lances dans des passages où il ne se passent grand chose d'un point de vue action ( ce qui n'empêche qu'il y'ait nombre de révélation), tu n'as pas d'autre choix que de faire un long chapitre si tu ne tiens pas à ne plus ouvrir ton courrier avec des pincettes, de risques de te prendre de l'anthrax dans la figure ( je sens que Echelon a capté ce mot et que je dois attendre à recevoir la visite de quelques hommes en noir). Le lecteur est quelqu'un d'impatient et de très rancunier si tu ne remplis toutes ses satisfactions. Le problème se pose moins lors des combats, du moins lors des combats où n'entre pas en jeu les relations. Pour un Naruto vs Sasuke, faut que ça dure !!!

Parlons scénario. Pour le moment il tient bien la route. Le personnage de Oshira est intéressant, très joueur j'en ai l'impression. Il n'est pas impossible qu'il soit un jinchuuriki ou peut-être même un démon sous forme humaine. En tout cas c'est l'impression qu'il me donne, d'autant plus que cet état de fait pourrait expliquer l'étrange réaction de Naruto après leur rencontre. Sinon, je sais pas. Hoji a l'air d'être l'anti héros par excellence. Ca tombe bien, y'en avait pas sur ce forum (du moins je ne crois pas). Il a du potentiel, et je me demande comment tu vas le gérer pour qu'il soit bon au combat, parce que pour le moment ça n'a pas l'air d'être ça.

Je n'ai rien à dire pour le style. C'est fluide et expressif. Mais c'est tout. Normallement, tu devrais développer une patte après quelques pages d'écritures. Pour le moment ça reste bien, mais il n'y a pas cette patte qu'ont des auteurs comme Aizen ou Jainas. Mais ça devrait venir. (moi même je ne l'ai pas encore et c'est pas faute de faire une longue fic. Mais je ne désespère pas.)

Hum… Que dire d'autre, je crois bien que j'ai abordé tous les sujets dont je voulais parler. Bref, continue, j'aime bien !

Je n'ajouterai pas grand chose à part que ton histoire me plait de plus en plus
j'ai adoré le moment de la rencontre entre l'équipe 7 et Ohira. Et pourquoi Naruto il réagit comme ça? Il l'a déjà vu ou quoi ?
Moment hilarant : quand Kakashi découvre qui sera le dernier membre de l'équipe "consterné" muahahah total mépris, c'était très fort.

La fin m'a laissée un peu perplexe mais ça ouvre des perspectives intéressantes et pi comme c'est bien écrit, ma foi...
Go on !

Cool des reviews!
content Arakasi!

Tayuya a écrit:
j'ai adoré le moment de la rencontre entre l'équipe 7 et Ohira.

Aaaah... C'est un filon le Ohira, dés qu'il rentre dans le chapitre ça me bouste et écrire devient un réel plaisir! J'aime bien le faire "jouer", comme l'a dit Lebibou, ça met tout le monde sur les nerfs et lui il s'amuse comme un petit fou.
J'aime bien les situations de tension, c'est les plus amusantes à décrire.

Lebibou_
Citation:
Normallement, tu devrais développer une patte après quelques pages d'écritures.

Ca reste à voir...
Aquérir un style vraiment propre, pour l'instant je n'y compte pas trop. Il faut pas mal de temps, voire tout simplement du talent (pas vrai Jainas? ). J'essaie de vous fournir de la bonne qualité mais bon faut pas espérer grand chose d'autre pour l'instant. Si c'est fluide et agréable à lire, moi ça me convient trés bien.
Je lis pas mal, donc je m'inspire beaucoup d'autres styles, c'est d'autant plus difficile d'acquérir un style propre.

Merci pour ton commentaire Kydash!
Et pour la fin euh... disons que la chute me plaisait bien et elle se justifiera plus ou moins par la suite.
Et vive Hijo!

C'est quoi une patte ?

(es ce que c'est bien ce que je pense ?)


Sort.

tout d'abord...
Citation:
Aaaah… exalte

exale. Sans T. ^^

Ensuite, ta fic me plait toujours autant. Hijo est excellent (aller, je suis certaine qu'il a au moins UN talent caché, c'est un ninja quand même ^^) et tout les autres personnages sont très bien traités.
J'ai une toute petite réserve sur ton Kakashi qui commence à faire un poil dépressif (Aller Kakashi, bouges toi un peu bordel ! La force de la Jeunesse est en toi !), de même que tu en fait pê un quart de petit poil un peu trop^pour la réaction de Tsunade ? Mais sinon c'est tout à fait niquel.
Très très intrigant, et j'ai beaucoup aimé le dernier passage.

Donc voilà :)

Smog, c'est tout ce que j'ai pu sauver...

[lebibou]

Je crois qu'un hip hip hourra pour smog ne serait de refus !
Donc …

HIP HIP HOURRA !!!

[Arakasi]

bien d'accord!!!
VIVE SMOG!!!

Il en a pas l'air comme ça, mais c'est un gentil garçon!
Merci à toi mon vieux, mais pourquoi tu as ce genre de trucs, toi?

[Smog ShadowSeth]

Merci à toi mon vieux, mais pourquoi tu as ce genre de trucs, toi?

Pour une raison toute simple, j'ai deux systèmes sur une même machine, une pour de l'internet, et l'autre pour tout le reste. Comme je fais mon taff de review essentiellement sur la bécanne principale (pas internet donc), je sauvegarde les sujets du fofo chaque fois qu'ils sont mis à jour^^ et que je passe, bien entendu.
Je fais pas ça que pour les fics, mais aussi pour tous les topics qui m'intéressent (et uniquement ceux qui m'intéressent, d'ailleurs. Vais pas prendre un forum entier, nomaiho.). Une manie héritée du temps où je n'avait qu'un 56 et que j'avais la flemme d'aller dérouler le câble du modem pour me connecter (et surtout à cause du limité...) En local, les topics, je les ais autant que je veux; je ne dépend pas des caprices du relais de merde qu'on a de par chez moi XD.

Smog, faudrais que je fasse le tri un jour, dans mes archives... XD Et de rien.