L'Héritage, saison 2

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

Modérateur : Ero-modos

Tayuya
Gennin
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Message par Tayuya »

euh Hitto, je ne te pensais pas aussi critique... (a peur) t'es dure quand même :cry:

Marrant ton truc Kydash :lol:
Kanji
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Message par Kanji »

D'ailleurs je voulais ajouter.
- Les arbres aussi ont du chakra ?
Pour moi oui, comme tous les êtres vivants.
- L'air froid n'a jamais déformé quoi que ce soit. C'est l'air chaud qui agit comme une lentille convexe (qui disperce les rayons). L'air froid n'a qu'une propriété dans le domaine de l'optique : il est moins chargé de poussière et de tout ce qui peut géner l'observation. C'est d'ailleurs, l'un des raisons qui poussent les télescopes à être en hauteur (en plus du peu d'atmosphère à traverser).

Si tu le dis. J'ai jamais dit que c'était de l'air froid qui déformait. J'ai dit (ou suggéré) que c'était la présence de chakra diffus qui déformait.

Sinon bravo Kydash et merci Sakamoto. Merci pour avoir détendu l'atmosphère, c'était...bref voilà quoi.

PS à Kydash/Besson : la thune, tu l'auras quand tu auras fait taire la critique et fait plus de suites.
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Kydash
Chunnin
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Message par Kydash »

Tout d'abord, bravo à jainas et Kanji pour m'avoir forcé a sortir un dictionnaire pour le roide (qui est en fait synonyme de raide).
Sinon bravo Kydash et merci Sakamoto. Merci pour avoir détendu l'atmosphère, c'était...bref voilà quoi.
Allons bon, ca y est on est devenu clown. On va pouvoir postuler dans la nulle team. 8-)
(en meme temps, on l'avait cherché aussi :lol: )
PS à Kydash/Besson : la thune, tu l'auras quand tu auras fait taire la critique et fait plus de suites.
J'ai juste compris que j'aurais pas ma thune T_T.

-

Pour Hitto, je ne te trouve pas dur mais trop maniaque.
Flore Risa
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Message par Flore Risa »

J'avoue qua t'as fais fort Ky! :lol:
Toi aussi Sakamoto :lol:
Hitto-sama
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Message par Hitto-sama »

Episode 2 : Le Retour de la Fougue de la Jeunesse Ecarlate !!

Bon, merci à Sam et Kydash d'avoir détendu l'atmosphère qu'a priori j'avais plombé. C'est vrai que j'aurai pu enrober les choses pour les faire paraître jolies ou tout simplement pour faire passer la pilule. Problème : c'est pas mon genre. Ce qui se conçoit s'énonce clairement.

Cette critique n'aidait pas, c'est vrai. J'ai oublié une chose essentielle : les conseils XD
Euh … Alors … En fait, je suis très embêtée parce que ça va encore plomber l'ambiance : ton style n'est pas fait pour les fics où il y a de l'action.

Tes phrases sont longues et on s'y perd. Ton découpage des paragraphes me laisse perplexe. Mon exemple n'est pas à suivre mais ce n'est malheureusement que ce que j'ai sous la patte. Un paragraphe équivaut à une idée ou une action. Par action, j'entends une phase décisive de combat. Il est bien entendu fort peu recommandé de faire un paragraphe à chaque fois qu'Akodo respire ou bien cligne des yeux.
Concernant les phrases courtes, elles accélèrent le rythme lors des combats ou bien lors des moments tendus. L'être humain est une magnifique machine bien rodée : dès qu'elle voit des phrases courtes, elle s'emballe et lit et de plus en plus vite, ce qui ne contribue que plus à l'impression de tension ou de fragilité du moment.
De plus, comme me le rappelle Colloc'™, on se paume dans les phrases longues : y'en a trop et on perd le fil conducteur de l'action.

Voilà pour ce qui est du conseil de base. Après, je ne pourrais que t'encourager à changer de thème. Je pense que tu peux pleinement développer ton potentiel sur des fics plus centrées sur un personnage, sur lui-même et sa perception de ceux qui l'entourent.
Y'a moyen de moyenner dans ce cas-là, je pense.

Quant à "roide", navrée, je ne connaissais pas. Je me coucherais moins bête ce soir.
Et concernant les arbres et leur potentiel chakra, comment dire ? Je reste perplexe. Le chakra n'est-il pas une énergie spirituelle ?
Je veux bien croire en l'esprit de la Nature, tout ça, c'est beau, mais c'est lourd aussi.

Concernant l'air froid, tu as marqué ceci :
L’air glacial rassemblé autour de lui déformait la silhouette d’Akodo
Je ne l'ai pas inventé. Et si c'était suggéré … et bien visiblement pas assez.

Enfin bon, ta fic est meilleure que beaucoup d'autres, c'est indéniable. Ceci dit, on s'y ennuie quand même.

Jainas, Tayuya, Kydash, je ne suis ni difficile, ni dure, ni maniaque. Vous avez juste eu un aperçu de mon côté tatillon. Pensez que je suis bien plus intransigeante avec moi-même =)
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A regarder le ciel sans connaissances, on prend de vulgaires cailloux pour des étoiles.
Kydash
Chunnin
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Message par Kydash »

:roll:

Mode luc besson re-on*

Star fic Gaiden

Episode 2 : Quand le vieux s'enerve !

John Hitto aka « Rambo » est un héros de la Guerre de la fic, errant de forum en forum à la recherche de succès et de fic à reviewer.
Alors qu'il s'apprête à sévir sur un petit fofo pour arracher les boyaux de kanji et akodo… pardon Bataille et Fontaine, Jainas, à la tête des 7 mercenaires (Flore Tayuya, Julietta, lebibou Kydash et le petit Rantaplan) essaya de le calmer avant qu’il ne fasse tout péter.
Emprisonné et maltraité par des policiers abusifs, Rambo, pardon Hitto devit fou furieux et s'enfuit dans les bois après avoir blessé de nombreux agents.
Traqué comme une bête, l'ex-soldat est contraint de tuer Tinton en légitime défense sur son point de vue de la fic yaoi nation (oui ca existe pas et alors > je suis un grand scénariste moi XD). Dès lors, la police locale et la garde nationale déploient des moyens considérables pour retrouver le fugitif. Le Colonel Smog… pardon enfin bref vous savez qui maintenant qui était son mentor et grand gourou, intervint et essaya de dissuader les deux camps de s'entre-tuer pendant que Rambo… pardon Hitto acculé et blessé rentre en guerre contre les autorités.

Rambo : putain je vais les saigner !!! JE HAIS LA GUERRE !!!
Il sortit la sulfateuse après avoir sécher ses larmes et claqua 4 ones shot dans les dents des mercenaires.
Rambo : je vais vous crever bande de charogne !!! bwhahahaha. Kydash t'as intéret à me les classer dans ton annuaire sinon il y aura des représailess brouhahahhaha !

Voix off : putain ta gueule. Abrège.

OK … fin !


PS : dslé lebibou, il manquait un mercenaire dans l'histoire XD.

:arrow:

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Hitoot > Si t’es maniac :twisted :
Sakamoto Julietta
Gros boulet du forum
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Message par Sakamoto Julietta »

Hitto, si tes fics n'étaient de véritables petits bijoux, si tes idées n'étaient pas aussi proche des miennes, si ton écriture n'était pas si magnifique, si ton originalité ne frisait pas le génie, si tes discussions n'étaient pas si enrichissantes et agréables et bien... je crois que je me prendrais la tête avec toi, parce que tu aimes t'acharner sur de pauvres auteurs loin d'avoir ton expérience et ton talent...

Alors please, stay cool...

Hitto (trouvant un bazooka): TA GUEUUUUULE!(BAM)CREVEZ TOUS!! :twisted:

Bon je :arrow:
I Think I'm Dumb...(repeat)
Asano Akodo
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Message par Asano Akodo »

dites s'il vous plait, allez vous battre ailleur :arrow:
merci
aller va lire la charte va! tu sauras mettre une sign à la bonne taille comme ça!
lebibou
Sannin
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Message par lebibou »

Bon, je viens de lire le dernier chapitre et je trouve Akodo trop fort.
Franchement.
Même en admettant que ça trouve son origine dans la bête qu'il a dans son corps, je trouve que ça fait trop… Naruto.
A vrai dire, je trouve la bête en elle même assez étrange. Quand on voit la bête au début, elle me donne l'impression d'être bestiale, uniquement bestiale.
Ce qui fait que je trouve étrange les dialogues qu'elle nous sert lorsqu'elle prend possession du corps d'Akodo. Des grognements à la manière d'un Naruto possédé par Kyubi m'aurait plus impressionné qu'un sadique pour le moins assez banale.
De même que j'aurai trouvé plus plaisant qu'Akodo se prenne un branlée purement et simplement. Ça lui aurait donné une bonne motivation pour qu'il continue de progresser. Alors que là, il n'est pas à exclure qu'il ne s'appuie que sur la bête.

Un autre truc que je trouve dommage c'est que les personnages de NG sont très peu exploité pour le moment.
Naruto donne toujours l'impression de n'avoir que douze ans et idem pour Sakura.
Dommage.
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Kanji
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Message par Kanji »

Bon, pour essayer de vous rassurer sans spoiler :

-Non, Akodo n'est pas un Gary Sue, pour la simple bonne raison qu'il n'a aucun contrôle sur ses capacités, pour l'instant du moins. Pour l'instant il ne désire pas forcément progresser ou s'appuyer sur ses capacités : il en a encore passablement peur.

-Certes, sa bête intérieure est étrange dans son comportement changeant, passant du bestial au calculateur. Le tout est un peu vague même de notre côté, mais sera explicité au fur et à mesure.

-Pour ce qui est des personnages de NG, c'est vrai, et j'en suis désolé. Je viens à peine de commencer à bosser sur l'évolution des personnages (j'étais trop focalisé sur mes OC), et j'espère que le résultat vous plaira.

Un réveil difficile

-Bon, test terminé. Dit Kakashi en souriant, avant de prendre Akodo par le col, le stoppant dans sa chute et l’allongeant par terre.
Sakura poussa un soupir de soulagement, tandis que le Rasengan se dissipait ; Naruto resta un instant interdit, puis s’écria :
-Gagné !! Haha, qu’est-ce qu’on lui a mis, hein Sakura-chan ?
Kakashi fixa le corps d’Akodo pendant quelques secondes, puis se tourna vers Sakura :
-Tu pourrais me faire un diagnostic ? Vite.
Elle se précipita vers le blessé et s’agenouilla ; une fois le sceau du Tigre formé, elle passa ses mains au dessus de la poitrine d’Akodo : ses sourcils se froncèrent.
-Il a huit côtes brisées, un rein perforé, le myocarde froissé, le sternum déformé et les poumons collapsés…
-Eh ben on l’a pas raté ! Sakura lança un regard noir à Naruto.
-C’est un miracle qu’il soit vivant, alors ferme-la.
-Mais, mais… beuh…
Naruto se leva et partit bouder dans son coin.

Quelques minutes plus tard, Sakura en avait terminé.
-Bon, j’ai fait tout ce que j’ai pu. Normalement il ne risque plus rien, mais il restera en état de choc pendant au moins quelques heures.
-Dites, dites, Kakashi-sensei ?
Naruto était revenu de sa séance de grommelage.
-Qu’est-ce qu’il y a Naruto ?
-On en a pas trop fait ?
-Hmmmm… Si.
-Maieuh…
-Je vous avais dit de le tester, pas de le démolir.
-Mais c’est lui qui a commencé !
-Je ne pouvais pas savoir que tu allais te comporter comme un genin.
Naruto baissait la tête en soupirant de dépit.
-Et maintenant rends-toi utile, emmène-le à l’hôpital.
-Quoi ! Mais vous pouvez pas le faire vous-même ?
-Non, moi je vais faire mon rapport.
Kakashi referma son livre et disparut sans laisser à Naruto le temps de protester. Sakura se releva et enleva ses gants.
-Je viens avec toi.
-Fais chier, ça va prendre trois plombes, l’hosto est super loin… et avec un boulet comme lui à porter…
-Naruto ! C’est de notre faute s’il est dans cet état.
-C’est pas une raison !
Sakura grinça des dents ; d’un coup, l’énergie de Naruto lui paraissait beaucoup moins agréable… Elle agrippa Naruto par le col et lui dit d’une voix sans équivoque :
-Ecoute-moi bien, Naruto : tu vas mettre Akodo sur tes épaules, et tu vas l’emmener jusqu’à l’hôpital, ou sinon je te mets dans le même état que lui. Ca te suffit comme raison ?
-Euh… eh… d’accord. Mais on va pas y aller à pied.
Elle le lâcha et prit un air interloqué.
-Qu’est-ce que tu veux dire ?
Naruto eut un rire satisfait et porta son pouce droit à ses dents…

Les employés de l’hôpital de Konoha commençaient maintenant à avoir l’habitude d’entendre un bruit assourdissant suivi de l’apparition d’un vieil homme massif aux cheveux blancs.
Mais cette fois-ci, ce n’était pas Jiraiya qui était sur le crapaud, mais trois jeunes gens. Plus exactement un jeune garçon blond hyperactif, portant sur ses épaules un autre jeune garçon inconscient aux longs cheveux bruns, et la disciple de Godaime-sama.
Le batracien de près de 2 mètres se dissipa dans un nuage de fumée ; Sakura se précipita vers l’entrée, en ramena un brancard, et Naruto y déposa Akodo avant de se masser le dos.
-Bon sang ce qu’il est lourd ce mec…
-Oh ça va hein ! lui lança Sakura, exaspérée, avant de foncer, brancard devant, dans l’hôpital, en bousculant médecins et visiteurs au passage.
-Dégagez, blessé grave ! Une équipe médicale avec moi !
4 médecins se précipitèrent à sa suite.

Akodo sentit qu’il était dans quelque chose de doux et de chaud ; il ouvrit les yeux, et le grand flou noir laissa la place à un grand flou lumineux. Il essaya de se relever, et la réalité redevint douloureusement claire ; il se laissa retomber dans ses draps et essaya de se dire que tout allait pour le mieux. Ce ne fut pas facile.
-Bon, au moins je suis pas mort… pensa-t-il.
-Non vous n’êtes pas mort, ne vous en faites pas.
Il avait dû penser un peu haut. Ses yeux s’habituèrent peu à peu à la lumière et il distingua le visage de l’infirmière.
-Vous savez où vous êtes ?
-Ben… j’dirais à l’hôpital…
-Bien. Vous souvenez vous de ce qui vous est arrivé ?
-Heu… quelque chose de très lourd a dû me tomber dessus…
-Tu peux répéter ?! fit une voix familière qui lui fit mal aux côtes.
-Oh non… Sakura ?
-Oui ?
-Je me souviens pas exactement… mais on peut oublier ?
-De toute façon j’allais pas te tabasser dans un hôpital.
Akodo poussa un soupir de soulagement.
-J’attendrais que tu sois sorti.
Il releva la tête : le sourire de Sakura le rassura. Heureusement, elle plaisantait.
-Qu’est-ce qui m’est arrivé ?
-Repose-toi pour l’instant. Quand tu seras sur pied, je t’expliquerai.
Il laissa sa tête retomber dans l’oreiller et ferma les yeux.

Il les rouvrit aussitôt. Puis il se rendit compte que quelque chose clochait ; un gargouillis au niveau de son ventre confirma ses soupçons.
-Quelle heure il est ?
La voix de Sakura lui répondit.
-Pas loin de 18 heures.
-J’ai faim.
Elle rit doucement : cet estomac lui en rappelait un autre…
-Désolé, on a dû oublier de te mettre une perfusion.
-Je peux manger.
-D’accord, mais viens pas te plaindre si ton ventre te fait souffrir.
Elle lui tendit une pomme tandis qu’il se redressait. Il la prit et la porta vers sa bouche, mais se ravisa. Il baissa le bras et se concentra sur le peu d’énergie qu’il restait dans le fruit frais. La pomme se flétrit, racornit, avant de tomber d’être réduite à l’état de trognon rabougri.
-Wow…
Il parvint à se rasseoir sans trop de difficultés.
-Je peux avoir quelque chose de plus consistant ?
Sakura avait l’air à la fois consternée et nerveuse.
-Je pense que je vais aller chercher Kakashi-sensei.
-Trop gros. Rapporte plutôt des nouilles. Dit-il en souriant largement.
Sakura se dérida immédiatement.

Deux heures plus tard, Akodo prenait son dîner, de la même façon que précédemment : il faudrait vraiment qu’il demande à Sakura où elle avait trouvé ces râmens… En parlant de Sakura, elle était très sympa, finalement… quand elle ne lui brisait pas les os à coups de poings…
Alors qu’il buvait le bouillon, tout en pensant à sa sortie prochaine, il eut l’impression d’être observé. Il reposa le bol et regarda autour de lui. De la fenêtre ouverte lui parvint un faible miaulement.
Sur le rebord extérieur, un chat était assis ; sa tête était toute blanche, à l’exception d’une petite tache noire sur le museau. Ils se dévisagèrent pendant quelques secondes, puis le félin s’éclipsa, sans qu’Akodo s’en rende compte.
Haussant les épaules, il repoussa la tablette et se laissa tomber dans son lit. Quelque chose le tracassait : le regard de ce chat était aussi perçant que…
Et puis après tout, mieux valait dormir.
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Kanji
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Message par Kanji »

Plus je continue la mise à jour, et plus ça me déprime...je suis trop feignasse pour tout reprendre depuis le début, et pourtant je suis terriblement déçu par mon travail, à chaque fois que je reviens dessus...

Deux monstres

-Et moi je vous dis qu’il sort aujourd’hui !
Akodo faillit sursauter en entendant la voix de Sakura résonner à travers le hall de l’hôpital. Le responsable de l’accueil essayait tant bien que mal de tenir tête à ce qu’Akodo savait être une femme et une kunoichi redoutable.
-Mais…le médecin a prescrit un repos d’une semaine…
-Je suis médecin et j’estime qu’il est en parfaite santé ! Il peut donc sortir, n’est-ce pas ?
-Oui, mais…
-Eh bien alors pourquoi discuter ? Au revoir et bonne journée !
La voix de Sakura était redevenue douce et affable en une seconde. Akodo prit pendant quelques secondes une mine consternée : penser qu’elle pouvait tout aussi bien lui briser les os que lui acheter son dîner était assez déconcertant…mais curieusement, cela ne la rendait pas antipathique, au contraire même…
-Qu’est-ce que tu fais Akodo-kun ? On y va ?
Le genin sourit et passa le seuil de l’hôpital. Une bourrasque emporta quelques feuilles de cerisier qui tombèrent sur le chemin, et Akodo prit une grande inspiration alors que la brise printanière se lovait autour de lui. Il fut satisfait de constater que ses côtes ne le faisaient plus souffrir. Comme Sakura l’avait dit, il avait récupéré en un temps record : une nuit de repos et il était frais comme un gardon…D’après Sakura, il était pourtant plus qu’abîmé…Akodo préféra ne pas trop y penser, mais il savait qu’un jour ou l’autre, il faudrait apporter des réponses à ces questions.

Sakura alla rapidement de son côté, et Akodo rentra chez lui. Apparemment Naruto n’était pas là, mais Akodo jugea sage de ne pas vérifier : le jônin survolté s’était montré redoutable lui aussi. Akodo était surtout intrigué par ce qu’il avait ressenti lorsqu’il avait agrippé Naruto…
Il y pensait encore lorsqu’il poussa la porte de son appartement ; dès lors, il se concentra sur une chose autrement plus importante à ses yeux. Il s’agenouilla devant le petit autel funéraire et y déposa son bandeau, juste à côté d’un autre, frappé du même symbole, mais qui était manifestement plus ancien.
-J’ai tenu ma promesse : je suis un ninja maintenant.
Il resta quelques minutes en prière, mais fut interrompu par un gargouillement en provenance de son ventre… Il fit le tour de ses réserves.
-J’irai pas loin avec ça…
Il fit cuire ce qui lui restait de riz et déposa deux bols en offrande devant l’autel.
-Désolé, je ne mangerai pas avec vous ce midi.
Il réalisa après une dizaine de secondes ce qu’il venait de dire : comment pouvait-il manger avec eux, maintenant qu’ils étaient… Il resta prostré pendant plusieurs minutes.

Un bref miaulement plaintif le tira de sa tristesse ; il tourna instinctivement le regard vers la fenêtre et y vit une silhouette svelte, celle du même chat étrange qu’il avait vu à l’hôpital. Akodo faillit rire en voyant l’air comique que le félin avait, avec sa tache d’encre sur le museau, mais se tut lorsque leurs yeux se croisèrent. Il eut à nouveau cette sensation bizarre, comme si le chat le dévisageait littéralement ; il n’avait jamais vu un regard aussi perçant, sauf dans les yeux de sa mère et ceux de Saito-san.
-Dis donc, toi…fit Akodo en se dirigeant vers la fenêtre ; mais le chat disparut en un clin d’œil.
Akodo haussa les épaules et attrapa un sac à dos. Peu importe ce matou, son estomac commençait à lui rappeler le sens des priorités…

Le printemps allait bien à Konoha. La douce brise faisait s’envoler quelques feuilles, les cerisiers étaient en fleur, et le soleil réchauffait délicatement les palissades. Akodo se sentait bien dans ce village ; il savait que la région n’était plus très sûre : à ce qu’il entendait, les tensions s’accentuaient entre les pays, et les escarmouches se multipliaient à la frontière. Il se mit à penser à son village : est-ce qu’un nouveau ninja y avait été envoyé pour surveiller la situation ? Mais penser à son village amenait de mauvais souvenirs, et Akodo se reconcentra sur son estomac. Sakura lui avait justement donné l’adresse de cette échoppe d’où venait ces délicieuses nouilles…mais il ne se rappelait plus le nom…Ichi-truc…

Après quelques minutes de recherche, il trouva l’adresse. C’était bien une échoppe, simple comme tout : une cuisine, une rangée de tabourets, un comptoir pour séparer les deux, une banderole qui disait « Râmen Ichiraku » et une délicieuse odeur. Il n’en fallait pas plus pour convaincre Akodo, qui s’approcha et s’apprêta à écarter la banderole ; il s’arrêta en voyant qu’un client était déjà assis sur un des tabourets et discutait avec le patron.
-Attends une seconde avant d’enfourner : j’ai une nouvelle recette à l’étude, et j’aurais besoin de ton avis. Offert par la maison.
-Non, vraiment ?!
-Puisque je te le dis…Et voilà ! Bon appétit.
-Si c’est pour rendre service… Itadakimasu !!
Akodo se rendit bien vite compte qu’il connaissait le client, et eut un sourire facétieux. Il attendit que ledit client ait la bouche bien pleine pour faire irruption en parlant à pleine voix.
-Konnichiwa !
Naruto avala de travers : il était surpris non seulement par l’entrée surprise mais aussi par la voix qu’il avait reconnue. Il reprit bien vite son souffle et, comme à son habitude, exprima bruyamment sa surprise :
-Qu’esf fe que tu fife ifi ?
-Acheter des sandales. Répliqua Akodo avec un large sourire satisfait. Je viens manger bien sûr : sinon qu’est-ce que je ficherais dans une échoppe de râmens !
Au bout de quelques secondes Naruto finit par ravaler ses nouilles et son air surpris et réussit à articuler correctement :
-Ah, t’as bon goût : ça fait au moins un truc bien chez toi.
-C’est la première fois que je viens : Sakura-chan m’a donné l’adresse.
Les baguettes et leur chargement de nouilles s’arrêtèrent à quelques centimètres de la bouche de Naruto. Akodo se fit plaisir et en rajouta une couche.
-Elle était à mon chevet à l’hôpital et elle m’en a ramené pour mon dîner.
-Ah, alors c’est vous le grand blessé ?
-Oui c’est bien moi. Y a pas à dire, c’est une fille bien : très gentille…et très mignonne en plus. Ajouta-t-il avec un regard en coin vers Naruto qui n’avait pas bougé d’un pouce.
-Allez, Naruto-kun, mange avant que ça refroidisse ! Patron ! En premier la même chose qu’hier, puis un au miso avec du daikon !
-Ca marche !
Naruto se remit à manger machinalement, sans avoir l’air d’apprécier la nourriture.
-Bingo ! Se dit Akodo.

Trois bols plus tard, Akodo était rassasié. Il avait discuté avec le patron et en savait maintenant assez sur le village, ses habitants et sa situation. Naruto n’avait parlé que pour commander.
-Allez, un dernier pour la route !
Le jônin en était à son sixième bol…Akodo était consterné.
-Mais où est-ce que tu mets tout ce que tu avales ?
Naruto lui jeta un regard noir.
-A noter : ne pas critiquer la façon de manger de Naruto, pensa Akodo, avant de poursuivre à haute voix. Patron, mettez celui-ci sur ma note.
Naruto engloutit ses nouilles et haussa les sourcils.
-C’est pour me faire pardonner pour aujourd’hui…fit Akodo. Et pour hier aussi. J’ai pas été très sympa.
-Ca tu peux le dire !
-Désolé, désolé. Enfin résistant comme t’es, ça a pas dû te faire grand-chose.
-T’es pas mal non plus : c’est pas donné à tout le monde de sortir de l’hosto juste une nuit après avoir énervé Sakura-chan.
-Ah ben j’suis un dur, un montagnard : je tiens ça de mon père, un bûcheron. Rien pouvait l’arrêter, pas même…Il se tut soudainement, et baissa ses yeux devenus sombres vers le sol.
-Qu’est-ce qu’y a ?
Akodo releva la tête et fixa Naruto droit dans les yeux.
-Il y a qu’un jour, ma mère, mon père et la moitié de mon village se sont faits tuer. Et quant à la pourriture qui a fait ça…
Naruto sentit son estomac se nouer : il connaissait ses yeux froids et perçants et savait ce qu’il signifiaient. Il était presque sûr de ce qu’allait dire Akodo ensuite.
-Tu le cherches pour le tuer, c’est ça ?
Un rire sans joie secoua les larges épaules d’Akodo.
-Si je le retrouve, je serais plus en état pour le tuer…
Naruto commençait à se sentir mal à l’aise. Le rire d’Akodo s’amplifiait, et un vent froid agita l’enseigne de l’échoppe. Un sourire malsain orna son visage, et Naruto fit un bond en arrière lorsqu’il vit les iris mordorés d’Akodo devenir d’airain.
-Cette ordure, je l’ai déjà envoyée en enfer…et c’était extra…
Sa voix avait changé, et son rire était devenu cruel et réjoui. Mais ses yeux revinrent à la normale et Akodo se calma. Reprenant son souffle, il demanda un verre d’eau ; il sortit une petite boîte en fer de sa poche, en sortit une pilule et l’avala avec le verre d’eau.
-Heu…t’es sûr que ça va ?
-Ouais, t’en fais pas, je vais bien. La note s’il vous plaît, demanda-t-il au patron. Allons-y, j’ai des courses à faire. On pourra discuter ailleurs.

Ils marchèrent pendant une bonne dizaine de minutes, s’arrêtant de temps en temps pour qu’Akodo commande ou achète ce dont il avait besoin. Puis, à la demande d’Akodo, ils bifurquèrent vers le parc qui se trouvait à la sortie du village. Le monde était silencieux entre les arbres, et le soleil perçait avec peine l’épais plafond de feuilles ; Akodo et Naruto errèrent pendant un quart d’heure sans rien se dire, l’un perdu dans ses pensées, l’autre attendant que l’un brise la glace. Quelque chose d’autre s’en chargea à leur place ; lorsque Akodo leva les yeux du sol tapissé de feuilles, il aperçu la masse sombre d’une maison entre les arbres : malgré le passage des années, l’étage avait tenu bon.

Comme toutes les ruines, elle dégageait un sentiment particulier : Akodo sentait la tristesse qui émanait de cette carcasse. Sans pouvoir se l’expliquer, il ressentait la mélancolie que recelait le bois vermoulu et les cloisons brisées : cette maison attendait quelque chose depuis longtemps, très longtemps. Akodo avait presque l’impression qu’elle était en deuil, et, sans réfléchir, il s’assit sur le seuil qui laissa échapper un grincement plaintif. Il avait besoin de parler : cela faisait des lustres qu’il n’avait pas eu de vraie discussion. Et il sentait qu’il pouvait faire confiance à Naruto. Sans crier gare, il lui raconta tout, depuis la mort de ses parents jusqu’à l’entretien avec Tsunade. Il regarda le ciel et conclut :
-Peut-être que Tsunade-sama a raison : peut-être que je ne peux être qu’un monstre ou une arme. Ca va se savoir, et je sais que je ne pourrais plus jamais vivre une journée comme celle-ci, une journée sans regards froids et pleins de haine. C’est pour ça que j’ai quitté mon village : tout le monde, même mes amis, avait peur de moi ou me haïssait. Il m’est arrivé de tuer des gens que je connaissais pendant mes crises. Je ne sais pas si tu peux comprendre…Konoha a l’air d’être un village paisible…et je ne veux vraiment pas que ça se reproduise.
Naruto ne répondit pas. Au bout de quelques minutes, Akodo se tourna vers lui.
-Allez dis quelque chose… Je sais pas moi, raconte-moi ta vie… Naruto ?
Naruto regardait le vide, sa main étreignant presque douloureusement son ventre.
-Les Bijû, tu connais ?
-Les Bijû…neuf monstres légendaires dont la venue annonce les catastrophes, oui je connais. Chacun a un nombre de queues égal à son rang…ma mère me racontait des histoires sur ces monstres pour me forcer à lui obéir…elle me disait souvent que l’année de ma naissance, le dernier des neuf, Kyûbi, a attaqué Konoha et qu’il a été emprisonné après une terrible bataille…Pourquoi tu me demandes ça ?
-Imagine que tu as Kyûbi juste à côté de toi en train de te parler.
Pendant un instant Akodo se demanda s’il fallait rire, puis quelque chose lui revint en mémoire : cette force terrifiante qu’il avait ressentie lorsqu’il avait agrippé Naruto…
-J’ai ce monstre scellé en moi depuis ma naissance, et tout le village m’a détesté pour ça ; j’ai dû apprendre à vivre avec, et j’ai pu trouver des gens pour me soutenir. Un jour, le monde entier reconnaîtra ma valeur, quand je serais devenu Hokage. J’ai de la chance que le sceau tienne bon, sinon cette chose pourrait…toi tu n’as rien pour le retenir, et ça t’en a fait baver…Finalement on est tous les deux à plaindre…
Akodo se leva et tendit une main vers Naruto qui la prit pour se relever : à peine était-il debout que Akodo le prit dans ses bras en une franche accolade. Naruto ne se dégagea pas tout de suite : malgré l’étrangeté de cette position, il sentait bien que Akodo le remerciait sincèrement. Le genin rompit l’étreinte, gardant ses mains sur les épaules de Naruto : son regard était apaisé et un sourire franc ornait son visage.
-Te tourmente pas avec ça, Naruto…
Ils se regardèrent longuement et Naruto sut, une nouvelle fois, qu’il n’était pas seul à éprouver ça.
-Bon, je te laisse, j’ai encore des trucs à faire.
Akodo s’en alla tranquillement en saluant de la main un Naruto encore étonné. Il se sentait bien. Il ne s’était jamais senti aussi bien depuis des mois : pendant un instant, il était redevenu comme avant la mort de ses parents, un garçon sympa qui s’entendait avec tout le monde dès le premier contact. Ca ne pouvait amener que du bien.
-On est des monstres. Mais c’est ça qui nous rend proches.
Akodo était heureux, mais, au fond de lui, il savait qu’être un monstre signifiait bien d’autres choses. Et il espérait que ses questions allaient bientôt trouver des réponses.
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Sakamoto Julietta
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Message par Sakamoto Julietta »

Un petit commentaire rapide sur la seule chose qui m'a frappé...

L'attitude de Naruto. je ne sais pas si tu as remarqué mais naruto, généralement est vraiment très discret par rapport à son sceau. Il ne l'a dit qu'à très peu de personnes et ces personnes étaient en rapport avec lesdits biju.. Gaara par exemple qui était comme lui n'a remarqué qu'à la fin de son combat contre naruto qu'il n'était pas 'normal'.
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Jade Von Memeth
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Message par Jade Von Memeth »

Sakamoto a raison. La réaction de Naruto semble ici quelque peu OOC.

Notre petite tête blonde n'ouvre la bouche que pour :

1. clamer qu'il deviendra forcément Hokage un jour ou un autre
2. insulter, taquiner, se moquer de quelqu'un (de façon gentille ou pas)
3. philosopher telles les fois où il se battait contre Neji et Gaara

Mais jamais, oh grand jamais, pour parler de sa vie et encore moins de son sceau !
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Tayuya
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Message par Tayuya »

ça peut se justifier par le fait que justement, Akodo est un peu comme lui et qu'il comprend ce que c'est que d'avoir "quelqu'un" d'autre dans le ventre. ça m'a pas trop choquée.
Au contraire, j'étais un peu surprise que Akodo balance tout à Naruto alors que bon... ils se sont bien tapés dessus juste la veille.

Sinon, c'est toujours aussi bien écrit mais ce serait bien d'avancer plus vite dans l'histoire.
Smog ShadowSeth
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Message par Smog ShadowSeth »

Bon, résumons la situation.

Il s'agit là d'une fic Next Gen mettant en scène les périples d'un personnage original des auteurs de cette fic, personnage qui se trouve être le Self Insert de l'un des deux, à savoir le sieur Adoko. Ce dernier se révèle ni plus ni moins être possédé par un démon qui lui a oté tout bonheur, en plus d'être plutôt balaise. Il s'agit d'une fic qui est déjà écrite mais dont les chapitres paraissant céant sont remaniés par Kanji.

Rien que dans ce résumé il y a deux points en faveur d'un ÜberKid (Très balaise et Self Insert avoué), autant dire que je suis inquiet pour la suite. Et le fait qu'il devienne (involontairement en plus...) un pseudo-objet de convoitise entre les deux eternelles KunoÏchi rivales (rien n'indique que ce soit réelement sérieux, mais quand même) me pousse à me demander si nous n'aurions pas un troisième point en faveur de l'ÜberKid...
Aspect à surveiller de très près pour la suite. (Conseil sans doute inutile vu que la fic est déjà écrite... mais c'est une question de principes. Et putain, j'arrête pas de faire des parenthèses aujourd'hui XD)

Ca, c'est premier point. Un autre qui me dérange est le coté ré-écriture de ce projet. Sur les premiers chapitres, il n'y avait rien à dire: on avait du descriptif de partout, la naration était bien présente et les chapitre de l'ongueur raisonnable. Mais c'est le dramme dès le troisième chapitre au niveau de la longeur (quatrième si on compte le prélude comme étant le chapitre 1). Le préambule faisait environ 4400 mots et les chapitres 1 et deux faisaient respectivement 5550 et 5755 mots. Et au chapitre 3, on tombe à environ 2770 mots. Presque moitié moins que le préambule! Déjà que les prologues ne sont pas forcément sencés être plus longs que les chapitres d'un récit... Les chapitres suivant ne dépasseront pas le nombre de mots du chapitre 3 avec respectivement environ 1960, 2440, 1165 (!) et 2300 mots pour les chapitres 4, 5, 6 et 7. On remarquera que sur ses chapitres, le dialogue commence à être plus présent que sur les parties précédentes, au point de devenir parfois majoritaire dans les derniers chapitres.
Je n'irrai pas jusqu'a tenter d'extrapoler les raisons de ces écarts de longueur et de type dans les chapitres, car on peut tout aussi bien envisager une faiblesse de la part de Kanji quant au travail de reformulation comme à ce que ce soit aussi ce même travail qui a entrainé certain éléments à êtres plus développés que d'autres. Cette idée là a d'ailleurs pas mal de sens dans la mesure où les premiers chapitres exposent globalement la situation, et doivent donc faire appel à pas mal de texte descriptif, contrairement à tout ceux qui ont une longueur plutôt limite par rapport à la moyenne du début. Et de fait l'adoption d'une strucure de chapitre englobant un élément décisif à exposer devient un danger, ce qui semble être le cas ici; car une fois qu'on a posé les bases, on en chaîne sur les évènements qui en découle.
Donc, Kanji, si les chapitres suivants sont dans la moyenne de longueur de leurs prédésesseurs faibliards, il faudrait envisager d'en fusionner certains entre eux pour atteindre une longueur d'au moins 5000 mots par chapitres, puisque c'est dans ces eaux là que vous avez débuté.

Pourquoi tout ce randam autour de la continuité de la taille des chapitres? Simple: si un lecteur voit qu'un chapitre fait un cinquième de la longueur d'un des précédents, il va se poser des questions. Au pire il risque de croire que l'auteur le prend pour une truffe en pensant simplement l'avoir accroché avec un bon début. Au mieux, il va se dire que l'auteur traverse une période de vide inspiratoire, et sa réaction peut aller de l'abandon total de la lecture au vu de l'évolution des choses à un suivit dans l'espoir que la longueur revienne un jour. Dans tous les cas, c'est mauvai.

Il n'y a que deux cas, à ma connaissance, dans lesquels une variation de longueur de chapitre est bien perçue (encore que, cela dépend parfois des goûts des lecteurs; mais s'il sont accrochés par l'histoire, ils devraient normalement tous accepter les cas qui vont suivre):
- L'allongement progressif des chapitres
- Les chapitres dans lesquels ils se passe des évènements capitaux

Le premier cas vient le plus souvent de l'évolution naturelle du style de l'auteur et de son aisance née de l'écriture régulière à manier son scénario. Il va donc dans ce cas étoffer son style et ajouter creschendo des détails dans son histoire qui vont allonger petit à petit la taille des chapitres, au grand plaisir des lecteurs qui seront de plus en plus hapés dans l'histoire grace à cette évolution sur les deux plans: forme et fond.
Le second cas est celui de chapitres contenant des éléments clés du scénario, pour lesquels l'auteur aura spécialement envie de faire un effort de valorisation part rapport au resque, ou qui a tout simplement une inspiration bien plus grande pour ces pivots de son histoire, et va donc à fortiori en étaler une sacrée tartine comparée à sa moyenne. Ce qui donne parfois lieu à des chapitres faisant le double voir le triple de la longueur moyenne posé au beau milieu de ladite série de chapitre de longueur moyenne. Si c'est accrocheur, le lecteur n'est pas du tout géné, ou si peut, par ce changement inhabituel dans le rytme de longueur, mais est souvent déçu que la suite ne tente pas de grandir un peu; pas autant que le chapitre pivot, mais qu'elle soit au dessus de l'a moyenne d'alors. Une astuce qu'emploient souvent les auteurs pour éviter ce genre de choses est de subdivier un chapitre en parties. Mettons qu'un évènement pivot d'une fic se déroule pendant un examen chûnin, et que le chapitre en parlant fasse trois fois la longueur moyenne des chapitres de la fic. L'auteur suivant cette astuce va introduire un repère supplémentaire pour maintenir la cohésion dans son histoire, dans le titre des sous-chapitres qui forment le super-chapitre, et seront divisés en deux ou trois parties selon le bon vouloir de l'auteur (l'une comme l'autre option étant bonne dans ce cas là; dans un cas on a deux chapitres moitié plus long ce qui marque bien leur aspect pivot dans l'histoire, et d'autre part on a une répartition équlibrée en trois parties mais dont le nombre est suffisant pour indiquer l'importance de l'évènement de déroulant sur ces chapitres). Les chapitres serons nommés comme suit: L'examen chûnin partie I: titre; l'examen chûnin partie II: titre ... etc.

Revenons à nos moutons: on pourra aisément constater que cette fic n'est dans aucun des deux cas cités, puisque la longueur diminue d'un facteur de deux minimum dans le meilleurs des cas, d'un facteur de cinq voire frolant le six dans le pire des cas! S'il devait y avoir un seuil de tolérance pour une réduction éventuelle de la longueur d'un chapitre par rapport à une moyenne, je dirait que ce serai de l'ordre du tierd de la longueur, et encore je suis gentil. Mais là... on passe d'un préambule et deux premiers chapitres faisant en moyenne 5000 mots à des chapitres en faisant au mieux la moitié et dont les variation de longueur sont complètement chaotiques! Non, sérieusement, c'est un point à retravailler; ça tombe bien la fic est en ré-écriture, non? Profite-en, Kanji. Arrangez-vous Adoko et toi mais vous devez absolument arrêtez de jouer à la montagne russe de mots avec les lecteurs. Il faut comprendre votre public, qui s'attend à un nouveau chapitre de la longueur à laquelle vous l'avez habitué, et d'un seul coup voit les dernière parution sacrément diminuées. Déceptions en vue.


Bon, ça c'est dit. Maintenant pour le reste? Rien de suspect à signaler mon général: le scénar à l'air d'être bien construit, la mise en forme est convenable, l'orthographe, la grammaire et tout ce qui s'en suit sont bien respectées dans l'ensemble... On nottera un léger OOC de Naruto à la fin du chapitre 7 (le dernier sortit), qui se confie un peu trop facilement à Adoko m'est avis...
Ma grosse crainte repose sur l'évolution du personnage d'Adoko. Le SI ÜberKid, ça ne pardonne pas... Pour l'instant ça va, encore que ça soit franchement limite par moments. Genre lors de la rencontre entre le reste de l'équipe 7 et Adoko et le combat qui en découle avec la prise de contrôle du démon sur Adoko. Un démon qui n'est même pas un biju à priori, et qui envoie valser le réceptacle de Kyubi avec une aisance déconcertante, sachant que Kyubi est le plus puissant des biju? Franchement, j'ai eu du mal à avaler ça, même si Adoko s'en est finalement tiré en plus mauvai état que les autres. Et j'espère fortement que ce paradoxe trouvera une explication plus loin dans l'histoire...
Par contre, j'aimerai vous tirer mon chapeau pour la construction du personnage d'Adoko, qui est vraiment bien faite et bien racontée (normal, c'est dans les premiers chapitres *cough* XD Comment ça je fais mon chieur?). C'est vraiment domage qu'il ait la menace de l'ÜberKid au dessus de la tête, ça serai vraiment du gâchi si ça versait dans le coté obscur...

Voili voilou, bonne continuation à vous, et faites gaffe aux mines.

Smog, qui s'apprète à s'envoler pour la japan.
L'Univers et la bêtise humaine sont infinis. Pour l'Univers, je ne suis pas sûr.
Albert Einstein
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