Pour de délicats moments...
Modérateur : Ero-modos
Re: Pour de délicats moments...
Une petite réctification est nécéssaire à propos du poste de Syrah. Le texte "Les passantes" n'a pas été écrit par Brassens mais par Antoine Pol, Brassens l'a mis en musique. Pour la petite histoire il avait trouvé ce texte dans une brocante, quelle chance pour nous :).
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- Finot Ergo Sum
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Re: Pour de délicats moments...
lemonde.fr en page d'accueil ? tu as pas peur de passer pour un intellectuel ?
tiens voici le lien de l'article du monde : http://abonnes.lemonde.fr/culture/artic ... _3246.html
Un article qui ne fait somme toute que résumer les conditions de la découverte et sa portée interprétée sans apporter de réelle critique.
et je viens de trouver ça qui fournit en revanche un esprit critique sur le sujet : le commentaire d'un blog qui croit que tout un chacun connaît la biographie de M. Rimbaud dans ses moindres détails et notamment ceux légèrement à l'écart de la partie qui l'a justement rendu célèbre et qui se gargarise lui de trouver méprisable que les gens du commun culturel s'étonnent de cette découverte : http://passouline.blog.lemonde.fr/2008/ ... pour-rien/
euh ça se voit qu'il m'a énervé lui ?
tiens voici le lien de l'article du monde : http://abonnes.lemonde.fr/culture/artic ... _3246.html
Un article qui ne fait somme toute que résumer les conditions de la découverte et sa portée interprétée sans apporter de réelle critique.
et je viens de trouver ça qui fournit en revanche un esprit critique sur le sujet : le commentaire d'un blog qui croit que tout un chacun connaît la biographie de M. Rimbaud dans ses moindres détails et notamment ceux légèrement à l'écart de la partie qui l'a justement rendu célèbre et qui se gargarise lui de trouver méprisable que les gens du commun culturel s'étonnent de cette découverte : http://passouline.blog.lemonde.fr/2008/ ... pour-rien/
euh ça se voit qu'il m'a énervé lui ?
Re: Pour de délicats moments...
Bin c'est un types parmis tant d'autres qui veux profiter de ça pour montrer à quel point il a raison et pas les autres. Avec internet, les blog etc... ce genre d'évenement donne lieu à de nombreux combats de pseudo-intellectuels qui veulent leur quart d'heure de gloire en donnant leur point de vue sur leurs pathétiques pages web qu'ils voudraient faire passer pour l'endroit ou on trouve la vrai vérité plus vrai que dans les autres endroits ou on voudrais nous faire croire plein de choses (c'est dire le nombre de ces types qui nous font chier avec leurs points de vue soit disant révolutionaire) bref...
Un truc marrant dans l'article de ce type c'est la manière dont il parle de ce texte "un article publié à 16 ans " le fait que cette personne connaisse si bien Rimbaud souligne la mauvaise fois de cette remarque, comme si le fait que cet article puisse avoir été écrit à 16 ans retire quoi que ce soit à sa qualité... Pour rapel c'est à 16 ans (et même avant l'écriture de l'article en question) que Rimbaut a écrit Le dormeur du Val. C'est typiquement le genre de petit effet rhétorique à la con que j'aime pas.
euh ça se voit qu'il m'a énervé lui :p ?
Un truc marrant dans l'article de ce type c'est la manière dont il parle de ce texte "un article publié à 16 ans " le fait que cette personne connaisse si bien Rimbaud souligne la mauvaise fois de cette remarque, comme si le fait que cet article puisse avoir été écrit à 16 ans retire quoi que ce soit à sa qualité... Pour rapel c'est à 16 ans (et même avant l'écriture de l'article en question) que Rimbaut a écrit Le dormeur du Val. C'est typiquement le genre de petit effet rhétorique à la con que j'aime pas.
euh ça se voit qu'il m'a énervé lui :p ?
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- Finot Ergo Sum
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Re: Pour de délicats moments...
Oxmo ça te dit qu'on fasse de ce forum un endroit où on montre à quel point on a raison et pas les autres hurluberlus de son genre ?
Re: Pour de délicats moments...
C'est tentant ^^.
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- Sannin
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Re: Pour de délicats moments...
En même temps, et c'est paradoxal, je m'arrache le cheveux à chaque fois que je lis un article du monde.
Bon j'ai pas lu votre article, mais je suis complètement d'accord avec vous !
Sus aux cons !
Edit : Lu entre temps. Et je suis bien d'accord avec vous, en plus son commentaire n'est même pas intelligent, juste péremptoire... et dans péremptoire il y a...
Bon j'ai pas lu votre article, mais je suis complètement d'accord avec vous !
Sus aux cons !
Edit : Lu entre temps. Et je suis bien d'accord avec vous, en plus son commentaire n'est même pas intelligent, juste péremptoire... et dans péremptoire il y a...
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- Aspirant ninja
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Re: Pour de délicats moments...
Un psaume/poème :p classique, que j'aime beaucoup :p
en anglais donc.
Je sais c'est nul , ca sort d'un film, mais je le trouve énorme.
en anglais donc.
Je sais c'est nul , ca sort d'un film, mais je le trouve énorme.
Et encore plus "en live" par les acteurs...Enfin perso il me file des ptit frissons...Lo, there do I see my father.
Lo, there do I see my mother.
And my sisters and my brothers
Lo, there do I see the line of my people
Back to the beginning.
Lo, they do call to me.
They bid me take my place among them
In the halls of Valhalla
Where the braves may live forever.
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- Finot Ergo Sum
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Re: Pour de délicats moments...
Sur le site de France Inter, j'ai retrouvé la petite partie qui m'avait fait rire et fait comprendre qu'en fait no en avait beaucoup parlé:
J'adore la transition qu'il fait surtout quand on a lu l'autre articleYvan Levai a écrit :J’en termine avec le scoop des scoops…
Rimbaud… Arthur Rimbaud, qui fut poète, puis commerçant en Afrique, était aussi journaliste. Il écrivait dans le PROGRES DES ARDENNES… en 1870… des articles patriotiques contre Bismarck. C’est ce que révèle le journal LE MONDE, ce samedi. Rimbaud patriote.
Elle est patriote aussi et peut-être Rimbaldienne. Elle s’appelle Anne-Marie Le Pourhiet, elle est professeur de droit public. Et dans LE FIGARO d’aujourd’hui elle écrit qu’elle ne veut pas qu’on touche au préambule de la Constitution.
Elle dit même ceci :
« Prenons garde à ce que l’on ne nous remplace subrepticement la devise « Liberté, Egalité, Fraternité » par la trilogie «dignité, diversité, parité » et que l’emblème « bleu, blanc, rouge » ne vire subitement au « Black, blanc, beur ».
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- Marquise de Jade
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Re: Pour de délicats moments...
“Do not stand at my grave and weep,
I am not there, I do not sleep.
I am a thousand winds that blow,
I am the softly falling snow.
I am the gentle showers of rain,
I am the fields of ripening grain.
I am in the morning hush,
I am in the graceful rush
Of beautiful birds in circling flight.
I am the starshine of the night.
I am in the flowers that bloom,
I am in a quiet room.
I am in the birds that sing,
I am in each lovely thing.
Do not stand at my grave and cry,
I am not there — I do not die. ”
Text by Mary Frye
I am not there, I do not sleep.
I am a thousand winds that blow,
I am the softly falling snow.
I am the gentle showers of rain,
I am the fields of ripening grain.
I am in the morning hush,
I am in the graceful rush
Of beautiful birds in circling flight.
I am the starshine of the night.
I am in the flowers that bloom,
I am in a quiet room.
I am in the birds that sing,
I am in each lovely thing.
Do not stand at my grave and cry,
I am not there — I do not die. ”
Text by Mary Frye
Re: Pour de délicats moments...
Très joli le "Do not stand at my grave...", je connais la chanson adaptée de ce texte, chantée par le choeur Libera. Et il y a aussi la chanson revisitée, très populaire au Japon qui personnellement m'agace un peu à force de l'avoir entendue partout (même chez moi.)
Allez je vous mets le lien, sait-on jamais, ça peut intéresser quelqu'un.
Libera http://www.youtube.com/watch?v=gQ8EGg-0lYc
et version Masafumi Akikawa http://www.youtube.com/watch?v=-yJyyJEtoxA
C'est pas tout ça mais je suis venue déposer ici, les mots d'Emily Dickinson.
Blazing in gold and quenching in purple,
Leaping like leopards to the sky,
Then at the feet of the old horizon
Laying her spotted face, to die;
Stooping as low as the otter's window,
Touching the roof and tinting the barn,
Kissing her bonnet to the meadow,--
And the juggler of day is gone !
Etincelant d'Or et passant au Pourpre
Bondissant comme des Léopards vers le Ciel
Puis aux pieds du vieil Horizon
Couchant sa Face tavelée pour mourir
Se baissant jusqu'au Soupirail de la Loutre
Touchant le Toit et teintant la Grange
Saluant du Bonnet le Champ
Le Jongleur du Jour est parti
(traduction de Patrick Reumaux)
~
I like a look of agony,
Because I know it's true;
Men do not sham convulsion,
Nor simulate a throe.
The eyes glaze once, and that is death,
Impossible to feign
The beads upon the forehead
By homely anguish strung.
J'aime un regard d'Agonie,
Car je sais qu'il est vrai--
Les hommes ne simulent pas la Convulsion,
Ne miment pas les Affres --
Les Yeux se glacent une fois -- et c'est la Mort --
Impossible de feindre
Les Perles sur le Front enfilées
Par l'Angoisse casanière.
(trad. Patrick Reumaux)
Allez je vous mets le lien, sait-on jamais, ça peut intéresser quelqu'un.
Libera http://www.youtube.com/watch?v=gQ8EGg-0lYc
et version Masafumi Akikawa http://www.youtube.com/watch?v=-yJyyJEtoxA
C'est pas tout ça mais je suis venue déposer ici, les mots d'Emily Dickinson.
Blazing in gold and quenching in purple,
Leaping like leopards to the sky,
Then at the feet of the old horizon
Laying her spotted face, to die;
Stooping as low as the otter's window,
Touching the roof and tinting the barn,
Kissing her bonnet to the meadow,--
And the juggler of day is gone !
Etincelant d'Or et passant au Pourpre
Bondissant comme des Léopards vers le Ciel
Puis aux pieds du vieil Horizon
Couchant sa Face tavelée pour mourir
Se baissant jusqu'au Soupirail de la Loutre
Touchant le Toit et teintant la Grange
Saluant du Bonnet le Champ
Le Jongleur du Jour est parti
(traduction de Patrick Reumaux)
~
I like a look of agony,
Because I know it's true;
Men do not sham convulsion,
Nor simulate a throe.
The eyes glaze once, and that is death,
Impossible to feign
The beads upon the forehead
By homely anguish strung.
J'aime un regard d'Agonie,
Car je sais qu'il est vrai--
Les hommes ne simulent pas la Convulsion,
Ne miment pas les Affres --
Les Yeux se glacent une fois -- et c'est la Mort --
Impossible de feindre
Les Perles sur le Front enfilées
Par l'Angoisse casanière.
(trad. Patrick Reumaux)
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- Sannin
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Re: Pour de délicats moments...
Magnifiques ces deux poésies ^^.