En avant pour sa discographie :
Welcome To The Cruel World :
Le premier, du moins officiel (Like A Pain n'était qu'une maquette), mais quel talent mes amis…
L'album s'ouvre sur une guitare seule qui pose quelques notes magiques. Vient alors la basse et une deuxième guitare. Et ils finissent le morceau. The Tree Of Us est un morceau magnifique.
Dans le deuxième morceau, on entend pour la première fois sa voix. Elle est grave, ronde et agréable. On ne se lasse plus de l'entendre.
Cette album est magnifique. En plus de mélodie magnifique, Ben Harper aborde l'homosexualité dans " mama gots a girlfriend ", parle d'un certain Martin Luther King dans "Like A King", et prone la comprehension entre les hommes dans "Waiting An Angel. "
Cette album est beau, est blues, tout ce qu'on veut. Cette album permet de découvrir en douceur Ben Harper.
Fight For Your Mind :
Un album que je ne connais. Je vais donc citer plutot que de parler :
The Will To Live :Lentement, paisiblement, sans tapage, Ben Harper s'est transformé en artiste-culte. Presque en gourou d'une génération. Dès ce deuxième album paru en 1995, il marquait son territoire artistique. Il balisait ainsi un champ musical plutôt très étendu, alors que le corps de son style se trouvait autour du blues. Mais ce Fight For Your Mind ne peut se résumer aux douze mesures. Tout au plus les guitares qu'il joue renvoient-elles à l'héritage des anciens. Mais tout le reste, et son message à cet égard est édifiant, dépasse largement du corset bluesy. On trouve, au contraire, dans ce CD l'exigence d'un musicien en quête d'expériences. De rencontres fertiles. Il va utiliser les percussions africaines et asiatiques. Il va réunir les choristes américains. Il va aussi proclamer sa foi en Dieu et en l'amour. Mais malgré ses intentions pacifiques, Ben Harper manie l'overdrive quand les circonstances l'exigent. Alors les guitares grincent et la batterie pilonne. Jusqu'à ce qu'à nouveau, tablas et congas installent, avec les cordes devenues acoustiques, le climat d'une nouvelle confidence, plus folk cette fois. C'est d'ailleurs dans cet entourage chaud et complice que le chanteur paraît le plus chez lui. Pour ses textes révoltés, aussi pour ses rythmiques puissantes mais sobres, Ben Harper évoque Marley. Et dans l'étirement largué de "God Fearing Man", on pense aussi à un Neil Young un peu mystique. C'est vrai que cet homme est "différent"... --José Ruiz
Mon préféré. Cet album est sale. Tout du moins c'est la façon dont il résonne dans mes oreilles. Les guitares sont saturé, même les acoustiques. Sa voix est implorante, presqu'en larme. Il s'éloigne de son genre de prédilection, le blues, pour s'essayer à d'autre style, tel que le reggae avec Jah Work.
Faded, le morceau qui ouvre l'album donne le ton. Il dénonce la crédulité des hommes.
I Shall Not Walk Alone clot l'album admirablement, avec une note d'espoir et une mélodie douce. Ben Harper n'est jamais aussi bon que lorsqu'il joue avec une guitare acoustique.
Burn To Shine :
Je ne connais pas non plus cet album, donc je cite :
Live From Mars :Depuis son premier CD, Ben Harper a bougé. Sa voix s'inscrit dans une filiation où Marley et Hendrix rejoignent Otis Redding, dans "Show Me Little Shame". Manifestement, Harper s'amuse tout au long des douze plages, fouinant ici avec une prière rude, "The Woman In You", pour s'assagir ensuite dans un plus paisible "Forgiven". Là, c'est avec le Ben Harper des premiers albums que l'on a rendez-vous, quand le blues du Delta était encore au coin de la rue. Alors Ben appuie sur la pédale wah wah. Un solo d'évidence s'échappe, Hendrix en aurait béni chaque note. En route, nous aurons croisé l'histoire des "Suzie Blue" dans un bouge dixieland, goûté un air de campagne avec le très country "In The Lord's Arms", puis flirté inévitablement avec un groove hip hop, "Steal My Kisses", pour sceller le funk et un album qui défiera sans doute les fans. Ils pourront cependant l'aborder en confiance. --José Ruiz
Mes souvenirs sur ce live sont un peu vieux, mais je vais tacher de vous parler de ce qui m'a marqué.
Tout d'abord, Ben Harper ouvre son concert sur Glory & Consequence. Il ouvre avec force, mais avec douceur. On sent que le public se fait plaisir et je regrette de n'avoir une version filmé de son spectacle tant se doit être beau.
Je me souviens aussi de sa magnifique reprise de Marvin Gay : Sexual Healing. Sa voix se fait rythmé, presque criarde, mais c'est un magnifique hommage. J'ai d'ailleurs revu cette reprise quand je suis allé à un de ses concerts, sur Nice. Il avait été éblouissant. Une énergie, un charisme se dégageait de lui. Peut être est ce à cause de son origine fortement métissé (Apache ou Chewoke j'ai oublié. Origine africaine, européene. C'est un mélange à lui tout seul). Pourtant cette énergie ne vient pas de son jeu sur scène. Normal vu qu'il passe la moitié du concert, assis, une guitare sur ses genoux. Peut être simplement parce que sa musique est belle et forte.
Diamond On The Inside :
Diamonds on The Inside ou comment aborder tous les genres que l'on vénère en un album.
Cette album est sale. Ben Harper l'a dit lui même, il ne jouait que deux fois chaque morceau et il prenait le plus sale des deux, sans le retravailler. C'est ce qui donne cette couleur unique à cette album. Il ouvre avec "With My Own Two Hands" une ode à l'espoir. Nous pouvons tous faire quelque chose.
Brown Eye Girl. Ce morceau est puissant, il donne envie de chanter sans que l'on s'en rende compte. Pourquoi ? Je l'ignore. Sans doute la voix de Ben Harper y est pour beaucoup.
Bring The Funk est comme vous vous en doutez, un morceau de funk. Ben Harper le maîtrise parfaitement, et sa voix est elle aussi très rythmique. Il fait des cocottes avec sa voix de façon parfaite.
Ne pas oublier l'excellent When She Believes, où il joue accompagné d'un accordéon. Ca ressemble plus à une berceuse qu'à un morceau de rock. Mais qu'importe. Comme il le dit lui même, il préfère que ce morceau soit usé de berceuse par les générations suivante plutôt qu'elle ne soit reprise par quelconque groupe. Un musicien n'accède à l'éternel que lorsqu'il est oublié et pourtant chanté. Sans doute a-t'il raison.
Amen Omen, un magnifique morceau acoustique…
Un très très bon album où Ben nous fait part de toute sa virtuosité.
There Will Be A Light :
On s'en doutait à l'écoute de tous ses albums. Ben Harper est quelqu'un de profondément croyant. Là, il a composé tout un album avec un groupe de Gospel composé uniquement d'aveugle, The Blind Boys Of Alabama. Il en résulte un album où le chant prend une place prépondérante. Il n'en reste pas moins que les mélodies sont belles et l'usage de la guitare toujours de très bonne facture.
Ce n'est mon préféré mais il reste excellent. 40 minutes de bonheur.
Ben Harper est un de mes artistes préférés. Il a un talent rare quelque soit le style de musique qu'il touche, il joue de la guitare avec fougue et talent, et il est profondément humaniste.
Que dire de plus ?