Clair Obscur

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

Modérateur : Ero-modos

Jainas
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Clair Obscur

Message par Jainas »

C'était un drabble, ça ne l'est plus. :)
Le chapitre suivant ne tardera pas.

***

Clair obscur

Rouge.


La première fois qu’ils couchent ensemble, les yeux de Sasuke sont en sharingan.
Ils ne couchent pas ensemble d’ailleurs. Ca tient plus de l’accouplement sauvage que d’autre chose, et à ce moment-là il y a entre eux le même potentiel de douceur qu’entre deux tigres mâles forcés de partager la même cage.
Ils s’accouplent, et le sang qui macule le plastron d’anbu de Sasuke est de l’exacte couleur de ses yeux.
Naruto ne pense pas qu’il soit même conscient que sa faculté héréditaire est encore activée, et de toute manière il n’a probablement plus assez de contrôle sur lui-même pour pouvoir la désactiver.
Il est appuyé de tout son poids sur son bras valide, la main enfoncée dans la boue et les doigts griffant convulsivement la terre. Son bras cassé est replié contre son torse, et la douleur doit être insupportable mais Sasuke l’ignore comme il l’a toujours ignorée, et continue à marteler en Naruto comme si sa vie en dépendait. Peut-être en dépend elle d’ailleurs, et peut-être a-t-il besoin de la douleur également…

Naruto ne sait pas bien comment ils en sont arrivé là, à s’accoupler comme des déments dans la boue noire, couverts de sang, à quinze pas du corps encore chaud d’Itachi.
Il se souvient du katana s'échappant des doigts tremblants de Sasuke, des quelques foulées trébuchantes de celui-ci, des virgules du sharingan qui tournent à toute vitesse dans le regard fou de son ami. Il se souvient parfaitement de la manière dont il a agrippé Sasuke par l'épaule pour le forcer à se tourner vers lui et à l'écouter, et de celle, frénétique, dont le bun s'est débattu pour qu'il le lâche.
C'était comme si le combat avait retiré toute la carapace de Sasuke, ses mouvements n'étaient plus ceux d'un guerrier mais d'une bête sauvage acculé, paniquée.
Et puis à un moment ils se sont heurté, et Naruto a distinctement sentit contre sa cuisse le contact d'une érection. Ils se sont figés, tous les deux, et la décharge de chaleur est allée se nicher directement dans son propre bas-ventre, achevant d'éveiller son corps déjà rongé par la tension du combat. Sasuke s'est arraché à la prise, son souffle déjà irrégulier à présent étrangement labouré.
Ensuite... ensuite il ne sait plus vraiment. La friction, l'empoignade qui change de nature.
Mais à vrai dire il s’en moque. Tout ce qu’il ressent c’est un besoin immense. Tout ce qu’il sait c’est qu’il veut, il veut, il veut… Plus vite, plus fort encore, à tel point que les bords de sa vision se teintent de rouge à leur tour tandis que ce qu’il reste de son énergie se libère.
La douleur pourrait être insoutenable si elle n’était pas balayée par le torrent de lave qui le traverse de part en part, les langues de feu qui irradient le moindre de ses nerfs.
Les traits de Sasuke sont crispés. Le masque est parti, brisé, et les larmes qui coulent sur ses joues tracent des motifs abstraits de peau pâle sur le sang qui couvre son visage. Naruto sait instinctivement qu’il a eu raison de lui laisser prendre le dessus. C’est ce dont Sasuke à besoin maintenant, pour ne pas sombrer. Un point d’ancrage qui ne soit pas seulement la souffrance et la folie.
Ressens, tu es vivant. Tu as des raisons de rester.
Reste avec nous Sasuke. Ne pars pas où je ne peux te suivre.


Le corps de Naruto se convulse soudain, se contracte, se tend comme un arc. Les yeux rouges se dilatent et dans un dernier mouvement de hanche, avec un cri rauque qui ressemble bien trop à un sanglot Sasuke se vide en lui. La tête de Naruto retombe dans la boue, et la prise de fer qu’il avait d’une main sur son tachi et de l’autre sur les hanches de Sasuke se relâche. Il y aura des bleus.
Mais ce n’est pas comme s’ils n’étaient pas tous les deux suffisamment blessés pour cinq, de toute façon.

Sasuke se retire, maladroitement, en poussant sur son bras, et du coin de l’œil Naruto sait qu’il réajuste son pantalon. Il bouge lentement, ou peut-être est-ce le cerveau du blond qui tourne au ralentit. Ses mains tremblent un peu, mais pas autant qu’avant, et certainement pour de meilleures raisons.
A sa vague surprise, Sasuke ne se relève pas. Il reste agenouillé entre ses jambes, et s’appuie sur l’un des genoux de Naruto. Son visage est étrangement ouvert, plus vulnérable que tout ce dont Naruto se souvient. C’en est presque terrifiant.
Ses yeux sont toujours rouges.

Gauchement sa main gantée vient se poser sur l’abdomen du blond, non loin de son sexe vidé. Le contact est infime, plus léger qu’une caresse, et Sasuke ne bouge pas, ne dit rien. Reste simplement là le regard dans le vide, le bout des doigts posé sur le ventre de Naruto.
Quand ce dernier se redresse finalement et commence à se rhabiller il se relève en silence, et recule de quelques pas. Son regard glisse sur le corps de Kisame tombé sur le sol labouré par le combat, s’arrête sur celui, décapité, d’Itachi.
Naruto se demande ce qu’il pense. Le masque est de nouveau en place.

Il fini d’ajuster son pantalon, remet le tachi dans son dos, et prend dans sa ceinture le sac qui contiendra la tête. Il fait un pas dans sa direction et tend la main.
« Viens Sasuke. On rentre à la maison. »
Le silence dure, et l'espace d'une fraction de seconde qui subsiste une éternité, Naruto est terrorisé ; la folie et la mort sont des compagnes trop proches. Trop familières...
Puis Sasuke hoche la tête.
« Ok. »
Ses yeux sont de nouveau noirs.


-

TBC
Dernière modification par Jainas le dim. 03 sept. 2006, 15:15, modifié 1 fois.
Jainas
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Message par Jainas »

Crépuscule

Ils ont regagné Konoha au plus sombre de la nuit, dans un silence lourd uniquement troublé par les bruissements familiers de la forêt, et les signes de main échangés. La voie est libre. Stop. À droite, couvres-moi.
Sasuke était pâle et déterminé, boitait bas et son bras était maintenu par une attelle de fortune. Naruto se déplaçait bien plus lentement qu’à l’accoutumée, le visage fermé ; et les dix premières minutes il boita plus bas encore que Sasuke, jusqu’à ce que le démon renard consente à accorder un peu de chakra aux soins non-prioritaires –nommément le soulagement de son postérieur abusé. Et même après cela, ses foulées restèrent inégales, et il manqua plusieurs fois de trébucher.

Ils pénétrèrent Konoha comme des ombres, au nez et à la barbe des chuunins de garde, mais ils étaient trop fatigués et sentaient trop le sang pour espérer confondre la sécurité de la Tour de la même façon. La présence discrètement délibérée d’autres anbus ne tarda pas à se faire sentir autour d’eux tandis qu’ils traversaient le village ensommeillé. À un moment donné des ombres les escortèrent de loin dans le village, puis disparurent avec autant de soudaineté qu’elles étaient apparues.
On les laissa passer.
Naruto s’immobilisa près de la porte, Sasuke s’avança jusqu’au bureau de la Godaïme, le sac imbibé de sang ballant au bout de son bras valide.
La seconde d’après les sharingans sans vie d’Itachi fixaient le plafond. Le rouge de ses yeux commençait déjà à se voiler de sombre.

La Cinquième Hokage de Konoha resta un long moment silencieuse, puis expira lentement, et croisa ses mais devant sa bouche.
« Vous l’avez fait… » C’était une constatation. « Statut ? »
« Uchiha Itachi et Hoshigashi Kisame peuvent être rayés du bingo book. Nous nous sommes occupé des corps. »
La femme en face d’eux accepta la déclaration de Naruto d’un infime signe de tête.
« Vous ? »
« Entiers. Et rien de critique. » L’anbu blond près de la porte remonta son masque sur son front et eu un sourire tiré. « T’inquiètes pas la vieille, il en faut plus que ça pour arrêter le futur Hokage de Konoha. On va bien. »
Une nouvelle fois l’Hokage accepta l’affirmation, mais une fraction de seconde son regard quitta celui de Naruto pour Sasuke. La question muette était évidente, et Naruto haussa les épaules d’un air impuissant. Qui pouvait savoir, avec Sasuke ?
Le glissement de l’acier contre le tissu les tira de l’échange, et en l’espace d’un demi-battement de cœur un anbu au masque de chat grimaçant apparu dans l’ombre derrière le fauteuil de Tsunade, prêt à bondir. Naruto n’avait pas esquissé un geste pour se décoller du mur contre lequel il était appuyé, mais lorsque la main de l’anbu glissa vers la poche d’arme à sa ceinture, il se redressa avec un regard d’avertissement.
Tsunade arrêta son défenseur d’un mouvement de la main.

Sasuke n’accorda pas même un regard à l’anbu-chat, prit le kunaï qu’il venait de tirer entre ses dents, et de son bras sain repositionna maladroitement la tête de son frère pour la caller contre lui et le plateau du bureau.
Puis, sans une seconde d’hésitation, il plongea le kunaï dans les orbites et détacha l’œil droit de son logement d’un mouvement expert. Des larmes de sang brun et coagulé maculèrent les joues d’Itachi. L’oeil gauche vint ensuite, toujours en silence. Puis il recula de quelques pas, les doigts refermés sur les Sharingans mutilés.
Le tout n’avait pas duré plus de deux minutes. Les mains de Tsunade étaient croisées à hauteur de son menton, et elle l’avait fixé sans battre d’un cil tout le temps qu’avait duré l’opération. Derrière, l’anbu s’était laissé glisser dans une posture impassible, mais la tension se lisait dans la manière dont ses bras retombaient le long de son corps.
« Faites ce que vous voulez de la tête, » articula Sasuke d’une voix à peine audible. « Vous aurez mon rapport demain. »
Et il tourna les talons, et quitta le bureau, les yeux de son frère mort toujours au creux de la paume.
Son pas vacilla un instant au moment où il croisa Naruto, mais il ne détourna pas le regard de la porte, et passa en silence.

Naruto s’apprêtait à suivre le même chemin, mais un signe de Tsunade l’arrêta. Et déclencha par la même occasion un flot de protestations outragées : d’où venait qu’on laissait Sasuke se tirer avec un bras en miette, un genou qui ne valait probablement pas mieux, tout un tas d’autres blessures plus terribles les unes que les autres, et qu’on le retenait, lui, Uzumaki Naruto, quasiment indemne (les doigts dans le nez !) et futur Hokage qui de notoriété publique guérissait vingt fois plus vite que n’importe qui d’autre, y comprit ce crétin de Sasuke ? C’était d’une injustice flagrante.
Ses protestations n’émurent pas Tsunade qui le fit assoire d’autorité sur un tabouret, et entreprit de l’examiner.
« J’enverrais Sakura s’occuper de lui tout à l’heure, alors ne t’inquiète pas et arrête de gigoter, gamin. Je lui laisse une heure pour faire ce qu’il a à faire… » Elle fronça les sourcils. « Et maintenant dit moi ce qui s’est passé Naruto, parce que ton chakra est à peine à un sixième de la quantité habituelle, et que la moitié de tes blessures n’ont même pas commencé à cicatriser… »
Naruto émit quelques protestations supplémentaires pour la forme (il ne s’inquiétait pas pour Sasuke ; et il avait presque dix-neuf ans, il était anbu : il n’était plus un gamin, non mais…), mais se tue quand Tsunade menaça de lui faire un second œil au beurre noir s’il n’en venait pas aux faits.

C’est d’une voix inhabituellement neutre qu’il raconta la rencontre, comment, tandis que Sasuke se lançait après son frère lui-même avait affronté Kisame et sa shameada. À quel point l’autre était fort, et comment il avait failli finir en pâté pour requin à plusieurs reprises. Comment il avait fait appel au chakra du démon pour produire une décharge d’une puissance telle que la shameada avait volé en éclat faute de pouvoir tout absorber.
Comment, au terme d’un combat acharné –même sans son épée le ninja de la brume restait redoutable-, il avait fini par loger un ransengan dans la poitrine du déserteur.
Et comment, après ça, il était arrivé à temps pour voir Sasuke décapiter son frère aîné.

Tsunade ne fit pas de commentaire mais lui lança un regard pénétrant, avant de lui rappeler avec un demi-sourire que son récit ne le dispensait pas de la rédaction d’un rapport écrit, et de commencer à s’affairer sur le sceau et les blessures du jeune homme.

---

Comme vous pouvez le voir, une fois n'est pas coutume j'ai opté pour des chapitre courts, en adéquation avec le premier. C'était ça ou des chapitres fleuves de 15 pages chacuns... J'ai tranché en faveur de chapitres courts.
Hitto-sama
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Message par Hitto-sama »

Hum ... J'ai déjà mis cette fic dans mes favoris de ff.net mais je n'ai pas posté de review. J'ai pas grand chose à dire, en fait, en dehors du fait que j'ai aimé et que je n'arrive pas à l'exprimer :/

Je sers à rien, yay >.<
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Arakasi
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Message par Arakasi »

Aha! Je n'avais pas vu le second chapitre. Petit OS deviendra grand, cela fait plaisir à voir ^ ^

Je t'avais donné mon opinion sur le premier: tu aurais du te mettre plus tôt au yaoi, tu t'en tire trés bien.
Une fic qui, à peine entamée, change des romance à la noix dont fanfiction raffole tant. Le second chapitre est moins prenant mais toujours aussi bien écrit.

Dis donc, ça change les petits chapitres :lol:
Mais es-tu sûre de supporter la tentation de la petite page de plus? Et encore une? et puis une autre? ... ^ ^
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Jainas
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Message par Jainas »

M'en parle pas, j'ai déjà commencer à dérapper...


arg !!!! :roll:


sur ce, bye, mon kik ar fatz m'attend (orthographe approximative... hum....)
Flore Risa
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Message par Flore Risa »

Ben dis donc... je l'avais pas vu moi ce nouveau chapitre!!
En tout cas, je suis d'accord avec Arakasi! J'aime beaucoup... ;-)
Sakamoto Julietta
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Message par Sakamoto Julietta »

nommément le soulagement de son postérieur abusé
Oooooh! On a pensé a ma petite critique, je me trompe??

Lol, sinon, le chapitre est court et bien ecrit, j'aime beaucoup mais j'ai un peu de mal a expliquer pourquoi. J'y arriverai sans doute mieux dans quelques chapitres ;-)
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Message par lebibou »

Hum…
Jainas, tu connais déjà mon point de vue quant au premier OS. J'ai toujours eu du mal avec les Yaoi lorsqu'ils ne sont pas explicitement dévoilé dans le manga. Le seul que j'accepterai sans difficulté dans le manga Naruto est celui de Zabuza et Haku.
Bref, c'est pour la parenthèse, étant donné que j'ai déjà fait review de ce chapitre.

Pour le deuxième, pas grand chose à redire. Ton style suffit à le rendre captivant bien que, niveau originalité scénaristique, ce ne soit pas trop ça.
Rassure toi, j'aime bien, mais force est de reconnaître que c'est assez classique.

Bref, j'attend la suite pour me faire un avis définitif.
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Hyourinmaru
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Message par Hyourinmaru »

A la base, je suis pas trop fan de yaoi ... mais bon. Le style rend le tout agréable à lire. C'est précis, c'est parfois imagé, c'est varié au niveau du vocabulaire, des expressions, toussa ...

... mais il y a un ou deux trucs qui pêchent.
D'abord, quelques petits oublis d'orthographe. "une bête sauvage acculé", "la tête de son frère pour la caller", et surtout le titre, "clair obscure" (y a un 'e' qui squatte) ... ce genre de trucs. Ce n'est pas vraiment important, mais ça peut briser un peu l'élan du lecteur dans le récit.
Ensuite, il y a l'étrangeté du truc. Bon, d'accord, Sasuke devient fou. Mais de là à se taper Naruto après un petit carnage, il y a un pas que j'ai du mal à franchir. Même si on peut concevoir que leurs relations aient évolué avec le temps, Naruto est quand même très orgueilleux, surtout vis à vis de Sasuke qu'il considère comme un rival. De là à se laisser prendre et dominer comme ça, boum, après avoir décapité Itachi ... dans l'espoir de retenir Sasuke et d'éviter de le laisser sombrer dans la démence ... ça me paraît assez peu crédible. Naruto est trop fier pour subir ce genre de trucs, et trop obtus pour comprendre immédiatement le pourquoi de l'acte de Sasuke.

J'ai préféré le second chapitre. Ca prend forme, une ambiance s'installe, Sasuke est toujours aussi timbré. C'est toujours aussi agréable à lire.

Bref, vivement la suite, pour l'instant, j'aime bien. ^^
Ridicule-Dandy a écrit :Car sache le sans Mozart il n’y aurait pas eu les Beatles
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Jainas
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Message par Jainas »

En fait Sakamoto, c'est presque toi qui a déclenché la fic avec ta remarque lol... Et maintenant, qu'est-ce qui ce passe ?
T'as vu ce que t'as fait ? A cause de toi j'ai une fic de plus sur les bras... :lol:

Quand à Sasuke... non il ne devient pas fou, mais le risque est là... Et pui on peut considérerr son obscession pour son frère comme une sorte de folie, quand on voit les estrèmités auxquelles il était prêt... La mort d'Itachi ne peut que le laisser dangereusement instable, du moins sur le moment... Après...
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Message par Jainas »

Rose

Chose extraordinaire, lorsque Sakura pénétra dans la chambre d’hôpital de Naruto, ce dernier s’y trouvait encore.

Takiana-sama, l’infirmière en chef de l’hôpital de Konoha, n’était pas une ninja. C’était une civile d’une cinquantaine d’années, petite et brune. Son expertise en chakra égalait presque celle de Shizune, mais elle n’aurait pas su comment lancer un kunaï sa vie en eût-elle dépendu.
Et pourtant, elle n’aurait pas fait plus peur aux ninjas dont elle était responsable si elle avait été Orochimaru en personne. Même les jounins lui vouaient une terreur respectueuse, et s’ils ne pouvaient l’éviter –ce à quoi ils s’ingéniaient pourtant de tout leurs considérables moyens-, ils lui obéissaient avec résignation.
Tsunade avait spécialement recommandé Naruto aux bons soins de Takiana-sama, ce qui était la seule et unique raison pour laquelle il se trouvait sagement assis dans son lit, luttant contre la fatigue et s’obstinant à regarder par la fenêtre avec l’air malheureux de celui qui voudrait être loin et libre lorsque Sakura entra.

Avant même qu’il ait pu commencer à se plaindre du manque drastique et totalement contre-nature de ramen au menu, Sakura fut sur lui et entreprit immédiatement de le tâter sous toutes les coutures pour vérifier qu’il était entier et en état de fonctionnement, malgré le fait qu’il soit déjà passé entre les mains expertes de Tsunade et Shizune.
« Hé, hé ! Je vais bien Sakura-chan, je te jure… »
Elle fronça les sourcils, et plaça ses mains sur ses hanches avec cette moue aussi désarmante que totalement terrifiante qui lui rappelait à chaque fois pourquoi il avait été fou d’elle quelques années plutôt –et aussi qu’il était peut être temps de commencer à courir s’il voulait sauver sa peau.
« Sasuke a dit exactement la même chose, Naruto, et il a trois côtes fêlées, une déchirure musculaire à la cuisse et une fracture ouverte au bras ! Vous deux êtes les pires crétins inconscients que j’ai jamais rencontrés ! Même Kiba a le bon sens de venir me voir quand il se blesse quelque part… Vous deux… » Elle fulminait. « Et je ne peux pas croire que Tsunade-sensei l’ait laissé repartir dans cet état ! À quoi pensait-elle ?! Il aurait très bien pu s’évanouir dans un coin reculé, ou… »
« Il… avait des trucs à faire, je crois… »
Naruto fixait le drap sous ses mains. Le courroux de Sakura s’évapora comme la rosée et elle eut un demi-sourire un peu lointain en fixant elle aussi le sol.
« Je sais… C’est juste que… J’étais tellement inquiète, j’aurais… J’aurais tellement voulu être avec vous, j’aurais dû… »
Ses yeux s’embuèrent, et Naruto sentit la panique l’envahir.
« Pleures pas Sakura-chan, » implora-t-il en agitant vainement les mains devant lui. « C’est pas ta faute ! Et puis on va bien, juré… Sasuke est peut-être connard, mais il en faut plus que ça pour l’abattre… Ça va aller… Pleures pas Sakura-chan… »
Preuve de son désarrois, Sakura ne frappa même pas Naruto d’un geste machinal comme à chaque fois qu’il insultait Sasuke. A la place elle écrasa rageusement les larmes qui perlaient.
« Je suis désolée, je suis stupide… Je m’étais promis que je ne pleurerais plus… »
« Tu n’y pouvais rien Sakura, c’est pas ta faute si t’étais en mission quand on a su qu’Itachi avait été localisé… »
Elle hocha la tête, et força un sourire hésitant sur ses lèvres, ce pauvre sourire courageux qui faisait naître un nœud tout chaud au creux du ventre de Naruto.
« Merci Naruto, je le sais, c’est juste que… C’était tellement important, et j’aurais dû être avec vous… » Elle était tout à coup terriblement sérieuse. « Alors… vous l’avez fait, n’est-ce pas ? C’est vraiment fini ? Racontes-moi Naruto, Sasuke n’a rien voulu me dire… »

Et Naruto raconta de nouveau, sans rien omettre ni –trop- exagérer son rôle héroïque… Il raconta la localisation des Akatsuki encore une fois après lui, l’autorisation arrachée à la Godaïme et la course folle et silencieuse qui avait suivi, la confrontation, le combat. La mort d’Itachi de la main de son frère tandis que lui-même s’extrayait de sous le corps massif du déserteur de la brume, le retour et la démonstration dans le bureau de l’Hokage.

Il tue la partie dans laquelle il laissait Sasuke le prendre dans la boue à quelques mètres du cadavre d’Itachi.
Ça avait semblé tellement naturel sur le moment, le seul moyen de garder l’esprit de Sasuke, la seule chose à faire. Presque logique. Mais mis en mot, ça l’était soudain beaucoup moins…
Ce n’était pas le genre de chose que Sakura avait besoin de savoir. Pas le genre de chose que qui que ce soit avait besoin de savoir. De son côté Sasuke se laisserait probablement torturer à mort avant de lâcher le moindre mot sur le sujet… (Ou alors, au choix, il tuerait quiconque aurait la stupidité suicidaire de poser la moindre question…)

Sakura, qui avait écouté sans un mot, soupira finalement et repoussa une mèche rose échappée de son bandeau.
« Je comprends mieux. Il a besoin de temps. » Il y avait de l’espoir dans sa voix, un espoir auquel Naruto voulait croire mais qu’il n’arrivait pas vraiment à partager. « J’espère qu’il ira… mieux, qu’il saura… enfin tu sais. »
Oui, Naruto savait.
Elle se leva du bord de lit sur lequel elle s’était assise.
« Je me suis occupée de ses blessures, et je repasserais demain pour changer les pansements et surveiller la cicatrisation… Je viendrais te voir aussi. » Elle roula des yeux. « Obéit à Takiana-san, Naruto. » Elle n’eut même pas besoin de prononcer le “sinon…”
Elle avait presque atteint la porte tandis que Naruto protestait la pureté de ses intentions quand elle fit volte-face, et revint auprès du lit. Elle se pencha, et déposa un baiser sur le front de Naruto qui interrompit sa tirade d’un coup, bouche bée.
« Merci d’avoir été avec lui Naruto. Je suis contente qu’il n’ait pas eu… à le faire tout seul. »
Et après une brève étreinte elle fut de nouveau auprès de la porte, un sourire plus serein aux lèvres.
« Si tu as besoin que je t’apporte quelque chose qui ne soit pas du ramen… Demande, ok ? »


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Jainas
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Message par Jainas »

hm... je me demande si quelqu'un a vu le chapitre précédent... :roll:
Bref
***

Nuances de gris

Après le départ de Sakura, Naruto dormi un peu, mais il ne resta pas seul longtemps.
Les informations voyageaient vite dans Konoha, et il n’était pas dix heures que la chambre était pleine de ninjas venus aux nouvelles.

Ce fut d’abord le trio Ino-Shika-Cho junior, dont l’élément féminin l’assailli de questions. Choji et Shikamaru se montrèrent plus réservés, mais la déception de Shikamaru fut malgré tout perceptible quand Naruto se contenta de confirmer la nouvelle et de rediriger ceux qui voulaient des détails vers Sasuke –qu’il était dix mille fois trop galère d’aller interroger, et qui de toute manière ne répondrait pas.
Peu rancunière, Ino éclata de rire, et laissa en partant un clin d’œil entendu et un paquet de ramen “parce que Grand-Front est trop stricte et qu’elle ne comprend pas toujours les nécessités psychologiques d’un bon rétablissement”.

Sai passa peu après, plein de remarques gouailleuses sur l’incapacité de Naruto à prendre soin de lui-même. Ils discutèrent un peu de tout et de rien et surtout pas de Sasuke ni de la mission, s’insultèrent mutuellement (avec beaucoup d’inventivité pornographique de la part de Sai), et quand Naruto fut fulminant et disposé à en découdre malgré la triple menace planant de Tsunade, Sakura et Takiana-sama, l’anbu tira sa révérence avec un sourire moqueur. Faire enrager Naruto était une de ses activités de prédilection.

Ce fut ensuite Kakashi qui apparut en coup de vent, s’enquit de derrière son bouquin orange si Naruto mangeait bien ses végétaux, fit quelques remarques sibyllines et totalement hors propos sur l’esprit d’équipe et d’autres trucs que Naruto ne comprit pas trop, et prit finalement congé en lui ébouriffant impudemment les cheveux comme s’il était encore un gosse.
Naruto supposa que s’il ne sortait pas de chez Sasuke il s’y rendait.

Après cela il dormit vingt heures d’affilée d’un sommeil de plomb, et s’éveilla pour découvrir qu’une fleur unique dans un verre plein d’eau avait fait son apparition le bord de la fenêtre, que quelqu’un avait confisqué le paquet de ramen pourtant savamment dissimulé sous son oreiller, et qu’une Hinata rougissante et inquiète était assise à son chevet.
Shino et Kiba étaient passé plus tôt dans la matinée, mais n’avaient pu rester, et elle lui transmit leurs vœux de rétablissement, ceux de Neji qui n’avait pu se déplacer, et la promesse de Kiba d’organiser une fête à tout casser pour fêter son premier ninja de classe S.
Le passage en coup de vent de Tsunade pour s’assurer qu’il était toujours là et qu’il prenait bien ses médicaments chassa la jeune Hyuuga, et Naruto se vit en prime contraint de rédiger son rapport, ce qu’il fit avec une concentration religieuse et le plus vite possible avant de se rendormir.
Enfin, Iruka-sensei fit son apparition à la porte dès la fin des classes, et resta jusqu’à ce que les infirmières le chassent.

Ensuite, lorsqu’il eut mangé, épuisé le nombre limité d’étirements que lui autorisaient ses points de suture, imaginé cinquante manières différentes d’introduire dans l’hôpital suffisamment de peinture pour redécorer sa chambre et compté le nombre de plaques au plafond, il ne lui resta plus qu’une seule chose à faire… Justement l’activité risquée qu’il avait évitée de son mieux depuis son retour : penser.

Penser aux yeux sanglants de Sasuke, aux mèches d’ébène plaquées sur la peau pâle par la sueur, et à la manière dont il avait laissé son meilleur ami le plaquer dans la boue.

On ne pouvait pas raisonnablement demander au corps d’un ninja de dix-huit ans en parfaite condition physique et bourré d’hormones en ébullition de rester insensible à l’excitation et à la chaleur d’un combat, et Naruto avait plus d’une fois eu besoin d’une bonne douche froide après un entraînement musclé. Comme le disait si élégamment Ero-sennin, c’était la preuve que tout fonctionnait parfaitement…
Là où les choses ne fonctionnaient plus comme elles l’auraient dues, c’est qu’il s’agissait de Sasuke entre tous. Sasuke qui avait manifesté jusque-là la libido d’un panda –c’est à dire à peu près aucune-, Sasuke son meilleur ami. Sasuke, surtout, qui était définitivement et indubitablement mâle.
Et s’il y avait bien une chose dont Naruto était certain, c’est qu’il aimait les filles, ses expériences passées (certes bien plus limitées qu’il ne l’aurait souhaité) ne laissaient aucun doute là dessus.
Les filles avaient de longs cheveux (ou parfois non, mais ce n’était pas si grave, c’était mignon aussi les cheveux courts) et sentaient bon, les filles étaient toutes en courbes affriolantes, douces et souples à tous les bons endroits… Les filles donnaient envie d’enfouir sa tête contre leur peau et de ne plus jamais en ressortir.
Sasuke n’était ni affriolant, ni doux… (rien que le fait d’essayer de mettre Sasuke et affriolant dans la même phrase relevait du… de… C’était comme essayer de mettre ensembles Gaara et tutu, ou Jiraya et abstinence… C’était juste… impossible. Les deux n’appartenaient pas au même niveau d’existence.)
Sasuke n’était ni affriolant, ni doux, ni aux bons endroits ni nul part ailleurs, et quiconque aurait osé suggérer le contraire risquait de faire connaissance très intimement avec la lame de la kusanagi en travers de son ventre… Sasuke était tout en angles durs et en muscles tendus sous la peau, et Sasuke n’avait certainement pas de seins…
Et pourtant Naruto s’était laissé faire.
Pire, il l’avait voulu, c’était lui qui avait initié le contacte, avait maladroitement attiré Sasuke au-dessus de lui, et ce moment dans la boue avait été à n’en pas douter le moment le plus définitivement excitant de sa courte vie sexuelle.
Même encore maintenant, alors qu’il ne lui restait que des éclats flous, peau pâle zébrée de sang et de mèches noires, chaque fragment de souvenir envoyait une décharge de chaleur directement dans son bas-ventre.
C’était… perturbant.

Autant à cause de la perspective d’apprécier d’être… comme ça avec un homme (eeerrk !) et plus encore parce que c’était Sasuke… peau pâle zébrée de noir…
Naruto émit un grognement frustré, se retourna dans son lit –ce qui provoqua une décharge de douleur dans ses muscles meurtris et tout juste recousus pour certains- et enfouit sa tête sous son oreiller, comme si l’épaisseur de plumes était un bouclier suffisant pour repousser les pensées traîtresses qui s’obstinaient à l’assaillir.

Et puis qu’est ce qui n’allait pas avec lui, d’abord ?
Il venait de tuer son premier ninja S absolument sans aide… Plus important encore, son meilleur ami venait de tuer son frère, le seul membre de sa famille qui lui restait… C’était ce que Sasuke avait toujours voulu, la seule chose qu’il ai jamais voulue... Ce pour lequel il avait coupé tout lien, et abandonné toute fierté… Ce pour lequel il avait presque sacrifié son propre corps, avait manqué de tuer Naruto…
Et tout ce à quoi il parvenait à penser était la chaleur de son corps au-dessus du sien. Peau pâle zébrée de sang et de noir…
Il y aurait des changements au sein de l’Akatsuki, et en tant que proie il était concerné au premier degré ; il y aurait des changements politiques au village, maintenant que Sasuke était réellement le dernier des siens. Il fallait réfléchir, planifier.
Mais tout ce à quoi il arrivait à penser était le visage de Sasuke, si terriblement vulnérable, et le contact infime de ses doigts sur son ventre après…

Il n’avait pas réfléchit à ce moment là, il avait agit. Il avait vu le regard fou de Sasuke, perçu la détresse et la frénésie. Ça avait été… la bonne chose à faire. La seule, sur l’instant.
Son propre corps avait réclamé la chaleur, la friction... Peau pâle zébrée de sang et d’ébène…
Sasuke avait semblé plus focalisé après, drainé mais présent, sans le dangereux balancement vers la folie.

Et maintenant ?
Sakura avait dit qu’il faudrait du temps… Elle était spécialiste en guérison, alors elle devait forcément avoir raison. Et puis les filles savaient ce genre de chose, non ? Non ?
Ou peut-être pas.
Sasuke était un crétin qui ne réagissait jamais comme une personne normale, Naruto avait payé pour le savoir. Ce qui se passait dans la tête de mule de Sasuke relevait du mystère scientifique total.
Certes, on pouvait observer, tirer des interprétations et faire des suppositions… Qui se révélaient totalement erronées les trois quarts du temps, quand Sasuke réagissait totalement à l’opposé de ce qu’il aurait du.
Il pouvait avoir réalisé ce qu’ils avaient fait, et l’avoir résolument classé dans la catégorie “N’est Jamais Arrivé” et être retourné à son broyage de noir, tout comme il pouvait avoir décidé que ce n’était que ce que c’était, deux frères d’arme soulageant ensemble une tension trop pressante… Il pouvait ne plus y penser du tout, être concentré sur Itachi (et Naruto était probablement un imbécile de seulement imaginer d’autres alternatives…)
Ou alors il pouvait mépriser Naruto pour lui avoir donné ce pouvoir, pour avoir eu la faiblesse de se laisser prendre, ou il pouvait avoir comprit le lien, ou le haïr pour ce qu’il considèrerait comme un acte de pitié ou Dieu sait quoi d’autre…
Non pas que Naruto s’inquiète, ou que ce que pense Sasuke ait la moindre importance de toute façon… Mais…

Naruto dormit très mal cette nuit-là.

***

Serait il trop demander d'avoir une petite review ?
Je crois que mon gros problème avec cette fic va être de garder un semblant d'originalité... mais bon, on verra.
Et je crois bien que je fais faire l'intégralité avec un point de vue unique, je suis bien partie pour.
Arakasi
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Message par Arakasi »

Oups... J'avais complétement zappé le chapitre précédent. Je ne saurais dire comment, parfois je m'étonne moi-même.

Que dire? Que dire?
Ces deux chapitres sont dans la lignée du précédent et je suis curieuse de voir comment tout cela va évoluer (question originalité, je pense que pour l'instant tu ne t'en tire pas mal pour l'instant ^ ^: en fait, tu décris pour l'instant la seule relation yaoi vraisemblable que je puisse envisager entre Sasuke et Naruto.).

La fic d'atmosphére assez sombre (ce qui n'est pas pour me déplaire...), mais tu as toujours un sacré bon humour!
Sasuke qui avait manifesté jusque-là la libido d’un panda
Sasuke n’était ni affriolant, ni doux… (rien que le fait d’essayer de mettre Sasuke et affriolant dans la même phrase relevait du… de… C’était comme essayer de mettre ensembles Gaara et tutu, ou Jiraya et abstinence… C’était juste… impossible. Les deux n’appartenaient pas au même niveau d’existence.)
J'adore! :lol:

Et tu n'as pas réussit à t'en tenir aux chapitres courts...
Ralalala... Si c'est pas honteux, ça... ^ ^
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Jainas
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Message par Jainas »

Je sais, je sais...

J'ai grapillé une page de plus.
Mais c'est encore très raisonnablement concis, non ? :roll:
J'avais complétement zappé le chapitre précédent
Bouuuuh, vilaine !
Moi qui me disait que personne n'avait aimé ! :cry: (meuh non, j'exagère ^^.)
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Message par Hitto-sama »

Hum ... En fait, pour être franche (on va pas me refaire à mon âge, c'est trop tard), j'ai vraiment accroché sur le chapitre 1. J'ai lu le chapitre 2 par la suite et je sentais déjà que mon enthousiasme commençait à tiédir. Je n'ai pas réussi à terminer le chapitre 3 bien que je l'ai rattaqué plusieurs fois. Quant au 4, c'est un peu stupide de ma part de le lire si je n'ai pas réussi avec le 3.

Je ne sais pas trop pourquoi je ressens ça, en fait. Le chapitre 1, ma foi, ce n'est certainement pas à cause du yaoi ou de la scène. D'ailleurs, je vois mal Sasuke craquer ainsi en mission ni Naruto se laisser faire (dans l'optique où quelques années ont passé, par rapport à une évolution des personnages donc).
Le chapitre 2 ... Bah je suis quand même une grande fan d'action ... Et puis je dirais qu'il manque un peu de profondeur. Le texte est court et on a pas vraiment beaucoup d'information. Je sais que j'ai tendance à truffer mes textes de ce genre de détails et j'attends de plus en plus ce genre de chose dans les textes que je lis. Ce n'est pas raisonnable mais c'est ainsi :/
Et le chapitre 3 ... Définitivement trop calme. Sakura est différente, un peu trop peut-être, de l'idée que j'ai d'elle en ce moment (bien sûr, ma vision évolue :p). Et puis je dois avouer que cela fait quelque temps que je n'ai guère de patience pour la lecture ... C'est dû au fait de la quantité hallucinante de daubes qu'on trouve sur ff.net. ça m'énerve et ma jauge de patience chute dangereusement.

Bref, après ce petit moment 3615 MY LIFE ... Pour en revenir à ta fic ... Je m'y remettrai, un jour, j'essayerai de pousser plus loin mais je ne garantis rien. La première lecture est décisive chez moi et j'ai peur de ne pouvoir changer d'avis aussi facilement.
Sur ce, bonne continuation !
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A regarder le ciel sans connaissances, on prend de vulgaires cailloux pour des étoiles.
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