L'enfant de personne

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

Modérateur : Ero-modos

Tayuya
Gennin
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Message par Tayuya »

En toute honnêteté, je n'ai pas lu jusqu'au bout.

Le passage sur les oiseaux dans le buisson m'a... comment dire... déroutée ^^ comme Hitto, Kydash et les autres l'ont dit, ça colle très peu avec la vision que j'ai d'Itachi.
Evidemment c'est un être humain avec des émotions, des regrets ? peut-être... et un meurtre pareil, ça laisse des traces même sur l'assassin. Mais si à la base il les a tués, c'est qu'il est pas tout blanc le gosse. Je le vois pas du tout s'attarder sur un nid d'oisillons.

En bref, un portrait trop gentillet.
Sinon, je pense qu'une narration à la troisième personne aurait été plus appropriée : Itachi ne parle jamais, ou très peu. Et on sait peu de choses de lui, de ses motivations, de ce qu'il a fait après le massacre. C'est assez difficile de savoir comment il fonctionne réellement, comment il pense.

A mon avis à ce moment là, son mode de pensée devrait être du genre "robot". C'est à dire en mode survie : fuir, éviter d'être vu, se nourrir. Pas de considération sentimentale sur le passé ou alors en très brefs flash back... Je sais pas si je suis claire en fait...

Il auraut également été intéressant de décrire sa façon de se déplacer, ses actions, ses mouvements, ce qu'il peut détecter comme un obstacle (gênant ou non) etc.

Tu écris bien, pas de doute là-dessus. Mais je ne suivrai pas la suite désolée, ou peut-être le deuxième chapitre pour voir comment ça évolue.
naru12
Gennin
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Localisation : Dans la clairière en feu, attendant Itachi...

Message par naru12 »

Chapitre 2

Le clochard me regardait avec des yeux de merlan frit tout en mettant ses baguettes en bouche. Un paumé… Il semblait triste malgré son regard complètement à côté de la plaque. Triste de me voir traîner dans les rues ? Triste de sa condition ? Qu'est-ce que cela me regardait après tout.
- Eh le gosse… Toi tu devrais rentrer chez toi… Retourne chez tes parents ! me dit-il en grommelant.
Me donner des ordres ? Maintenant que j’avais quitté le village, on n’avait plus à me donner des ordres. Et ce n’était pas cette épave qui allait s’y mettre ! Je lui lançai un regard torve sans qu’il ne réagisse. Il baissa les yeux peu après avoir fini son maigre repas et avoir jeté la boîte qui l’avait contenu. Voilà ce qu’amenait la déchéance. Je n’allais certainement pas devenir ainsi en tout cas et je le quittai assez vite avant même qu’il ne m’ait à nouveau ''conseillé'' de rebrousser chemin. Je n’avais pas oublié que j’étais recherché, au moins déjà dans tout le Pays du Feu. Il fallait quitter cette ville et aussi cette contrée au plus vite avant que les serviteurs du Vieux ne me mettent la main dessus. Où aller ? Il y avait bien les quatre autres grands pays autour de Konoha mais tous étaient des pays où on trouvait des ninjas. Le Pays de l’Herbe ? Le Pays de la Pluie ? Je me décidai pour le Pays de l’Herbe, du moins en attendant. De là, je pourrai peut-être rejoindre l’organisation. Rejoindre ce pays ou un autre, je savais que cela ne changerait rien mais puisqu’il fallait fuir…

Je suis arrivé tard la nuit vers ma destination. La capitale de ce pays était une ville comme tant d’autres avec ses habitants qui vivaient leur quotidien, une ville quelconque qui passait au rang de capitale pour des raisons politiques entre autre : le Seigneur du Pays de l’Herbe avait sa demeure dans le quartier ‘’noble’’ de la ville. Ce Seigneur n’était pas aussi âgé que le Vieux, d’après ce que j’ai pu voir de sa silhouette lors de son passage à Konoha il y a deux ans. Je m’en souviens encore, je n’étais pas loin des premiers rangs lorsqu’il a fait une visite du village entier. Un type étrange qui ne semblait ni content ni de mauvaise humeur. Difficilement compréhensible. Il parlait avec le même accent que les paysans de son pays, sa famille étant de noblesse campagnarde. Il avait par la suite débarqué dans la capitale et avait remplacé l’ancien Seigneur, mort sans héritiers. Tout cela, je le sais après avoir écouté les propos de ceux qui avaient eu la chance de l’avoir fréquenté.
Maintenant, je me balade dans de nouveaux quartiers populaires, essayant ainsi d’éviter peut-être d’éventuels groupes de ninjas qui seraient à ma recherche ou qui au courant de ma désertion. Pour le moment, ce n’est pas le cas. Mais cela ne signifiait pas qu’on me m’ait fichu la paix.

Par la suite, alors que je m’enfonçais toujours dans ces quartiers, sans croiser le moindre ninja ni policier, j’ai eu quelques embrouilles avec des types du coin qui avaient à peu près mon âge. La bagarre a éclaté, j’ai dû me défendre ce qui n’a pas manqué d’attirer les autorités de la ville. Ils ne m’ont pas trouvé, j’ai eu le temps de fuir… avec une blessure au front causée par un tesson de bouteille brisée qu’on m’a balancé en pleine face alors que je m’en prenais au chef de la bande. Auparavant, un couteau avait griffé le bandeau frontal que j’avais gardé par négligence et alors qu’il glissait à terre, une autre vermine en a profité pour m’attaquer avec sa bouteille brisée. Tous les types ont été coffrés par les flics, ils ne m’ont pas trouvé. Puis, je suis sorti de la ville, car une patrouille de ninjas du pays se trouvait non loin de moi. Il était évident que Konoha n’allait pas laisser se balader tranquillement dans chaque ville du continent un criminel comme moi. Le Vieux devait déjà avoir contacté les autres Kage et les Seigneurs des différents pays qu’on me retrouve. Il ferait mieux de prendre sa retraite en tout cas… Avec ma blessure et des patrouilles dans tous les pays, je n’avais qu’à retrouver les membres de l’organisation. A savoir encore où ils se trouvaient : ils n’étaient pas au Pays de l’Herbe. Ils avaient changé de planque il y a quelques semaines pour des raisons de sécurité. Et ils n’ont pas trouvé d’occasion encore pour me situer le nouveau lieu de notre abri. A moins que…

Essayer au moins de trouver une planque sûre avant de partir à leur recherche. Cette planque, je la trouvai chez une certaine Mayumi Uraku. Je dois tout de même signaler que je n’ai vécu chez elle que très peu de temps, puisque par la suite elle me trouva une autre cache bien plus sûre que son abri au bord du fleuve…

Elle vivait dans une modeste bâtisse en bois de fabrication vraiment rudimentaire pour ne pas dire pourrie. C’était une femme entre deux âges qui vivait en ermite retirée du monde près du fleuve qui longeait le Pays de l’Herbe. Lorsque je suis arrivé devant elle, c’était tôt le matin. Elle venait à peine de se lever, en robe de chambre et des cernes sous ses yeux bleus qu’elle tenait à demi-ouvert.
- Bonjour… marmonna-t-elle en baillant avant de remarquer qui était son interlocuteur.
Elle s’inquiéta.
- Il est bien tôt, jeune homme… Vous habitez le quartier ? Je ne vous ai jamais vu…
J’ai eu de la peine à comprendre complètement son dialecte. Surtout qu’elle mâchait ses mots. Mais je n’ai pas trop insisté et j’ai rebroussé chemin. A quoi bon la déranger ? De plus, il était possible que je sois déjà recherché dans ce pays. Aussi, il était préférable de fuir si elle venait à me reconnaître.
- Attends ! s’écria-t-elle soudain.
Je grommelais. Elle était donc au courant…
- Tu ne vas pas partir avant d’avoir goûté à mon thé !
Ah c’était pour ça ? C’est fou à quel point les femmes insistaient sur certaines choses inutiles mais qui pouvaient du moment leur faire plaisir. Et puis, elle remarqua ma blessure dont le sang avait cessé de couler mais s’était étalé sur la tempe et le front. Son inquiétude augmenta, elle devint presque maternelle. A ce moment-là, je ne pensais pas qu’elle allait au moins me garder pour deux semaines mais cette femme avait apparemment déjà cette idée en tête.
- Viens par là, que je te soigne… fis-t-elle en mouillant une serviette.
Elle voulut s’approcher de moi et essuyer le sang mais je ne voulus pas me laisser faire au départ. De quoi se mêlait-elle ? Et puis, ce n’était pas le moment de faire du sentiment pour quelqu’un comme moi ! Elle insista, je n’eus pas le choix. Après tout, elle pouvait peut-être me servir dans ma fuite… Lorsqu’elle eut fini de nettoyer la blessure, elle se releva et m’invita à entrer dans sa cabane.
- Si tu ne veux rien boire, je ne veux pas te forcer… dit-elle en ôtant e bouilloire du feu.
Pour la première fois, je lui parlais. Mais pas par réelle envie il faut dire.
- Vous habitez ici ?
- Oui, depuis longtemps. J’ai décidé de me retirer du monde et de vivre les dernières années de ma vie dans la méditation.

Elle commença alors à me parler de son enfance, sa jeunesse et tout et tout. Elle avait bien vécu en ville à une époque mais elle s’est décidée finalement à quitter ces murs qui lui rappelaient de trop douloureux souvenirs. Elle ne semblait pas avoir regretté son choix, sa vie était désormais partagée avec la Nature. Une femme étrange qui cherchait la réponse à toutes ces questions et qui en même tant cherchait à oublier ce qu’elle avait vécu. Lorsqu’elle eut terminée, elle se releva et amena sa tasse dans le coin crasseux qui lui tenait lieu de cuisine. Puis, elle sortit et s’assit dans l’herbe pour regarder droit devant elle. Mayumi ne dit plus un mot à partir de cet instant. Occupée à la contemplation des nuages et des oiseaux, elle semblait m’avoir complètement oubliée. C’était certainement le moment pour la quitter et continuer ma route avant que les lèche-culs du Vieux ou d’éventuels ninjas alliés à mon village ne se pointent ici.

Au moment où je voulus partir, Mayumi me posa une énième question à laquelle je répondis. La seule. Elle me demandait mon nom, rien de plus. Il était hors de question qu’elle sache ma réelle identité, aussi je ne dis que mon prénom. Cela lui semblait convenir à merveille d’ailleurs, elle ne semblait pas être du genre à farfouiller dans le passé des autres. Sans doute parce que ça lui rappelait trop le sien. Après qu’elle ait su mon prénom, elle se retourna et dit le sien : Mayumi Uraku. Elle avait cessé de contempler le ciel, elle me contemplait moi maintenant. Mes yeux (d’une froideur insoutenable) ne la firent pas trembler. Les siens semblaient étranges, pratiquement aussi hostiles que les miens mais lorsqu’un oiseau passait, elle sourit et ses yeux étaient envahis de chaleur. Je me rappelai à l’instant que moi aussi je m’étais attardé devant un nid d’oisillons la nuit de mon départ. Il y a six nuits déjà. Six ! J’avais oublié que j’étais en route depuis six jours déjà sans parvenir à un quelconque but, ne faisant que passer d’une ville à l’autre ou alors les éviter si le risque s’avérait trop grand. Je n’avais fait que fuir et voilà que je rencontrai cet ermite du Pays de l’Herbe qui ne semblait pas aussi ravi de ma visite. Elle n’avait émis aucune plainte afin de me retenir ou, à part le thé, elle ne m’avait rien offert comme nourriture. Elle-même semblait mal se nourrir mais après tout, cela ne regardait qu’elle. Tout ce qui l’intéressait se résumait à deux choses : la nature et la méditation. Elle m’avait pourtant raconté sa vie mais elle semblait maintenant le regretter.

Mayumi termina l’observation de mon visage et se détourna de moi. Elle se remit à contempler le ciel et à caresser tous les petits animaux qui passaient auprès d’elle. Elle n’était heureuse qu’avec eux. Je l’ai deviné tout de suite lorsqu’elle s’est exclamée devant moi :
- Sache ceci, jeune homme ! S’il y a bien une chose qui m’insupporte, c’est la présence d’humains autour de mon territoire !! Ce n’est pas pour rien que je me suis fais ermite !
Voilà donc pourquoi tous les passants qui se rendaient en ville semblaient éviter sa maison…
- Au fait, ajouta Mayumi. Je sais ton nom mais j’ignore pourquoi tu te trouves ici…
Le bandeau frontal barré par le couteau, je l’avais fourré dans ma poche. Elle ne pouvait donc pas savoir que j’étais un ninja et surtout de quel village. Par contre, avec une perspicacité aussi étrange que son regard, elle avait tout de suite deviné que je n’étais pas de ce pays. Mon accent selon elle… Mais elle ne devina pas de quel pays. Et puis, elle en arriva à la question fatale :
- T’es encore très jeune, dis donc… Où sont tes parents ?
Que lui dire plus sinon la vérité ?
- Ils sont morts.
- Oh, et le Seigneur de ton pays a préféré te chasser parce qu’il trouvait pas de famille pour t’accueillir ? Bizarre ce type… J’aimerai bien lui parler !
- Ce n’est pas ça.
Mais je n’allais tout de même pas lui dire que je les avais tué !! Certes, la mort de mes parents ne me regardait plus vraiment mais me taire constituait aussi ma protection. Je ne pouvais pas tout lui dire. Apparemment, le simple fait que je sois en fuite poursuivi par des ninjas lui suffisait pour comprendre qu’elle devait à tout prix éviter que l’on me retrouve. Mayumi songeait. Il y avait bien un moyen mais… accepterait-elle ? La personne auquel elle pensait, je ne l’ai connu que quelques jours plus tard. En attendant, Mayumi semblait avoir trouvé une solution. Car même si je ne l’avais pas demandé, elle souhaitait me protéger.
- Je vais te garder chez moi et ensuite on ira voir mon amie. Elle, elle pourra peut-être t’aider. Pas besoin de me remercier ni de s’indigner parce que tu ne l’as pas demandé ou parce que ma demeure est une ruine ! C’est une question de générosité propre à un ermite, Itachi-chan !!

Itachi-chan ! Voilà bien la première appellation que j’ai refusée. Parmi mon clan, il y avait bien certains qui m’appelaient ainsi alors que j’avais fêté mes treize ans. M’appeler ainsi ! Moi, un protecteur du Vieux et l’héritier de mon clan désormais enterré. Un type normal aurait pensé que comme elle ignorait ma réelle identité, c’était bien normal qu’elle utilise un tel suffixe affectif, mais moi je n’étais pas un type normal. Après tout, je pouvais bien me débarrasser de la vieille et quitter les lieux sans rien rajouter de plus. Or, elle était loin d’être une vieille qui cultivait ses légumes le jour et en faisait une soupe le soir. Elle était une femme qui avait décidé de vivre loin de la société humaine et des hommes. Ensuite, cela n’aurait servi à rien de la tuer, surtout ici alors que j’étais déjà assez recherché. Elle voulait me prendre au piège, donc…
- Dans ma vie, j’ai croisé beaucoup de gamins mais pas des comme toi. A croire qu’il y a une ressemblance entre nous deux… susurra-t-elle d’un petit rire sournois. Désormais, Itachi-chan, libre à toi de choisir ton avenir. Après tout, si tu as un lieu où aller… pourquoi ne pas t’y rendre ? Et puis, plus ils penseront que tu t’es enfui plus loin, moins ils chercheront par ici. Et alors, lorsque la voie sera libre, tu pourras filer ! N’est-ce pas une bonne solution ? Setsuko aussi aurait dû m’écouter… mais elle a préféré rester dans sa ville et maintenant, elle déprime de jour en jour. Pas bon ça. Elle aurait dû rester un petit moment après la mort de son homme, puis fuir sans que personne ne le remarque. A ce moment-là, ils auront tous eu confiance en elle et n’auraient pas imaginé qu’elle puisse mettre les voiles… Elle n’a pas voulu m’écouter et la voilà prise au piège dans sa propre demeure. La vie est si injuste… Que décides-tu ?
Je ne répondis pas.
- Itachi-chan, sache bien ceci : on ne peut revenir en arrière. Ton choix d’aujourd’hui sera le ticket de départ pour le futur. Alors ne commence pas à faire le mauvais choix et aboutir ainsi sur un avenir bien sombre… C’est ma dernière proposition et je compte bien en rester là !
Dernière proposition… Elle pouvait me servir en attendant de pouvoir rejoindre le repaire des autres, c’était certain. Pourtant, j’hésitais encore. Mais après tout, elle ne savait rien de moi et comme personne ne s’approchait de sa maison. Je n’aurai de toute façon pas à lui parler tous les jours puisque c’était avec le ciel qu’elle discutait. Cela m’arrangeait grandement. J’ai passé un séjour délicieux chez elle malgré la maison pourrie. Délicieux car au moins on me foutait la paix, exactement ce que je demandais. Mayumi était quelqu’un de silencieux comme moi. Pourtant, cela se termina bien vite lorsque Setsuko vint s’y mêler… Une amie de Mayumi, un peu plus jeune que cette dernière. Une habitante de la capitale du pays… qui ne faisait que parler.


Il faut bien avouer que ces derniers jours avaient été plus que troublants. Il y avait des policiers et des ninjas de l’élite dans toute la ville. Mayumi, malgré qu’elle vivait à l’écart, ne savait plus comment me cacher. Et puis, elle en avait un peu marre de ma présence puisqu’elle n’avait pas l’habitude de vivre avec quelqu’un sous le même toit. Elle savait bien que si j’allais en ville tout seul, je serai en danger. Elle trouva la solution après quelques réflexions durant le sixième jour. Elle appela une certaine Kiko, une habitante de la capitale. Cette Kiko passait tous les matins près du fleuve et y lavait son linge. Parfois, elle venait vers Mayumi et échangeait quelques mots mais cela se terminait là. Voilà maintenant que ma logeuse décida de me changer de cachette et accosta Kiko le matin même.

- Tu te rends en ville avec lui, tu rends visite à Setsuko et tu lui demandes qu’elle s’occupe de lui ! dit Mayumi en tendant à Kiko une liasse de billets.
Kiko parut gênée mais prête à assumer cette tâche. D’un tempérament timide et peureux, son envie de protection était bien plus forte que celui de Mayumi. Elle avait peur des jeunes, des policiers, des patrons et des dieux. Elle collectionnait un nombre infini de phobies diverses et rien que le fait de devoir convaincre cette Setsuko lui faisait honte. Mais qui était cette Setsuko ?

- C’est une amie de Mme Oraku, répondit Kiko peu après notre départ pour la ville. Tu verras, elle est très gentille et…
Je la coupai aussitôt.
- Je n’ai pas besoin de savoir qu’elle est gentille ou non. Juste si elle est l’amie du Vieux ou des flics, c’est tout !
- Que veux-tu dire par là ?
Bien sûr, Mayumi n’a pas dû lui dire l’histoire en détail. D’ailleurs, elle-même n’en savait pas grand-chose.
- Rien de spécial. Je ne supporte pas les gens faibles, c’est tout.
A cette déclaration, elle resta clouée là où elle s’était arrêtée. Moi j’avançais toujours sans remarquer sa présence. Sans jeter un coup d’œil derrière moi. Mon avenir, je le déciderai par moi-même, je n’avais pas besoin de cette faible personne qui gémissait tout le temps.
- Ah ! Attends-moi !!! s’écria-t-elle.
Elle courut comme une flèche pour me rattraper. Sa vitesse n’était pas si mal… Mais nous ne nous sommes rien dis pendant tout le reste du trajet.

Setsuko, l’amie de Mayumi et de Kiko, habitait dans une des demeures les plus chics de la ville. C’était une femme de quarante-cinq ans qui vivait seule dans sa grande maison avec ses domestiques et son fils âgé de quatre ans. A première vue, elle semblait désagréable, surtout lorsque Kiko lui parla de la situation.
- L’enfant de personne, hein ? Et je dois m’en occuper pour un petit moment…
''L’enfant de personne''. Par là, elle semblait vouloir dire que je passais de mains en mains continuellement sans avoir réellement de famille qui remplacerait celle dont je m’étais débarrassée. Son fils, le petit Hiro, observait la scène la tête sur la table basse.
Kiko sortit l’argent que lui avait donné Mayumi et le posa violemment sur la table.
- Kiko-chan… Tu joues à la corruption maintenant ? marmonna Setsuko en contemplant l’argent comme si elle avait affaire à des feuilles mortes.
Elle observait attentivement son amie qui fouillait encore ses poches dans l’espoir de trouver encore quelques billets. Mais vu le regard que Setsuko fixait sur elle, c’était perdu. Elle n’arriverait pas à la convaincre. Et finalement, ce n’était pas si mal. Au moins, on me foutrait définitivement la paix.

Voilou voilà. Je poste le chapitre ce soir parce que demain, je pars pour Paris et je serai pas disponible jusqu'à dimanche soir. je réfléchis déjà au 3ème chapitre mais ça viendra pas avant au moins une semaine. Je dirai que les choses vont vraiment bouger dans le 3ème chapitre. Comme ça les fans d'actions sont rassurés. Pour les autres, ben à vous de décider ce que vous en penser.
Bon, je vais aller remplir ma feuille d'histoire et réviser mon exam. Bonsoir à tous.
Il y a trois réactions qu'ont les gens face à un être venu d'une autre planète : fuir puis le tuer, l'analyser puis le faire souffrir et, plus rarement, l'accueillir chaleureusement. Les premiers sont des lâches, les seconds des salauds, les derniers des naïfs mais ils ont leur fierté.
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