Les petites histoires scolaires des Sannins légendaires

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

Modérateur : Ero-modos

half_dead
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Message par half_dead »

tellement marrant (comme tous les autres que j'ai lu d'ailleurs).
j'ai trop aimé le
Mais comme je suis terriblement bon acteur, je l’embrasse et fait semblant d’aimer ça. Oui, je suis tellement bon acteur que j’ai réussi à me convaincre moi-même que c’était incroyablement délicieux.
en fait ca montre qu'il est gay
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Itachi-san
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Message par Itachi-san »

C'est normal que les gens m'admirent mais ça m'a surpris de leur part, je ne pensais pas qu'ils étaient assez lucides pour reconnaître ma valeur.
Ça ça confirme si besoin est qu'il se prend pas pour uen merde :lol:
Je les écoutai, je pâlis, je rougis à ces mots.
J'aid éjà vu ça dans un livre ou une pièce de théâtre... sais plus le titre :columbo:
JE vais me faire passer pour Tsunade et sortir avec Jiraya. Une fois qu’il croira avoir ce qu’il veut, il acceptera bien volontiers de me laver des accusations abominables qui pèse sur moi.
Le pire c'est qu'il se contredit sans s'en rendre compte XD
Ca avait être une vraie torture pour moi d’endurer son affection, ses baisers, d’être toujours avec lui…
Il ne faut pas que Tsunade me gêne pendant que je serais avec Jiraya…
Même si c’est uniquement par orgueil que je fais ça !
Si il avait été vraiment malin, il aurait exigé deux semaines ! Pour vérifier doublement !
Il se grille tout seul le pauvre :kamool:
Il doit être très content d’avoir une excuse pour embrasser longuement Jiraya et être tout le temps avec lui ! Je suis sûr qu’il se dit un truc genre « C’est uniquement pas orgueil que je fais ça. »
Vraiment trop forte, Tsun-chan :kamool:
Essayant de se convaincre que sa mélancolie venait uniquement du fait que Kaa n’avait pas avalé son chihuahua ce matin, il se rendit à la bibliothèque.
J'étais vraiment mort de rire je sais pas pourquoi XD

Enfin bref, les mésaventures d'Oro-chan continuent et sont pas prêtes de finir pour notre plus grand plaisir :lol: Vraiment énorme :good: :good: :good:
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Love Kyubi
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Message par Love Kyubi »

Anko.M : Orochimaru est le personnage à plus fortes connotations sexuelles du manga.
Ca doit être à cause de sa langue...
(selon la mythologie, tous les pervers ont une langue démesuré)
Selon nous, oui c'est le genre d'anko...
half_dead : Il n'y a pas que ça qui montre qu'il est gay !
Itachi-san :Orochimaru et humble ne sont pas des mots qui vont bien ensemble.
Phèdre de Racine.
En fait, à force de vouloir rien dire, il pense plus. Et en pensée, ouais il est totalement grillé....
Ben quoi c'est inquiètant que son python se nourrisse mal !
Son pas prêtes de finir... On en est quand même à la moitié presque....
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Anko.M
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Message par Anko.M »

Tu as parfaitement raison... Ca doit être pour ça que j'laime bien... :roll:

Ceci dit en passant, de manière symbolique, il paraît que le serpent est le symbole des ... Hem... Bijoux de famille de ces messieux. Comme quoi, tu as vraiment raison sur toute la ligne... :lol:
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Hinaya
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Message par Hinaya »

ouaiiii j'avais pas encore lu la suite (j'ai pas mal de boulots en ce moment) mais elle est super géniale j'adoreuh ^^ vivement la suiteuh ^^
[absente du 5 juill. au 27 août]
Love Kyubi
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Message par Love Kyubi »

Merci à tous pour vos reviews. Voici d'ailleurs en bonus, le wallpaper de la fic : http://img206.imageshack.us/img206/408/ ... pie7jf.jpg

Les codes sont les même que d'habitudes.

9 : Queer as folk

a) Once upon a time… in Konoha

Justement à Konoha, une certain personne de notre connaissance se cachait derrière la une d’une édition de Konoha Potin, qui proclamait en grosses lettres :
« Nannies, sex and Byakugan ! Les étranges révélations de la call girl d’Hitori Hyuuga ! »
« Je ne savais pas que tu lisais Konoha Potin, Oro-chan… »
« Mais je ne lis pas Konoha Potin ! Je l’ai… trouvé par terre ! »
« C’est vrai que ton genre c’est plutôt Pretty Ninja et les cent-façons-d’avoir-les-ongles-les-plus-resplendissants… »
« Ce n’est pas vrai. », dit Orochimaru d’un ton boudeur.
Il n’aurait jamais avoué qu’il prenait plusieurs heures par semaines pour que ses ongles soit parfaitement polis et brillants.
Jiraya se pencha par dessus l’épaule de son coéquipier.
« Cet article est bourré de fautes d’orthographes… »
Il avait raison. Apparemment, les journalistes de la feuille de chou étaient aussi peu soigneux sur l’orthographe des mots que sur la provenance de leurs informations
Orochimaru tourna la page d’un petit coup de langue dédaigneux (c’est possible, mesdames et messieurs on ne rit pas).
Cette fois, l’article parlait d’une fête que donnait un riche ninja pour la naissance de sa fille.
« Hé Oro-chan, on est invité ! »
« Comment ça « nous » ? »
« Si, si, regarde… « Tous les Genins de Konoha sont aimablement conviés… » »
Orochimaru eut un petit rire.
« Tu crois qu’ils vont laisser passer n’importe qui ? Tu voudrais d’une bande de mioches braillards criant des stupidités style Datebayo à tout bout de chant et se goinfrant comme des porcs à ta fête, toi ? »
« Mais je suis sûr qu’il te laisserait passer ! Tu es le préféré du Hokage ! »
Jiraya se lança alors dans une imitation cruelle mais fidèle de Sarutobi:
« Allez à une fête ? Mais oui mon petit Orochimaru ! Mais bien sûr ! Le seigneur ChoseTruc en sera si heureux ! Emmener ton ami Jiraya ? Quelle camaraderie, quelle honnêteté, quelle… »
Orochimaru sourit. Il n’avait même pas besoin de manipuler Jiraya, celui-ci se conduisait exactement comme il le voulait…
« Je pourrais entrer en effet… », dit-il en battant des cils.
« …mais je ne le ferais pas ! Je déteste ce genre de réception. », acheva t-il d’un air de ne pas y toucher.
« Tu plaisantes ? Tu y seras comme un poisson dans l’eau ! Tout le monde te prendra pour une geisha de passage ! »
Jiraya eut une vision d’Orochimaru en kimono en train de danser en balançant des éventails (ben oui, c’est plus facile pour lui, il peut les rattraper avec la langue aussi…)
« Tu n’as qu’à y aller tout seul ! »
« C’est à dire… Ils ne me laisseront jamais passer… »
« Et pourquoi ? »
« Ben… heu… l’aînée du Seigneur MachinBidule, elle me connaît… Et disons que je ne lui ai pas fait très bonnes impressions… »
« Tu n’avais qu’à pas mater la fille d’un membre du Conseil ! »
Orochimaru se montra intraitable. S’en suivi cinq longues minutes où Jiraya surgit de derrière presque tous les meubles de la bibliothèque, demandant à Orochimaru :
« Emmènemoiàlafêteeeee ! »
Au bout de cinq fois, Orochimaru dit d’un ton faussement mélodramatique :
« Arrête ce harcèlement sexuel ! Tu n’as pas à me faire payer pour tes « tendances »… Déjà que tu m’as forcé à venir ici ! »
Jiraya fut surpris… Ca ne lui ressemblait pas.
« Ce n’est pas toi le gay de service, Oro-chan ? »
« La grandeur inspire l’envie, l’envie engendre le dépit, le dépit répand le mensonge. », dit Orochimaru avec un grand sérieux.
« Ah bon, Tsunade t’envie ? »
Orochimaru se prit la tête dans les mains :
« Cela fait longtemps que je t’aurais dénoncé à Sarutobi-sensei mais j’étais sûr que tu cesserais de toi-même…
Mais je ne peux plus le supporter… »
Il pleurait des larmes de crocodiles, Jiraya le savait, car il lui souriait.
Ses lèvres formèrent alors trois mots : « Je t’ai eu. »

b) Conversations

§flash-back§
« Je ne savais pas que vous alliez tous les jours à la bibliothèque, Sarutobi-sensei. »
Orochimaru et son professeur était en train de prendre le thé. Sarutobi jetait à son meilleur élève des regards admiratifs.
« En tant que Hokage, je vérifie souvent les rouleaux de jutsus… »
« A quelle heure y allez vous ? »
Sarutobi parut légèrement surpris que son élève s’intéresse à sa vie.
Celui-ci s’empressa de se mesurer :
« C’est juste que… je ne vous y ai jamais vu. »
« C’est vrai que tu es un vrai rat de bibliothèque, mon petit Orochimaru. C’est une très bonne chose car il n’y ne fait aucun doute que tu seras Hokage dans 20 ans. 15 si tu continues d’être aussi gentil envers ton vieux maître. »
Orochimaru se contenta de sourire.
« Hokage est une bien trop haute ambition pour moi. Je me contenterai de servir le village aussi modestement que je peux. »
Mais j’aimerais vraiment savoir quand vous passez à la bibliothèque. Histoire de pouvoir vous croisez et discutez avec vous de certains techniques ninjutsu des arcanes de Konoha. »
Sarutobi lui donna ses horaires avec gentillesse, ravi d’avoir un élève aussi sage et avide d’apprendre.
Il m’a dit exactement ce que je voulais savoir le vieux singe. Je n’ai pas gaspillé mon thé en sachet.
« Merci beaucoup, sensei. Et je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse mais il y a un certain rouleau que je ne trouve pas dans la bibliothèque. Si vous pouviez le chercher pour moi demain… »
Et le lendemain, Orochimaru s’était caché derrière le premier journal venu et sachant que Jiraya ne tarderait pas à le rejoindre. Puis, montre en main, il avait attendu la venue de Sarutobi dans le rayon d’à côté pour lancer son petit laïus.
§§
Un plan parfaitement orchestré… Et qui a parfaitement marché…
Comme prévu un Sarutobi en colère avait surgi de derrière un rayon et entraîné Jiraya en dehors de la bibliothèque.
Mais ce n’était pas le mieux du plan… Orochimaru ne voulait pas que Jiraya soit puni, il voulait qu’il subisse exactement la même chose que lui.
Le moment où Sarutobi hurlant toute sorte de choses à Jiraya comme « Tu n’as pas à profiter de la pureté de ton petit camarade. » ou « Ce n’est pas parce que tu hmmm que tu dois harceler ce pauvre Orochimaru. » était celui où la plupart des Gennins rentrés de mission passait dans la rue de la bibliothèque.
Orochimaru ne se faisait pas d’illusion. Il savait qu’on n’oublierait jamais vraiment les preuves de Tsunade. Mais un potin en chasserait un autre. Désormais le « gay de service » serait Jiraya.

Pendant ce temps…

Jiraya et Tsunade discutait activement dans le cagibi que Jiraya était censé reluire à coups de brosses à dent.
« Oro-chan m’a vraiment eu sur ce coup là… Il semblait parfaitement normal jusqu’à ce qu’il se mette à geindre. »
« Il avait sans doute prévu que Sarutobi-sensei serait là. Il l’a utilisé comme nous au moment où tu étais à l’hôpital. »
Jiraya donna un coup de brosse à dent pensif.
Il voulait se venger de moi en me retournant le monnaie de mon ryo. Et ça a plutôt bien marché pour une fois. Mais…
« Qu’est-ce qu’on va faire ? », demanda Tsunade.
Elle était déçue qu’Orochimaru parut triomphé cette fois.
Jiraya eut un sourire resplendissant.
« Vous les culturés faîtes le même erreur. De ton point de vue, la vengeance d’Oro-chan est parfaite mais il oublie un truc capital… »
« Quoi ? »
« Je ne suis pas comme lui ! »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

c) The gay guy

Cher journal,

Quelle semaine de folie ! Il faut absolument que je te la raconte !
Devenir gay était un don du ciel ! Merci à mon Oro-chan d’amour que j’aime que j’embrasse que je ****…
Pour tirer parti de la vengeance de mon serpent préféré, j’ai d’abord eu des idées de départ pas mal mais je ne pensais pas que ça tournerait aussi bien.
Tout d’abord montrez à tous le monde que je suis content d’être gay… Ca n’a pas été très difficile ! Il m’a suffi de…
- customiser un peu mon T-shirt (GAY ET FIER DE L’ÊTRE)
- d’en offrir un à Oro-chan avec marqué dessus « Je suis l’objet sexuel de Jiraya » devant tout le monde (mais pourquoi il a refusé ?)
- d’en parler gaiement avec tout le monde. Ce qui mine de rien a fait drôlement monté ma côte de popularité (déjà en hausse pour cause de rabattage de caquet d’Oro-chan). Maintenant, les mecs n’ont pas peur que je mate leur copines et ça n’a viendrait pas à l’idée des filles que je puisse les tripoter !
J’ai décidé de profiter de cette nouvelle confiance que me portent les autres pour m’adonner à l’une de mes passions : le matage.
En effet, pour ne pas entacher ma réputation de gay tout neuve, je ne peux plus acheter « Sexy Tabou ».
Ca m’a paru navrant jusqu’à que j’ai l’idée de demander aux filles de bien vouloir m’accueillir dans leur vestiaire, soi-disant car les garçons avait peur que je les mate.
En temps normal, elle n’auraient jamais acceptés, mais c’est étrange comme on vous perçoit différent en fonction de quel bord vous êtes.
En plus, je surfe sur la vague du « gay friend »…
Dans les séries télé à l’eau de rose qu’adore les filles, le(s) héroïne(s) subissent des déboires amoureux diverses, mais peuvent évidemment se confier à un pote homosexuel, qui, contrairement aux autres garçons briseurs de cœurs, est gentil, attentif si bien que parfois ces dames « regrette de ne pas pouvoir sortir avec ».
Moi je le trouve surtout patient de tenir la chandelle à ces demoiselles éplorées de leur dernier chagrin d’amour _ car c’est évidemment rempli de répliques dégoulinantes du genre « Miiiikke… machin truc m’a quitté ! » « Stella, tu es une fille formidable… Oublie le ! »...
Mais bon, je suis en train de faire une digression. Le fait est qu’à cause de ces séries à la noix toutes les filles veulent avoir un gay friend.
Or les filles se racontent souvent leur vie dans leurs vestiaires (je le sais, je les ai beaucoup entendu en essayant de les voir). Je suis donc devenu le « gay friend » de leur tribu.
Mais je crois que Tsunade se doute de quelque chose, sans doute à cause du fait que j’ai apporté des pop-corn pour profiter de la « vue » en me régalant.
Et puis elle a quand même hurlé « NOOOOOOOOOONNNNNNN !!! » quand j’ai été accepté dans le vestiaire des filles (nda : si vous voulez une image, imaginez la comme Aragorn après avoir cru que Merry et Pippin étaient mort dans le film 2).
Heureusement pour moi, c’est contre Oro-chan qu’elle a dirigé sa fureur. Elle l’a poursuivi en hurlant dans tout le couloir « TOUT CA C’EST DE TA FAUTE », le poing brandie.
Et elle n’est jamais retourné au vestiaire.
Dommage.
Mais il y a encore mieux que de mater des filles…
Admiré des mecs, craint des filles, insoupçonnés de tous, je suis devenue le Belphégor du vestiaire !


d) La très étrange affaire du Belphégor du vestiaire

Dans les couloirs, on chuchotait beaucoup parmi les filles...
« Il paraît qu’Hokage-sama a posé de nouveaux verrous sur la porte du vestiaire des filles….’
Et les garçons de passage répondait en cœur :
« Ca c’est une affaire pour le Belphégor du vestiaire ! »
Ce super héros étrange et pervers était apparu il y a peu, suscitant l’admiration des garçons, qui étaient le plus souvent célibataires, et en qui se cache généralement des pervers.
Il était vêtu d’une combinaison violet moulante avec marqué en lettres jaunes bananes GPT « Grand Pervers Terrible ». Son arme étaient les mains baladeuses et le pinçage de fesses, une matière en laquelle il excellait.
Pour galvaniser ses admirateurs, il laissait derrière lui à ses plus grands fan un dessous féminin dédicacé à la personne en question, signé de son nouveau surnom « Le Belphégor du vestiaire ».
Le Hokage lui-même posait verrou sur verrou mais à chaque fois le Belphégor du vestiaire parvenait à entrer, prêt à s’abattre sur sa prochaine victime.
Tsunade rongeait son frein.
C’est Jiraya, ça ne peut être que Jiraya…
Elle l’avait crié mais personne ne la croyait :
« Jiraya est gay, ma chère. En plus, il est avec nous quand cet abominable pervers nous attaque. »
Idiotes ! Placer un Bunshin dans le vestiaire n’a rien de sorcier ! Je dois absolument trouver un moyen de le coincer… Mais pour ça, j’ai besoin de l’aide d’une certaine personne…
Tsunade avait fini par le trouver.
« OROCHIMARU ? »
Orochimaru, le courage personnifié, s’était recroquevillé sur lui-même en suppliant : « Silvousplaîtnemefaîtespasdemal…. ».
« Ca va, je ne vais pas te frapper… Je devrais car c’est toi qui a déclenché tout ce boxon, mais dans ma grande mansuétude, je te donne l’occasion de t’amender… »
Orochimaru avait tout intérêt à accepter.
Le plan était simple. Lors de la prochaine attaque du Belphégor du vestiaire, Orochimaru devait sceller la porte de l’extérieur avait un fuuinjutsu pour empêcher Jiraya de sortir et une fois piégé, Tsunade s’arrangerait pour dévoiler à tous (enfin plutôt à toutes) son identité.

C’est ainsi que le lendemain Orochimaru fit un sceau des trois éléments et que Tsunade s’élança en criant « Poing de vérité, frappe au nez. Que le pervers soit dévoilé et que la pudeur soit vainqueur ! ». Elle réussit même l’exploit de balancer sur le clone de Jiraya un kunai en simultané. Puis elle lui arracha sa cagoule.
Les réactions différèrent : Tsunade eut l’air triomphant, Jiraya eut l’air déçu, les filles eurent l’air furieuses, Orochimaru (on pouvait voir son œil serpentin qui observait par le trou de la serrure) avait l’air content de la déconfiture de son pseudo ennemi, Sarutobi (qu’on avait fait appeler) lui était confus.
Les filles se jetèrent sur Jiraya pour le frapper. Celui-ci cria :
« Oui, oui ! Jetez vous sur moi ! Arrachez moi mes vêtements ! »
Dommage qu’elles veulent que me frapper !
Sarutobi dit :
« Je crois que je me suis trompé sur Jiraya. »
Tsunade lui demanda :
« Connaissez vous le sens du mot « bisexualité », sensei ? »

Un peu plus tard…

« Pas trop déçu de ta vengeance, Oro-chan ? »
« Non car finalement, je me suis vengé non pas de toi mais de Tsunade. »
Et sans plus de commentaire, Jiraya changea de T-shit pour « BI ET FIER DE L’ÊTRE »
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Hinaya
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Message par Hinaya »

mdrrr après l'association jiraya/tsunade
c'est tsunade/oro ^^
ça m'a bien fait marrer vivement la suite ^^
[absente du 5 juill. au 27 août]
Arakasi
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Message par Arakasi »

Génial!
J'ai été écroulée durant toute la lecture:
Jiraya en bisexuel qui s'assume, sérieusement cela lui va trop bien!
Love Kyubi a écrit : - d’en offrir un à Oro-chan avec marqué dessus « Je suis l’objet sexuel de Jiraya » devant tout le monde (mais pourquoi il a refusé ?)
:kamool:
On se le demande... :kamool:
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Itachi-san
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Message par Itachi-san »

:kamool: :kamool: :kamool: :kamool: :kamool: :kamool: :kamool: :kamool: :kamool: :kamool: :kamool: :kamool: :kamool:

Post pas très constructif mais c'est tout ce que je peux dire :mrgreen:


Mention spéciale à
« Oui, oui ! Jetez vous sur moi ! Arrachez moi mes vêtements ! »
Dommage qu’elles veulent que me frapper !
:good:

Très sympa le wall de ta fic^^
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Love Kyubi
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Message par Love Kyubi »

Arakasi : C'était pourtant sympa comme idée cadeau...
Itachi-san : Jiraya pervers jusqu'au bout !
Merci pour le walll, il m'a donné du mal !

Le prochain chap devrait arriver cet aprêm... So kikoo à tous !
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Love Kyubi
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Message par Love Kyubi »

Ce chap est dédié à kitsunekochan, qui m'a donné le nom de beaucoup de personnage, dont celui d'Hebi-chan. C'est aussi grâce à elle qu'il arrive à l'avance.

10 : The house of snakes


a) Le livre de la jungle

« NON ! Il n’en ai pas question ! »
« Mais Oro-chan… »
Un jeune homme aux cheveux blancs ébouriffés poursuivait un autre aux longs cheveux noirs.
« C’est non ! Si tu crois que je vais me laisser violer par un pervers comme toi… »
Orochimaru dévala les escaliers de la bibliothèque, Jiraya sur ses talons.
« Mais c’est parfaitement normal ! Nous sommes responsables maintenant… »
« JE suis responsable…Mais toi, tu ne l’es pas… »
« Je ne veux rien de mal ! »
« C’EST CA ! Espèce de pervers ! »
« Mais Oro-chan, je ne veux rien de mal… »
Le dit Oro-chan lui lança un regard nullement émoussé par les yeux suppliants de son voisin.
« Je t’en prie… Non je t’en supplie… »
Jiraya fit une tentative pour se mettre à genoux comme un gentilhomme face à sa noble dame, dérapa sur le sol boueux et se mangea méchamment l’escalier.
Orochimaru le planta là en traversant la rue bondée, disparaissant ainsi dans le foule.
« A sa place, j’aurais réagi de la même façon. », dit Tsunade, en relevant Jiraya.
Le coup de poing en plus…
« Je ne vois pas pourquoi il refuse. Au point où en est notre relation… »
« Justement il ne veut pas aller plus loin avec toi… »
« Mais moi si… »
« Il sait bien ce qui se passera si il accepte… », dit Tsunade en levant les yeux au ciel.
« Je lui demande juste de me donner un double de ses clés, pas de coucher avec moi… »
« C’est comme donner au loup la possibilité d’entrer chez toi à tout moment pour te croquer. »
« Je ne compte pas le croquer… », dit Jiraya, mais son regard contredisait ses mots.
« Je vais le faire simple pour que tu comprennes, répondit Tsunade. Toi garçon de seize, toi sac d’hormones, Orochimaru pas complètement débile (quoi que parfois), donc pas faire confiance toi. »
« Qu’est-ce que je peux faire alors ? »
« Si tu es prêt à tous, tu peux essayer de t’introduire chez lui… »
« J’ai déjà essayé, qu’est-ce que tu crois ! »
Jiraya se souvent parfaitement de ces essais. Devant les refus répétés d’Orochimaru de le laisser pénétrer dans sa maison, il avait fait de multiples tentatives d’entrée : il avait d’abord pensé à se déguiser en livreur de pizza et à faire croire qu’un certain Grabov Cherlor lui avait commandé une quatre fromage mais avait renoncé quand la voisine lui avait raconté qu’un véritable livreur s’était fait dévorer la main par un gigantesque boa constrictor.
Il avait alors attentivement observé la serrure, l’avait forcé et était tombé sur le fameux boa et une demi douzaine de serpent donc un crotale d’Andalousie, qui avait failli le tuer. Pour échapper au serpent, il avait du monté sur l’étagère et s’agripper au lustre jusqu’à ce qu’Orochimaru rentre et demande gentiment à son « petit » protégé de le laisse en vie et de préférence avec tous ses membres.
Il était néanmoins revenu le lendemain, déguise en ANBU, pour ne pas attirer l’attention des voisins, et avec un gros morceau de viande pour occuper les serpents d’Orochimaru. Peine perdue, car il s’était avéré que la nourriture de prédilection de la petite troupe de sauriens était l’ANBU. Jiraya s’en était finalement tiré en assommant une vipère trop véloce à coup de steak, même si il manqua d’y laisser sa fesse gauche.
Il avait alors décider que les serpents ne lui feraient pas de mal si leur maître, et avait planté une tente devant la porte d’Orochimaru, jusqu’à ce que le concierge le chasse à coup de balais.
« Je me disais bien que personne n’avait besoin de l’antidote aux venins de 15 serpents différents en une semaine. », dit Tsunade.
« Ce n’est pas pour rien qu’on appelle la maison d’Oro-chan, « La maison qui siffle ». Et ils ne font pas que siffler, ils mordent aussi. »
Il montra sa main ornée d’un large bandage.
« Je vais y retourner dans une semaine. »
Il quitta sa coéquipière pour arpenter les rues d’un air sombre. Rentré chez lui, il s’aperçut que la doublure de son sac était déchirée…
Non… Ne me dîtes pas que je l’ai laissé tombé chez Oro-chan…

b) Le merveilleux Mr J.

Pendant ce temps, Orochimaru rentra chez lui, en rasant les murs pour vérifier qu’il n’était pas suivi. Une fois sûr que personne n’était présent, il introduisit la clé dans la serrure de son appartement en une demi-seconde et poussa les quatre verrous presque aussi vite.
Il s’effondra ensuite sur son lit, l’esprit (un peu plus) en paix.
Ses serpents vinrent quémander un peu de l’affection de leur maître.
« Oh, Kyôdaitenmonja, tu as encore quelque chose de coincer dans la gueule… Tu ne devrais pas abuser des caniches, ils sont bien trop poilu… »
Le serpent recracha alors un petit bout de tissu. Il avait toujours eu une digestion difficile. Cela avait d’ailleurs fait mauvais effet quand il avait recraché un fémur à la tête de la voisine d’en face.
Mais c’est un bout du sac de Jiraya ça !
Il était vraiment drôle suspendu au lustre, à agiter les jambes dans le vide pour ne pas que vous lui croquiez les orteils.

Orochimaru se pencha sur son serpent favori et aperçut alors, abandonné dans un coin de la pièce, ce qui ressemblait à un cahier.
Et c’est l’écriture de Jiraya… Je me demande ce qu’il peut bien écrire.
Content d’avoir de la lecture, Orochimaru se plongea dans ce qu’il croyait être le journal intime de Jiraya et qui se révéla être un roman.

(nda : les fautes d’orthographe, de grammaire et de style appartiennent à Jiraya. Les textes entre // sont barrés dans le texte originel)
//Les aventures de//
//Le superbe//
Le merveilleux Mr J.

Chapitre 1 : Le Professeur

Il était une fois dans le village de Konoha, le plus grand des ninjas. On l’appelait Mr J. Il aurait pu devenir Hokage en une demi seconde mais il préférait l’action ! Il enchainait donc les missions de classe S en solo.
Mr J. était //incroya// // exceptionelemment// super beau. Il avait des cheveux blancs toujours ébourifés, un sourire charmeur et un super succès auprès des filles ! Il était d’une intelligence hors du commun, et d’un //inami// //igina// //inaginiable// inimaginable charisme. Les femmes le voulaient et les hommes le jalousaient.
Mr J. pouvait sortir avec toutes les filles qu’ils voulaient mais n’avait pas encore trouvé l’élu de son cœur.
Le jour ou commencait notre histoire, il arpentait les rues de Konoha, telle un renard solitaire mais magnifique. Tous les commenreçants le saluaient avec déférence. Il sourit à la marchande de fleurs, et elle s’évanouit.
Il entra à l’académie ninja. Aussitôt, les enfants lui demandèrent un autographe, mais il refusa car il était aussi très //mau// modeste.
Il venait voir son vieux maître, le Professeur. C’était un vieil homme franchement sénile, mais Mr J. continuait à aller le voir par pure charité et bonté d’âme car il savait l’admiration sans bornes que lui vouait le vieillard. D’ailleurs, il ne vivait plus que pour lui car il y a quelques années sa fille adoptive était partie en aprenttissage chez une grande dame.
« Ah, tu es là, mon enfant, dit la vieux Professeur, d’une voix mourante. Ma vie touche à sa fin, et je ne vis plus que pour tes visites. »
Il eut une toux tragique, et un râle de mourant…
« Tu es le plus grand des ninjas. Ton talent est telle que tu peux surpasser les plus grands. Tu es sûr que tu ne veux pas devenir Hokage ? »
« Non, sensei. Je préfère l’action, hooooooo ! »
« Ma vie s’achève, et il se peut que je ne vois jamais Hebi-chan rentrée au village. »
« Votre fille adoptive ? »
« Oui… ça fait maintenant six as qu’elle est partie. Mais tu ne l’as jamais vue… »
« Non. »
Car, en effet, Mr J. était arrivée il y a cinq ans à Konoha. Il avait été trouvé dans la forêt, où il avait été élevé par les loups jusqu’à ce que la louve qui l’avait élevé meurt dans de tragiques circonstances.


Ca ne m’étonnerait pas qu’il se révèle être l’Elu d’une prophétie…

Il avait utilisé son chakra incroyable pour essayer de la soigner mais il ne savait pas encore assez bien le contrôler. Il avait alors juré d’apprendre à contrôler son chakra et s’était mis au service de Konoha, qui l’avait reconnu comme le prodige d’une ancienne prophétie oublié, qui parlait d’un enfant, dernier héritier des dames de Lac par sa mère et du premier des ninjas par son père, venu sauvé le village d’un péril encore inconnu. Il avait assimilé le ninjutsu tellement vite qu’on l’avait officiellement reconnu comme prodige, et donné le grade de Jounin spécial trois semaines après son arrivée.

C’est bien ce que je pensais…

Le vieux homme lui prit la main et se mit à pleurnicher en agonisant un peu…

Mais ça fait dix minutes qu’il meurt ou quoi ?

« Je ne regrette que tu ne l’aies pas vu. Elle est tellement merveuilleuse… Et elle doit être très distingué maintenant. »
Le vieux rafermit sa pression sur la main de Mr J. qui ne le sentit pas car il avait des muscles en béton.
« La fin de ma vie est proche. Je veux que tu t’occupes d’elle, si je ne suis pas en état de le faire. »
Mr J. était intéressé par Hebi-chan et il décider de posa subtilemment des question à son sujet au Professeur.
« Elle a quelle âge ? »
« Elle aura 16 ans en mai, ma petite fleur de printemps. »


C’est d’un cliché ! Non seulement c’est bourrée de faute d’orthographe, mais en plus l’histoire est plus transparente que du verre…

« Elle est belle ? »
« Quant elle m’a quitté à l’âge de dix ans, elle était resplendissante. Rien ne me rendrait plus heureux, alors que ma vie touche à sa fin que vous voir heureux tous les deux. »
Mr J. était un vrai Dom Juan, et si Hebi-chan était si belle que son maître le prétendait, il la séduirait mais ne resterait pas toute la vie avec elle.
Mais il se dit que toute façon, le Professeur était quasi mort, et qu’il ne devrait pas faire semblant de l’aimer très longtemps.
« Je tâcherais de l’aimer et de m’occuper d’elle, sensei. », dit Mr J. de sa voix la plus cool et évidement le vieux le crut sur parole !
Il le quitta avec sa bénédiction !


Quand je pense que le vieux Professeur est mort pendant 20 minutes sans mourir pour de bon, je me demande bien ce que la suite peut me réserver.

Chapitre 2 : The Terrible Mrs T.

Mr J. ne pensait pas croiser une autre personne de sa connaissance ce jour là. Pourtant, alors qu’il sortait de l’académie ninja, il vit sa coéquipière the Terrible Mrs T.
Mais je vais vous la décrire.
C’était une blonde à la forte poitrine et au caractère tout aussi fort… Elle était vêtue comme à son habitude d’un pantalon de cuir noir très moulant et de botinnes cloutés qui faisaient un « malheur » auprès des ennemis. Son haut était aussi de cuir noir et il avait bien du mal à contenir son énorme poitrine sans explosé. Ses cheveux blonds étaient relevés en une couette qui laissaient voir ces nombreux tatouages et piercings. Acroché à son dos, elle portant en permanence un long fouet qui était fait, selon la légende, de la peau d’un lézard noir qui avait été tué 20 personnes car elle s’était approché de lui.
Elle était connue pour ses penchants sado-maso. Elle était aussi connue pour le fait de mettre son poings dans le gueule quand on la contrariait.


Je me demande ce que penserait Tsunade de cette description d’elle-même…

Evidement, Mr J. et The terrible Mrs T. étaient amants.
Mais the Terrible Mrs T. n’était pas le grand amour de la vie de Mr J (il ne l’avait pas encore rencontré). Evidement, the Terrible Mrs T. savait tout cela mais Mr J. était tellement séduisant qu’elle se serait résigné à être son objet sexuel.


Tout bien réfléchi, je crois qu’elle le tuerait.

Mais Mr J. qui était bon, la respectait et la traitait en amie. Il faut dire que the Terrible Mrs T. pouvait être très cool, malgré quelques aspects étranges. Elle avait par exemple un petit ami/souffre-douleur/larbin prénommé la Moule, qui était tellement répugnant que personne ne pouvait le toucher. Mr J. lui même, dans sa grande mansuétude, parvenait dès fois à lui dire « Bonjour » avant de s’éloigner pour voir des gens normaux.
Mais le fait était que the Terrible Mrs T. l’adorait, aussi étrange que ça puisse paraître. Mr J. le tolérait auprès d’elle car il avait pitié des mollusques.


Maintenant j’ai un moyen de pression sur Jiraya ! Si je donne ça à Tsunade, elle le tuera à coups de poings !

The terrible Mrs T. salua Mr J. :
« Bonjour ! Tu sembles particulièrement séduisant aujourd’hui ! »
Mr J. prit un air modeste.
« Ca tombe bien, je te cherchais ! Hebi-chan, la fille adoptive de notre vieux Professeur, vient d’arriver. »


Donc son père dit qu’elle va bientôt revenir et trente secondes après elle est là…

« Comment est-elle alors ? »
The Terrible Mrs T. fit un clin d’oeil à Mr J. :
« Je crois qu’elle va te plaire ! D’ailleurs, elle t’attend à la bibliothèque… »
« J’y vais tout de suite ! »


Toute l’histoire semble tourner autour de cette « Hebi-chan »… Je me demande bien de qui il peut s’agir.

Chapitre 3 : Hebi-chan

La bibliothèque était déserte ce jour là.


Comme par hasard.

C’est alors qu’il la vit, légèrement dans l’ombre.
Elle était inqualifiable, et plus quelque chose est inqualifiable, plus il faut de mots pour la qualifier. Elle était tout simplement sublime, magnifique, superbe, bref tout simplement belle.
Mais il faut que je vous la décrive plus précisement.
C’était une jeune fille qui venait à peine d’entrer dans le printemps de sa vie. Elle devait avoir 16 ans tout au plus. Son corps était élancée et svelte, celui d’une jeune fille en fleur.
Sa peau était plus blanche que le lait, ses longues mains blanches avaient le finesse de celle d’une aristocrate, et se terminaient par des ongles qui brillaient comme du verre poli. Ses cheveux était tout le contraire, ils étaient plus noirs qu’une aile de corbeau, si longs et soyeux que des rivières de velours noirs semblaient lui entourer le visage. Et plus encore que leur beauté, leur parfum ne pouvait appartenir qu’au paradis.
Les traits de son visage ne comprenait pas une imperfection. Son nez, le petit plis de sa bouche moqueuse aurait pu intéresser un sculpteur. Et ses yeux, ses yeux étaient d’un jaune ambré, fendu d’une pupille effilée comme celle d’un chat.
Ses habits lui allaient à la perfection : il s’agissait d’un long kimono d’un noir de jais, qui semblait uni au première abord mais qui était, en fait, brodés de centaines de serpents noirs entrelacés qui semblait remuer au rythme des gestes de la jeune fille.
Elle portait en elle une terrible beauté, non pas celle du jour, mais celle de la nuit, mais ce ne la rendait que plus belle encore.
Jamais Mr J. n’avait vu une telle beauté, une splendeur semblable à celle d’Hebi-chan…


C’EST MOI CA ? C’EST MOI CA ?

Il avait la bouche sèche devant elle, se trouvant incapable de parler pendant quelque secondes. Mais il s’agissait de Mr J. et il reprit vite ses moyens.
Sa voix se fit de velours et il adressa à sa belle son sourire le plus ravageur :
« Bonjour, mademoiselle… Hebi-chan. », dit-il en s’inclinant et en lui baisant la main.
« Bonjour. Vous devez être Mr J. »
La voix d’Hebi-chan lui ressemblait. C’était un murmure chaud, un brin moqueur, et parfois un peu rauque.
Mr J. était amoureux.
« C’est moi, en effet. Et j’ai promis à votre père mourant de m’occuper de vous. »
« Merci, Mr J. mais Hebi-chan n’a besoin de personne. »

Il doit être surpris pour une fois qu’on lui refuse un truc…

« Ce serait un plaisir que de passer ne serait-ce que quelque moments avec vous. Vous êtes si belle. »
« Je sais. », répondit Hebi-chan en rajustant son yukata.
« And how do you get into this kimono, baby ? »
« Voyons, offrez moi un verre d’abord, cher Mr J. », dit Hebi-chan d’un ton coquin.
« Mais avec plaisir… »


Je n’en peux plus de lire ce navet ! Mais comment Jiraya m’a dépeint : bon d’accord, c’est évident que je suis incroyablement beau mais je ne suis pas une fille ! Et je ne me montre jamais aussi futile…


… pensa t-il en se faisant les ongles.

Je pense que je vais aller donner ça à Tsunade. Jiraya se prendra une correction mémorable.

c) Le pari

Jiraya et Tsunade étaient ensemble, en plein discussion :
« Tu sais à quel point c’est important pour moi ? »
« Je sais, Jiraya. On s’arrangera pour le récupérer. »
C’est à ce moment que Orochimaru fit irruption dans la pièce :
« Aha ! », dit-il, du même ton accusateur d’un procureur qui brandit au nez de l’accusé la pièce à conviction qu’il l’envoiera sans doute en prison pour le restant de sa vie, en pointant le manuscrit vers Jiraya,
« Merci, Oro-chan ! C’est tellement gentil de me l’avoir ramené ! »
Il voulut prendre ses écrits mais Orochimaru ne les lâcha pas.
« Tu crois que je vais te les rendre ? Alors qu’ils contiennent la preuve de ta vilenie ? »
Il donna le cahier à Tsunade.
« Regarde donc cette histoire, Tsunade… »
Il fit un grand geste de la main, qui se voulait spectaculaire, mais qui faillit éborgner ladite Tsunade.
« Regarde cet infamant navet, où l’alter ego de Jiraya, est un Dom Juan ridicule, où tu es dépeinte comme une sado-masochiste complètement cinoque, où Dan est nommé la Moule et où l’on me connaît sous le nom… »
Orochimaru eut un reniflement dédaigneux :
« … sous le nom d’Hebi-chan, une sorte de courtisane, futile, ridicule et séduite par Jiraya. »
Tel le portrait de la vertu offensé, il se laissa tomber sur une chaise entre Jiraya et Tsunade, qui s’entreregardèrent, un peu surpris par cette petite scènette bien ridicule, puis éclatèrent de rire au même moment.
Orochimaru les regarda très étonné. Il n’avait toujours pas compris qu’il était le dindon de la farce.
Finalement Tsunade donna un coup à Jiraya mais pas très fort car elle était toujours explosée de rire :
« Tu m’avais dit que tu ne ferais pas apparaître Dan ! »
« Mais j’ai coupé les passages où tu parlais de tes cuirs, je te le jure ! »
Orochimaru était perdu. Ainsi Tsunade était au courant ?
« Mais Tsunade, tu savais ? »
« Je l’ai découvert par hasard. Et puis, je me suis dit qu’il devait bien épancher ses pulsions perverses quelque part. »
Si tu savais le nombre de gens qui écrivent pour satisfaire leur fantasmes, Oro-chan…
« Et ce que tu as trouvé Orochimaru c’est la quatrième version. Je te laisse imaginer comment était la première version… »
On peut faire pire que ça ?
« Puisque c’est ainsi, je vais bouder dans mon coin. », dit Orochimaru.
Et il leur tourna le dos, jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il était risible.
Mais qu’est-ce qui m’a pris de dire une phrase pareille ? Oh mon Dieu de quoi ai-je l’air ?
Il faut que je trouve un truc pour refaire bonne figure…

« Comment puis je dormir avec un pervers pareil dans le coin ? Je vais sceller ma porte avec un fuuinjutsu de niveau quatre. Tu es tellement nul en Fuuin que tu ne pourras jamais entrer ! »
Et Jiraya aimait les défis :
« Ce n’est pas vrai ! Comment un minable Fuuinjutsu pourrait m’empêcher d’entrer chez toi alors qu’une meute de serpents ne l’a pas fait ? On parie ? »
Je ne peux pas perdre la face devant lui après m’être rendu ridicule. Je dois parier gros.
« Très bien. Je vais sceller ma porte. Il n’y aura aucun autre obstacles, pas d’autres verrous et serrures et je dirais à mes serpents de pas te faire du mal si tu parviens à entrer.
Mais bien sûr il faut une limite de temps : si d’ici, une semaine, tu parviens à briser le sceau et à entrer, je reconnaîtrais ta force … »
« …et j’aurais entrée libre chez toi à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, et je pourrais te faire ce que je veux… », compléta Jiraya.
« Mais si tu perds, dit Orochimaru d’un ton sadique. Je te désavouerais et tu devras me promettre de ne jamais plus essayé de mettre les pieds chez moi. »
Tsunade mâchait du pop-corn tout en observant l’échange. La semaine prochaine promettait d’être intéressante !

d) Scientifiquement parlant

Cher journal,

Après le pari stupide que Jiraya a fait avec Orochimaru, je pensais que j’allais devoir l’aider à ingurgiter une tonne de livres au titre aussi rébarbatifs que « Le Fuuinjutsu pour les grands débutants », « Fuuinjutsu avancé », « L’histoire du Fuuin à travers les âges » et autre « Les aspects métaphysiques du Fuuinjutsu » et l’empêcher de s’endormir dessus.
J’avais même prévenu de lui forcer à manger des yeux de poissons, des tonnes de caféine et d’excitants si il le fallait…
Que nenni.
Aussi surprenant que cela puisse le paraître, Jiraya a été seul la tonne de livres nécessaires à l’apprentissage du Fuuinjutsu et il est actuellement en train de les lire.
Jiraya le type qui ne lit que des revues pornos !
Ca a fait un grand choc à Sarutobi-sensei quand il l’a surpris en train de travailler.
Je crois que je vais commencer une thèse :

« LES ETRANGES EFFETS SECONDAIRES DES HORMONES
ET DE LA RIVALITE SUR LES NEURONES DES GARCONS »
Par Tsunade

Introduction : Le sujet a été confronté à une situation dans laquelle il n’a d’autre choix que d’apprendre à fond une tonne de techniques rébarbatives.
Le sujet n’a aucune aptitude pour les études.
Ses seuls motivations sont ses hormones et sa fierté.

Situation présente : Le sujet est actuellement en train d’apprendre par cœur des centaines jutsus. Nous avons cités précédemment son manque d’affinité avec le travail. Pourtant, l’auteur de la présente a vérifié qu’il retenait bel et bien ce qu’il lisait.

Situation test : Précédemment, le sujet avait du entreprendre un travail similaire, pour, cette fois là, réussir un examen. L’auteur de la présente avait alors remarqué qu’il ne retenait rien et qu’il dessinait des graffitis pornos sur le livre hors d’âge.

Donc : Ce sont les raisons qui font que le sujet apprend ou non.

Observations : Le sujet saigne souvent du nez en composant les sceaux.
Le sujet murmure parfois « Oro-chan » d’un air rêveur avant de se replonger dans sa lecture.

Hypothèses : L’auteur de la présente connaissant personnellement le sujet et vu les observations susdites, nous pouvons émettre une hypothèse sur l’action des hormones sur le cerveau.
Les neurones du sujet sont paresseux cependant, ils peuvent tout à fait travailler si les hormones qui règnent en maître chez le sujet, les stimulent tout particulièrement. L’orgueil personnel peut aussi aider.

Conclusion : Le sujet peut faire preuve de qualités intellectuelles exceptionnelles uniquement si sa libido l’y aide.

§§§

J’aime beaucoup cette thèse. Elle est totalement véridique.
Je pense que Jiraya va réussir. Même si une semaine, c’est vraiment court, il a une telle volonté que je pense qu’il va y arriver.
Je fais aussi tout ce que je peux pour l’aider. Jiraya a promis qu’il me décrirait la tête d’Orochimaru quand il l’attendrait chez lui…
Mais bon il faut que j’y aille, je crois qu’il me demande d’aller l’aider.


e) Hot stuff, baby, tonight

Pour Jiraya le grand jour était arrivé.
Le délai que lui avait donné Orochimaru était presque écoulé. Il avait appris presque toutes les techniques Fuuinjutsu possible et imaginable. Il fallait qu’il tente le coup.
On pouvait dire qu’Orochimaru ne lui avait pas facilité la tâche. Le sceau ou plutôt la combinaison de sceaux qui ornait sa porte était la plus ardu que Jiraya avait jamais vu. Mais il se sentait capable de la briser.
Une heure après, la porte était enfin débarrassé de toutes traces de sceaux. Jiraya était épuisé et presque à court de chakra. Mais il avait réussi !
Avec un peu d’appréhension en se souvenant du crotale d’Andalousie, il baissa la poignée de la porte… qui s’ouvrit sans bruit. Orochimaru n’avait pas menti, il n’avait pas tiré d’autres verrous.
L’appartement était plongé dans le noir. Jiraya marcha avec une grande prudence à l’intérieur de peur de marcher sur la queue du serpent qui dort.
A cette heure avancée de la nuit, Orochimaru devait être profondément endormi. Mais Jiraya ne le vit pas tout de suite, ni aucun de ses serpents.
En réalité, ils étaient tous au même endroit.
Quand Jiraya entra dans la chambre d’Orochimaru, les serpents qui dormaient auprès de lui jetèrent un regard mauvais à Jiraya mais ne l’attaquèrent pas.
Celui-ci s’approcha très prudemment. Il ne pouvait toucher Orochimaru sans déranger deux ou trois serpents, et même si ceux-ci ne devaient pas l’attaquer, il ne se sentait pas très enthousiaste à l’idée de devoir les déplacer un à un.
Il décida alors de s’agenouiller auprès de sa belle, le sol avait le mérite de ne pas être couverts de sauriens.
Bah au moins, je peux l’embrasser…

Orochimaru faisait un rêve très agréable. Et aussi familier.
Il impliquait évidemment lui et Jiraya.
Rien d’inhabituel donc.
Bien que cette fois, le rêve lui paraisse un tout petit plus réaliste.
Il sentit les lèvres se poser sur les siennes, reconnut l’odeur et murmura « Jiraya » sans toutefois se réveiller.
C’était quelqu’un qui avait le sommeil profond, surtout quand le rêve était suffisamment agréable pour qu’il souhaite ne pas se réveiller…
Et ô douce ironie, Orochimaru, qui jouait toujours la vierge effarouchée, supplia Jiraya se rester plus longtemps auprès de lui, de se rapprocher…

Ce qu’il nia évidemment le lendemain…
« Tu m’as à moitié violé ! »
Orochimaru était en robe de chambre, une tasse à la main, un air de terrible offense plaquée sur le visage.
«Ca n’avait pas l’air de déplaire Oro-chan. Tu me murmurais « Plus près, Jiraya » ou « Continue à m’embrasser, Jiraya. » »
« Ce n’est pas vrai. », dit Orochimaru avec une mauvaise foi plus qu’évidente.
« De toute façon, maintenant, j’ai entrée libre chez toi… Je pourrais venir vérifier de temps en temps. »
« Je mettrais un sceau encore plus alambiquée. »
« Aucun sceau n’arrête le grand Mr J. »
« Pervers. Heureusement que mes serpents étaient là pour sauver ma vertu. », dit Orochimaru en leur jetant un regard affectueux.
Jiraya allait lancer une réplique cinglante quand Tsunade entra, rayonnante.
« Ah Jiraya, je me disais bien que tu serais là ! »
Elle lui adresse un clin d’œil entendu.
« Sarutobi-sensei m’a annoncé une grande nouvelle ! Il veut que nous participions tous les trois à l’examen Chuunin ! »

Prochain chap : Chuunin Exam 1ère épreuve : Tortures mentales !
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Sakamoto Julietta
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Message par Sakamoto Julietta »

Elle avait par exemple un petit ami/souffre-douleur/larbin prénommé la Moule, qui était tellement répugnant que personne ne pouvait le toucher
:lol: Franchement, le pauvre Dan...

En tout cas, on comprend maintenant comment ca se fait que Jyraya s'y conaisse tellement en sceau...
I Think I'm Dumb...(repeat)
Hinaya
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Message par Hinaya »

mdrrrrr ça me fait trop délirer !! :bravo: :bravo:
j'ai hâte de lire la suite ^^
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Arakasi
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Message par Arakasi »

"Le merveilleux Mr J"
Rien que ça! :lol:

Pauvre Orochimaru, il ferait presque pitié par moment :lol:
A quand le déflorage de la belle pucelle? ^ ^
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Love Kyubi
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Message par Love Kyubi »

Merci à Sakamoto Juliette, Hinaya et Arakasi.

11 : Exam Chuunin 1ère épreuve : Tortures mentales


a) Première épreuve, J-1 : To Konoha, from Kumo

Loin, très loin du village de Konoha, un homme aussi respectable bien qu’encore jeune parlait à ses trois élèves.
« J’ai décidé de vous présenter tous les trois à l’examen Chuunin, qui se déroulera cette année à Konoha. Ne vous inquiétez pas, vous avez largement le niveau. Kaminari, ma fille, et toi aussi Yûmi, vous êtes les meilleures aspirantes de Kumo no Kuni.
Si vous aviez été d’un autre village ninja, vous auriez probablement passé l’examen à un bien plus jeune âge. A mon avis, ça aurait été une sottise, la plus grande du monde… Être Chuunin, ce n’est pas seulement avoir un certain niveaux mais aussi un mental ! Comme confier ce poste à des enfants ? Pas étonnant que ces soi-disant génies soient à ce point imbus de leur personnes. Et quelle honte pour des shinobis plus âgés, qui ont déjà fait leurs armes, de se faire commander par des gamins arrogants !
De plus, c’est quand on est Gennin qu’on peut augmenter le plus sa force personnelle. Une fois Chuunin, les missions qu’on effectue sont beaucoup plus importantes. Vos responsabilités envers le village passe avant votre entraînement personnel. »
« Vous êtes amer, Raikage-sama ? »
« A mon dernier passage à Konoha, j’ai vu un gosse commandé des troupes d’ANBU avec son hochet ! C’était quand même quelque chose !
Et je t’ai déjà dit de m’appeler Kyoro-sensei, Yûmi. Ca fait des années que je m’occupe de ton éducation.
Alors pas d’objection ? »
Le silence seul lui répondit.
« Très bien. En avant, équipe de Kumo no Kuni ! Nous allons montrer au village de la Feuille la puissance des shinobis de la Foudre ! »

§§§
A Konoha cette fois, un vieil homme qui n’arrivait pas à se faire respecter parlait à ses trois élèves.
« Orochimaru, Jiraya, Tsunade, je vous ai proposé pour l’Examen Chuunin… Vous acceptez ? Dîtes ? »
Le Hokage leur lança un regard furtif comme si il craignait que l’un de ses élèves lui crie à la figure « Bien sûr que non, vieux crétin ! »
« En fait, Sarutobi-sensei, je ne comprends pas pourquoi vous ne nous avez pas présenté plus tôt ? On a largement le niveau, c’est évident… »
Celui-ci s’empressa de se justifier.
« C’est évident, mon petit Orochimaru, c’est évident. Tu es un véritable génie, Tsunade est excellente et Jiraya a fait des progrès...fulgurants. Mais l’Examen Chuunin se passe par équipe de trois, et il faut donc que l’entente entre les membres soient excellentes.
Et j’ai l’impression que vous vous entendez mieux qu’avant. »
C’est vrai que Tsunade frappe moins Jiraya… Avant, on n’arrivait même plus à reconnaître son visage quand elle s’acharnait sur lui.
« Cet examen va être tellement facile que mon seul but sera d’en ressortir sans m’être cassé un seul ongle. »
« Arrête Orochimaru sinon on va tous crouler sous le monceau de fleur que tu te jettes. »
« Franchement, je ne vois pas de quoi on pourrait s’inquiéter. C’est pas comme si il y avait des Gennins qui soient des ninjas balaises... à part nous évidemment. »
Et en disant cela, Orochimaru se trompait lourdement, et il allait le découvrir à ses dépens…

b) Première épreuve, M-10 : En attendant l’examinateur…

D’un œil expert, une grande fille brune aux cheveux ébouriffés sonda la foule des Gennins qui se pressaient vers la salle 301.
« Tu sais, Yûmi, je crois que Papa a raison. La plupart de ces ninjas sont des bleus. On ne craint pas grand chose en les affrontant. »
« Il ne faut jamais sous-estimer ses ennemis. », répondit sa coéquipière, une très jolie blonde aux yeux noirs.
« Il n’y a presque pas de personnes de notre âge dans cette salle. Quant aux beaux mec, on en parle même pas. »
« Il y a bien lui. »
Son doigt désignait Orochimaru, qui venait d’arriver.
« Yûmiiiii, es tu bien sûre que c’est un garçon ? »
« Mais si, je te jure que c’est un garçon ! »
Elles se turent car l’intéressé passait devant elles. Il se retourna et leur lança en souriant un « Oui, je sais que je suis irrésistible ! » avec THE petit mouvement de cheveux avant de continuer son chemin.
Yûmi sourit mais Kaminari eut l’air furieux.
« Ce type pue l’arrogance ! Et en plus, il ressemble à un serpent. Tu as vraiment des goûts bizarres, Mimi. »
Sans le savoir, Orochimaru venait de narguer Raito Kaminari, la fille du Raikage, et sans doute la prochaine prétendante au titre. Depuis des siècles, les descendants des Raito occupait ce poste, dans un système, que ses partisans décrivaient comme « idéal » et ses détracteurs comme « monarchique ».
Sa comparse, Yakushi Yûmi, était l’héritière du clan le plus puissant de Kumo. Tout le monde s’accordant à dire que Yûmi était la seule à égaler Kaminari, le Raikage l’avait mis dans la même équipe que sa fille, équipe dont il était également le sensei. Après des débuts difficiles, les filles étaient finalement devenues les meilleurs amies du monde, comme tant de rivales qui affrontent la mort ensemble.
En ce moment, elle attendait le troisième membre de l’équipe, Shô. Il avait été choisi par le Raikage à cause de ses compétences qui complétaient celles de ses coéquipières plus que pour une « incroyable » personnalité. Vous remarquerez, pour une fois, que c’était le garçon le plus faible de l’équipe.
Mais les membres de l’équipe 7 ignorait tout de cela.
Orochimaru trouva en premier Tsunade. Elle était en train de discuter avec des ninjas plus âgés et se précipita à sa rencontre dès qu’elle le vit.
« Rien de bien méchant comme prévu. J’ai juste croisé le fils d’Hitori Hyûga mais ses capacités doivent être un peu diminués par le fait d’être le fils d’une call-girl. »
« Je me suis renseignée. Sur les épreuves. Je ne sais pas tout mais… »
« Alors qu’est-ce qui nous attend ? »
« La première épreuve est écrite. On doit répondre à dix questions bien trop difficile pour des Gennins. Evidemment, le but est de tricher sans se faire repérer. »
« On aura forcément une bonne note. Ce n’est pas grave si Jiraya rate… »
« Il faut au moins qu’il ait UNE bonne réponse. »
Tout de suite, Orochimaru perdit de sa superbe.
« C’est pas possible… On va se faire éliminer ! »
Tsunade lui fit son sourire de présentatrice du téléachat :
« J’ai la solution ! »
« Quoi ? Quoi ? Quoi ? »
Elle lui murmura à l’oreille.
« Ce n’est pas possible ! Je refuse ! »
« C’est ça ou l’élimination… »
« Il y a forcément une autre solution ! »
Tsunade fit « Non » de la tête en cachant derrière sa main son grand sourire sadique. Orochimaru prit un air résigné, avant de lancer :
« Pas question de viol, ok ? »
« D’accord. Jiraya, viens par ici ! »
Elle fit de grands signes de main pour que son coéquipier les repère.
« Salut, Tsunade. Salut, Oro-chan… ben tu en fais une de ses têtes… qu’est-ce qui se passe ? Une pénurie de chihuahua dans la région ? »
« Si Orochimaru n’est pas content, dit Tsunade avec un grand sourire, c’est que la première épreuve est un test écrit très difficile. »
« Un test écrit ? C’est pas possible ! »
« Oui, dit Tsunade d’un air faussement contrit. Orochimaru et moi réalisons à quelle point ça va être dur pour toi. C’est pour cela que si tu réussis ce test, tu auras une belle récompense. »
« Quoi ça ? »
« Hé bien, pendant une journée, Orochimaru sera ton petit ami. »
« Pour de vrai ? »
« Pour de vrai. »
« Il a néanmoins ajouté une close au contrat. Pas de viol. »
« Dommage. », dit Jiraya avec du sang qui lui coulait du nez.
A ce moment, les examinateurs apparurent dans un nuage de ninjutsu.
« Bonjour à tous ! Je suis Kotrino Ibiki et c’est moi qui suis chargé de la tâche d’examinateur pour la première épreuve de cet examen de sélection des ninjas de moyenne classe. »

c) Première épreuve, 45 premières minutes : The Ibiki’s depression

Dès qu’ils se furent assis, Ibiki commença :
« Je vais écrire les règles de cette épreuve au tableau.
Règle numéro 1 ! Vous partez avec un total de 10 points. A chaque mauvaise réponse, vous perdez un point.
Règle numéro 2 ! Cet examen est une épreuve d’équipe. Le calcul final se fera en additionnant le résultat des trois membres du groupes.
Règle numéro 3 ! Toute tricherie sera sanctionné d’une perte de deux points ! Si vous devez tricher, agissez comme de vrais ninjas !
Règle numéro 4 ! Si un membre de l’équipe a 0 point, il disqualifie ses coéquipiers. »
Bon, on connaît tous ça…
« Règle numéro 5 ! La question numéro 10 sera posé au bout de 45 min de test. Il fait impérativement donner une bonne réponse à cette question sous peine d’être recalés.
Et dernière règle ! Les cancres qui n’ont trouvé aucune des réponses aux neufs premières questions ou qui ont perdus tous leurs point en trichant même si il triomphe de l’épreuve de la dixième question seront impitoyablement recalés, ainsi que leurs équipes. »
Tsunade n’était pas au courant de ça mais ce n’est pas grave. Il est évident qu’elle et moi aurons au moins un point. La seule inquiétude à avoir serait que Jiraya rate tout, mais vu ce que Tsunade lui a promis il doit faire fonctionner ses méninges. Ensuite, on répondra à cette dixième question en trois coups de cuillère à pot et ça sera bon.
Orochimaru observa son test. Les questions étaient vraiment difficiles. Il lui faudrait peut-être réfléchir. Il chercha Tsunade des yeux. L’air concentrée, elle s’appliquait déjà à répondre aux questions. Un peu plus loin, Jiraya écrivait à toute vitesse en abreuvant sa copie de sang. Orochimaru fut un peu effrayé par son ardeur intellectuelle ou son ardeur tout court.
Il commença son propre test, et fut surpris de le trouver aussi difficile. A la cinquième question, une idée commença à germer dans son esprit.
Il claqua sa langue contre son palais de façon à produire un bruit particulièrement énervant. Ibiki lui lança un regard effrayant qui resta sans résultat. Au contraire, Orochimaru se mit à taper son stylo sur le bord de la table en rythme, sur l’air de « Joyeux anniversaire ».
Ibiki hurla :
« Hé toi là bas, le numéro 166, arrête de faire du bruit autrement je te disqualifie. »
« Ah bon ? J’ai bien écouté vos stupides règles et il n’y avait marqué nulle part que faire du bruit nous disqualifiait. N’est-ce pas, Mr Rikiki ? »
Une vague de rire fut rapidement étouffé.
« Ce n’est pas votre nom, Rikiki ? Parce que vous portez franchement bien votre nom ! »
Kotrino Ibiki était totalement dépassé. C’était la première fois qu’un Gennin ne semblait pas effrayer pour deux sous par lui.
« Si tu continues, je t’égorgerais de mes mains. », dit-il dans une pitoyable tentative de reprendre le contrôle de la situation.
« Vraiment Mr Rikiki ? Vous croyez que un seul d’entre nous a été effrayé par vos pathétiques tentatives d’être effrayant ?
En plus d’avoir raté votre dernier lifting, vous avez aussi raté votre carrière autrement il ne vous enverrait pas terrifier les gosses. »
Ibiki s’affaissa. Orochimaru n’hésita pas à pousser son avantage un peu plus loin. Au lieu de lancer une autre pique, il allongea son cou jusqu’à frôler le plafond.
Ibiki se mit à trépigner sur place en hurlant d’une voix hystérique :
« Il essaie de tricher ! Il essaie de tricher ! »
« Bien sûr que non, Rikiki. Je m’étire. Vous avez des problèmes de vue ou lorsque qu’ils vous ont torturés le cerveau a été atteint ? Vu votre air ahuri, j’opterais plutôt pour la seconde solution… »
En désespoir de cause, Ibiki se tourna vers les surveillants.
« Il ne trichait pas. Il n’a même pas regardé les copies des autres. », dit l’un.
« Imbéciles !, hurla Ibiki. Je comptais sur vous pour le faire renvoyer ! »
« Désolé, boss… »
« Apparemment, vos collègues sont pas mal gratinés non plus. »
Une vague d’hilarité traversait la salle. Même les examinateurs avaient du mal à retenir leur fou rire.
« Regardez lui et son copain s’échangent des messages en morse ! », cria Ibiki en désignant Jiraya.
Le pervers avait en effet fini son test et utilisait sa dent clignotante pour passer des messages à Orochimaru.
« Tricherie ! »
« Bien sûr que non ! Jiraya me disait juste « Rikiki est moche ». »
« Mensonge ! »
« Pure vérité. Vous devriez vous regarder dans le miroir le matin. »
« Excusez mon Riki… Ibiki-san, il lui disait bien « Rikiki est moche » et aussi « Rikiki pue » »
Ibki lui lança un regard de haine.
« Ah oui c’est vrai, je n’aurais pas de le dire… Boulette. »
« Le numéro 166, tu sors ! »
« Je refuse, dit Orochimaru d’une voix aiguë. Vous vous acharnez sur moi, c’est évident ! Pourquoi vous ne m’aimez pas ? Parce que je suis jeune, beau, intelligent, doué et aimé de tous alors que vous êtes vieux, laid, stupide, sans talent et que tout le monde vous déteste. Hé bien, ce n’est pas parce que vous avez raté ma vie que vous me ferez raté la mienne. Si vous n’êtes pas fat pour être un ninja, vous n’avez qu’à vous recycler… faire vendeur de pizza, je ne sais pas ! »
Soudain un examinateur se leva, il soutint Ibiki et lui murmura quelque chose à l’oreille.

d) Première épreuve, 15 dernières minutes : La dixième question

Ibiki s’assit lourdement sur une chaise qu’un examinateur lui avait apporté.
«La dixième question.. Bien, très bien…
Les surveillants vont passer dans les rangs pour éliminer ceux qui n’ont pas au moins un point. »
Au bout de cinq minutes, un jûnin revint vers Ibiki, le visage déconfit.
« C’est étrange, ils ont presque tous 100% de bonnes réponses ! »
Orochimaru rit :
« Ce n’est pas très étonnant ! Pendant que vous et votre bande avaient les yeux fixés sur ma magnifique personne, tout le monde a triché de la façon la plus outrancière qui soit. »
En effet, pendant les 45 premières minutes, les petits mots avaient fusés sans qu’aucun des surveillants ne le remarquent, encore moins Kotrino Ibiki. Un groupe avaient même parlé par gestes pendant toute la durée de l’épreuve sans qu’on les arrête.
« Vous voyez, vous êtes nuls ! Vous n’êtes pas capables de remarquer quand tout le monde triche sous votre nez. »
« Je n’ai pas dit mon dernier mot, hurla Ibiki comme un putois. Pour que vous passiez, il faut encore répondre à la dixième question ! »
« Hé bien, accouchez ! »
« Avant de vous poser cette question, je vais vous proposer une alternative : vous abstenir, ou tenter de répondre à la question ?
Si vous vous abstenez, vous êtes éliminés évidemment, mais vous pouvez vous représenter à cette examen.
Mais si vous continuez, et que vous répondez mal à la question, vous resterez à jamais Gennin ! »
L’effet aurait pu être dramatique. L’effet aurait pu être effrayant. Mais il fut ruiné par Orochimaru qui fit un bruit dédaigneux avec ses lèvres.
« Du flan ! Tout ça c’est du flan ! Comme si vous n’aviez ne serait-ce que la possibilité de faire des nous des aspirants pour l’éternité ! »
Il s’adressa à ses camarades.
« Vous allez pas croire Rikiki et ses effets de manche tout de même ! Il veut juste voir si on a le cran de continuer ! »
« Arrêtez le ! », aboya Ibiki aux Junins.
« Mais il a raison. »
« Idiot ! Vous ne deviez pas le dire ! »
« Ho, boulettttttte. »
« Hé Rikiki, je crois que tout le monde continue ! Celui qui part, c’est vous ! », gloussa Orochimaru.
C’en était fini du Maître en Tortures et Interrogatoires de Konoha. Il s’effondra en pleurnichant « Pourquoi tout le monde est méchant avec moi ? ».
Le surveillant qui n’avait pas arrêté de faire des boulettes depuis le début de l’épreuve prit sa place :
« Bon, vous êtes tous admis ! Je tiens juste à annoncer que la seconde épreuve sera retardé. Nous devons fournir une cellule d’aide psychologique d’urgence à Kotrino Rikiki. »
§§
Orochimaru fut porté en triomphe par la plupart des Gennins de Konoha :
« Sans toi, on aurait pas aussi bien réussi :! »
« Merci, mec, t’as été génial ! »
§§
Les médic-nins qui attendaient à proximité de l’épreuve furent assez surpris :
« Une des élèves a craqué, c’est ça ? »
« Non, c’est l’examinateur. »
§§
Kaminari fulminait :
« Regarde le, cet arrogant ! Il n’a pas arrêté de se pavaner depuis qu’on a fini l’épreuve ! »
§§
Jiraya était heureux :
« J’ai réussi mon test ! Orochimaru va être à moi pendant une journée ! »
Merde j’avais complètement oublié ça !

Cette journée mémorable sera racontée dans le chapitre 12 : The Worst Day Ever
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