Les petites histoires scolaires des Sannins légendaires

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

Modérateur : Ero-modos

Sakamoto Julietta
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Message par Sakamoto Julietta »

« Oui, je sais que je suis irrésistible ! » avec THE petit mouvement de cheveux avant de continuer son chemin.
T'as l'art de sortir les phrases qu'il faut.

J'ai bien rit pendant la première épreuve, c'est un peu abusé, mais bon c'est orochimaru aussi... :grin:
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Jainas
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Message par Jainas »

C'est assez étonnant, parce que ça aurait bien plus été le genre de Jiraya...

Mais bon... lol ^^
Love Kyubi
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Message par Love Kyubi »

C'est vraiment de la grosse humiliation (Ibiki va sans doute perdre son poste), c'est trop méchant pour quelqu'un comme Jiraya.
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Jainas
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Message par Jainas »

Hum... je sais pas...

Mais c'est vrai que pour trouver les points faibles d'un jounin comme ça et réussire à le faire craquer en moins d'une heure, c'est plutôt Orochimaru...
en fait c'était plutôt le "ton" général de la tirade et le petit surnom qui font franchement Jirayen...
Love Kyubi
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Message par Love Kyubi »

12 : The Worst day ever

a) Le silence du matin, son début et sa fin

La maison est presque parfaitement silencieuse ; du silence pesant qui règne dans les endroits où tout un chacun est endormi et qui n’est troublé que par le bruit de la respiration des dormeurs (et dans ce cas, par le sifflement de sauriens endormis), le silence que peut surprendre un insomniaque et qui lui paraîtra oppressant car il est le seul à demeurer éveillé.
La nuit tire à sa fin et ce sera bientôt l’heure de se lever. Pourtant, la faible lumière blafarde du soleil qui vient de se lever perce difficilement à travers les rideaux. L’obscurité règne donc en maître dans ce lieu même si ce n’est que partie remise.
Si un observateur attentif regardait par le faible interstice entre les rideaux, il pourrait voir, à la faveur de cet unique trait de lumière, une chambre qui se dessine en clair-obscur.
L’absence de lumière, ou plutôt sa rareté, préserve l’intimité du lieu. Il faudrait un œil de faucon pour distinguer plus que des formes noires et mouvantes… ou avoir déjà une petite idée de ce qu’on s’attend à trouver.
Mais, dans cette observation, le soleil est notre allié et il poursuit sa course.
Peu à peu, le rayon de lumière solitaire grandit, nous permettant de distinguer les rideaux de velours vert damassés, quelques écailles peintes à l’aquarelle du long corps vert d’un serpent de peinture dans son cadre de bois, qui est suspendu au-dessus de l’armoire et quelques écailles de serpents bien réels agglutinés contre un petit radiateur.
La lumière commence à atteindre le lit, perturbant le repos du dormeur en jetant sur sa couche un éclairage inopportun. Il s’agite dans son sommeil, mécontent d’être ainsi dérangé par une chose aussi futile que le début d’une nouvelle journée.
Etrange spectacle que celui qui nous est offert alors, semblant être tiré d’une page de manga en noir et blanc : un oreiller d’un blanc immaculé couvert d’une cascade de cheveux noirs, des couvertures couleur corbeau tranchant sur la blancheur des draps et la pâleur presque surnaturelle des mains qui les enserrent.
Néanmoins, si nous fixons plus attentivement encore cette peinture sans couleurs, ni contraste, cet accord parfait entre le blanc et le noir, nous pouvons distinguer un repentir dans le tableau, une rupture dans l’équilibre, en la personne des serpents, compagnons du dormeur, dont la petite tête aplatie ou le bout de la queue effilée sort parfois de la chaleur protectrice des draps, ajoutant au noir et blanc quelques écailles de couleurs variées.
En fait, si nous pouvions les admirer dans leur totalité, les écailles livreraient à notre regard une débauche de couleur où se mêle le vert rutilant, le brun profond, le rouge et l’orange pétant, l’ambre crémeux, le bleu métallique, le jaune maladif…
Les mouvements lents du garçon endormi, les serpents alanguis enroulés autour de ses membres, rien ne semble devoir briser le charme posé par la nuit sur les habitants de la maison.
Hé oui, Orochimaru (car c’était lui, vous vous en doutiez) dort paisiblement. Pour l’instant mais plus pour longtemps car le bruit strident d’une sonnette ne va pas tarder à rompre le silence du matin…

b) Un visiteur indésirable

« Drrrrrrrrrrrrrriiiiiiiinnnnnnnnnnnnnggggggg !!!!!!!!! »
Orochimaru poussa un grognement ensommeillé et aplatit celui qu’il croit être le fauteur de trouble, son réveil, du plat de la main. Mais la sonnerie continua (c’était le genre de personne immature qui maintient le bouton de la sonnette appuyé tant qu’on leur ouvre pas).
Il ouvrit l’œil droit. Puis le gauche. Observa les débris du réveil. Décidément, ce n’était pas lui le fautif. C’était le bruit de la sonnette qui retentit depuis dix minutes.
Qui ooose perturber mon repos ?
Orochimaru se leva finalement, mal réveillé mais pas décoiffé (Orochimaru n’est JAMAIS décoiffé), écarta avec douceur ses serpents, enfila ses chaussons Little Snake™ et marcha d’un pas mal assuré jusqu’à la porte, bien décidé à faire un sort à celui qui avait interrompu sa grasse matinée.
Qui est le §% ?! qui m’a réveillé ?
Orochimaru ouvrit la porte d’un geste vif au moment où l’inopportun visiteur se décida à arrêter de sonner.
C’était Jiraya, éclatant de santé et de gaieté, sur le pas de la porte. Il avait le visage typique de quelqu’un qui s’était levé du bon pied parce qu’il était tout émoustillé à l’idée d’un événement particulier qui va se dérouler très bientôt ou, pour faire plus simple, il avait le même air qu’un enfant qui va se rendre pour la première fois à Disneyland.
« Ahhhhhhhhh Jiraya c’est toi… », dit Orochimaru qui avait plutôt le visage renfrogné de quelqu’un qui venait d’être réveillé brutalement par un bruit abominable ou, pour faire plus simple, le visage de quelqu’un qui s’est levé du pied gauche.
Jiraya jeta un coup d’œil à sa montre.
« Oro-chan, à partir de cette seconde et pour les vingt-quatre heures à venir, you belong to me. »
(nda : si il y en a qui ont du mal avec l'anglais, cette phrase signifie "tu m'appartiens" et dois être prononcé sur le même ton qu'Ursula à Ariel dans "La petite sirène" en VO)
Orochimaru claqua violemment la porte et appuya de toute ses forces sur le battant de bois pour ne pas qu’on entre avant de s’autoriser à pousser un cri perçant, démolissant encore un peu plus le silence du matin.
Je dois le faire. Jiraya a gagné son pari, je dois donc être son petit ami pour une journée. Tsunade me forcera à le faire si je refuse.
C’est rageant mais je ne peux faire que crier.

Il prit le temps de se calmer, de repousser quelques mèches de cheveux (la coquetterie en toute situation) afin de se préparer au choc.
Comme il l’avait prévu, dès qu’il ouvrit à nouveau la porte, Jiraya lui sauta dessus. Par chance, Orochimaru avait un très beau tapis de sol vert émeraude qui amortit sa chute. Il voyait maintenant très nettement se dessiner les contours d’une matinée passée à se faire poupougner.
Une partie de lui, la réaliste, se dit que ce n’était pas si désagréable que ça, voire pas désagréable du tout. Une autre partie, la sainte-nitouche, poussa des cris d’orfraies particulièrement peu convaincant à cette idée, ce qui donnait un bel embrouillamini mental.
Jiraya le prit dans ses bras et lui rappela les règles du jeu :
« Tu es mon petit ami pour aujourd’hui, tu dois te comporter comme tel. Alors pas de rebuffade, pas de « Non, Jiraya » qui sonne comme des « Oui », pas de mensonges débiles auquel personne ne croit une seconde… »
« Ce ne sont pas des mensonges débiles auquel personne ne croit. », mentit Orochimaru mécaniquement.
Jiraya lui lança un regard qui signifiait qu’il n’était pas dupe.
Dans la tête d’Orochimaru, la querelle s’était apaisée car même la partie sainte-nitouche de lui-même ne pouvait refuser une aussi bonne excuse de laisser la partie hormonale s’exprimer.
Je crois que ça devient inquiétant tous ses conflits mentaux entre moi-même et moi-même.
Mais le plus inquiétant était le regard que posait Jiraya sur lui. Il crut bon de lui rappeler :
« Souviens toi que tu as juré que tu ne me violerais pas. »
« Il ne faut jamais dire jamais. »
« Je n’ai pas dit « jamais » ! »
« Alors ça veut dire que ça peut arriver ! », dit Jiraya d’un air ravi.
Orochimaru murmura « Tu es irrécupérable » mais il n’avait rien d’autre à dire.

c) Catch you….

Cher journal,

Il faut absolument que je déverse ma colère autrement je sens que je vais aller assassiner Jiraya dans son lit. Mais même mes confidences seront peut-être illisibles tellement ma main tremble de rage et que j’enfonce la pointe de la plume dans le papier en imaginant qu’il s’agit du visage de ce sale pervers.
Le contrat exigeait que je dois le petit ami de Jiraya mais en réalité, j’ai passé la matinée en tant qu’… animal en peluche. Jiraya me trimballait partout à travers la maison comme un gosse qui refuse de lâcher son jouet. Il m’a fait manger sur ses genoux, il m’a peigné, mais évidemment j’ai refusé qu’il m’habille. Je savais qu’il en profiterait pour me tripoter.
Alors il a eu le culot de me demander :
«Alors je peux te déshabiller, Oro-chan ? »
« NON ! »
« J’avais dis pas de « Non » qui sonne comme des « Oui ». »
« Là, c’était un « Non » qui sonne comme un « Non » ! »
Et j’ai verrouillé la porte de la salle de bain et est bourré la serrure de papier toilette pour être sûr qu’il regarde pas.
C’est le seul moment d’intimité que j’ai eu de la journée.
Je crois que j’aurais du tenter m’enfuir par le vasistas de la salle de bain au risque de rester coincé.
Après m’être habillé, j’ai du subir les câlineries de Jiraya… C’était aboooooooominable ! Je suis quelqu’un qui a besoin d’espèce vitale, d’indépendance ! Je n’aime pas du tout être obligé de rester dans les bras de Jiraya, être collé toute la journée à une personne douce et chaude…
Ca m’est insupportable !
Le pire c’est qu’après déjeuner, Jiraya a tenu à m’exhiber comme un vulgaire trophée !
Il m’a amené chez le glacier. Je sais que la vendeuse ne m’aime pas depuis qu’un de mes serpents a malheureusement égorgé son chien au dessus du bac à glace. Cette idiote n’a pas compris que la pauvre bête avait simplement terriblement chaud (c’était la canicule) et avait voulu prendre un cold dog.
On est donc s’acheter des glaces. Jiraya me tenait par la taille et on aurait franchement dit qu’il y avait marqué sur son visage « Orochimaru est mon petit ami ».
Sans même me demander à mon avis, il a dit à la vendeuse d’un ton qui se voulait impressionnant mais qui m’a plutôt paru stupide :
« Deux glaces aux fruits de la PASSION pour moi et mon petit ami ! »
La vendeuse nous a tendu nos glace sans rien dire mais elle m’a jeté un coup d’œil effronté et on aurait dit qu’elle se retenait de rire.
C’était horrible on aurait dit que tout le monde nous regardait et à chaque fois, les clients avaient le même air que la vendeuse, celui de quelqu’un qui étouffe un éclat de rire.
D’habitude, je ne regarde pas l’air que font les gens mais j’ai pris l’habitude parce qu’en histoire de Konoha, toutes les filles nous regardent Jiraya et moi d’un air bizarre quand Sarutobi a le regarde fixé sur sa stupide vue du mont Hogake, et dès qu’il se retourne vers nous, elle regardent le rocher du même air stupide et là le vieux singe est content et dit qu’il a transmis la passion de mont Hokage à ses jeunes élèves.
Bref, tous les clients nous regardaient en se retenant de rire et Jiraya me papouillaient. Je savais pas quoi faire alors j’ai commencé à manger ma glace de la manière la plus dégueulasse possible, en allongeant le cou et la langue.
Jiraya m’a vu faire et a cru que c’était une compète.Alors, il a commencé à tripatouiller sa glace avec sa cuillère pour en faire une effigie de Tsunade (ce n’était pas trop réussi, on aurait dit un sac de patates à moitié déformée) et à m’expliquer des trucs pervers en utilisant la glace à moitié fondue pour des « démonstrations manuelles ». Le fait qu’il en mange un bout quand l’envie lui en prenait n’ajoutait pas à la réalité de l’œuvre.
Finalement, on était tous les deux tout barbouillé de glace aux fruits de la passion et la plupart des clients étaient partis, dégoûtés. Je ne crois que ça n’a pas augmenté ma popularité auprès de la vendeuse, mais au moins elle n’avait plus cette abominable sourire en coin.
Après cette intermède peu ragoûtant, nous sommes rentrés et, en chemin, nous avons croisé les EDF, les horribles amies gloussantes de Tsunade, alias Yui, Sachiko et Michiyo (dire que j’ai été obligé de retenir leur nom à cause de cette stupide affaire de henge no jutsu). Dès qu’elles nous ont vu, nous avons été obligé d’affronter un déluge de gloussements de force 8. J’avais l’impression qu’elle gloussaient si fort que leurs postillons traversaient les quelques mètres qui nous séparaient à vitesse supersonique avant d’aller s’écraser sur mon visage.
Quand nous sommes passés à côté d’elle, elles ont repris leur respiration (les filles peuvent rester en apnée pour glousser étonnamment longtemps) et l’une d’elles (je sais leur nom, il faut pas non plus me demander de les différencier) nous a invité à prendre le thé. J’ai enfoncé mon ongle le plus mortellement long dans la hanche de Jiraya pour lui signaler implicitement que je ne voulais pas.
Il a accepté… évidemment.
Résultat : j’ai du passé trois heures dans une chambre enfumée, à supporter un sale cabot (que je vais bientôt présenter à mes serpents kukukukukuku), à avaler des litres de thé infâme (je soupçonne le chien d’avoir uriné dedans pendant que sa maîtresse avait le dos tourné) et surtout à entendre les trois filles parler de quel merveilleux couple (gloussement) je formais avec Jiraya (gloussements)…
Je ne peux pas écrire plus ce soir je sens que ma plume va se casser si je continue à la serrer aussi fort dans ma main… et puis, j’ai du sommeil à rattraper.

d) Catch me !

Cher journal,

La journée d’hier était formidable…
J’ai réveillé ce gros flemmard d’Oro-chan avec le soleil et je l’ai traîné partout de force, d’abord dans son propre appart et puis on est sorti .
Je ne regrette de ne pas avoir eu l’idée plutôt ! Le concours de qui-mange-de-la-façon-la-plus-dégueu chez le glacier avec Oro-chan était marrant et la tête de la nana qui vendait les glaces valait le coup ! Après lui avoir ramené tous les pervers(es) du coin qui nous regardaient comme des bêtes curieuse, ils sont tous reparti(e)s dégoûté(e)s.
Et puis les copines de Tsunade nous ont invités à prendre le thé. Je ne savais pas qu’elles étaient aussi gentilles mais Oro-chan n’avait pas l’air de beaucoup les apprécier.
Je savais que ce n’était pas la journée dont il aurait rêvé (mais après tout, si j’avais voulu offrir à Oro-chan sa journée rêvée, j’aurais du l’emmener au parc du Coupeur de Têtes).
Pour compenser, je lui avais préparé une petite surprise : j’avais acheté un serpent (je sais combien il les adore ses bestioles) et je l’avais fourré quelques parts dans ma tunique (on m’avait assuré qu’il était pas venimeux).
Bref, quand j’ai voulu lui offrir, je l’ai pas retrouvé ce fichu aspic ! J’ai farfouiné dans tous les replis de mon vêtement et j’ai fini par le trouver un peu écrasé au fond d’une poche intérieur…
Dès qu’il l’a vu, Oro-chan m’a traité à grands cris de maltraiteur d’animaux ! Tout ça parce que le reptile avait du être un peu à l’étroit. Pfffffff…
Evidemment, cette sale bête qui m’avait mordu trois fois a vu toute son agressivité fondre entre les mains d’Oro-chan et celui-ci l’a immédiatement pris en affection en grimpant dans ses cheveux.
Comme les serpents les plus meurtriers s’adoucissent au contact d’Oro-chan, lui-même fait preuve de plus d’amitié envers ses reptiles qu’envers ses semblables. Il lui a même donné un nom :
« Vif comme ta rapidité à récupérer, Argent comme l’éclat de tes écailles, je te nomme Vif Argent. Je vais te présenter à tous tes nouveaux amis. »
On aurait presque dit une stupide cérémonie d’attribution de nom de code dans un camp de vacances pour gosse.
Les serpents d’Orochimaru alignés en rang d’oignon valent le coup d’œil. Ils ont toutes les tailles, de la masse énorme au serpent-anneau qui tient dans la main, et toutes les couleurs. J’ai vu un serpent orange, noir et blanc qui ressemblait à un collier, un autre si petit qu’il aurait pu servir de pendant d’oreille à Oro-chan, un aux écailles couleurs caramel ou d’un bleu si outremer qu’on aurait dit un saphir.
Tous sans exception avait des noms de trois ou quatre syllabes. J’écoutai Oro-chan les babiller d’une oreille distraite.
Mais de loin, le plus étonnant de tous les serpents d’Orochimaru est son favori ; le plus beau, le plus gros et le plus impressionant.
« Il s’appelle Kyôdaitenmonja, le grand serpent de la porte terrible du ciel. », a dit Orochimaru.
Le serpent m’a regardé et contrairement aux autres serpents, son regard était troublant : plus celui d’un être que celui d’un animal.
Moi, je me suis dit « Kyôdaitenmonquoi ? Maudit Orochimaru et ses noms incroyablement alambiqués ! »
Alors j’ai dit :
« C’est beaucoup trop compliqué. Je vais l’appeler Kaa comme le serpent dans un dessin animé que j’ai vu à la téloche ».
Le serpent m’a à nouveau regardé avec cette fois de l’approbation dans le regard. Peut-être qu’il en avait marre d’avoir un nom aussi compliqué lui aussi. En tout cas, il s’est amicalement entouré autour de moi.
« Oh ! on dirait qu’il t’aime bien ! c’est rare vraiment ! Tu n’as pas de chiens, j’espère ? »
J’ai assuré à Oro-chan que je n’avais aucun clebs et lui m’a assuré que pour que mes rapports avec Kaa soit amicaux il valait mieux que cela reste ainsi.
Après le dîner, on est allé se coucher et je sentais bien qu’Oro-chan était tout tendu. Tout ça parce que j’avais exigé de dormir dans son lit et que j’étais un peu…
Bref, j’ai fait des avances à Oro-chan et il avait tellement peur pour sa vertu qu’il était prêt de pisser dans sa culotte.
« Alllezzz Oro-chan, je ne te demande que ta virginité… »
« Et c’est si peu de choses… », a t-il répondu d’un ton furieux.
Je peux me targuer de lui avoir fait passer une nuit blanche ! Il était tellement furieux contre moi ce matin qu’il m’a chassé à coup de katana à la seconde où les vingt-quatre heures se sont terminés.
Heureusement, j’étais sur le pas de la porte prêt à piquer le sprint de ma vie…
Là, je suis chez moi. Mais je vais bientôt aller voir Tsunade pour lui demander si elle sait comment se transformer en serpent. J’ai déjà un espion dans la place mais il faut encore que je m’y introduise moi-même…

Le lendemain, très tôt le matin, la médic-nin frappa à la porte du serpent pour lui annoncer la proximité de la prochaine épreuve de l’examen Chuunin.
« Ce n’est pas quelque chose qui m’obligera à rester près de Jiraya, hein ? »
« On va être obligé de rester cinq jours tous les trois dans une forêt. », répondit la blonde.
Orochimaru claqua violemment la porte et appuya de toute ses forces sur le battant de bois pour ne pas qu’on l’entende avant de s’autoriser à pousser un cri perçant, rompant lui-même le silence du matin.
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Anko.M
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Message par Anko.M »

Je viens de tout rattraper... Et c'est toujours aussi génial. Franchement, c'est avec ta fic que je me marre le plus. A chaque fois, tu réussis à m'étonner encore... Et j'ai pas grand chose de plus à dire.

Ah si, ptit cadeau, j'ai vu que tu faisais des wallpapers, et j'ai des chouettes images que tu aimerais ptet utiliser. Voilà. (j'adore Oro sur la deuxième)

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Et celle-là, c'est pour l'autre fic, avec Gaara et Kimimaro. Je crois qu'elle est tout à fait dans l'esprit...

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La suiteu!
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Love Kyubi
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Message par Love Kyubi »

Anko.M : Je pense que tu seras contente de ce chapitre car c'est à mon avis l'un des meilleurs de la fic.
Merci pour les fanart, j'adore le dernier !

13 : Exam Chuunin 2ème épreuve (partie a) : Lights and sounds

Je hais cette forêt…
Je hais cette épreuve…
Et par dessus je hais JIRAYA et TSUNADE !

Orochimaru marchait à travers la Forêt de la Mort en shootant dans la moindre feuille/caillou/branche qui osait se mettre devant son chemin.
Ca faisait déjà une journée qu’ils moisissaient dans cette forêt ! Une longue et pénible journée et une nuit encore plus pénible ! Et on n’était que le matin du deuxième jour !
Orochimaru avait su depuis le début que cette épreuve serait une plaie. Passer cinq jours à faire du camping avec pour seule compagnie un pervers à la libido incontrôlable et une maniaque de l’uppercut, ça n’avait vraiment rien de folichon.
Et puis le but de toute cette mascarade ! Nous donner cinq jours entiers pour prendre un stupide rouleau à une équipe de nullards ! Comme si on en avait besoin ! D’ailleurs si le temps imparti était plus court peut-être que Tsunade m’écouterait…
La seule chose qui avait enthousiasmé Orochimaru dans la deuxième épreuve de l’examen Chuunin était la permission de tuer son adversaire. Son premier meurtre, enfin… Dire que ces imbéciles de l’Académie lui avaient toujours interdits… « C’est mal de tuer ses frères de la Feuille… » et le reste de la morale débile qu’on avait tenté (sans succès) de lui inculquer lui avait toujours paru grotesque. Pour les ninja de Konoha, le meurtre était un métier. Il ne se rendait pas compte de la volupté qu’il pouvait y avoir à tuer. Orochimaru si. Même si il n’était jamais passé à l’acte, faute d’occasion, il aurait presque pu décrire la sensation de plaisir qui l’étreindrait quand la vie de sa victime s’échapperait de son corps et qu’il serait couvert de son sang, comme si elle était gravée quelque part dans sa tête ou dans son cœur.
Tsunade ne comprenait pas ça évidemment. L’excitation du premier meurtre. Pour elle, l’épreuve durait cinq jours, ils auraient donc largement de trouver une équipe possédant un rouleau différent du leur, de les battre proprement et de leur prendre leur rouleau. Et sans tuer personne évidemment.
Orochimaru écrasa un bolet d’un furieux coup de talon, tout contraint qu’il était de passer sa colère et sa frustration sur la faune et la flore de la forêt.
Ce n’était pas qu’Orochimaru se serait laissée faire par Tsunade en temps normal. Mais il y avait Jiraya. Et on pouvait dire que le pervers était aussi excité à l’idée d’avoir quelques opportunités de voler la virginité si longtemps convoitée d’Oro-chan qu’Orochimaru lui-même à la pensée de son premier meurtre. Bref, Jiraya était encore plus entreprenant qu’en tant normal et Orochimaru savait que Tsunade y était beaucoup dans le réfrènement de ses ardeurs. Maintenant, ses serpents n’étaient plus là pour sauver sa vertu et il ne devait d’avoir passé la dernière nuit au calme qu’aux herbes que Tsunade avait glissé dans le souper de Jiraya à son insu.
« Pourquoi tu as fait ça ? », lui avait-il demandé alors que Jiraya dormait profondément.
« Fait quoi ? »
« Mis ces herbes dans le repas de Jiraya. Je t’ai vu. »
« Si tu es si malin, devines pourquoi. », dit Tsunade d’un ton mutin.
« Pour ne pas que Jiraya et moi faisant gollum-gollum dans cette forêt troublent notre mission ? »
« Mais encore ? »
« Pour avoir un moyen de pression sur moi ? »
« J’avoue que oui. »
Et voilà. Il ne pouvait tuer personne sous peine de se faire attaquer par un Jiraya en rut. La vie était vraiment trop cruelle, pensa Orochimaru en s’apprêtant à faire subir à une branche le même sort qu’au bolet.
Soudain, il s’interrompit. Il venait d’entendre le signal de Tsunade à sa droite. Si il n’avait pas trouvé une équipe, une équipe les avait trouvé.
§§§
Orochimaru rejoignit Tsunade le plus vite possible, arrivant à sa droite alors que Jiraya déboulait à sa gauche. Ce n’était pas une fausse alerte. Face à eux se tenaient une grande fille brune qui semblait être la chef et un garçon au visage banal. Le troisième membre de l’équipe était à n’en pas douter caché dans les environs.
La fille avait l’air d’avoir un caractère aussi fort que son coéquipier était mou. En voilà un qui plairait à Tsunade si elle n’était pas déjà avec Dan…, pensa Orochimaru en ricanant. Leurs visages, particulièrement celui de la fille, lui évoquait quelque chose. Il les avait sans doute entrevu lors de la première épreuve. En tout cas, ils devaient être sûr de leur victoire pour attaquer ainsi de front, sans attendre un moment de faiblesse de leur part.
Tant mieux… Tsunade ne me permettra jamais de tuer un faible qui souhaite se rendre. Mais si c’est une personne forte et obstinée que je combats de façon acharnée et que je suis un peu « obligé » de tuer pour triompher… ça sera différent.
« Donnez nous votre rouleau, et il ne vous sera fait aucun mal. », dit la fille sans plus s’encombrer de bavardage.
Tsunade s’apprêta à répondre mais Orochimaru la devança en pouffant d’un rire dédaigneux :
« Vous croyez qu’on va se rendre juste à cause de cette fulgurante réplique alors qu’on est les meilleurs aspirants de Konoha ? C’est ridicule ! Un seul d’entre nous peut vous battre tous sans problème. »
La fille se tourna vers lui d’un air mauvais :
« Je te reconnais… C’est toi le petit arrogant qui n’a pas cessé de frimer pendant toute la première épreuve ? »
« Lui-même. », dit Orochimaru d’un ton prétentieux.
« Voilà un pur produit de l’éducation de Konoha, répondit la fille, et ses yeux noirs lançaient des éclairs. Manque de chance pour toi, parmi toutes les chose qui me déplaisent, je déteste par dessus tout l’arrogance. Mais mieux vaut que tu saches qui tu défies. Je suis Kaminari Raito, la fille du Raikage et futur prétendante au titre. D’habitude, je ne me vante jamais de la position de ma famille, parce qu’elle m’a justement apprise à détester les personnes qui font ce genre de choses, mais vu que tu semble si sûr de me vaincre quelle que soit ma force, il vaut mieux que tu saches qui je suis. »
Orochimaru ne perdit rien de sa superbe mais ce n’était pas le cas de Tsunade, qui se mit à penser à toute vitesse.
Mon Dieu, Orochimaru arrête de te la péter, c’est très mauvais ! Le clan des Raito est vraiment puissant, assez puissant pour rester à la tête d’un village pendant des décennies ! Cette fille a l’air de vraiment de détester les gens comme Orochimaru, et il y a de forte chance vu son discours qu’elle soit quelqu’un… d’emporté. Or, les Raito qui sont soupe au lait ont tendance à foudroyer avant et à poser les questions après…
Tu attises la colère de nos ennemis ! Mais dans quelle pétrin es tu en train de nous mettre Orochimaru ?

Vu qu’Orochimaru était trop occupé à avoir l’air le plus suffisant possible et Tsunade à réfléchir à une situation qui s’annonçait désastreuse, ce fut Jiraya qui répondit à Kaminari :
« Tu es peut-être très forte mais… c’est vrai que nous ne sommes pas une équipe ordinaire. Nous sommes les Sannins ! »
Orochimaru se tourna vers Jiraya et dit d’un air excédé :
« Les Sannins ? Mais c’est quoi ce nouveau surnom débile que tu viens de nous trouver ? »
« Moi je trouve que ça sonne pas mal les Sannins. », dit Tsunade.
« Ca y est vous avez choisi le nom avec lequel vous passerez à la postérité ?, dit Kaminari qui semblait s’énerver de plus en plus. Si vous ne mourrez pas avant. », compléta t-elle en reprenant son air mauvais.
Oh mon Dieu, je crois qu’elle est belle et bien emportée…
« Toi, je vais te faire personnellement ravaler ton orgueil aussi énorme soit-il. Ensuite, nous vous vaincrons tous les deux et je vous prendrai votre rouleau. », dit elle en s’adressant d’abord à Orochimaru puis à Jiraya et Tsunade.
« Assez bavardé, dit Orochimaru en sentant la soif de sang remontée en lui. Battons nous. »
A ce moment, le coéquipier de Kaminari, qui avait réussi l’exploit d’être tellement terne que personne n’avait fait attention avec lui durant tout le temps qu’avait duré la joute verbale, exécuta rapidement des signes :
« (Genjutsu) Himitsuno na raishin no kiri : Le brouillard qui cache le tonnerre»
§§§
Aussitôt, un brouillard beaucoup trop épais pour être naturel envahit le champ de vision d’Orochimaru, Jiraya et Tsunade. Un brouillard tellement épais qu’il ne pouvait même plus ce voir eux-même, encore moins entre eux.
Même si nous ne pouvons nous voir, nous pouvons encore nous entendre. Je le saurais si les autres étaient attaqués.
C’est évident que ce Genjutsu sert à nous priver de la vue. Mais pourquoi ne profite t-il pas de leur avantage pour nous attaquer ?
Himitsuno na raishin no kiri … « Le brouillard qui cache le tonnerre»… Le tonnerre qui suit l’éclair…

Qu’est-ce qu’à dit cette fille à Orochimaru déjà ? « Toi, je vais te faire personnellement ravaler ton orgueil aussi énorme soit-il. » ?

« Tsunade !, cria Jiraya. Oro-chan est en danger ! Débrouille toi pour mettre fin à cette purée de poix, c’est toi la spécialiste du genjutsu ! »
En effet, Orochimaru était en danger. Il avait suffisamment énervé Kaminari pour qu’elle veuille le tuer mais pas assez pour qu’elle le foudroie sur place sous le coup de la colère. Non, pour châtier l’arrogance d’Orochimaru, il fallait quelque chose de plus lent et plus douloureux.
Je doute que vous vous soyez déjà fait électrocuter, ce qui est non seulement mortel mais de surcroît désagréable. Encore les condamnés à morts ont la chance de recevoir tout de suite une décharge à pleine puissance.
Mais il est tout aussi mortel et de surcroît désagréable de se faire électrocuter lentement, une expérience qu’Orochimaru était en train, bien malgré lui (et même si il l’avait cherché), de vivre, le seul avantage de mourir lentement étant bien sûr que vos amis peuvent avoir le temps de réfléchir à une stratégie pour vous sortir de ce mauvais pas.
A travers le brouillard factice, qui atténuait également les sons, Tsunade n’entendait rien des gémissements d’Orochimaru à sa droite et ne perçut que faiblement l’appel de Jiraya. Mais peu importait car elle avait fait le rapprochement elle aussi. Elle recula de quelques pas pour assurer sa manœuvre puis se mit à courir.
Force était de reconnaître que Tsunade avait particulièrement bien calculé son coup. En effet, son poing atterrit pile au milieu de la figure de Shô, le coéquipier de Kaminari, qui vit trente six chandelles. Profitant des résultats perfides de l’effet de surprise, Tsunade lui décocha un autre coup, l’assommant proprement et le forçant à annuler sa technique.
Le brouillard artificiel se dissipa aussi vite qu’il était venu. Jiraya n’avait pas bougé mais il n’y avait personne à la place d’Orochimaru.
« Où est Orochimaru ? », dit Tsunade, le poing toujours en l’air.
Elle se tourna vers Kaminari, qui avait l’air encore plus surprise qu’elle. Elle murmura une phrase inaudible que Tsunade lut sur ses lèvres : « Il devrait être mort. ». Apparemment, la brune avait levé son jutsu et l’oiseau s’était envolé dès que l’électricité avait cessé de le traverser. Ce qui était étonnant était qu’il puisse encore tenir debout. Pour Kaminari tout du moins, car Tsunade et Jiraya était habitué à tout attendre d’un type qui peut allonger sa langue et son cou à volonté.
Kaminari se remit vite de son étonnement et dit d’un ton dédaigneux :
« Il a du s’enfuir, ce lâche. »
Tsunade s’apprêtait à la frapper avant qu’elle est eu le temps de concentrer la moindre électricité mais une voix surgit du haut d’un arbre :
« Arrête ! C’est moi qui serait ton adversaire ! »
§§§
Sur une branche élevée se tenait la blonde coéquipière de Kaminari, Yakushi Yûmi. Elle sourit poliment à Tsunade et expliqua d’un ton aimable :
« Je sais que tu as choisi de t’intéresser à la médecine ninja tout comme moi. Cela fait depuis longtemps que j’ai chercher une autre médic-nin pour mesurer ma force. Tu as l’air puissante et je veux voir laquelle de nous deux est la plus forte. »
Elle regarda Kaminari qui hocha légèrement la tête. Tsunade répondit finalement :
« C’est d’accord. Jiraya, occupe toi d’elle, dit-elle en désignant Kaminari. Après tout, c’est elle qui a abîmé ton Oro-chan. »
Du côté dudit Oro-chan, ça n’allait pas très fort. Il ne devait la vie qu’à son corps surnaturel mais celui ne lui épargnait ni la douleur, ni l’humiliation. Dès que Kaminari avait arrêté de l’électrocuter, il avait fui sans demander son reste, ayant beaucoup trop mal pour penser à autre chose qu’à lui et à son corps qui irradiait la souffrance. Après avoir couru quelques centain,es de mettre, il s’était effondré au pied d’un petit ruisseau qui traversait la forêt. Il avait bu tout son content avant de regarder son reflet à la surface du liquide. Chose miraculeuse, ses cheveux étaient parfaitement intactes, mais sa peau si blanche avait eu moins de choses. Elle avait légèrement roussi et dégageait une désagréable odeur de brûlé.
Mon visage… Mon si beau visage… Cette folle aux éclairs me l’a complètement ruiné…
Il faut que je retourne voir le combat. Je pourrais peut-être intervenir à un moment propice… Un coup de kunaï dans le dos ferait du bien à mademoiselle Kaminari Raito…

Veillant particulièrement à ne pas se faire remarquer, il rejoignit le champ de bataille. Il vit notamment Tsunade affronter une fille blonde, qui devait être la coéquipière de Kaminari. Le duel était acharné et chacune des deux déployait des trésors d’ingéniosité pour surprendre son adversaire, mais aucune d’entre elle ne semblaient prendre l’avantage.
Attendez… Si Tsunade est en train de se battre bec et ongle avec cette fille, c’est que Jiraya est seule avec Kaminari…
Tsunade et moi sommes loin et Jiraya se bat.
Oh mon Dieu, il va se faire tuer !

Orochimaru fit preuve pour la première fois d’une attitude digne d’un shinobi imbibé de la morale de Konoha : mû uniquement par de nobles sentiments et ignorant les ondes de douleur qui parcourait encore son corps, il se porta au secours d’un coéquipier en grand danger.
En effet, tout ne se passait pas pour le mieux pour Jiraya. Les attaques de Kaminari était aussi rapide que redoutables, et Jiraya avait à peine le temps d’esquiver un éclair qu’un autre fonçait déjà sur lui. Il n’avait pas le temps d’effectuer la moindre technique et il n’était pas question pour lui de combat rapproché, car à moins de porter un coup décisif comme Tsunade, elle pourrait aisément parer son coup et l’électrocuter par contact direct.
C’est au milieu de ce spectacle qu’Orochimaru déboula au côté de Jiraya.
« Oro-chan ! Tu vas bien ? », cria Jiraya en se baissant pour éviter la foudre.
« Ca va… Je me suis… », commença Orochimaru.
…enfui comme lâche.
« J’ai récupéré. Mais je t’avoue que si je reprends une seule décharge d’électricité, je crois que je ne m’en relèverai pas. »
« Ca serait bien si tu faisais bouger la situation là… »
Jiraya n’était pas le seul à vouloir faire bouger les choses. Kaminari aussi se lassait. L’endurance de Jiraya et la résistance d’Orochimaru l’ennuyaient. Elle devait les abattre… vite.
Kaminari pouvait utiliser le sol pour transmettre l’électricité, Orochimaru ne le savait que trop bien. Mais elle n’avait même pas besoin de poser les paumes sur le sol pour faire cela. Elle pouvait aussi libérer l’électricité qu’elle produisait à partir de son chakra par la plante des pieds. Et ça, Jiraya et Orochimaru l’ignorait.
Comme elle était assez habile pour libérer son chakra par plusieurs endroits, tout en continuant à faire jaillir des éclairs de la paume de ses mains, elle concentra suffisamment d’électricité sous ses pieds pour tuer deux hommes adultes.
Malheureusement pour elle, Orochimaru était un expert en Doton. Il sentit une perturbation dans le sol et comprit ce qu’elle allait faire quelques secondes avant qu’elle le fasse.
Il cria à Jiraya : « SAUTE ! » et l’instant qu’il lui fallut pour crier lui fut pour ainsi dire fatale. Jiraya avait obéi immédiatement sans réfléchir mais lui resta sur le sol quelques millisecondes de trop avant de sauter, millisecondes qui suffirent pour qu’il reçut la totalité de la décharge.
Il cracha du sang et s’effondra. A côté de lui, Jiraya retomba sans bruit.
§§§
Oro-chan… tu m’as sauvé la vie…
Si tu avais tout de suite sauté… mais tu m’as d’abord prévenu du danger ! Tu as sauvé ma vie en risquant la tienne… La tienne…
« Si je reprends une seule décharge d’électricité, je crois que je ne m’en relèverai pas. »
Alors tu es…Tu es…

Jiraya se releva et des larmes brûlantes lui brouillaient la vue. Il se tourna vers Kaminari et dit d’un ton qui ne supportait aucune réplique :
« Tu l’as tué ! Tu l’as tué ! »
Kaminari paraissait étrangement choquée comme si elle venait juste de réaliser pleinement ce qu’elle venait de faire. Comme si pour la première fois depuis ses tentatives de tuer Orochimaru, elle comprenait les conséquences que pouvait avoir un meurtre même d’une personne prétentieuse et insupportable. Plus que le cadavre d’Orochimaru, la douleur de Jiraya venait de lui prouver qu’elle avait agi sans se soucier de la répercussion que ses actes pouvaient avoir sur les autres.
Devant son hébétude, Jiraya s’agenouilla au côté du corps d’Orochimaru et ramassa un peu du sang qui lui coulait encore de la commissure des lèvres. Il levait son poing ensanglanté vers Kaminari et dit d’un ton véritablement effrayant :
« Par le sang de celui que j’aime, je te jure que quoi qu’il arrive, je t’écraserai. »
Kaminari avait toujours été quelqu’un d’emporté. Quelqu’un de talentueux mais qui suivait trop ses émotions et ses pulsions du moment pour occuper une poste à haute responsabilité. Et par ce caractère emporté, elle venait se mettre dans une situation très dangereuse.
Aucun de ses ennemis, à part peut-être Orochimaru, n’avait eu l’intention de la tuer. Mais là, elle venait de se faire un ennemi mortel. Perdre face à lui signifiait périr, et même si elle réussissait à lui échapper, elle était sûre que Jiraya la poursuivrait de sa haine.
Sa vie étant en jeu, elle reprit contenance et dit avec une farouche fierté :
« Tues moi. Si tu es en capable. »
Jiraya n’attaqua pas directement comme on aurait pu l’attendre mais se mit à composer les signes de ce qui semblait être un sceau particulièrement complexe. Kaminari malaxa son chakra, qu’elle transforma en foudre pour lui envoyer des éclairs plus gros et plus nombreux mais aucun n’atteignirent leur cible. Elle comprit alors que la technique que Jiraya avait effectué était un sceau qui lui renvoyait sa foudre.
« Faire un sceau du troisième ou quatrième niveau comme ça, railla t-elle. Tu es un véritable petit génie du Fuuinjutsu. Mais tu vois la foudre ne me fait aucun mal à moi. Elle me rend plus forte. Tu t’épuises à maintenir ce stupide sceau ! », cria t-elle excédée
Jiraya ne modifia en rien son attitude, comme si il n’avait pas entendu la remarque de Kaminari. Il semblait se moquer complètement que sa défense, bien qu’efficace, reconstitue les réserves de chakra de son adversaire. Ce manque d’intérêt totale agaça Kaminari, qui avait l’impression de se battre contre un mort-vivant déconnecté de la réalité, qui la regardait gesticuler avec indifférence, étant sûre de la briser le moment venu.
« Très bien, dit-elle. Tu te fiches complètement de mes attaques. Hé bien, je vais te montrer la véritable puissance des Raito, une technique tellement foudroyante que ce n’est pas ton minable sceau qui te protégera. »
Pour oublier le regarde vide de Jiraya, elle se concentra sur la composition des signes. Cette technique demandait vraiment beaucoup de chakra. Mais tant pis. Elle avait hâte de porter le dernier coup à Jiraya.
Lui, bien sûr n’attendait que ça.
« (technique secrète du clan des Raito) Raikou no bunshin : Le clone de foudre »
Un clone de Kaminari composé uniquement d’électricité pure se matérialisa à ses côtés. Assez rapidement pour une entité de cette force mais encore trop lentement, car la réaction de Jiraya fut instantané… et terrifiante.
« (Suiton) Nami no okashi : La déferlante de la vague ! »
Alors que le clone avait à peine entamer sa course vers Jiraya, il fut soufflé par une gigantesque avalanche d’eau. En un instant, l’eau fit disjoncter l’électricité qui le composait, projetant des aiguilles de foudre un peu partout. Mais son sceau protégeait Jiraya et il ne fut pas électrocuter.
Kaminari eut beaucoup moins de chance. L’électricité glissa sur elle sans lui faire de mal mais la puissance de la vague la projeta vers les arbres. Elle poussa un cri et se cogna la tête contre le tronc d’un arbre, ce qui l’assomma à moitié.
A travers la brume qui recouvrit son esprit, elle entendit la voix de Jiraya :
« Il m’a suffi d’attendre que tu t’impatientes et que tu lâches ton ultime technique électrique. Que j’ai pu anéantir facilement bien sûr. Normalement, moi aussi j’aurais du subir des dommages, mais mon « sceau inutile » m’a protégé.
Le Fuuinjutsu… L’art ninja dans lequel j’avais le plus de difficulté. Le petit génie du Fuuin, c’était Orochimaru pas moi ! Et j’ai appris à cause de lui, à cause d’un stupide pari. Et aujourd’hui, ça m’a sauvé la vie, il m’a sauvé la vie !
Tu es douée, Kaminari Raito, mais tu ne ferais jamais une bonne ninja car tu agis sans réfléchir. Une vraie ninja aurait utilisé sa meilleure technique avec plus de discernement, une vraie ninja ne serait pas entré dans le jeu d’Orochimaru en prenant stupidement la mouche et n’aurait pas laissé la colère guidé ses actes.
C’est pourquoi tu vas mourir ici et maintenant... »
§§§
« NON ! »
Alertée par le cri de sa coéquipière, Yûmi Yakushi était arrivé en courant sur les lieux du combats, Tsunade sur ses talons. Avant que Jiraya n’ait le temps de levé son kunai, elle s’était interposé entre lui et Kaminari. Son air perpétuellement calme et posée avait déserté son visage. Ses yeux noirs, aussi noirs que ceux de sa coéquipière, brillaient d’un détermination sans faille ; elle n’était pas en colère, mais prête à défendre bec et ongles son amie.
« Je suis désolé pour ton ami, dit-elle en regardant le corps d’Orochimaru, auprès duquel, Tsunade, en bonne medic-nin, s’était tout de suite agenouillé. Mais sache que je te tuerai si tu la touches !
Ne vois tu pas que Kaminari et Orochimaru sont tous les deux à blâmer de ce qui est arrivé, lui de l’avoir provoquer, et elle de s’être laissé provoquer ?
Ne vois tu pas que nos rôles auraient très bien pu être inversés ? Que ce serait-il passé si c’était Orochimaru qui avait tué Kaminari, et non pas l’inverse ? Ce serait moi qui serait prête à le tuer pour la venger, et toi qui défendrai ton ami au péril de ta vie !
Toi aussi, fais preuve de discernement ! Réfléchis au conséquences de tes actes, même pas pour toi ou Kaminari, ou même pour moi ! Si tu attaques Kaminari et que je te tue pour la défendre, qui prendrai le relais pour vous venger ? Est-ce que ce sera Tsunade ? Est-ce que ce sera même tout Konoha ?
Car je ne sais pas si tu le sais, mais une guerre entre Konoha et Suna va bientôt être déclenché. Dans ce contexte, nos actes ont encore plus d’importance que d’ordinaire. Si tu me tues et que tu tues Kaminari, le Raikage ne pourra jamais laisser ces morts impunies ! Il se rangera du côté de Suna et fera pencher la balance en leur faveur ! Alors tous les shinobi de Konoha qui périront ou verront leurs êtres chers périrent sur le champ de bataille auront une bonne raison de te maudire car ce sera ta faute ! »
Sa voix avait été rendu rauque par ses efforts lors du précédent combat et par l’émotion qui lui tenaillait le cœur. Qui aurait cru que la si calme Yûmi Yakushi puisse faire un discours si passionné ?
Jiraya hésitai. Il savait que Yûmi avait raison…
« Mais je ne peux pas laisser partir Oro-chan sans vengeance… », dit-il dans un murmure.
« Ca ne sera pas utile, dit Tsunade avec un calme parfait. Il n’est pas mort. »
« QUOI ! », s’écrièrent Jiraya et Kaminari en même temps.
Jiraya se précipita auprès de son bien aimé tandis que Kaminari s’exclama à voix haute :
« Il s’est fait électrocuté à basse tension pendant 5 min et après il a reçu une décharge qui aurait pu tuer deux hommes ! Il devrait être mort, quatre fois mort ! »
Mais, le fait est qu’Orochimaru était bien vivant. Il remuait doucement des paupières et murmurait un nom « Jiraya ».
« Ce type n’est tout simplement pas humain. », termina Kaminari.
« Je parierais sur le fait qu’il soit un demi démon. », proposa Yûmi.
« Un demi démon, Oro-chan ? Ca expliquerait bien des choses ! », dit Jiraya.
Il pleurait mais cette fois, c’était des larmes de joie. Il avait retrouvé son sourire et sa bonne humeur habituelle.
« Je crois que nous avons évité une guerre ! », dit Yûmi, qui, elle, avait retrouvé son masque de neutralité souriante.
« A propos, Mimi, ce que tu as dit à Jiraya pour me défendre était tout simplement magnifique. Je vais demander à papa de mettre ça dans les annales de Kumo. »
Tsunade quitta les côtés d’Orochimaru en disant à Jiraya :
« Je ne peux pas le soigner. Je ne sais même pas les dommages que l’électricité à provoquer dans son organismes, si dommage il y a. Je pense qu’il se soignera tout seul en fait. »
Elle se planta devant les deux autres filles, le vent faisant voleter les mèches éparses qui s’échappait de sa queue de cheval et rafraîchissant son front trempé de sueur :
« Ecoutez, nous sommes tous battus comme des fous, mais on ne peut pas dire qu’une équipe ou une autre ait gagné. Vous savez ce que je pense franchement ? Je crois que nous sommes les deux meilleurs équipes de toutes celles qui concourent. Si on s’alliait, personne n’oserait nous attaquer ! Ensemble, nous pourrions facilement prendre deux rouleaux à une autre équipe et finir l’examen sans autres dommages ! »
Yûmi rendit à Tsunade un éclatant sourire :
« Moi, je pense… que tu as totalement raison. Cette alliance nous serait à tous profitable. Vu qu’Orochimaru n’est pas encore réveillé et que Jiraya est, disons, revenu à de meilleurs sentiments envers Kaminari, nous pouvons sans risque sceller ce pacte. Car Kaminari est d’accord elle aussi, n’est-ce pas ? »
Kaminari n’avait pas l’air follement emballé par le projet mais elle n’émit pas d’objection.
C’est ainsi que l’accord fut scellée par une poignée de main entre des shinobi de villages différents qui se seraient étripés il y a quelques instants. Un moment historique.
Tsunade avait craint qu’Orochimaru ne s’opposa au projet mais en réalité, il avait bien d’autre chose en tête. La première sensation qu’il ressentit en sortant de son coma fut celle de gouttes d’eau qui tombaient sur son visage.
« Il pleut ? »
« Oui. », répondit Jiraya qui l’arrosait de larmes depuis au moins cinq minutes.
En reconnaissant sa voix, Orochimaru murmura :
« Jiraya… Je ne veux pas mourir… Je veux vivre… Je veux vivre… »
« Tu vas vivre. »
Les trois filles, surtout Kaminari et Yûmi regardaient la scène d’un air singulièrement embarrassé. Tsunade expliqua d’un ton gêné :
« Vous comprenez Orochimaru est amoureux de Jiraya… »
Et Orochimaru répondit :
« Oui. »

Orochimaru est il en train d’avouer qu’il aime Jiraya ? Que va t-il se passer entre les équipes de Kumo et de Konoha ?
Vous le saurez au prochain chapitre : 14 : Exam Chuunin 2ème épreuve (partie b) : La forêt de l’amour
Bientôt sur vos écrans car les vacances approchent !
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The Laughing Man
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Message par The Laughing Man »

:shock: :shock: :shock: :shock:


Oro, se devoilant a Jiraya :shock: :shock: :shock:


Alors ca.... ... ou alors sa pseudo haine va-t'elle s'intensifier vis a vis de Jiraya, devant le fait accompli, c.a.d. celui d'avoi devoiler ses sentiments.....

Un excellent chapitre, meme si l'effet comique est un peu attenué, mais l'action est bien mise en avant....

Bien joué
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Jainas
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Message par Jainas »

Bien, bien... Tout ça contine à suivre son petit bonhomme de chemin sur fond de naration au vitriole, avec un Oro qui passe de l'humeur homicide puis a la terreur jusqu'à la révélation de ses sentiments en l'espace d'un chapitre. C'est grand. :D

Mais quelque chos m'a frappé dans ma lecture. Tu as un style naratif très particulier, mais je ne trouve pas qu'il soit tout a fait adapté aux scenes sensément porteuses d'émotion... Dans ce domaine le plus court est vouvent le mieux, et trop de digressions tue l'émotion.

Tu vois la mort de Trinity dans matrix ?
Hé bien la partie un peu tragique de ce chapitre m'a fait un peu le même effet, à savoir que la portée émotionelle a été réduite par trop de blablatage de la part des personnages.

C'était peut être ce que tu cherchait (autant être dans la parodie à fond), mais si ce n'était pas le cas c'est un peu dommage -sachant que j'ai un peu forcé sur la métaphore matrixienne, rassure toi ce n'était pas tout à fait à ce point là.

Voilà, je suis curieuse de voir la suite. Est-ce qu'Oro va rester droit dans ses getas, ou est-ce qu'il va une fois de plus retourner son kimono et revenir sur ses paroles ??? :D
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Message par Anko.M »

Loool, le titre du prochain chapitre... Ca plaîrait à Anko, ça. (mon alter-ego, hein, pas moi...)

C'est moins rigolo, mais il y a plus de bastooonnn!! L'action est bien décrite, sauf que Jiraya cause ptet un peu trop avec les ennemis (c'est ça dont doit parler Jainas avec ses métaphores matrixiennes)... Mais c'est toujours super.

La suite!!
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Sakamoto Julietta
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Message par Sakamoto Julietta »

J'ai lu, enfin... J'avais oublié de le faire.

Bon comme dis precedement, t'es un peu passé à coté de la scene forte du chapitre. Je pense que tu y aurais gagné en évitant le discours direct.

Enfin quelque part, ce genre de long discour degoulinant de bons sentiments en plein feu de l'action, ca fait tres anime de Naruto. fin bon, deja qu'en anime ca le rend pas tres bien; en fanfic, le résultat est souvent catastrophique.

Mais je t'aime bien quand même (t'as eu peur avoue :lol: ). Et je t'encourage pour la suite!!!
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Message par Hinaya »

ça faisait longtemps que j'étais pas venue :)
j'ai lu et j'ai ajouté la suite sur mon blog, j'espère que tu es toujours d'accord ?
sinon, bah, comme d'habitude j'ai beaucoup aimé, j'adore la façon dont tu écrits ^__^
j'attends la suite avec impatience =)
Pumkin
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Les petites histoires scolaires des Sannins légendaires

Message par Pumkin »

J'ai lu toute ta fanfic avant de laisser un commentaire mais j'ai pas lu tout d'un coup parce que j'avoue qu'a un certain passage, quand le commic passe d'un coup au sentiment sa ne m'avait pas trop plut que la fic se transforme en histoire d'amour entre Orochimaru et Jiraya mais quand j'ai continuée, j'ai pas pu m'arrêter :roll:

J'adore, en plus il commence à avoir de l'action parce que dans les premiers chapitres c'était que leur chère petite éxistance alors que la c'est un examen... :-|

Enfin bref, j'attend la suite avec impatience ;-)
Je suis une rebelle effacée... OoO
Tsukiko
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Re: Les petites histoires scolaires des Sannins légendaires

Message par Tsukiko »

Hello ! Je suis nouvelle ici ^^
mais je lisais déjà ta fic avant et j'adore !!
la suite s'il te plaait :mrgreen:
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Junko
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Re: Les petites histoires scolaires des Sannins légendaires

Message par Junko »

Je suis d'accord avec Pumkin sur un certain point, c'est celui qu'au début la fic était super :langue:

C'était drôle qu'Orochimaru cherche à ce vanger ai que l'on suive sa vie à travers la lecture de son journal.

Même après, quand ce n'était plus à travers son journal, la fic était bien a lire.

Mais moi aussi j'ai arrêté de lire après mettre rendus compte que la fanfiction comic passait à une ridicule histoire d'amour entre Orochimaru et Jiraya :roll:

J'ai, par la suite, continué la fic parce que c'est tout de même entrainant et je trouve aussi que l'histoire de l'examen est super bien :ange:

Au moins on arrête un peu de tourner autour des si beaux nombrils d'Orochimaru et Jiraya :yes:

J'avous, sans vouloir offenser Love Kyubi, que si Orochimaru et Jiraya ne s'étaient pas entrainés dans cette histoire plutôt ridicule d'amour, j'aurais trouvé la fic bien mieux à lire :boulay3:
On nous demande des choses que nous ne sommes pas en mesure de donner.
Un homme qui n'est jamais fatigué de vivre un jour ou l'autre n'est pas un homme.

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