Umineko no naku koro ni (Le Sanglot des goélands)

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Itachi-san
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Umineko no naku koro ni (Le Sanglot des goélands)

Message par Itachi-san »

Allez fuck, j'me lance ! :coolspot:

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Certains d'entre vous ont sans doute déjà vu l'anime Higurashi no naku koro ni, qui a envoyé plus d'un sous-vêtement au lave-linge et retourné plus d'un cerveau. Umineko, c'est la plus ou moins suite, qui se situe dans le même univers et repose sur un principe similaire − la répétition d'un scénario de meurtres dont il faut tirer des indices pour trouver la(les) cause(s) et le(s) coupable(s). Cependant, les similitudes s'arrêtent là, vu que les seules choses qui lient les deux séries sont trois personnages secondaires et quelques brèves références.

Alors de quoi ça cause ? Eh bien nous sommes le 4 octobre 1986. La richissime famille Ushiromiya se réunit comme tous les ans pour tenir sa conférence familiale ; mais cette année le climat est particulièrement tendu : le patriarche, Kinzō, n'a plus guère de temps à vivre et la question de son héritage n'est toujours pas réglée. Ça tombe mal : ses quatre enfants, Krauss, Eva, Rudolf et Rosa, sont tous dans une situation financière plus que précaire et auraient bien besoin de quelques étrennes. Mais le paternel refuse de quitter son étude et de parler à qui que ce soit, trop occupé qu'il est par ses recherches sur la magie noire.

Mais tout ça passe au-dessus des petits-enfants, Jessica, George, Battler et Maria, qui sont simplement heureux de se retrouver et de causer du bon vieux temps. Ou de la légende qui a cours sur la petite île : celle de la Sorcière Béatrice, et des 10 tonnes d'or qu'elle aurait offertes en apparaissant devant Kinzō il y a des années. Sous le gigantesque portrait de la Sorcière qui est accroché à l'entrée du manoir, est inscrite une mystérieuse épitaphe en forme d'énigme (que vous pouvez lire ci-dessous).
Une rivière d'ayus traverse mon foyer regretté.
Toi qui souhaites atteindre le Pays doré, descends son cours en cherche la clé.

En descendant la rivière, tu trouveras un village.
Dans ce village, rends-toi sur le rivage dont les deux te parleront.
Là repose la clé du Pays doré.

Celui qui obtiendra la clé devra voyager vers le Pays doré selon les règles suivantes :

Au premier crépuscule, vous offrirez en sacrifice les six élus par la clé.
Au deuxième crépuscule, les survivants sépareront de force les deux qui sont proches.
Au troisième crépuscule, les survivants loueront mon vénérable nom.
Au quatrième crépuscule, tue en creusant la tête.
Au cinquième crépuscule, tue en creusant la poitrine.
Au sixième crépuscule, tue en creusant le ventre.
Au septième crépuscule, tue en creusant le genou.
Au huitième crépuscule, tue en creusant la jambe.
Au neuvième crépuscule, la Sorcière rescussitera, et nul ne survivra.
Au dixième crépuscule, le voyage s'achèvera, et vous atteindrez la Capitale dorée.

La Sorcière félicitera les sages, et leur accordera quatre trésors.

L'un d'eux sera, tout l'or du Pays doré.
L'un d'eux sera, la résurrection de toutes les âmes défuntes.
L'un d'eux sera, même la résurrection de l'amour perdu.
L'un d'eux sera de plonger la Sorcière dans un sommeil éternel.

Repose en paix, ma Sorcière bien aimée, Béatrice.
Peu après l'arrivée de la famille, un typhon se lève, isolant les 18 personnes sur l'île. Lors du dîner, où Kinzō est là encore absent, alors que tout le monde mange tranquillement, Maria sort de son sac une mystérieuse enveloppe, frappée du sceau du Chef de la famille. Ladite lettre annonce aux membres de la famille que Kinzō, selon le contrat passé avec la Sorcière, vient de renoncer à l'or qu'elle lui avait donné, et qu'en conséquence celle-ci a le droit de collecter comme intérêts tout ce que possède la famille. Cependant, si l'un d'eux parvient à résoudre l'épitaphe sous le portrait et à découvrir l'or caché avant le 5 octobre à minuit, elle renoncera à ce droit et lèguera cet or à l'heureux gagnant. La lettre est signée de la Conseillère alchimiste de la famille, la Sorcière Dorée, Béatrice.

Le lendemain matin, les membres de la famille découvrent ce que signifie la "collecte des intérêts"…

LES PERSONNAGES

Les cousins :
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Battler Ushiromiya

Ce grand gaillard de 18 ans au nom à coucher dehors est le fils de Rudolf et Asumu Ushiromiya, et accessoirement le protagoniste de cette histoire. Il revient sur Rokkenjima après être resté 6 ans à l'écart de la famille suite à un certain incident quand sa mère est morte, et retrouve avec joie ses cousins. D'un naturel spontané et un brin pervers, il est plus intelligent qu'il en a l'air et est un avide amateur de romans policiers. Cependant, il a tendance à se laisser facilement dominer par ses émotions.

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Jessica Ushiromiya

Une jeune fille pétillante de 18 ans, un brin garçon manqué et qui n'a pas la langue dans sa poche : elle est un peu un Battler au féminin. Étant la fille de Krauss et Natsuhi, elle vit à Rokkenjima et héritera un jour de la tête de la famille, qu'elle le veuille ou non. Mais elle, n'a qu'une seule envie : quitter au plus vite cette petite île isolée et son manoir étouffant. Kanon ne la laisse pas insensible.

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George Ushiromiya

23 ans, fils d'Eva et Hideyoshi. Un brillant étudiant promis à un bel avenir, et considéré comme un grand-frère par Battler et Jessica. Depuis deux ans, il sort "secrètement" (bien que tout le monde s'en doute) avec Shannon, une domestique de l'île, et compte bien la demander en mariage lors de la conférence. Il va sans dire que sa mère ne goûte guère leur relation.

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Maria Ushiromiya

9 ans, fille de Rosa et d'un père inconnu (et que l'on ne connaîtra jamais d'ailleurs). Une petite fille pure et innocente… un peu trop en fait. Sa façon de parler comme une fillette de 5 ans et son curieux tic verbal lui attirent les moqueries de ses camarades de classe et ont le don d'irriter sa mère. Négligée par celle-ci, elle s'enferme dans une fascination pour la magie et les sorcières, en particulier Béatrice. Pour ne rien arranger, sa connaissance de l'occulte et ses brusques changements de personnalité mettent parfois les gens autour d'elle mal-à-l'aise.

SPOIL

Il se trouve qu'elle est l'une des rares personnes sur l'île à cottoyer directement Béatrice, avec qui elle est amie et qui lui apprend sa "magie".

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Ange Ushiromiya

6 ans, fille de Rudolf et Kyrie, et donc demi-sœur de Battler. Comme elle est tombée malade peu avant la conférence, elle n'y participe pas et n'apparaît que plus tard dans l'histoire.

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Elle a alors 18 ans et est la dernière représentante de la famille Ushiromiya, ce qui fait d'elle la protagoniste de la partie "1998" de l'histoire, où elle recherche désespérément la vérité sur la mort de sa famille.

Les parents :
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Krauss Ushiromiya

L'aîné des enfants de Kinzō, dont l'arrogance n'a d'égal que le piètre talent en affaires. Mis en difficulté par un investissement hasardeux, il a commencé à détourner la fortune de son père, et ses frères et sœurs comptent bien s'en servir pour le faire chanter. Son arrogance de façade cache en fait une peur de ne pas être à la hauteur des attentes de Kinzō.

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Natsuhi Ushiromiya

L'épouse de Krauss, une femme au foyer traditionnelle, un brin austère et très à cheval sur les manières − qu'elle a bien du mal à inculquer à sa fille. Bien qu'elle soutienne son mari quoi qu'il arrive, elle a bien conscience de l'ingratitude de son rôle et est méprisée par sa belle-sœur Eva, qui la considère comme une "domestique".

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Eva Ushiromiya

Deuxième enfant de Krauss, plus que bien conservée malgré ses 50 printemps − les divers arts martiaux qu'elle pratique doivent y être pour quelque chose. Elle est souvent d'humeur gaie et taquine, mais soumet aussi George à une éducation très stricte, et n'a pas son pareil pour insulter les gens sans en avoir l'air. Elle est ambitieuse et bien plus talentueuse que son grand frère, ce qui nourrit sa frustration de le savoir Chef héritier malgré cela.

SPOIL

Dans le monde réel, elle fut la seule survivante du massacre de Rokkenjima, et devint la gardienne d'Ange jusqu'à sa mort en 1998. Elle emporte dans sa tombe la vérité sur ce qui s'est passé sur l'île.

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Hideyoshi Ushiromiya

Le mari d'Eva, patron d'une chaîne de restauration rapide en pleine expansion. Hélas, des actionnaires un peu gourmands tentent de lui faire de l'ombre récemment, et il risque d'être évincé si il ne rassemble pas très vite assez d'argent pour les acheter. Sa bonhomie et son sens de l'humour apportent une fraîcheur bienvenue à l'atmosphère venimeuse des conférences familiales. Il parle en Kansai-ben pour faire plus forte impression dans le business.

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Rudolf Ushiromiya

Le troisième enfant de Kinzō, qui semble ignorer le concept de monogamie. Suite à la mort de sa première femme Asumu, il a immédiatement épousé sa maîtresse Kyrie, qu'il avait mise enceinte. Battler le prit mal, c'est un euphémisme, et partit vivre chez ses grands-parents maternels pendant 6 ans. Lui aussi patron d'une grande entreprise (on ne sait pas trop de quoi), ses méthodes flirtent souvent avec l'illégalité, et il est empêtré dans un procès ingagnable qui ne se règlera qu'avec une énorme caution.

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Kyrie Ushiromiya

Née Kyrie Sumadera, dans une famille ancienne et traditionaliste de Kyōto. Elle est la mère d'Ange, la seconde femme de Rudolf, et sa maîtresse quand il était marié à Asumu. Mais aussi depuis longtemps sa précieuse partenaire en business, d'une redoutable intelligence. Elle arbore souvent soit une expression neutre, soit un petit sourire en coin, et reste souvent en retrait. Il est du coup difficile de savoir ce qu'elle a en tête.

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Elle était déjà tombée enceinte de Rudolf 12 ans avant d'avoir Ange, et a accouché le même jour qu'Asumu. Mais son enfant fut apparemment mort-né… ainsi, de sa haine pour Asumu est né un certain ressentiment pour Battler, qui aurait pu être son propre fils.

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Rosa Ushiromiya

Fille cadette de Kinzō, 12 ans plus jeune que Rudolf. À cause de cette différence d'âge, elle servait souvent de défouloir à ses frères et sœurs, qui la manipulaient sans arrêt. Elle est sans nouvelles du père de Maria depuis sa naissance, et se retrouve contrainte de l'élever seule, en tenant une entreprise de design qui n'est guère rentable. Battler la voit comme une gentille tante qu'il adore, mais la plupart du temps elle néglige sa fille, et la frappe violemment si elle a le malheur de mentionner les sorcières ou Béatrice. Pour conclure ce charmant tableau, elle est criblée de dettes après avoir passé un emprunt collectif en tant qu'endosseur, et a donc elle aussi besoin d'une grosse somme d'argent.

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Elle est aussi l'une des rares personnes à avoir rencontré directement la femme du portrait, mais a réprimé ce souvenir suite au traumatisme d'assister à la mort de cette dernière.

Les domestiques :
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Genji Ronoue

Le serviteur et plus vieil ami de Kinzō. Il est son plus proche confident et également son homme de main, obéissant fidèlement à chacun de ses ordres sans rien demander en retour. En ce sens, il se considère comme un "meuble".

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Shannon

De son vrai nom Sayo, cette domestique de 16 ans travaille depuis 10 années au manoir des Ushiromiya. Elle est l'une des domestiques issus de la maison Fukuin, un orphelinat parrainé par Kinzō lui-même, et comme Genji elle a le privilège de porter l'emblême de l'aigle à une aile. Depuis 2 ans elle sort avec George, et est aussi une amie d'enfance de Jessica et Battler, étant à peu près du même âge. Une jeune fille douce et gentille, bien qu'un peu maladroite.

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Elle était à une époque amoureuse de Battler, et croyait cet amour réciproque, mais il semble que ce dernier l'avait complètement oubliée durant ses 6 années d'absence.

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Kanon

Comme sa "grande sœur" Shannon, ce garçon de 16 ans vient de la maison Fukuin, et a commencé à travailler il y a 3 ans au manoir, avec lui aussi le droit de porter l'aigle à une aile. Contrairement à Shannon cependant, il est taciturne, cynique et peu sociable. Il apparaît souvent sans prévenir à côté de sa sœur, pour se plaindre ou glisser des commentaires sarcastiques.

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Chiyo Kumasawa

La plus ancienne domestique du manoir après Genji, plutôt tire-au-flanc du fait de son grand âge. Elle en connaît un rayon sur les légendes de Rokkenjima et n'hésite jamais à plaisanter pour détendre l'atmosphère. Elle semble adorer les maquereaux.

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Elle, Genji, Shannon, Kanon et Nanjō sont les seules personnes à connaître toute la vérité sur Kinzō et Béatrice.

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Toshirō Gōda

Le chef cuisinier du manoir, en poste depuis 2 ans, qui a travaillé dans un grand hôtel. Sous ses airs polis, il aime surtout être au centre de l'attention, et regarde Shannon et Kanon de haut comme des "gamins". En revanche, lorsqu'il prépare et sert sa cuisine, son visage s'illumine, comme celui de ceux qui y goûtent. C'est pour ainsi dire le seul personnage de cette liste qui n'a pas de faute, secret, traumatisme ou malaise particulier.
Autres :
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Terumasa Nanjō

Médecin personnel et vieil ami de Kinzō. Il participe exceptionnellement à la conférence, étant donné l'état de santé de ce dernier, mais il y reste largement en retrait.

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La vraie raison de sa participation est que Krauss et Natsuhi l'ont soudoyé lui et les principaux domestiques pour qu'il joue le jeu et fasse croire que Kinzō est toujours vivant.

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Kinzō Ushiromiya

Le Chef légendaire et tyrannique de la famille Ushiromiya, que son génie en affaires et sa chance insolente lui ont permis de sauver de la ruine après le grand séisme de 1923. Il a acheté la petite île déserte de Rokkenjima après la guerre, pour y construire son manoir. N'attendant rien de ses enfants qu'il juge incompétents, il passe les dernières années de sa vie cloîtré dans son étude et plongé dans des livres de magie noire, avec une seule obsession : ressusciter sa bien aimée Béatrice.

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Si il reste "cloîtré dans son étude" et ne répond à personne, c'est pour la raison malencontreuse qu'il est mort depuis presque deux ans.

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Béatrice

On raconte que la nuit à Rokkenjima, l'esprit de la Sorcière du portrait rôde dans le manoir, faisant des farces ou cherchant des sacrifices, et qu'il arrivera malheur à ceux qui lui manquent de respect sur l'île. On raconte aussi que Kinzō invoqua un jour cette sorcière, et qu'il passa un contrat avec elle pour qu'elle lui offre 10 tonnes d'or, qu'il utilisa pour redresser la famille. L'auteur d'une mystérieuse lettre prétend à présent être cette sorcière, et s'apprête à "collecter les intérêts" dudit contrat. Se pourrait-il que la Sorcière Dorée existe réellement ?
Je ne liste ici que les personnages qui apparaissent ou sont mentionnés dans le premier arc ; beaaaaucoup d'autres viennent s'y ajouter par la suite, même si ces 20-là restent au centre de l'histoire. Et évidemment je ne donne que le résumé du début de l'Épisode 1, mais c'est à la fin de celui-ci que l'histoire commence réellement. Je vous laisse cependant le plaisir de découvrir par vous-même comment l'histoire se développe ensuite. :þ Les petits spoils que j'ai mis sont importants mais ne disent pas tout non plus.

Comme Higurashi, l'histoire est divisée en deux grandes parties : 4 arcs "questions", destinés à présenter les énigmes et distiller les principaux indices, et 4 arcs dits "centraux", qui se concentrent sur le développement des personnages clés de l'histoire et bien sûr donnent les principales réponses. Attention cependant, contrairement à Higurashi, ces réponses ne sont pas entièrement servies sur un plateau, et il faudra faire l'effort de lire entre les lignes pour vraiment comprendre les sentiments et motivations du(des) coupable(s).

C'est aussi la raison qui fait qu'Umineko est moins populaire que son aîné (outre la frontière souvent très floue entre ce qui est réel et ce qui est illusoire) : c'est une histoire complexe qui demande une lecture active et un effort de reflexion plus important que d'ordinaire si l'on veut avoir plus que des réponses superficielles aux énigmes. En cela, elle est sans doute moins "accessible". Encore que le manga apporte pas mal de clarifications dans le dernier Épisode par rapport au VN, mais en restant toujours dans cet esprit.

Car Umineko, malgré le pitch de départ qui peut sembler sortir tout droit d'un roman d'Agatha Christie, c'est avant tout une histoire de sentiments humains. Il y est question de recherche de la vérité, de l'ambiguité de cette vérité et de notre façon de faire face à une réalité qui nous est insupportable. Il y est aussi beaucoup question d'amour, celui qui enivre et addoucit le quotidien, mais aussi et surtout celui qui fait souffrir et pousse parfois à la folie (l'exemple le plus perturbant étant Kinzō et son amour pour Béatrice).

Et enfin le thème central, qui était déjà en partie esquissé dans Higurashi, c'est le fait d'essayer de comprendre les personnages, leurs traumatismes, leurs sentiments, et de les accepter dans leurs bons comme dans leurs leurs mauvais côtés. Pas forcément les pardonner, ni même justifier leurs actes, mais faire l'effort de comprendre. C'est bien à cette épreuve qu'est confronté le personnage principal Battler, qui ne pourra atteindre la vérité qu'en sortant de sa posture vengeresse et en faisant cet effort.


Comme pour Higurashi, chaque Épisode est adapté en manga, avec 5/6 tomes par Épisode et un dessinateur différent pour chacun. Contrairement à Higurashi, je vous déconseille fortement de commencer un Épisode sans avoir fini le précédent, vu qu'il y a une continuité cette fois (oui, malgré le scénario qui se répète… vous comprendrez à la fin de l'Épisode 1). Les 5 premiers Épisodes sont traduits en anglais par WTDND (ainsi que des morceaux des 3 derniers), et niveau trad française la Miam-Miam Team en est aux deux tiers de l'Épisode 2 (on sort deux chapitres par mois). Dans les deux cas, vous pouvez lire ça sur Batoto. La trad anglaise est de qualité assez aléatoire (encore que ça s'améliore au fil du temps j'ai l'impression), mais si vous ne voulez pas attendre…

Un petit mot sur l'anime : … beh c'est un peu de la merde. :hein: En soi c'est un anime plutôt correct, mais en tant qu'adaptation son intérêt est nul, tant DEEN semble avoir fait des efforts pour retirer toute l'intensité émotionnelle des scènes importantes. Et évidemment, étant donné qu'il compresse 4 VN de 15-20 heures chacune en 26 épisodes, beaucoup de détails sautent, voire parfois des morceaux entiers de l'histoire comme dans le dernier épisode. Bref, si vous voulez vraiment vous frotter au côté "énigme" de l'histoire, l'anime est plutôt déconseillé. Il peut servir d'introduction à l'univers, cela dit.

Quand aux VN, qui restent quand même le meilleur moyen d'apprécier l'expérience, ils se trouvent assez facilement mais il n'existe hélas aucun patch français. Les patchs anglais sont sur le site de Witch-Hunt ; il existe aussi un patch appelé UmiTweak, pour avoir les graphismes et voix de la version PS3. Si vous avez la flemme de télécharger et d'installer tout ça, le manga reste cependant une bonne alternative. =D Mais les passages les plus bavards passent forcément mieux avec les musiques − et quelles musiques !

Aussi, si vous avez assez de courage pour lire la VN en entier, il peut être utile de lire cette analyse détaillée sur Béatrice après − mais seulement après ! l'avoir finie.

Voilà à peu près tout ce qu'y a à savoir avant de commencer. Alors si vous êtes tentés, n'hésitez pas et embarquez dès maintenant sur Rokkenjima, équipés d'un cerveau en état de marche de préférence. :fume:
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kito
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Re: Umineko no naku koro ni (Le Sanglot des goélands)

Message par kito »

Je me souviens maintenant avoir vu le 1er épisode il y a un moment; j'avais pas accroché pour je ne sais plus trop quelles raisons (je me souviens effectivement d'un rendu visuel totalement bancal). Mais c'était avant de voir les Cigales donc je vais ptêt en profiter pour me faire la VN maintenant que j'en ai la possibilité :-)
Pas fan du chara design mais bon c'était pas ouf non plus chez les Cigales (mais un peu mieux quand même :euh: )

Et oui c'est clair que le contexte de base m'avait déjà à l'époque fait penser à Dix petits nègres (le coup de l'île surtout).


Beau boulot sur le topic mais c'est clair que si tu nous dis que l'anime est à chier, que le manga est pas complet en vf et très aléatoire en anglais et que du coup seul la VN vaut le coup - c'est clair que ça va être compliqué de ramener du monde :siffle: :euh:
(si ça arrive je m'engage à me faire la VN, promis :redface: )
_______________
Itachi-san
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Re: Umineko no naku koro ni (Le Sanglot des goélands)

Message par Itachi-san »

C'est pour ça que j'hésitais à faire ce fil à la base. :euh:

Bah, ça se lit en anglais, c'est juste que not' version est de meilleure qualité. :redface:

Pour l'anime, c'est pas forcément le visuel qui m'a le plus choqué, même si c'est vrai que les couleurs sont parfois un peu bizarres (Jessica et ses cheveux jaune fluo, beurk).

J'adore le chara-design perso, Battler a vraiment de la gueule je trouve. :eek: Bon après si on lit le VN avec les graphismes originaux ça demande sans doute un temps d'adaptation vu le style un peu particulier. :euh: Mais même ce style j'adore, il est incroyablement expressif.
Et oui c'est clair que le contexte de base m'avait déjà à l'époque fait penser à Dix petits nègres (le coup de l'île surtout).
Oui, l'auteur s'en est largement inspiré, y compris pour un élément dévoilé à la fin de l'Épisode 1. :eek:
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Zikmu
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Re: Umineko no naku koro ni (Le Sanglot des goélands)

Message par Zikmu »

Aaaah Umineko

Un copain me l'a recommandé, en le désignant comme ni plus ni moins un de ses, si ce n'est son, animé préféré. En le regardant j'ai été assez bien pris par l'intrigue, et faut dire que ça ne trainait pas avec la successions de meurtres. En une poignée d'épisodes on arrive vite au climax et à ce qui va donner le concept de la série et ce qui en fait le sel selon moi. Puis vers le cinquième épisode je me suis souvenu du topic de Itachi-san !

A l'époque j'y avais pas prêté attention car il avait des airs de "c'est super bien mais vous pouvez pas encore regarder" comme l'a soulevé kito au dessus. Mais maintenant que j'ai pu mettre le nez dedans je peux le dire sans peine, c'est une des meilleures surprises en terme de manga que j'ai pu voir ses derniers temps, un must seen sans hésiter, si le manga était édité en france je l’achèterais, et je comprend aisément pourquoi Itachi-san a Beatrice en avatar =p

Mais pour bien en profiter l'anime n'est en effet pas une super idée, il a de gros soucis. Certes il l'avantage d'aller vite à l'essentiel (en 4 épisodes comme dit plus haut on arrive à ce qui va être le fil rouge du manga), mais on perd au passage tout ce qui fait le sel de la série en fait. Le soucis est pas le rythme trop rapide et les coupures, après tout faut bien adapter, faire des choix pour tout caser en une vingtaine d'épisodes, et ces derniers m'ont pas toujours semblé absurdes... Non, le soucis vient surtout de la mise en scène, la transcription des moments intenses, épiques, dramatiques, humoristiques, tout est plutôt plat et fade à côté du manga. Pour faire une comparaison qui parlera à tous, c'est comme si je racontais la triologie Star Wars à quelqu'un, ça irait vite, ça serait complet, il aurait tous les éléments du scénar, les enjeux, les twist, les intrigues, mais il perdrait la musique, les effets spéciaux, la dimension des combats, les dialogues, la mise en scène, les décors, et aura au final une expérience très médiocre de ce qu'a à offrir la saga =x

Hors là s'pareil avec l'anime, qu'on me dise pas que l'animation japonaise peut pas fournir de la bonne animation de personnage, de bonnes scènes intenses, du duel psychologique qui en jette et des têtes de psychopathes, on l'a déjà vu plusieurs fois (Death Note ?). Hors là ils y arrivent pas, les personnages ont l'air plats et pas dedans et les choix de mise en scène foirent presque tous. Dommage, le même scénar avec une mise en scène plus punchy comme le manga, et j'aurais rien eu à redire à l'anime, mais là....

J'aurais bien fait quelques comparaisons avec des screen, mais la flemme, beaucoup de taf pour des trucs spoilant. Disons qu'après avoir lu le manga vous pourrez jeter un œil à l'anime et voir ce qu'ils ont fait des scènes d'anthologie (les tea party par exemple)

Bref, aujourd'hui on peut remercier chaleureusement la MMT de nous avoir mis à disposition les deux premiers épisodes, il est donc possible de se lancer à l'aise ! Vous allez kiffer alors foncez y ! Pour la suite, je pense être le plus anglophobe de ce fofo mais ça reste un manga, l'anglais y est pas très compliqué, juste certains synonymes employés qui font qu'il faut avoir son googletrad dans un onglet à côté et ça roule, on comprend. Pour moi la trad anglaise a pas de raison d'être un frein contrairement à ce que semble penser Itachi-san, le boulot est moche par moment (beurk les carrés blanc dans les bulles pour coller le texte) mais niveau compréhension j'ai rien eu à redire (mon niveau d'anglais misérable peut faire que j'ai rien vu aux différentes coquilles, à Itachi-san de développer sur les défauts de la trad anglaise, mais perso moi je dis go go malgré tout !)

Pour en revenir à la série en elle même, comme je l'ai dis un pote à trouvé cet anime, que je trouve médiocre par rapport au manga, excellent, un de ses préférés. Pour vous dire la puissance du concept, de personnages et de l'histoire, qui même mal hyper mal retranscrite arrive à trouver son public !

On oscille vers le surnaturel, l'enquête policière pure, aux duels psychologiques qui rappellent les combats de Lelouch et autres Light pour reprendre des références qui me sont chères. On est vraiment prit dedans, ça se lit tout seul, et découvrir les nouvelles situations et intrigues est un plaisir à chaque fois

Franchement le manga rox vraiment du poney, ce dessin, ce dynamisme dans les poses et les choix de mise en scène, c'est vraiment du très beau boulot. :omg:
Mention spéciale aux tronches de malades que peuvent tirer les personnages (et que l'anime arrive jamais à retranscrire, sauf vite fait chez Maria mais jamais chez Beatrice), du grand art, parfois le trait me rappelle celui du dessinateur de hellsing pour certains plans :ange:
Un régal quoi. Au point que je me demande en quoi le visual novel peut mieux s'en sortir, sans décors (du fixe) sans mise en scène, des portraits de personnages fixes et des lignes de texte sans le dynamisme de la police et des bulles qu'on peut voir en manga. Peut être que j'ai du dédain pour le support car m'y étant jamais intéressé, ça se trouve c'est vraiment ouf, et à la réflexion je peux facilement l'imaginer (Après tout Phoenix Right a réussi à me retourner sur mon siège avec sa musique, ses bruitages, la pose des personnages, et ça semble proche du visuel novel comme jeu), on peut sans doute rentrer dans une historie avec ce genre de support....Mais bon, vraiment le manga s'en sort bien par lui même, en tant qu'expérience à lui seul il vaut déjà le coup selon moi.

Après j'en suis qu'à l'épisode 4 en manga, même pas entamé le fameux arc des réponses, mais bon je fais confiance à Itachi-san et je pense que la qualité va pas décroitre, et voir même en finir avec les points négatifs que j'ai trouvé pour l'instant. Je les mets sous spoiler d'ailleurs
J'aurais aimé que le manga tourne un peu plus autours de ce qui est représenté sur cette image

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Un combat entre la sorcière qui veut que son adversaire reconnaisse son existence avec des crimes insolubles ("seul une sorcière a pu faire ça") et en face une riposte menée avec des raisonnements et hypothèses qui élucident l'affaire d'un point de vue humain. Après tout c'est un peu ce qu'on nous vend, et c'est d'ailleurs dans les affrontements de ce type que je trouve les meilleurs moments du manga....Au point que je regrette qu'il y en ai pas plus ! :sad:
Franchement ce concept peut donner lieu à de supers affrontements, énigmes et résolutions, digne d'un grand thriller, mais c'est vraiment pas poussé, juste quelques moments de grâce. On voit que le côté sorcière, les personnages se battent en lançant des sorts, ça pète, puis on suit les personnages qui vont de toute façon se faire inévitablement défoncer de façon atroce et toute magique :hein:
Je comprend l'envie de faire réfléchir le lecteur mais je ne peux m'empêcher de trouver ça dommage, mes hypothèses vont pas fermer le clapets de Beatrice et je peux pas influer sur l'histoire, c'est aux personnages de le faire et donner du répondant. Hors Battler qui est super quand il se réveille demeure tout de même un opposant qui se fait hélas bien défoncer et humilier à chaque fois, et là où j'en suis il doit déjà passer la main sans avoir réussi à vraiment prendre le dessus et incarner un adversaire crédible pour Beatrice (Hors le duel à sens unique s'moins drôle, faut que ça tape des deux côtés ! :twisted: )
Je sais que ce côté là est lié au scénar, la sorcière mène, et doit mener le jeu sous la menace de l'autre gamine là, et laisse que peut de terrain au naïf Battler....Mais bon, c'est dommage pour lui, il est déjà remplacé par Ange on dirait ! :redface:

Pourtant les quelques duels où ils s'envoient des preuves, arguments, contres arguments, où ils grimacent, réfléchissent, ripostent, le vrai duel quoi, sont tellement bien foutus que ça gène de pas voir ça poussé plus loin et de voir surtout qu'un slasher avec des sorcières la plupart du temps :fou:

Mais bon, on a beau revivre le massacre à répétition, on adopte le point de vue de différents personnages, on se prend à s'y attacher de plus en plus, c'est vraiment bien foutu et intéressant, de même que les phases de réflexions (vite balayées par plein plein de magie kikoulol kaboum hélas, mais bon !). Et puis même les morts, combats, et luttes pour la survie face à un adversaire surnaturel sont sympas.
En somme ça m'a donné assez de bonnes choses à boire et à manger pour pas trop me soucier du fait de ne pas m'être fait servir le concept qu'on m'a pourtant présenté au menu et qui faisait envie. Les autres qualités du manga font qu'on avale le tout comme la dernière des péripatéticiennes :mrgreen:

Bref le manga Umineko c'est bon, mangez en !

Episode 1
http://miammiam-team.org/projects/umineko-episode-1/

Episode 2
http://miammiam-team.org/projects/umineko-episode-2/

Par la MMT

Et le reste sur en anglais, genre sur http://www.batoto.net/

Et l'anime pour les curieux

http://www.anime-ultime.net/file-0-1/17 ... ing-ddl-hd

(si y a un passage que vous trouvez longuet vous pouvez switch sur l'anime, il vous résumera l'essentiel en 2/2 puis repassez au manga :euh: )
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Itachi-san
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Re: Umineko no naku koro ni (Le Sanglot des goélands)

Message par Itachi-san »

Bah pour te donner une idée du VN (la première Tea Party) :
https://www.youtube.com/watch?v=mKLkeS-vyV8
https://www.youtube.com/watch?v=gt4oyo4dfHk
https://www.youtube.com/watch?v=VD0w52sPLfI

Le truc, c'est que la façon d'approcher l'histoire est finalement assez différente selon le format où on la lit. Les VN c'est de grosses lectures de 15-20 heures bourrées d'indices dissimulés dans les moindres recoins des dialogues et, aussi, de la narration qui joue un rôle important (comme tu peux le voir dans le premier extrait ci-dessus) ; et le rythme est plus lent évidemment. Entre chaque Épisode, on a un temps de "digestion" où on peut réfléchir et discuter avec d'autres gens, avant de se lancer dans le suivant. Ça joue beaucoup sur le côté "défi" entre l'auteur et le lecteur. C'était avant tout à nous que l'auteur demandait de résoudre les énigmes (d'ailleurs il avait dû réviser l'Épisode 3 qu'il avait initialement prévu pour y ajouter de gros indices quand il a vu que la plupart des lecteurs s'étaient laissés complètement berner dans l'Épisode 2 :euh: ). Limite Battler est là pour nous montrer ce qu'il ne faut pas faire. :lol:

Le manga est excellent à tous points de vue, mais l'inconvénient c'est qu'on a tendance à s'enfiler les chapitres à toute vitesse, donc on prend moins le temps de réfléchir et du coup on perd un peu de l'expérience je pense. :hein: Enfin c'est l'impression que j'ai, vu que j'ai lu le VN en premier je me trompe peut-être. En tout cas, on apprécie clairement mieux la série en la lisant "activement".

Après concernant ce dont tu parles,
Je le regrette un peu aussi parfois, mais avec le recul, je sais pas, avoir trop de scènes "pheonix rightesques" ça aurait ptetr été indigestes à la longue. Même si je suis d'accord que certaines scènes magiques (genre le duel Béato/Virgilia) sont un poil gratuites dans la démesure :lol: Cela dit, fait gaffe, même si ces scènes ne montrent pas ce qui se passe réellement, elles contiennent malgré tout beaucoup d'indices, notamment sur les motivations du coupable (qui est l'aspect le plus important de l'histoire selon moi). Si Béato nous montre tout ça, c'est qu'y a une raison !

Et fait gaffe aussi, c'est pas parce qu'une scène n'a pas de tours géantes qui sortent du sol et de barrières magiques qu'elle est forcément réelle. :langue:
Je sais pas si t'as fini l'Épisode 4, mais si c'est le cas, je te conseille de faire une petite pause pour passer en revue les Épisodes précédents (vu qu'une certaine information qui y est dévoilée change beaucoup de choses) et élaborer tes théories. Je me ferai un plaisir de les écouter et de te guider un peu. :redface: Faut savoir aussi que l'histoire change quelque peu de nature à partir de l'Épisode 5. Normalement les 4 premiers Épisodes donnent assez d'indices pour deviner au moins l'identité du/des coupable/s et résoudre la plupart des meurtres, même si c'est évidemment plus facile avec les gros indices des Épisodes 5 et 6.


Pour ce qui est de la traduction anglaise, je trouve les tournures un peu "lourdes" mais ça doit être mon côté traducteur paranoïaque qui parle. :euh: C'est vrai qu'elle est potable la plupart du temps, mais de temps à autres on tombe sur des trucs genre des bulles vides
http://www.batoto.net/read/_/111062/umi ... d-group/10
Ou alors une page comme ça
http://www.batoto.net/read/_/111062/umi ... d-group/25
… où la "traduction" a à peu près rien à voir avec le texte jap (le 1er chapitre de l'Épisode 8 est entièrement comme ça). :hein:
M'enfin, depuis quelques temps ils font plus attention j'ai l'impression.

parfois le trait me rappelle celui du dessinateur de hellsing pour certains plans
Tu parles duquel ? :hein: Jirō Suzuki ?
Disons qu'après avoir lu le manga vous pourrez jeter un œil à l'anime et voir ce qu'ils ont fait des scènes d'anthologie (les tea party par exemple)
Ah oui, la 3ème Tea Party en particulier est assez douloureuse à regarder en anime quand on l'a lue en manga. >.< Quand on passe d'une grosse scène bien flippante où un des persos se fait limite dessus à un petit dialogue tranquille de 10 secondes autour d'une tasse de thé, on se dit qu'y a un truc qui va pas.

Edit : Petite mise-à-jour juste pour vous informer que le début de l'Épisode 3 est maintenant dispo en français. :redface:
Nanarland, le monde des mauvais films sympathiques

Reflexions of fear make shadow of nothing...
Shadow of Nothing...
You're still blind if you see winding road
'cause ther's always a straight way to the point you see.


Pour arrêter le hoquet, prendre un sucre avec du vinaigre : dégueu mais efficace :mrgreen:
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