Pulp Fiction
Publié : lun. 20 févr. 2006, 13:29
Flemme powa d'écrire un truc dessus, alors je pompe un autre avis sur le film (je l'ai même pas lu intégralement 
).
Il est des films qui sont des chefs-d'œuvre, qui vous restent gravés dans la mémoire, que vous revoyez avec grand plaisir et qui à chaque projection vous font découvrir des détails que vous n'aviez pas perçus. "Pulp Fiction" est un film de cette trempe.
D'abord, le casting...
Imaginez réunir sur un même film Bruce Willis, John Travolta, Rosana Arquette, Samuel L Jackson, Uma Thurman, etc... Il faut se souvenir que John Travolta sortait d'une longue période d'éclipse, que Uma Thurman n'était pas encore connue comme aujourd'hui et que Rosana Arquette venait du grand bleu et finissait de rechercher Suzanne désespérément.
Une alchimie forte que ce casting, avec des dialogues qui vous laissent en mémoire des phrases courtes un peu à la Audiard :"Royal Royal Cheese", "Monsieur Marcellus Wallace n'aime pas qu'on masse les pieds de sa femme", "Bon alors écoute Vincent, c'est pas compliqué, tu te branles une ou deux fois et tu te casses", "t'es tout rouge", "Butch, je crois que j'ai oubliée la montre sur le kangourou", " A la cinquième, tu te couches" "Quoi la fille avec tous les clous sur la gueule? Non, ça c'est ma femme".
Le film est découpé en plusieurs histoires parallèles. Certaines sont synchronisées, d'autres pas. Les personnages se rencontrent parfois brièvement (la rencontre Travolta - Willis dure quelques secondes) et Quentin Tarantino nous concocte un film au montage exceptionnel ou le spectateur doit faire l'effort de revenir aux scènes de départ pour comprendre les scènes finales. Un flash back imparable comme dans "Sixième sens" pour ceux qui l'on vu.
Classique me direz vous mais ce montage est d'une force incroyable.
La version originale vous permet d'appréhender l'ensemble des possibilités d'interprétation du mot fuck dans le vocabulaire anglo-saxon. On notera la scène de l'overdose avec une Rosana Arquette bien arrangée et sa double réplique "fuck you, fuck you too!" malheureusement apurée dans la version française.
Ce qui fait aussi un film, en plus de la force des histoires et des dialogues, c'est la bande son. Avec "Pulp Fiction" on n'a que l'embarras du choix. Que des tubes rock n 'roll et la scène d'anthologie du concours de danse (avec Travolta fallait s'y attendre).
Il n'y a pas de premier rôle qui fasse de l'ombre aux autres acteurs. Chacun est au premier plan. Néanmoins, on retrouve un Travolta au cheveux longs et un peu enrobé que l'on redécouvre avec attention et dont on retrouvera un peu le personnage dans "Opération Espadon". On découvre une Uma Thurman magnifiquement sensuelle avec des jambes sublimes que l'on retrouvera dans "Chapeau Melon et bottes de cuir" (souvenez vous de sa combinaison : un charme affolant sans une scène de nu et sans voir une épaule). Il y aussi Samuel L Jackson qui est remarquable dans son rôle et comme il faut aussi évoluer dans le glauque et le sordide, Butch (Bruce Wilis) sauvera sa peau, celle de Marcellus et tout finira bien avec sa petite amie qui adore faire la cuillère et aime sa brioche.
Ce "Pulp Fiction" respire le travail bien fait. On sent les mois d'écriture sur le synopsis, le choix du casting, les ratures, les réécritures des dialogues, le choix attentif des tubes qui deviendront la bande son (c'est la vie), les petits trucs de rien du tout en plan caméra qui change une histoire (la platine disque, le feutre rouge, le kangourou, la putain de montre du père du père de ton père, le royal cheese, etc...
Enfin bref ce film est un chef d'œuvre qui permet de suivre plusieurs histoires avec différents personnages de premier plan ayant chacun une vie, un caractère, une histoire à vivre, avec de la bonne musique, des choses rigolotes et d'autres plus glauques. C'est la vie quoi.
Source : http://tobefred.zoy.org/fiche/film/pulp_fiction
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En somme, un excellent film à voir au moins une fois dans sa vie (en VO si possible).
).Il est des films qui sont des chefs-d'œuvre, qui vous restent gravés dans la mémoire, que vous revoyez avec grand plaisir et qui à chaque projection vous font découvrir des détails que vous n'aviez pas perçus. "Pulp Fiction" est un film de cette trempe.
D'abord, le casting...
Imaginez réunir sur un même film Bruce Willis, John Travolta, Rosana Arquette, Samuel L Jackson, Uma Thurman, etc... Il faut se souvenir que John Travolta sortait d'une longue période d'éclipse, que Uma Thurman n'était pas encore connue comme aujourd'hui et que Rosana Arquette venait du grand bleu et finissait de rechercher Suzanne désespérément.
Une alchimie forte que ce casting, avec des dialogues qui vous laissent en mémoire des phrases courtes un peu à la Audiard :"Royal Royal Cheese", "Monsieur Marcellus Wallace n'aime pas qu'on masse les pieds de sa femme", "Bon alors écoute Vincent, c'est pas compliqué, tu te branles une ou deux fois et tu te casses", "t'es tout rouge", "Butch, je crois que j'ai oubliée la montre sur le kangourou", " A la cinquième, tu te couches" "Quoi la fille avec tous les clous sur la gueule? Non, ça c'est ma femme".
Le film est découpé en plusieurs histoires parallèles. Certaines sont synchronisées, d'autres pas. Les personnages se rencontrent parfois brièvement (la rencontre Travolta - Willis dure quelques secondes) et Quentin Tarantino nous concocte un film au montage exceptionnel ou le spectateur doit faire l'effort de revenir aux scènes de départ pour comprendre les scènes finales. Un flash back imparable comme dans "Sixième sens" pour ceux qui l'on vu.
Classique me direz vous mais ce montage est d'une force incroyable.
La version originale vous permet d'appréhender l'ensemble des possibilités d'interprétation du mot fuck dans le vocabulaire anglo-saxon. On notera la scène de l'overdose avec une Rosana Arquette bien arrangée et sa double réplique "fuck you, fuck you too!" malheureusement apurée dans la version française.
Ce qui fait aussi un film, en plus de la force des histoires et des dialogues, c'est la bande son. Avec "Pulp Fiction" on n'a que l'embarras du choix. Que des tubes rock n 'roll et la scène d'anthologie du concours de danse (avec Travolta fallait s'y attendre).
Il n'y a pas de premier rôle qui fasse de l'ombre aux autres acteurs. Chacun est au premier plan. Néanmoins, on retrouve un Travolta au cheveux longs et un peu enrobé que l'on redécouvre avec attention et dont on retrouvera un peu le personnage dans "Opération Espadon". On découvre une Uma Thurman magnifiquement sensuelle avec des jambes sublimes que l'on retrouvera dans "Chapeau Melon et bottes de cuir" (souvenez vous de sa combinaison : un charme affolant sans une scène de nu et sans voir une épaule). Il y aussi Samuel L Jackson qui est remarquable dans son rôle et comme il faut aussi évoluer dans le glauque et le sordide, Butch (Bruce Wilis) sauvera sa peau, celle de Marcellus et tout finira bien avec sa petite amie qui adore faire la cuillère et aime sa brioche.
Ce "Pulp Fiction" respire le travail bien fait. On sent les mois d'écriture sur le synopsis, le choix du casting, les ratures, les réécritures des dialogues, le choix attentif des tubes qui deviendront la bande son (c'est la vie), les petits trucs de rien du tout en plan caméra qui change une histoire (la platine disque, le feutre rouge, le kangourou, la putain de montre du père du père de ton père, le royal cheese, etc...
Enfin bref ce film est un chef d'œuvre qui permet de suivre plusieurs histoires avec différents personnages de premier plan ayant chacun une vie, un caractère, une histoire à vivre, avec de la bonne musique, des choses rigolotes et d'autres plus glauques. C'est la vie quoi.
Source : http://tobefred.zoy.org/fiche/film/pulp_fiction
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En somme, un excellent film à voir au moins une fois dans sa vie (en VO si possible).
),la façon dont le film est monté est vraiment super et depuis assez recopié par d'autres.
