16e de finale: c'est fini !

Tu aimes les salles obscures, tu veux parler du dernier film qui t'a fait hurler, crier ou mourir de rire. Fais-nous partager ton plaisir.

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Aizen
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Re: 16e de finale: Pulp Fiction vs Gladiator

Message par Aizen »

Pulp Fiction
Great Saint
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Re: 16e de finale: Pulp Fiction vs Gladiator

Message par Great Saint »

Gladiator.
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Kawachi
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Re: 16e de finale: Pulp Fiction vs Gladiator

Message par Kawachi »

Pulp Fiction

Aucunes hésitations la dessus :redface:
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Yoruiichi
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Re: 16e de finale: Le cercle des poètes ... vs Jurassic Park

Message par Yoruiichi »

Victoire de Pulp Fiction 7 à 6.

Lancement maintenant de l'avant avant dernier versus :banane:

Le Cercle des poètes disparus vs Jurassic Park


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Peter Weir

Après un bref passage à l'Université de Sydney et un premier voyage à Londres qui lui permet de rencontrer sa future femme, Peter Weir exerce différents petits métiers pour la télévision. À partir de 1967, il travaille pour la chaîne ATN-7 de Sydney où il réalise ses deux premiers court-métrages Count Vim's Last Exercise et The Life and Flight of Reverend Buckshotte.
En 1971, il reçoit le Grand Prix de l'Australian Film Institute pour le moyen-métrage humoristique Homesdale. Pendant toute cette période il tourne aussi plusieurs documentaires pour le Commonwealth Film Unit.
Son premier long métrage en 1973 Les voitures qui ont mangé Paris est un mélange de film d'horreur, de thriller et de fantastique. Son deuxième film Pique-nique à Hanging Rock sera un énorme succès en Australie. C'est un film quasi-onirique sur la mystérieuse disparition d'un groupe de jeunes filles en 1900 à Hanging Rock. On retrouve un peu la même atmosphère dans son film suivant La Dernière Vague qui traite des interactions entre les cultures aborigène et européenne sur fond d'enquête sur un meurtre.
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Gallipoli (1981) est un film de guerre plus direct et spectaculaire sur une bataille de la première guerre mondiale. Mel Gibson y tient l'un des deux rôles principaux. On retrouve Mel Gibson accompagné de Sigourney Weaver dans L'Année de tous les dangers en 1982. Peter Weir y aborde le thème de la découverte initiatique d'un monde étranger qui revient dans plusieurs de ses œuvres (ici l'Indonésie à la veille d'un coup d'état en 1965).
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Suite au succès international rencontré par ses derniers films, Peter Weir part poursuivre sa carrière aux États-Unis avec Witness en 1985 et Mosquito Coast l'année suivante, deux films avec Harrison Ford en vedette dans des rôles inhabituels pour lui. Witness - sur la communauté Amish - sera récompensé par le César du meilleur film étranger et huit citations aux Oscars américains.
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Le Cercle des poètes disparus avec Robin Williams sera un important succès populaire en 1989 et Green Card (1990) une agréable comédie romantique avec Gérard Depardieu et Andie MacDowell. Son film suivant État second en 1993 où un survivant à un accident d'avion (Jeff Bridges) réévalue sa vie, sera une petite déception.
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Le succès populaire et critique reviendra avec The Truman Show (1998) où Jim Carrey est, en vérité, prisonnier d'un programme de télé-réalité.
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Le dernier film en date de Peter Weir est Master and commander : De l'autre côté du monde sorti en 2003 - une épopée navale avec Russell Crowe - qui est encore une fois un énorme succès.
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Steven Spielberg
  • Une enfance créative et malheureuse

    Steven Spielberg est né à Cincinnati, le 18 décembre 1946. Il a trois sœurs. Au début de son existence, il vécut dans le New Jersey, puis en Arizona. Le petit Steven n'était pas un très bon élève. Plus tard, ses diplômes ne lui permirent pas d'entrer facilement dans les écoles de cinéma qu'il désirait fréquenter. C'est pourquoi il suivit les cours d'art dramatique de l'école d'Arcadia, à Phoenix. Pour les autres éléments concernant le cinéma, il est autodidacte, réalisant très tôt des films en amateur.
    Il tourne son premier film en 1959 à l'âge de 12 ans, avec la caméra 8 mm de son père. Ce sera The Last Gun, un western de quatre minutes. Il enchaîne en 1961 avec Escape to Nowhere et Battle Squad, deux films de guerre. Le premier de ces deux films fait alors déjà quarante minutes, le suivant, Firelight, un film de science-fiction qu'il tourne en 1964, dure cent cinquante minutes. Celui-ci sera fortement influencé par le Monstre (The Quatermass Experiment) de Val Guest. Par la suite, il tourne avec Allen Daviau, futur chef opérateur de E.T., Amblin' (qui deviendra plus tard le nom de sa maison de production), l'histoire de deux jeunes gens qui vont en autostop du désert jusqu'au Pacifique sans échanger une parole. Ce court métrage remporte plusieurs prix et permet à Spielberg de décrocher un contrat de sept ans avec les studios de télévision Universal.
    Ses parents divorcent en 1964 ce qui marquera profondément l’enfant Spielberg, qui vivra cette situation comme un déchirement. Cette séparation influencera le travail futur du réalisateur, où la recherche d’une enfance heureuse et merveilleuse se confronte à la haine et à l’incompréhension chronique des adultes.
  • Des débuts audacieux

    Spielberg se fait alors remarquer pour ses compétences techniques et se forge une réputation. Il dirige Joan Crawford dans l'épisode The Eyes de la série Night Gallery. Il s'agit d'un des trois épisodes pilotes de cette émission dédiée au fantastique, sous la direction de Rod Serling. Il enchaîne avec de nombreuses autres séries, notamment le premier épisode (sans compter les deux pilotes) de Columbo : Le livre témoin.
    Son premier gros succès sera un téléfilm, Duel, qui raconte l'histoire d'un camion effrayant, dont le chauffeur restera invisible aux spectateurs, poursuivant sans relâche un employé de commerce. En dépit de son budget minimal, l'œuvre fait immédiatement sensation pour sa mise en scène et remporte notamment le grand prix du festival d'Avoriaz. Son succès à la télévision sera tel que le film sortira en version longue dans les salles de cinéma. Le pouvoir de Spielberg à Hollywood commence à croître.
    En 1974, Spielberg se voit confier la réalisation de son premier long métrage pour le cinéma, ce sera Sugarland Express. Le film, tiré d'une histoire vraie, raconte l'aventure de deux marginaux (interprétés par Goldie Hawn et William Atherton) et de leur otage, poursuivis par un déploiement carnavalesque de policiers et de journalistes. Le film sera un échec total au box-office, Universal ne voulant pas en faire une grosse production, jugeant le sujet trop difficile. Selon d'autres informations, Universal aurait saboté sa sortie pour privilégier la sortie de L'Arnaque, avec Robert Shaw et Robert Redford. Note amusante: Robert Shaw fait partie du casting de "Jaws". Ce film marque aussi le début d'une collaboration unique dans les annales du cinéma : John Williams signe la première de ses 22 compositions pour un film de Steven Spielberg.
  • Les premiers succès mondiaux

    Certains considéraient alors la carrière du réalisateur terminée, mais le hasard en décidera autrement. Sur le bureau de ses producteurs de Sugarland Express, il est intrigué par un manuscrit portant le titre Jaws, ce qui signifie « Mâchoires » en anglais. Il est persuadé qu'il s'agit d'une histoire de dentiste. Bien décidé à lire tout ce qui pourrait lui permettre de tourner un nouveau film, il l'emprunte. Une fois chez lui, il dévora le livre et décida d'en faire l'adaptation cinématographique. L'échec de son film précédent lui porte préjudice mais il parviendra à réunir un budget de douze millions de dollars pour faire son œuvre. Selon la rumeur, il refusa pour le rôle du héros l'immense Marlon Brando, estimant que le suspense quant à la survie du personnage serait entaché. Et, ayant réuni des acteurs moins connus (Robert Shaw, Richard Dreyfuss, Roy Scheider), le tournage put enfin commencer ; et ce sera, il le dit lui-même, le pire tournage de sa carrière. Les anecdotes de tournage des Dents de la mer sont nombreuses et peu enviables : un tournage laborieux de cent-cinquante-cinq jours, un des trois requins mécaniques ne fonctionne pas toujours très bien (c'est d'ailleurs pourquoi on ne voit presque jamais le redoutable animal au début du film), des techniciens ne voulaient qu'une chose : que le projet cesse, pareil pour les acteurs, et Spielberg lui-même se disait découragé, les caprices de la météo et de l'océan n'arrangeant pas les choses. À l'issue de ce laborieux tournage, la peur de l'eau qu'avait Spielberg se transforma en une véritable phobie. Mais ces Dents de la mer sortirent en salle et, contre toute attente, le film fut un succès dépassant de loin les prévisions les plus optimistes des studios. En fait, pour la première fois les recettes d'un film dépassèrent les cent millions de dollars pour atteindre finalement les deux cent soixante millions.
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    Fort de ce succès, Spielberg se lance dans un autre grand projet, qu'il rêve de réaliser depuis fort longtemps. Il s'agit d'une histoire d'extra-terrestres pacifiques, débarquant sur Terre, pour y rencontrer l'homme. Scientifiquement, un tel contact est dénommé « rencontre du troisième type », expression qui donnera le nom de ce film sorti en 1977. Et, surfant sur la vague La Guerre des étoiles, l'œuvre est une réussite commerciale, le public se pressant pour voir ce nouveau film de science-fiction. Les performances de Richard Dreyfuss et de François Truffaut auquel Spielberg, son admirateur, confie un rôle, donneront lieu à une rencontre culte.
    En 1979, Spielberg connaîtra son second revers après Sugarland Express. Le film 1941, dans lequel jouent les deux Blues Brothers, sera considéré comme un échec tant sur le plan artistique que commercial. Se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale, le film traite de la paranoïa qu'a connue la Californie après l'attaque de Pearl Harbor par les Japonais ; la côte ouest pensait être elle aussi la cible d'une nouvelle attaque de leur part.
  • L'« Ère Spielberg »

    Spielberg désirait ardemment réaliser un épisode de James Bond, mais la réalisation d'un épisode impliquait la nationalité britannique. Son ami George Lucas, fort du succès de La Guerre des étoiles, revoyait les vieux films d'aventures des années trente, à la Fritz Lang. C'est ainsi que les deux compères eurent l'idée de créer leur propre personnage, héros d'une grande saga, mélange d'aventures rocambolesques et de personnages hauts en couleur : Indiana Jones était né. La première mission de ce héros interprété par Harrison Ford, sera de trouver l'Arche d'alliance des hébreux avant les nazis, dans le film Les Aventuriers de l'arche perdue (1981), qui fut un énorme succès.
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    Présenté à la clôture du festival de Cannes de 1982, E.T. l'extra-terrestre (avec Dee Wallace, Drew Barrymore, Henry Thomas, entre autres) est l'un des films du réalisateur à présent mondialement célèbre. L'histoire de ce petit bonhomme, biologiste, venu d'une planète bienveillante, aura ému des millions de spectateurs et laissé quelques répliques cultes. Avec ce film, Spielberg possède le record des meilleures recettes américaines, qu'il battra en 1993 avec le film Jurassic Park. Ce succès lui permit également de créer, avec Kathleen Kennedy et Frank Marshall, son propre studio : Amblin Entertainment.
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    Le deuxième Indiana Jones sort enfin en salles, Indiana Jones et le temple maudit, en 1984. Le film est un nouveau triomphe pour le couple Spielberg-Lucas, même si les fans lui reprochent un côté trop violent et trop dur. Il est vrai que les enfants fouettés, le cœur arraché du corps vivant d'un des personnages et les soldats dévorés par des crocodiles peuvent ne pas être tout public. Le réalisateur dira lui-même ne pas très apprécier ce film dans sa filmographie. C'est pourtant sur ce tournage qu'il rencontrera sa future femme et mère de ses enfants : Kate Capshaw.
    En 1985, Spielberg a son premier enfant (né de son premier mariage avec l'actrice Amy Irving) et sa filmographie abordera des sujets différents après cette naissance, moins orientés sur le cinéma dit, souvent péjorativement, "de divertissement", et plus axés sur l'Histoire : La Couleur pourpre (1985) et Empire du soleil (1987), deux œuvres qui racontent respectivement la vie d'une famille noire aux États-Unis du début à la moitié du XXe siècle, et l'aventure d'un jeune Britannique pris dans la tourmente d'une guerre.
    En 1989 sortira le troisième opus de la série des Indiana Jones : Indiana Jones et la dernière Croisade. Ce dernier volet en date, au rythme toujours plus effréné, raconte la croisade du célèbre archéologue pour récupérer le légendaire Graal avant les nazis.
  • Entre intimisme, cinéma commercial et consécration

    Commercialement, les années 1990, contrairement aux année 80, ne commencent pas fort pour Spielberg. En 1990 sort en salles Always, un remake d'Un homme nommé Joe de Victor Fleming (1944 au cinéma). Malgré la présence de Richard Dreyfuss (déjà vu dans Les Dents de la mer et Rencontres du troisième type), l'accueil sera mitigé. Mais, dès 1991, l'assidu cinéaste se lance dans un autre projet qu'il rêve depuis toujours de réaliser : une adaptation de Peter Pan. Ce sera Hook. Là encore, bénéficiant pourtant d'acteurs renommés (Robin Williams, Dustin Hoffman, Julia Roberts…), le film sera certes enfantin, fantaisiste et aura une carrière honorable auprès des spectateurs, mais la critique n'y retrouve pas le côté magique du célèbre conte.
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    Ces deux derniers films sont considérés comme des œuvres mineures dans la filmographie du réalisateur, mais, chez Spielberg, ses « échecs » précèdent souvent des films plus appréciés. En analysant la carrière de Spielberg, on constate que ses mises en scènes les plus reconnues sont souvent précédées de films considérés comme décevants, et c'est justement le cas en 1993. En effet, Spielberg accroît encore sa domination sur Hollywood en réalisant Jurassic Park, un film qui marque un tournant dans l'histoire des effets spéciaux (conçus par la société Industrial Light & Magic). Cette histoire de dinosaures avec Sam Neill et Jeff Goldblum deviendra rapidement le plus gros succès de l'histoire du cinéma, rapportant plus de 900 millions de dollars et battant ainsi le record jusque-là détenu par E.T. l'extra-terrestre.
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    En cette même année 1993, Spielberg réalise ce que l'on considère souvent comme sa plus grande performance : La Liste de Schindler. Sur fond de Shoah, le film nous raconte comment un industriel nazi (Oskar Schindler) sauva un peu plus d'un millier d'êtres humains des camps de la mort. Une œuvre que l'American Film Institute classe comme le neuvième plus grand film américain de l'Histoire dans son Top 100 reconnu. Au contraire, Jean-Luc Godard dans ses Histoire(s) du Cinéma dira avec amertume qu'avec ce film le "plus jamais ça radical de l'après-guerre" (avec notamment les films de Roberto Rossellini) s'est transformé en un "c'est toujours ça" très convenu. Jouant sur la sobriété du noir et blanc et des séquences d'émotion, cette Liste de Schindler remporte une multitude de prix et, notamment l'Oscar du meilleur réalisateur et celui du meilleur film, distinctions qui avaient été refusées depuis toujours au réalisateur depuis vingt ans par la prestigieuse académie.
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    En 1994, lui et ses deux associés Jeffrey Katzenberg (l'ancien responsable du département animation de Walt Disney Pictures) et David Geffen (le fondateur de Geffen Records) fondent une immense société de production et de distribution spécialisée dans le cinéma, la musique et les programmes télévisés : DreamWorks SKG (Spielberg-Katzenberg-Geffen). C'est aussi en cette année qu'il crée Shoah Foundation Institute for Visual History and Education, qui recueille les témoignages de tous les survivants de l'Holocauste, et les diffuse aux plus jeunes, dans le but d'éviter un nouveau génocide. La fondation a déjà recueilli 8700 témoignages en Israël. Spielberg réalisera plus tard (en 1997) la suite de Jurassic Park, peaufinant encore les effets spéciaux. Le Monde perdu : Jurassic Park sera encore un succès.
    En cette même année 1997, Amistad (avec Morgan Freeman, Anthony Hopkins et Djimon Hounsou), sa nouvelle réalisation, ne déplacera pas les foules. Il faut dire que le sujet portant sur l'esclavage était difficile, dans le sens où il abordait sans détours un point névralgique de l'Histoire des États-Unis d'Amérique, à une époque où le peuple américain semble se sentir mal à l'aise avec ce passé, pris entre les remords sincères et la nécessité d'oublier pour avancer ; d'autant que Spielberg déforme, selon certains historiens, la vérité historique.
    En 1998, sort un autre film. Il s'agit encore une fois d'un film historique malgré l'échec de sa dernière œuvre. Il faut sauver le soldat Ryan, tourné pour 70 millions de dollars, raconte l'histoire d'une unité de soldats américains, chargé de sauver un seul homme, au péril de leur vie. L'histoire se passe durant la fin de la Seconde Guerre mondiale, pendant l'opération Overlord. Tom Hanks, Matt Damon et Barry Pepper s'y distinguent, et contribueront au succès commercial et critique du film, qui remportera quelques récompenses, dont l'Oscar du meilleur réalisateur pour Spielberg (le deuxième de sa carrière).
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  • Un retour sur la science-fiction et la comédie

    En 2001, Spielberg réalise A.I. Intelligence artificielle avec l'enfant-star Haley Joel Osment et Jude Law, un projet repris du défunt réalisateur Stanley Kubrick. Le film aura une belle carrière commerciale, mais ce Pinocchio moderne (et même futuriste), recevra un accueil critique mitigé, certains le trouvant magnifique, d'autres trop long et ennuyeux. Plus généralement, ce film constitue un retour à la science-fiction pour Spielberg, un genre qu'il avait délaissé depuis E.T. l'extra-terrestre.
    Steven Spielberg poursuit sa période de science-fiction en 2002, en réalisant un film futuriste, Minority Report, d'après une nouvelle de Philip K. Dick. Tom Cruise y joue un policier piégé dans la logique d'un système pénal (et politique) autorisant l'arrestation des meurtriers avant qu'ils n'aient commis leur crime. Un Spielberg au scénario complexe, fondé sur le recoupement des "témoignages" d'un trinôme de devins, où les thèmes de la tragédie antique (dont l'idée du fatum) trouvent un écho particulier dans la mise en scène d'un monde ultramoderne, mais pas outrancièrement futuriste. Ce film marque la première collaboration entre le réalisateur et Tom Cruise (avant La Guerre des mondes en 2005).
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    Une nouvelle collaboration entre Tom Hanks et Spielberg, une première entre Leonardo DiCaprio et le réalisateur, Arrête-moi si tu peux est un film humoristique et tendre. L'histoire vraie de l'imposteur Frank Abagnale Jr., qui aida à l'écriture de cette œuvre biographique, et qui participa de ce fait à ce succès commercial qui eut un bon accueil auprès des critiques.
    Deux années plus tard, Spielberg réalise un autre film dont la jovialité et l'humour ne masque pourtant pas le côté engagé, il s'agit du Terminal. Avec deux célèbres acteurs, Tom Hanks et Catherine Zeta-Jones, l'histoire d'un immigrant coincé dans un aéroport.
    Le journal Le Monde décrit Spielberg comme « maniaco-dépressif », capable de passer en une année d'un sujet comique à un sujet difficile. Entre 2004 et 2005, il va réaliser deux films : d'abord, Le Terminal, puis La Guerre des mondes, film dans lequel des « êtres venus d'ailleurs » tentent purement et simplement d'exterminer la race humaine. Cette adaptation du roman d'Herbert George Wells était attendue. Le film est un immense succès commercial. Spielberg y traite par extraterrestres interposés du 11 septembre, tandis qu'une mini-polémique nait à propos de la ressemblance troublante de l'affiche du film avec la couverture du livre The Invaders Plan de Ron Hubbard, gourou de l'Église de Scientologie. Et, le lendemain de la sortie américaine de l'œuvre, Steven Spielberg se lança dans la réalisation de son prochain film : Munich. Il s'agit d'un sujet éminemment polémique puisqu'il donne une vue subjective des opérations noires d'un membre des services secrets israéliens agissant de manière autonome pour assassiner les commanditaires de la tragique prise d'otages des JO de 1972 ; Spielberg se met au diapason de son public, puisque la sortie d'un tel sujet n'est possible que dans le contexte de la guerre contre le terrorisme telle qu'elle est définie par le pouvoir à la Maison Blanche.
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    Steven Spielberg a déclaré vouloir prendre un peu de repos après avoir tourné coup sur coup La Guerre des mondes et Munich. Il aurait profité de ce répit pour développer un projet de biographie filmée d'Abraham Lincoln, projet qui lui tient à cœur depuis quelques années (et dont le personnage apparaît en caméo dans Minority Report ). Parallèlement, le scénario du prochain Indiana Jones, après avoir subi une longue étape de préparation et de nombreuses réécritures, sortira fin mai 2008. En 2007, il est producteur du film tiré de l'univers des jouets Transformers. Spielberg a aussi le projet de proposer au public une nouvelle aventure de Tintin, le célèbre personnage de bande dessinée créé par Hergé. Ce projet semble s'être confirmé en mars 2007, avec M. Spielberg à la production, mais aucune date prévisionnelle n'est disponible à ce jour.
Fin des votes le samedi 12 juillet à 19h.
Bonnes vacances à ceux qui en ont :bierre:
Et bonne semaine aux autres :bierre:
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Gohan82
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Re: 16e de finale: Le Cercle des poètes ... vs Jurassic Park

Message par Gohan82 »

Jurassic Park


rien que pour le trip que j'ai eu lorsque je l'ai vu au ciné ^^
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Flyers
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Re: 16e de finale: Le Cercle des poètes ... vs Jurassic Park

Message par Flyers »

Jurassic Park aussi, enorme le T-Rex.

Ca peterai comme animal de compagnie.
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DesLife
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Re: 16e de finale: Le Cercle des poètes ... vs Jurassic Park

Message par DesLife »

Le Cercle des Poètes Disparus !

Non j'aime bien Jurassic Park mais faut pas déconner là !
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palmocorse
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Re: 16e de finale: Le Cercle des poètes ... vs Jurassic Park

Message par palmocorse »

Jurassik Park parce que c'est le seul que j'ai vu et que quand j'étais petit j'adoré...

Qui n'est pas devenu fan des dinos pendant son enfance grâce à ce film? :mrgreen:
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Aizen
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Re: 16e de finale: Le Cercle des poètes ... vs Jurassic Park

Message par Aizen »

Jurassic Parka
De terribles et immenses vestes envahissent la ville... :ange:
kibamaru
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Re: 16e de finale: Le Cercle des poètes ... vs Jurassic Park

Message par kibamaru »

jurassic park
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nataku
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Re: 16e de finale: Le Cercle des poètes ... vs Jurassic Park

Message par nataku »

Jurassic Park.
Mon âme se compose et décompose
comme un puzzle mélancolique...
dont chaque pièce a sa propre tristesse.
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R'iryh
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Re: 16e de finale: Le Cercle des poètes ... vs Jurassic Park

Message par R'iryh »

Jurassic Park, même s'il comporte quelques erreurs d'identification d'espèces :mrgreen:

Genre les Vélociraptors qui seraient en fait des Deynonichus
Mais c'était vachement moins cool pour le publique comme nom, alors que vélociraptor ça pète grave du slip...

Ahlala, anecdote quand tu nous tiens :mrgreen:
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'Tain, y sont cool mes 'tits monstres :3
Kawachi
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Re: 16e de finale: Le Cercle des poètes ... vs Jurassic Park

Message par Kawachi »

Jurassic Park
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Guts Rendan
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Re: 16e de finale: Le Cercle des poètes ... vs Jurassic Park

Message par Guts Rendan »

Le cercle des poètes disparus
Yoruiichi
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Re: 16e de finale: Le Cercle des poètes ... vs Jurassic Park

Message par Yoruiichi »

Jurassic Park avec tous les gentils dino :mrgreen:
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