Tomber

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

Modérateur : Ero-modos

Sakamoto Julietta
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Message par Sakamoto Julietta »

C'était vraiment un chouette chapitre, j'ai meme ressenti un leger pincement au coeur avec le mirage d'osawa Uchiwa... En plus l'origine du Sharingan ne m'a pas parue si saugrenue que ca...
I Think I'm Dumb...(repeat)
lebibou
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Message par lebibou »

Le passage avec Sasuke était bien même si sa détresse est moins perceptible qu'au chapitre précédent. Le coup des mirages est sympa aussi.
Et le retour de Sasuke était assez triste, et l'idée des illusions bien trouvée, même si j'ai ressentit moins d'intensité dans ce chapitre que le précédent...
J'ai plus ou moins volontairement pris un style beaucoup plus descriptif que dans le chapitre précédent.
Je me devais de suivre un brin ce qu'il se passe dans le tome 25, et ce qui m'avait le plus marqué dans ce tome, c'était le détachement de Sasuke. Il errait tel un zombi dans son domaine, ne s'effondrant qu'une fois arrivé dans son salon, mais avec encore beaucoup de détachement. Ça donnait un caractère presqu'irréel à la scène et c'est peut-être ce qui explique mon style dans ce chapitre.
Pour les illusions, je n'ai pas beaucoup de mérite. Je n'ai fait que reprendre ce qu'il y'avait dans le manga, en l'adaptant un peu à ma sauce.
Seul le passage avec la maman et son tablier rouge est original par rapport au manga.
Je me demandais justement si tu allais réutiliser des éléments de cette fic pour ta fanfic principale. On n'y a pas trop vu Sasuke ces temps-ci, j'avais l'impression que tu bloquais un peu sur ce personnage. Enfin bon, c'est pas le sujet...
Effectivement un bon chapitre, qui ouvre plein de piste intéressantes sur le Sharingan et l'évolution de Sasuke dans ton autre fic.
A vrai dire, je vais reprendre tout le passage qui traite sur le sharingan. Un moment riche en émotion entre les deux frangins.
Mais ça va me servir pour autre chose.
Un personnage, avec le kamigan, les pupilles avec un cercle autours… Ça vous dit rien ?
A noter qu'il est aussi présent dans le manga.

En tout cas, je suis content que vous ayez trouvé ma théorie à peu près crédible. Personnellement, ça m'a toujours semblé étrange que le sharingan descende du byukugan. C'est tout sauf normal je trouve.

Pour Aizen
Le carrelage blanc combiné aux halogènes donnait un aspect fantomatique à cette antichambre moderne.
Je te le prête si tu veux, mais tu le rend après, ok ? :grin:
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lebibou
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Message par lebibou »

On me disait mort, ou bien errant par delà les sept mer dans un univers inconnu. Certains ont même été jusqu'à avouer sous la torture que j'étais un agent du fisc. Et bien tremblez mes chers car voici l'ultime chapitre de cette fic :

Chapitre 3


-¤ 1 ¤-


Perdu dans son absence de pensée, Sasuke fixait son plafond blanc d'un oeil morne. Le soleil s'était couché depuis bien longtemps, laissant place à une lune blafarde et quelques étoiles amusées. N'ayant même pas la force de fermer ses volets, sa chambre baignait dans une lumière glauque et chacun de ses meubles, par un effet de clair-obscur de très mauvais aloi, prenait des proportions gigantesques.
Dehors, les cigales mâles tentaient de séduire les femelles par leurs crissements caractéristiques, alors qu'un léger vent serpentait entre les divers végétaux. Les sons allaient du bruissement de l'herbe au grincement des branches s'entremêlant avec force.
Pour la première fois de sa vie, Sasuke prit conscience du bruit qui animait le monde des vivants. Le contraste entre sa propre demeure fut suffocant.
Sa maison était morte. Aucune onde sonore ne l'animait. Rien si ce n'était un silence poisseux, plus lourd que ce qu'il n'avait jamais connu.
Une barrière s'était formée entre lui et le reste du monde, et il doutait pouvoir la franchir.
Parce qu’il se sentait responsable et que les coupables n’ont pas le droit de reprendre une vie normale.
Au fond de lui, il s'en voulait d'avoir survécu. De nombreuses fois par minutes, les mêmes questions volaient de part et d'autre dans sa boîte crânienne, oscillant entre le « Si j'étais rentré plus tôt, j'aurai pu empêcher ça ?» ou « Pourquoi suis je le seul à avoir survécu ? »
Les deux interrogations recevaient des réponses implacables. S'il était rentré plus tôt, il n'aurait rien pu faire. Son père et bon nombre de ninja plus qualifiés que lui avaient péri par la main de son frère. Qu'aurait-il pu faire, lui, tout juste étudiant à l'Académie ? Et s'il était encore en vie, c'était parce que son frère l'avait décidé. Dans les deux cas, ses actions n’auraient eu aucune incidence sur le déroulement des évènements.
Pourtant, il ne pouvait s'empêcher d'y revenir. « Et si j'avais détourné son attention un quart de seconde ? Et si j'avais lancé un shuriken au bon moment ? »
L'obscurité aidant, aucune minute ne s'écoulait sans que son inactivité cérébrale se voit détourné par un « Et si ? » L'ironie voulut qu'il ne s'en rende pas compte, mais petit à petit, cette pensée finira par le gangrener. Pas une journée ne s'écoulerait alors sans qu'il n'y pense.
La nature humaine est étrange. Ne pouvant se détacher des souvenirs blessants, l'esprit finit par y revenir, quitte à s'irradier au contact de ce poison. Et si par mégarde, il décide de l'enterrer profondément dans les affres de son imagination, c'est pour mieux revenir creuser jusqu'à en avoir les doigts en sang.
Bienvenu dans les ténèbres… murmura une petite voix qui se voulait humoristique.
Sasuke l'ignora. Pour la quarantième fois, il se tournait dans son lit, la couette le suivant dans son mouvement et l'enserrant de plus en plus. Il se cala l'oreiller sur la tête avec l'espoir qu'il mettrait fin à ses élucubrations nocturnes. Malheureusement, il en fut autrement. Le traversin, au contraire de ses désirs, accentuait sa concentration et ses images mentales devinrent plus réalistes. Pendant une seconde qui lui parut une éternité, les deux sharingans d'Itachi apparurent dans son esprit, et avec eux, la Voix :
« Petit imbécile… Si tu veux être en mesure de me tuer un jour, remplis ton coeur de ressentiment. Sauve ta vie lâchement… Fuis, fuis… Accroche-toi à la vie… »
Il ouvrit les paupières, horrifié. Son coeur battait à la chamade et son corps baignait dans une sueur glacée. Il avait beau s'être glisser sous une couverture, il n'en avait pas moins froid. Très froid.

Son regard s'égara une nouvelle fois vers le mur. L'ombre du petit chêne bordant sa chambre avait changé de place.
Je me serai endormi ? s'interrogea-t'il, à la fois rassuré et inquiet.
Il continua de fixer l'ombre d'un oeil nostalgique. Cet arbre avait été planté lorsqu'il était né. Il était coutume chez les Uchiwa de planter un chêne pour chaque nouveau garçon, un cerisier pour chaque nouvelle fille. On remerciait alors les Dieux pour avoir autorisé cette naissance, les Uchiwa ayant des difficultés à procréer à cause de la co-sanguinité régnant dans le clan.
Sasuke avait déjà vu l'arbre de son père et avait été surpris par le charisme de celui-ci. Il n'était qu'un arbre, pourtant, il émanait de lui un mélange d'autorité et de compréhension assez effrayante. Tout comme Fugaku, chef du clan Uchiwa et accessoirement son père. Le jeune orphelin ne savait pas si les arbres évoluaient en fonction de la personne qu'ils étaient censés symboliser mais il avait trouvé le parallèle intriguant.
Toujours perdu dans ses pensées, il ne continuait pas moins de fixer le simulacre d'arbre collé à son mur. Son oeil ne manqua pas les deux ombres supplémentaires qui s'ajoutèrent pour un temps infinitésimal.
La lourdeur ayant suivi le court sommeil de Sasuke s'évanouit. Tous ses sens étaient en éveil.
Je n'ai pas rêvé. J'ai bien vu deux nouvelles ombres s'ajouter à celle déjà existante, puis disparaître. Donc, il y'a deux personnes qui sont passé devant la lune et d'après la taille de l'ombre, ils doivent être dans son domaine.
Alors qu'il se lançait dans un raisonnement compliqué pour s'assurer que deux personnes venaient de pénétrer dans le domaine de son père, il entendit un grincement.
Un unique bruit, bref, aigu, exaspérant au possible. Pourtant pour Sasuke, il avait une autre signification. Deux Uchiwa avait survécu et ils étaient rentrés.
Il n'était plus seul.
Il balança sa couette à ses pieds et se leva avec force. Il courut vers la porte, l'ouvrit et fonça en direction du salon, le seul endroit d'où pouvait provenir ce son. Emporté par son élan, il trébucha au milieu du couloir. Il se mordit la langue lorsque son menton percuta la sol. Le goût salé du sang envahit sa bouche mais il n'y prêta aucune attention, reprenant sa course effrénée.
Il parvint à l'angle du couloir et lorsqu'il le franchit tous ses rêves s'évanouir. Dans le salon se tenait deux ANBU, l'un avec masque de perroquet, l'autre avec un masque de hiboux. A peine Sasuke apparut il dans leur champ de vision que les deux becs s'orientèrent vers lui.
« Et merde ! marmonna le perroquet. Repéré par un gamin de sept ans, tu parles d'un ANBU.
- Quand notre chef d'unité va apprendre ça, on va avoir l'air fin. Déjà que notre mission n'est pas folichonne. »
Sasuke les fixait, éberlué. Il ne comprenait pas. Ce n'était pas des ANBU qu'il aurait dû voir. À leur place, il y aurait dû se trouver deux Uchiwa, n'importe lesquels pourvu qu'il fasse partie de son clan.
Ça aurait dû être des Uchiwa. Ça aurait dû être des Uchiwa, répétait il inlassablement dans sa tête. Ça aurait dû être des Uchiwa. Ça aurait dû être des Uchiwa.
Néanmoins, il savait que c'était impossible. Le jour du massa… de l'accident se tenait la fête annuelle du clan. Tous les Uchiwa, quelques soient leurs missions, étaient sommés de rentrer. Cela était une des nombreuses prérogatives de leur clan et l'Hokage avait depuis longtemps cessé de s'y opposer. Donc il était virtuellement impossible qu'un Uchiwa ait survécu.
Itachi avait bien choisi son jour.
Cette constatation fut encore plus lourde de conséquence qu'il ne l'avait imaginé. Ses entrailles avaient laissé place à une enclume en plomb massif.
« Allez, retourne te coucher gamin, finit par lancer le Hibou.
- Que… commença Sasuke. Qu'est ce que vous faites chez mon père ? »
Aucun des deux ne répondit.
« Qu'est-ce que vous faîtes ? réitéra Sasuke, d’un ton qu’il voulait sévère. »
Cependant, sa voix n’était qu’un chuchotis.
Toujours le silence.
« Petit… recommença le Hibou. Va te coucher, ce sera mieux pour toi. »
Cette fois ce fut au tour de Sasuke ne pas répondre. Il se contenta de fixer le Hibou, puis le Perroquet avec un regard ivre de douleur. Le Perroquet finit par soupirer.
« Pffff… Si tu veux savoir, l'Hokage nous a demandé de… (Il hésita pendant une courte seconde, à la recherche du mot juste.) ranger ta maison.
- R…Ranger ? bafouilla Sasuke, le visage de plus en plus pâle.
- Ouai. D'enlever tout le sang, de brûler les tatamis qui en sont recouverts etc… »
Mais Sasuke ne l'entendait plus. Il ne l'avait pas remarqué avant mais les ANBU avait déjà eu le temps de sortir quelques tatamis et il reconnut parmi eux celui sur lequel s'étaient “endormis” son père et sa mère. Un haut-le-coeur le souleva, et la voix de l'ANBU lui parvint déformer alors que le sol se rapprochait vite. Très vite.


-¤ 2 ¤-

Les rayons du soleil caressèrent sa peau à peine l'astre diurne eut-il émergé du sol. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il mit quelques secondes à savoir où il était. Sa vue, trouble parce que non habituée à la lumière, lui revint et il reconnut sa couette aux armes des Uchiwa. Les deux ANBU l'avait ramené dans son lit.
Il fit claquer sa langue, la trouve horriblement pâteuse. Un rapide coup d'oeil à ses vêtements confirma son odorat lui indiquait. La magnanimité des ANBU n'avait pas été jusqu'à le changer.
Il se frotta les paupières et bondit hors de son lit. Il fila vers la chambre de ses parents. Il fit coulisser la porte avec tant de force qu'elle manqua de sortir de son axe. Et derrière cette mince couche de papier, ayant plus un rôle esthétique qu'autre chose, une chambre normale. Anormalement normale. Les tatamis qui avaient accueilli les cadavres de ses parents n'étaient pas certes de la même couleur que les autres, la bonhomie de l'Hokage avait ses limites et elles étaient pécuniaires mais si l'on excluait ce détail, tout était à sa place. La photo de famille sur la commode n'était plus barbouillée de sang, le trou laissé par le shuriken de son frère était comblé. Cette pièce était comme elle avait toujours été et aurait du toujours être. Parfaite.
Oubliant qu'il baignait dans ses propres, il courut dehors. Le contraste entre ses souvenirs récents et le présent fut encore plus saisissant. Mais il manquait une chose. Les habitants.
Jamais il n'avait autant détesté l'Hokage. De quel droit avait-il envoyé cette équipe de nettoyeur ? La veille, tout le sang, toutes les traces du forfait de son frère conféraient force et réalité aux évènements desquels il ne voulait pas croire. Si pendant une seconde, il s'imaginait que c'était un mauvais rêve, il lui suffisait de jeter un coup d'oeil par sa fenêtre pour voir l'ampleur du désastre. Le Sandaime venait de lui retirait ce droit.
Maintenant, chaque fois que son regard s'égarerait sur une pièce du domaine de son père (de chez moi murmura une petite voix dans sa tête, mais il la repoussa. Ça ne pourrait être chez lui.) ce serait pour fantasmer sur un passé révolu à jamais. A chaque coin de rue, il s'imaginerait apercevoir son père, toujours perdu dans ses pensées à ruminer une quelconque façon de promouvoir le clan, sa mère, maniant le couteau de cuisine à la perfection (Mikoto Uchiwa n'était pas pas juunin pour rien) et son frère…
De par l’une de ses connexions mentales que l’on ne contrôle pas, Sasuke pensa à la cuisine.
Son ventre se mit alors à gargouiller. Il n'avait pas mangé depuis longtemps mais la faim ne s'était pas manifesté. Elle venait de se rattraper.
Il se dirigea vers la cuisine et s'arrêta sur le pas de la porte. Est-ce qu'il allait vraiment faire ça ? Pénétrer dans la cuisine où sa mère l'avait toujours attendu, là où elle avait pansé tant de plaies.
Il resta coi pendant une minute, attendant de trouver la force de franchir la mince couche de papier.
Il n'aura pas Maman derrière la porte. Il n'y aura pas Maman derrière la porte.
Il voulait à tout prix éviter d'avoir mal comme hier, lorsqu'il s'était aperçu de la présence des ANBU. Il ouvrit la porte mais la déception était toujours là.
Si la partie consciente de son cerveau avait tenté de le convaincre, ça avait été peine perdu. Son inconscient persistait à croire que ce n'était qu'un rêve. Encore plus depuis le grand nettoyage de printemps.
Il aperçut des provisions récentes sur la table. L'Hokage avait aussi pensé à ça. Il saisit une orange et tacha de la couper en deux pour faire du jus. Par pur réflexe, il saisit le premier couteau qui lui passait par la main et arma son geste. Il jeta un coup d'oeil à la lame et entr'aperçut une couche de vernis à ongle sur le manche. C'était le couteau qu'utilisait principalement sa mère.
Une longue minute s'écoula sans qu'il ne bouge, puis il reposa le couteau sur le plan de travail avant d'en saisir un autrement plus formel. Il coupa l'orange mais par mégarde (ou fatigue) il laissa traîner son doigt trop près du bord tranchant. S'en suit alors une coupure certes bénigne néanmoins douloureuse. Il porta son index à la bouche avec l'intention de sucer le sang qui s'en écoulait. Il s'exécuta et réexamina son doigt pour voir l'évolution de la coupure. Le précieux liquide rouge continuait de sortir de son corps.
Et si tu le laissais sortir jusqu'à ce que mort s'en suive, susurra une petite voix.
Il se surprit à trouver l'idée séduisante. Ne se sentirait-il pas mieux s'il mourrait ? Cette douleur insupportable qui le tiraillait sans cesse ne s'évanouirait elle pas ainsi, privée de son enveloppe charnelle ? Et ce serait le chemin le plus court entre lui et sa famille
Avec lenteur, il approcha le couteau de son poignet. Le froid de la lame rencontra sa peau. Cependant il n'alla pas plus loin.
Petit imbécile, souffla une voix qui avait les mêmes intonations que son frère. Et ta vengeance ?
Comme surpris par son propre geste, il lâcha le couteau qui tomba en grand fracas. Il avait été bête de vouloir attenter à ses jours. S'il mourait ici-bas, il donnerait raison à son frère. Il devait vivre pour pouvoir le tuer. I
l reprit le cours de ses actions en pressant l'orange à l'aide d'un appareil.
L'ANBU qui était chargé de le surveiller se décontracta imperceptiblement

-¤ 3 ¤-

Suspendu au-dessus de l'eau, un coup d'oeil avait suffi pour qu'il prenne sa décision. Un simple regard en coin, un mirage abandonné entre deux risée, et il avait plongé.
Pour une idée, pour son objectif.
Beaucoup plus rapidement qu'il ne l'aurait imaginée, la distance entre lui et son reflet s'était réduit. L'eau avait commencé par l'enserrer dans une étreinte glaciale, puis il l'avait sentie monter dans ses vêtements pour l'alourdir, l'entraînant dans un puit sans fond.
Ça lui était égal. S'il n'était pas capable de vaincre le reflet de son frère, que pourrait-il faire face à l'original ? Il n'arriverait même pas à lui arracher une mimique de déception.
Alors il coulait.
Il se débattit, frappant à tout va sur une eau ignorante, un simulacre d'Itachi apparaissant devant lui, derrière, partout à la fois. Même absent, il continuait de narguer Sasuke.
« Je te tuerai ! hurla le dernier héritier des Uchiwa, mais seuls des bulles sortirent de sa bouche. »
Qu'importe le ton, l'idée y était. La mort d'Itachi, programmée. Et la sienne par la même occasion. Quelque part au fond de lui, il était persuadé qu'il serait le dernier porteur du nom Uchiwa. Même s'il avait promis le contraire à son père, il ne pourrait en être autrement. Même s'il était trop jeune pour le comprendre, au fond de lui, il savait que l'unique lien qui le maintenait en vie était celui fait de haine entre son frère et lui. Lorsque celui-ci disparaîtrait, il n'aurait plus aucune raison de vivre.
L'ironie voulut que la jeunesse et la naïveté de Sasuke ne lui permit pas de s'en rendre compte .Du moins, pas dans l'immédiat. De nombreuses années plus tard, après la visite inopinée de son frère, il percevrait alors toute la cruauté du destin. Mais cela n'affecterait nullement ses desseins. Itachi devait et allait mourir. Peu lui importait la soi-disante fatalité.
L'air commençait à lui manquer. Une immense sensation de manque l'envahit. Il était à deux doigts de se noyer.
D'une contraction violente du diaphragme, il parvint à faire pénétrer quelques gouttes d'oxygène salutaires, gagnant quelques précieuses secondes. Il fallait qu'il remonte tout de suite sinon il mourrait de façon absurde, noyé dans son propre étang.
Encore une fois, et aidé par le manque en air, des pulsions suicidaires l'envahir. Pourquoi ne pas se laisser mourir ? Mais il les repoussa bien vite. Il n'allait pas mourir. Pas avant d'avoir atteint son objectif.
Battant des pieds de toutes ses forces, sa tête ressortit de l'eau. Il inspira profondément, se sentant revivre.
Puis il se traîna vers le rebord de l'eau, où il cracha de l'eau. Il s'essuya la bouche et se tourna vers le lac. Le reflet de son frère était toujours là.
Avec la même hargne qu'il l'avait habitée la première fois, il replongea dans l'eau. Il le ferait autant de fois que nécessaire jusqu'à ce qu'il mette fin à ce déstabilisant simulacre.

Alors qu'il coulait une nouvelle fois vers les fonds de son lac, avec la ferme intention de toucher le fond, son nindô se forma :
Pour te tuer, je ne reculerai devant rien…
Même s'il me faut m'enfoncer dans les ténèbres.
Peu m'importe le prix à payer pour obtenir la puissance nécessaire.


-¤ 4 ¤-


Il marchait en direction de l'école. La médic-nin, passée dans la matinée sur ordre de l'Hokage, lui avait conseillé de prendre une semaine de repos à l'hôpital, loin de ses démons. Il avait diplomatiquement écarté cette proposition. Elle était ressortie déçue de ne pas avoir pu faire entendre raison à cet enfant, surprise de le voir tremper des pieds à la tête. Mais quelque chose dans son regard l'avait dissuadée d'insister. Ce lointain mélange entre folie, désespoir et haine avaient l’art de mettre mal à l'aise toutes les personnes le croisant.
Sasuke trouvait irréelle sa marche à travers la foule. Dans le domaine de son père, la vie s'était arrêtée au moment où son frère avait entrepris de tuer tout le monde. Alors que dehors, le paysage était grouillant de vie, comme si rien ne s'était passé.
Comment peuvent-ils faire comme rien ne s'est passé ?
Rien n'avait changé. Sur les bas-côté de la route se tenaient les sempiternelles vendeurs de poisson, de viandes et autres denrées périssables, chacun jouant de sa voix pour se faire remarquer. Au milieu passaient les charrettes, remplies de foin, à destination des agriculteurs situés à la lisière de la ville. Par moments, on entr'apercevait des formes humaines sautant de toit en toit. Enfin, il y avait les piétons, masse informe composée de personnes à la fois identiques et différentes de par leur physique. Au détour de certaines ruelles, Sasuke voyait des femmes de "petite vertu" comme aurait dit sa mère, bien qu'il ne sache pas exactement de quoi il était question. Et sa mère était restée muette à ce sujet.
Dans l'air flottait un parfum informe, gigantesque pot-pourri d'odeurs disparates. Un Inuzuka aurait répertorié dans le désordre : du poisson, de la viande, de l'urine, de la sueur, du sperme, du lait aigre, du bois moisi… Cependant, l'odeur la plus tenace était celle du sang, imprégnée sur les vêtements de Sasuke.
Perdu dans ses pensées, l'Uchiwa ne sentit pas le pied qui se glissa entre ses jambes. Un croc-en-jambe violent le jeta sur le sol et il retomba une nouvelle fois sur son menton déjà douloureux. Le regard sévère, il se releva et chercha celui le responsable.
Au loin, il aperçut un homme au cheveux noir de jais, à la stature raide quasi parfaite et à la démarche militaire. Il savait de quel clan provenait cette personne.
Seul un coup d'oeil sur son visage l’aurait conforté dans son hypothèse, néanmoins, Sasuke ne voulait pas lui courir après.
Un Hyuuga…
Les Hyuuga n'avaient cure du massacre récent et toute leur inimité était dirigé vers l'unique survivant. Sasuke essuya le mince filet de sang gouttant entre ses lèvres et se retourna. Ce n'était qu'un avant-goût de ce qu'il aurait à subir tous les jours.

Il n'eut pas le temps de se morfondre car il capta du regard un attroupement inhabituel. A ses oreilles parvinrent le bruit de sabre s'entrechoquant. Sa curiosité l'emportant sur le code des Uchiwa qui « voulait qu'un Uchiwa ne s'abaisse au passe temps des petites gens. »
Sa petite taille l'aidant, il se faufila à travers la marée humaine pour finalement arriver au premier rang. Là il put enfin voir ce qui passionner les foules.
Deux ANBU, l'un au masque de chien, l'autre au masque de chimpanzé, s'affrontaient. À certain moment, il était sur les toits, à d'autre moments, il étaient tout juste devant lui. Leur combat soulevait un nombre incalculable de petits nuages de poussière et les premières toux dans l'assemblée arrivèrent bien vite.
Les attaques s'échangeaient à un rythme effréné, chaque coup ayant pour objectif de briser les os de l'opposant voire de le tuer. Les lames virevoltaient avec grâce, sans mouvement inutile.
Sasuke n'en revenait pas. Pendant une seconde, il prit peur :
C'est ça le niveau de mon frère ! ?
Mais celle-ci s'évanouit bien vite. Il serra le poing et sourit. Il le rattraperait le plus rapidement possible, peu importe les moyens.
Combattant sur un toit de tôle instable, le Chimpanzé vit son pied dérapé après avoir paré un puissant coup de ninjato.
Pour Sasuke, il était évident que c'était le Chien qui avait l'avantage. Il avait toujours un coup d'avance sur son adversaire, même s'il lui semblait que le Chimpanzé ne faisait que se défendre.
Ledit Chimpanzé fit une chute de cinq mètres avant de s'écraser dans un étal de pastèque. Il vola en éclats et les pastèques en firent de même, dans une parodie de sang.
Le propriétaire de cet étale se trouvait juste à côté de Sasuke et il plongea sa tête dans ses mains, marmonnant quelques insanités dirigées vers les ninja.
La personne à sa gauche lui tapota dans le dos pour le réconforter avant d'ajouter :
« Dommage que les Uchiwa soient pas là pour les calmer avant que ça dégénère. »
A ces mots, le visage de Sasuke s'assombrit. Ce combat l'avait tellement captivé qu'il n'avait plus pensé à rien. Mais quelque part, cette remarque lui fit aussi plaisir. Sa famille ne lui manquait pas qu'à lui, et même si c'était dans une moindre mesure, son clan manquait à Konoha en général.
« Ouai bon… répliqua une autre personne. Quelque part c'est pas plus mal qu'ils soient plus là. On arrêtera de se prendre leur arrogance dans la gueule. »
Sasuke eut la chance de ne pas entendre cette phrase, de nouveau captivé par le combat.
Le Chimpanzé était sorti des débris et venait d'attaquer le Chien avec son ninjato. Les deux lames se percutèrent et s'en suivit un statu quo où les deux hommes ne pouvait bouger, chacun forçant sur son arme pour faire plier l'autre.
« Bon dieu, calme toi ! lança le Chimpanzé. »
Le Chien ne répondit pas, se contentant de tenir bon.
« Merde ! Je t'ai déjà dit que j'étais désolé. Je pouvais rien faire ! On était attaqué de toute part.
- Désolé ? gronda le Chien, du voix où se mêlait désespoir et colère. Tu es désolé ? Je t'avais confié la vie de Rin ! Et elle est morte maintenant ! La seule personne au monde que je voulais protéger ! Que je devais protéger ! »
Ce fut au tour du Chimpanzé de se taire. La colère renforçait le Chien et petit à petit, son opposant faiblissait. Mais au lieu de continuer à forcer, le Chien frappa le Chimpanzé avec son poing, dans son angle mort, l'envoyant valdinguer contre le mur, juste à côté de Sasuke. Le Chien tourna le dos à Sasuke et commença à retirer son masque.
« Hé le génie ! hurla le Chimpanzé, du sang plein les vêtements. Si tu retires ce masque, tu peux te considérer comme virer! »
Ledit génie répliqua par un « Va te faire foutre ! » et s'évanouit dans la foule tout en retirant son masque.

-¤ 5 ¤-

Il finit par atteindre sa salle de classe. Au moment où il pénétra dans la pièce, tous les regards se tournèrent vers lui. Il les ignora comme il put.
Néanmoins, il lui était difficile de ne pas penser aux vingt pairs d’yeux tournées dans sa direction, alors que depuis sa petite enfance, il avait été entraîné à ressentir tout oeil le fixant avec intérêt.
Il se dirigea vers sa place la tête haute. Le professeur Iruka alla à sa rencontre, et l'observait avec inquiétude. Il voulut poser sa main sur son épaule puis l'étreindre pour le réconforter, mais se retint lorsqu'il croisa le regard de Sasuke. Iruka ouvrit également la bouche pour lui conseiller de rentrer chez lui mais il la referma sans avoir pu émettre aucun son. Il savait que c'était parfaitement inutile. Jamais il n'avait réussi à faire plier un Uchiwa lorsqu'il était son élève et ce n'était certainement pas avec Sasuke que ça allait commencer.
Sasuke, estimant que la non-conversation était close, acheva de se diriger vers sa place et s'assit.
Il ne prêta pas attention au détail sans importance tel que : « Il parait qu'on a retrouvé son père et sa mère dans leur chambre. » ou « C'est son frère qui a fait le coup. »
Une longue file se forma afin que chacun puisse présenter ses condoléances. Sasuke détesta ce moment. Dans leurs regards se lisaient toujours un doux mêlange de pitié et de curiosité.
Le cours commença enfin et le silence retomba dans la salle.

Dix minutes plus tard, la porte s'ouvrit un élève évidement retardataire. Ledit élève étant le perturbateur de la classe, plus connu sous le sobriquet de Naruto Uzumaki.
Sasuke le connaissait de vue mais n'avait jamais tenté de sympathiser avec lui. Son père avait interdit tout contact avec lui, indiquant que des Uchiwa ne se mêlerait pas avec des bâtards dégénérés de son espèce. Sasuke aurait voulu savoir pourquoi son père n'aimait pas ce Naruto Uzumaki mais Fugaku ne répondit pas à la question, laissant son fils dans le doute.
Alors, suivant à la lettre les instructions de son père, jamais Sasuke n'avait accordé la moindre attention à Naruto, allant même jusqu'à l'ignorer superbement lorsque, au détour d'une porte dérobée, il avait entendu celui-ci pleurer. Intrigué, il avait poussé la porte avec discrétion et avait entr'aperçut Naruto, dans un coin du mur. Les genoux repliés contre sa poitrine, son corps s'élevait et s'abaissait de façon saccadée. Sasuke n'avait pas dit un mot et s'était contenté de refermer la porte.
C'était la veille du massacre.
Ce retard ne plut pas à Iruka, qui lui demanda des explications :
« Pourquoi es-tu en retard Naruto ?
- Euh… répliqua Naruto, en se passant la main dans les cheveux. Me suis pas réveillé.
- Et tu penses que cette explication va me suffire. Allez, interrogation surprise. Prends mon apparence avec un henge.
- Je peux aller poser mes affaires avant ?»
Le professeur lui fit signe que oui et Naruto fila poser ses affaires sur la seule place de libre. Celle qui se trouvait à côté de Sasuke. En posant ses affaires, ses lèvres passèrent à proximité des oreilles de Sasuke. Il murmura d'une voix toute excitée :
« Accroche toi à ton fauteuil mon Coco parce que ça va être du feu de Dieu. »
Sasuke n’avait pas lu la moindre pitié dans son regard, ni même de la curiosité. Pour Naruto, c’était un jour comme les autres. Il n’y avait bien que cet idiot pour ignorer une nouvelle de cette importance.
Sasuke n'imaginait même pas que sa curiosité puisse encore être titillé mais c'était sans compter sur Naruto. Il le suivit des yeux alors qu'il descendait les marches et vint se positionner à côté d'Iruka.
Un sourire espiègle se dessina sur les lèvres de son alter-égo avant qu'il ne s'exécute.
En lieu et place de l'Iruka attendu par toute la classe, se trouvait une femme énorme avec une truffe en guise de nez.
N'attendant même que la métamorphose de Naruto ait pris fin, Iruka bondit sur Naruto avec la ferme intention de l'étrangler.
Aussi étrange que cela puisse paraître, cette scène arracha un faible sourire à Sasuke. Pas un sourire à pleine dent comme il affichait quelque jour auparavant. Juste une petite contraction du zygomatique quasi-inconsciente. Il ne s'en était même pas rendu compte.
Qu'importe. L'important était qu'il pouvait toujours sourire.

Sur le chemin du retour, il croisa aperçut Naruto, au bord du lac, probablement en train de ruminer son échec de la matinée.
Ayant senti la présence de quelqu'un derrière lui, il se retourna.
Naruto leva les yeux vers Sasuke.
Sasuke baissa les siens vers Naruto.
Le contact visuel ne dura qu'une seconde.
Puis Naruto détourna les yeux, Sasuke en fit de même. Et ils reprirent chacun le cours de leur pensée là où il l'avait laissé.
Néanmoins, les deux sourirent.
Alors qu'il rentrait chez lui, Sasuke marmonna pour lui-même :
« Crétin… Même pas capable de réussir un Henge. »
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Jainas
Jounin
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Message par Jainas »

Bien, on continu dans les traces des précédents... J'aime bien le passage avec les anbus, surpris par Sasuke, et aussi le petit détail qu'ils ne prennent même pas la peinde de le changer avant de le remettre au lit... C'est je crois la chose la plus symptomatique de l'univers NNaruto tel qu'il est : un monde ou les enfants sont dépossédés de le nounours t ou on leur met un kunai dans la main à la place, c'est la dure réalité.

Et puis le passage "canon" du momment ou Sasuke croise Naruto auprès du lac est très bien rendu, ainsi que le tout début de lien entre eux. Il est mentionné dans le manga mais pas vraiment montré...

Enfin dernier point à user avec modération mais dont tu te tires bien, c'est les références au futur, qui rappellent au lecteur qu'il sait déjà comment tout ça va finir...
Arakasi
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Message par Arakasi »

Bon je ne fut pas trés rapide mais me voilà!

Un bon chapitre de fin, mon préféré de ta fic.
Sasuke est à la fois dur, enfantin et touchant. J'ai beaucoup aimé le passage dans la cuisine où le moindre petit geste quotidien lui remmémore le drame qui vient de se produire.

Trés bonne idée la bref passage avec l'affrontement de Kakashi et d'un coéquipier dans une ruelle. J'aime bien comment tu séme des petites références à la suite et des brefs apercus d'autres personnages destinés à jouer un rôle important dans la vie de notre jeune Uchiha.

Yep.
A quand la suite de "marche"?
Comment ça on ne te laisse pas respirer? ^ ^
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Jainas
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Message par Jainas »

C'est le dernier chapitre ? Je n'avait pas réalisé... Mais c'est effectivement plutôt logique.

Arakasi l'a mentionné alors que j'avais oublié, j'ai aussi beaucoup aimé le pasage entre les deux anbu... Le genre d'échauffouré qui doit se produire régulièrement entre deux ninjas au sang chaud... sauf que non.
Mais n'est il pas un peu tôt pour que Kakashi quitte l'anbu ?
lebibou
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Message par lebibou »

Jainas a écrit :C'est le dernier chapitre ? Je n'avait pas réalisé... Mais c'est effectivement plutôt logique.

Arakasi l'a mentionné alors que j'avais oublié, j'ai aussi beaucoup aimé le pasage entre les deux anbu... Le genre d'échauffouré qui doit se produire régulièrement entre deux ninjas au sang chaud... sauf que non.
Mais n'est il pas un peu tôt pour que Kakashi quitte l'anbu ?
J'avais cru comprendre que cela faisait cinq ans que Kakashi avait quitté l'ANBU lorsqu'il prend en charger Naruto & Co.
Vu que Sasuke a sept ans, je trouve que ça s'y prête bien. Après, je peux me planter dans les dates.
Trés bonne idée la bref passage avec l'affrontement de Kakashi et d'un coéquipier dans une ruelle. J'aime bien comment tu séme des petites références à la suite et des brefs apercus d'autres personnages destinés à jouer un rôle important dans la vie de notre jeune Uchiha.
La grande absente reste sans aucun doute Sakura. Dans la version que j'avais écrite en bateau, elle faisait une brêve apparition, comme pouf de service mais je l'ai zappé, parce que… 
A vrai dire y'a pas vraiment d'explication, c'était pas dans le ton de la scène.

Pour ce chapitre, je ne me suis pas vraiment fixé d'objectif. Autant le deuxième, je m'étais forcé à prendre un style lyrique, autant pour celui là, je m'en foutais. Je l'ai écrit comme je le sentais.

Dans le manga, j'avais trouvé le passage où il se croise au bord de l'eau assez joli, et j'ai essayé de rendre la même instantanéité avec un paragraphe très court.
Ce que j'aime aussi, c'est que leurs positions spatiales sont révélatrice de leur niveau.
Naruto qui lève les yeux, Sasuke qui baisse les siens. Et quand on arrive à la confrontation dans le tome 25, on remarque qu'ils sont tous les deux très en hauteur, mais au même niveau.
Au final, par les petites injonctions dans la tête de son frère, Itachi a forcé son frère à survivre, même si celui ci avait des envies de suicides. Je me demaned si dans le manga, celui-ci ne l'a pas soumis à une petite séance d'hypnose en cadeau d'adieu.

En tout cas, merci de m'avoir lu. :jap:

Edit : j'ai oublié de répondre à Arakasi quant à Relève toi (etc…). Le chapitre est arrivé à maturation dans mon cerveau et est en court d'écriture. J'ai profité des vacances pour pondre tous les One-shot pour qu'il me foute la paix et je vais tacher de finir Relève toi assez rapidement (Un an que je suis sur cette fic quand même), sans que ce soit baclé rassurez vous.
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