Titre : Last Exile
année de production : 2003
Réalisation : studios GONZO DIGIMATION
Editeur Français : Déclic images
Nombre d'épisodes : 26
Cette série a été réalisé pour feter les 10 ans des studios Gonzo. Ils ont donc mis le paquet!!
Un scénario original (pas repompé d'un manga en clair)
Ce même scénario est tout simplement génial, l'histoire est prenante, les personnages attachant, et l'intrigue toujours présente.
Les dessins sont magnifique aussi et les effets d'animation sont tous simplement saisissant. Les scènes de combat aerien cartonne! Du jamais vu à mon avis.
La musique aussi est trés belle et correspond parfaitement avec l'ambiance de la série.
J'ai fait un résumé, mais quand je vois ce qu'a pondu animeka, je me sens ridicule, je vous mets donc le leur :
Voila, acheter les DVD (y en a 6), ils sont géniaux et vous le regretterez pas. par contre pas de VF connu a l'heure actuelle, que de la VOST (mais c'est pas moi qui vait m'en plaindre...Animeka a écrit : Critiques
La nouvelle série du mythique studio Gonzo (Bluesix, Vandread, Gatekeep, Kiddy Grade...), par l'équipe de BlueSix.
On voit parfaitement dans cet anime, qui est très soigné pour l'anniversaire du studio, que Gonzo maîtrise de plus en plus l'outil informatique pour la création d'anime.
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Sur le monde de Prestale s'affrontent deux nations, Dusith et l'empire d'Anatore, séparées l'une de l'autre par une frontiére naturelle appelée Grand Stream, une tempête colossale et perpétuelle dont la traversée est des plus périlleuses même pour les meilleurs pilotes. L'enjeu du conflit est le contrôle des ressources en eau potable mais aussi pour la nation de Dusith d'agrandir son espace vital de plus en plus menacé par de dramatiques perturbations climatiques dues à d'importantes détériorations du systéme de contrôle. Les combats se déroulent dans le plus grand respect des régles de la chevalerie sous l'arbitrage de la Guilde...
Curieuse Guilde qui posséde une technologie extrémement avancée en comparaison de celle des belligérants et semble prendre un malin plaisir à observer les affrontements depuis ses palais volants. C'est cette organisation qui a fourni aux deux nations en guerre la technologie Claudia dont le fonctionnement général est semblable à celui de l'anti-gravité : sans la Guilde, ni Dusith ni Anatore ne peuvent fonctionner et le conflit prend des allures de partie d'échecs
Car la philosophie des échecs est trés présente tout au long de l'histoire et des noms de position de jeux vont jusqu'à servir de titres à certains épisodes, mais pas pour illustrer des batailles car ce serait trop simple : l'ennemi change de forme tout au long du récit de sorte que les mouvements et les prises des piéces illustrent surtout d'importantes joutes politiques... Le mastermind de la partie s'avére rapidement être Maestro Delphine Hellaclair qui a su conspirer afin de s'approprier le poste suprême au sein de la Guilde : sa famille héritera ainsi du nom de "Bloody Hellaclair"
Claus et Lavi sont des orphelins de la guerre. Amis d'enfance suivant les traces de leurs péres, ils vivent comme beaucoup d'autres d'un travail de courrier à bord de leur vanship, un petit appareil biplace trés rapide avec lequel ils transportent des missives d'un bout à l'autre de l'empire sur fond de batailles titanesques. Un jour, nos deux Saint Ex' sont amenés à sauver une petite fille portant les vétements d'une des familles de la Guilde écartée du pouvoir par Maestro Delphine : ils doivent amener l'enfant à bord du vaisseau mercenaire Sylvana commandé par le sombre Alex Rowe, une sorte de corsaire hanté par un passé douloureux et obsédé par cet artefact mystérieux, légendaire, qui lui permettrait de détruire cette Guilde pour laquelle il éprouve tant de haine. Ce qu'il cherche est le dernier Exile. La petite fille, Alvis Hamilton, semble en être la clé et les deux pilotes se retrouvent d'un coup propulsés au sein d'un autre conflit qui s'amorce en annonçant la fin d'un monde...
Last Exile fait partie de ces oeuvres qui ne laissent pas indifférent. L'originalité des designs, tant au niveau des personnages que des machines, en fait d'emblée un incontournable. Ajoutez à ça de fortes relations psychologiques et des intrigues politiques complexes, et vous avez tous les ingrédients d'un futur classique de l'anime. D'autant plus que la symbolique est assez intéressante... Ce serait une erreur à mon sens d'étiqueter cette oeuvre "steampunk" car ça ne semble être qu'une apparence : si l'empire d'Anatore a des allures d'Europe Occidentale du XIXéme siécle et leurs adversaires celles d'une sorte de melting-pot des styles orientaux, le symbolisme de leur dualité est assez évident. C'est là deux cultures dont l'affrontement leur empêche de discerner leur véritable ennemi : la Guilde qui alimente chaque camp avec la technologie qui leur est nécessaire pour mieux se détruire. De là à dire que cette derniére représente les Etats-Unis, il n'y a qu'un pas que je me permet de franchir puisque je peux ainsi faire coller l'oeuvre à une actualité d'autant plus brûlante que la série est particuliérement récente (la diffusion au Japon à eu lieu de juillet à septembre 2003)
Pour les nostalgiques des styles de l'architecture de fer et de l'Empire Ottoman, pour les amoureux des relations complexes entre personnalités originales et pour les afficionados de joutes politiques, ou tout simplement pour ceux qui aiment le travail bien fait, Last Exile est un enchantement : à voir !!!
- Guilhem -
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