Bonjour, pour éviter de plomber le forum avec nombre de topics, je vais réunir ici différents essais, le mot "essais" est inadéquat en fait mais ce ne sont pas non plus des fics à proprement parler puisque je ne les trouve pas assez biens pour entrer dans cette catégorie, maintenant elles sont lisibles du moins je le pense et j'espère que vous prendrez plaisir à les lire...
Premier opus si vous me permettez l'expression: un Os avec possible suite, cela dépend d'un certain nombre de critères dont la motivation malheureusement...
Nuit blanche & Nuit noire.
Lorsque l’on passe de l’obscurité du sommeil à la noirceur des ténèbres, on ne voit pas la différence, on la sent. Hinata ouvrit faiblement les yeux lorsque les effets du sédatif faiblirent, son esprit était embrouillé, ses sens troublés ; dans le lieu sombre qui l’hébergeait, elle ne distinguait rien. Il régnait une atmosphère lourde et humide, à vous glacez le sang ; Hinata usa de tout son courage pour garder son self-contrôle et ne pas céder à la panique. Elle tâta son environnement et déduisit qu’elle se trouvait dans une grotte à la pierre froide que ses mains avaient rencontrée ; elle s’adossa à l’une des parois de la dite grotte et inspira à fond pour se calmer et faire le vide dans son esprit. La dernière chose dont elle se rappelait était la tiédeur des couvertures de son lit dans la demeure principale des Hyuuga, elle s’était couchée après une journée bien remplie : entre les entraînements avec son ancienne équipe de genins et ceux avec son instructeur Hyuuga, Hinata avait participé à l’élaboration d’un long et ennuyeux rapport au sujet de la dernière réunion du conseil de Konoha. Une journée somme toute banale, après le noir total… A présent elle était là, au milieu du néant, avec pour seul point positif celui d’être en vie, indemne. L’héritière Hyuuga se recroquevilla un peu plus sur elle-même et fit le tour des options qu’elle avait : paniquer et risquer d’aggraver la situation ou rester calme et attendre patiemment de connaître les intentions de celui ou ceux qui l’avaient kidnappée, car oui on l’avait enlevée, il n’y avait pas trente six manières d’expliquer sa présence dans cette grotte et celle du sédatif dans ses veines…
Pourquoi l’avait-on faite prisonnière ? La question passa dans l’esprit de la ninja et la réponse s’imposa immédiatement.
‘Parce que tu es une Hyuuga, au mieux ils veulent une rançon, au pire, ton œil’
Pour quelle autre raison pourrait-on l’avoir kidnappée ? Elle n’avait aucun talent particulier, pas de spécialité hormis son œil… Elle n’était pas comme Sakura une grande médic-nin ou une bonne kunoichi telle Tenten qui excellait avec ses armes ; non Hinata ne se trouvait aucun talent particulier qui aurait valu la peine que l’on enlève au risque de subir la colère de Hiashi Hyuuga. Qui était assez fou pour cela ? Hinata s’interrogea longuement à ce propos, la première chose qui lui était venue à l’esprit était l’Akatsuki.
‘Non ils recherchent des démons, quoique leurs opérations doivent demander un certain nombre de ressources financières et une rançon n’est pas négligeable ; peut-être l’Akatsuki en fait…’
Ensuite elle pensa à un clan ennemi, ou à un village caché ; comme cela s’était déjà produit par le passé, Kumo pouvait avoir eu l’envie de récidiver… Elle continua sa liste un long moment : cela lui occupait l’esprit d’une part, elle se focalisait sur ses connaissances et évitait ainsi de penser à ce qui pourrait lui arriver de regrettable, d’autre part, si elle devinait l’identité de son ravisseur, elle aurait une idée, ne serait-ce qu’un semblant d’idée sur ses intentions et le moyen de s’enfuir.
Elle était encore dans ses pensées lorsque lui parvint de la lumière en provenance d’un mur opposé à sa position : une porte qu’elle n’avait pas vue, encore sous le joug du sédatif qui troublait son flux de chakra et l’empêchait par conséquent de l’utiliser, laissait filtrer de la lumière à travers d’épais barreaux. Hinata se leva difficilement et fit quelques pas en direction de la porte lorsque celle-ci s’ouvrit, laissant apparaître quelqu’un qu’elle n’avait pas mis sur sa liste des kidnappeurs potentiels…
« Suivez-moi Hinata-sama »
Ce n’était pas possible, bien sûr c’était un traître, il l’avait prouvé cinq ans plus tôt lors du premier examen chuunin qu’avait passé Hinata mais cela ne semblait pas logique, elle n’avait aucune information utile à sa cause alors pourquoi ?
« Kabuto-san ?
-Je n’aime pas me répéter, venez… » Le ninja portait toujours ses lunettes rondes mais également le bandeau frontal d’Oto no kuni. Hinata s’avança d’un pas un peu chancelant vers lui, ses yeux s’habituant à la lumière tandis qu’il reculait d’un pas pour la laisser arriver dans un long couloir éclairé de torches.
« Votre corps éliminera le sédatif dans une heure, deux tout au plus, suivez-moi, Orochimaru-sama vous attend.
-Orochimaru ? Répéta t-elle incrédule, pourquoi ? Que me veut-il ? Demanda t-elle alors que la panique montait en elle, le sannin étant connu pour ses expériences interdites sur les humains…
-Tant et si peu à la fois » Répondit Kabuto d’une voix tranquille.
Ils arrivèrent dans une grande salle semblant être une aire d’entraînement, au centre, deux personnes maniaient leur chakra respectif, ils s’interrompirent lorsque Kabuto et Hinata furent à leur hauteur. Hinata qui reconnu tout d’abord le ninja légendaire qui arborait un sourire satisfait alors qu’il se rapprochait d’elle ; derrière lui, un ninja que Hinata pensait mort, faute d’avoir eu des nouvelles de lui, deux pupilles rouges qui la sondaient tandis que leur propriétaire se plaçait au côté de son maître… Sasuke.
Un silence de plomb régnait sur la pièce alors que Orochimaru observait sa captive des pieds à la tête, les deux autres ninjas attendant les ordres de leur maître et Hinata tentant de trouver une solution à son petit problème. Enfin Orochimaru prit la parole :
« Bien ma chère petite, tu vas m’être très… utile, ne te fais pas d’illusions, personne ne te trouvera, sois sage et tu ne ressentiras la douleur que lorsque cela sera nécessaire.
-Mais… que…comment ? Furent les seules bribes de mots que Hinata put articuler. Orochimaru sourit à la vue de cette fille si… fragile.
-Ce sera pour une autre fois, Kabuto, occupe t-en bien.
-Oui Orochimaru-sama. »
Kabuto fit signe à Hinata de le suivre et l’emmena à travers un dédale de couloirs et d’escaliers jusqu’à une petite pièce simplement et sobrement meublée : un lit de bois sombre, une armoire et des petits meubles assortis ; jouxtant la chambre, une salle d’eau, même atmosphère. Kabuto la laissa seule en lui recommandant une douche et un somme. Suggestions que Hinata s’empressa de suivre ; aussitôt elle se retrouva sous le jet d’eau chaude bienfaisant, elle y resta un bon moment puis sortit enveloppée d’une serviette et se dirigea vers l’armoire où elle trouva des vêtements, elle attrapa un kimono clair et finissait de le nouer lorsque l’on frappa puis entra dans la pièce. Hinata, les cheveux encore mouillés se retourna pour faire face à un Sasuke impressionnant : de quelques bons centimètres plus grand qu’elle, le regard insondable, il émanait de lui une sombre aura. Il la regarda intensément comme s’il voulait la jauger… Alors que la gêne entourait Hinata comme un manteau trop serré, elle inspira à fond et parla à un Sasuke toujours immobile.
« Sasuke-san, tout le monde vous pensait mort et…
-Ces imbéciles, l’interrompit-il, devraient arrêter de chercher à me retrouver, c’est peine perdue. Mais je ne suis pas ici pour parler d’eux…
-Ahh…Et, qu que voulez-vous Sasuke-san ? »
Sasuke avança doucement vers elle, réduisant lentement mais sûrement l’espace entre leurs deux corps.
« Cela fait quinze ans n’est-ce pas ? Votre premier enlèvement… Dit-il nonchalamment tandis que Hinata ne savait trop que répondre…
-Vous vous en rappelez ?
-Bien sûr, cela avait fait du bruit à l’époque… Ironie du sort non ? Après le troisième c’est pour votre dix-huitième anniversaire que vous vous faites enlever ; cela va devenir une tradition… Termina Sasuke avec un sourire tout sauf joyeux…
-Je ne trouve pas cela drôle, que voulez-vous ? Demanda Hinata avec fermeté, la colère montée en elle ayant eut raison de son bégaiement.
- En fait vous offrir un cadeau, répondit Sasuke, à présent tout près d’elle.
-Le...lequel ? » Dit Hinata d’une voix hésitante, redoutant la réponse.
Sasuke attrapa son menton d’un geste brusque, lui relevant le visage avant de poser un baiser furtif sur son front.
« L’espoir »
Puis il sortit, laissant là une Hinata complètement paumée.
Merci d'avoir lu ce chapitre.
Axel.
OS d'un soir, fics d'une vie...
Modérateur : Ero-modos
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axelanderya
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OS d'un soir, fics d'une vie...
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Hitto-sama
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- Localisation : Je suis un ninja-caché donc je ne suis pas localisable.
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Là ça va mal passer après notre petite discussion en MP mais ... Les fics courtes comme ça, je crois qu'elles vont dans le topic "Drabbles ? topic général", surtout si ces "essais" ne se suivent pas.
Confirmation ?
Confirmation ?
A regarder le ciel sans connaissances, on prend de vulgaires cailloux pour des étoiles.
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Smog ShadowSeth
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Je confirme, ça m'a tout l'air d'aller dans les drables ça. Décidément, c'est la période des gens qui croient crèer des topics originaux. 
Modéradzionne, s'il vous plait?
Concernant le drabble, je ne dirai rien à cause d'une chose: Sasuke/Hinata. Tout est dit.
Smog, tant que c'est pas la périodes des flames...
Modéradzionne, s'il vous plait?
Concernant le drabble, je ne dirai rien à cause d'une chose: Sasuke/Hinata. Tout est dit.
Smog, tant que c'est pas la périodes des flames...
L'Univers et la bêtise humaine sont infinis. Pour l'Univers, je ne suis pas sûr.
Albert Einstein
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lebibou
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- Localisation : Qui t'as dis que j'existais ?
Euh… Er…
J'ai pas beaucoup aimé. Pourtant, le texte en lui même est bien écrit, je n'ai pas grand chose à redire sur la forme, c'est sûr. Dans l'ensemble c'est assez agréable à lire et il n'y a pas de lourdeur (un comble pour un drabble aussi court.)
Mais sur la forme… Est ce qu'il y a ne serait ce qu'une chance sur trois milliard que ça se passe comme ça ? Je veux dire, que Sasuke, avec le concours d'Orochimaru, face kidnapper une Hyuuga «juste» pour la voir ?
Y'a t'il une chance sur 15 milliard que Orochimaru ne se jette pas dessus avec l'intention de lui arracher pour un oeil pour mieux le comprendre ?
A mon sens et dans l'état actuel du manga, je dirais aucune.
C'est pour ça que je n'ai pas aimé. Ça souffre d'un manque total de crédibilité et la maigreur du texte ne le sert pas, bien au contraire. Dans l'absolu (et encore), ça pourrait être crédible. Mais pour ça, il faudrait bien prendre le temps de poser les tenants et aboutissants. Et ce n'est pas avec un texte aussi court que l'on peut y arriver.
Pour ce qui est de ton idée de publier tes drabbles dans ce topic, je ne t'y encourage pas. Non pas que je sois contre le fait que tu fasses un topic rien que pour toi (moi-même, j'ai créé des topic pour des OS. Ils étaient plus long par contre) mais c'est surtout que si l'envie te prend de continuer un OS et que tu en as déjà posté, ça posera un serieux problème de présentation.
Je te conseillerai plutôt de faire comme Jainas, c'est à dire de poster d'abord dans la section drabbles et si l'envie te prend de faire la suite, tu ouvre un nouveau topic pour y poster la suite.
J'ai pas beaucoup aimé. Pourtant, le texte en lui même est bien écrit, je n'ai pas grand chose à redire sur la forme, c'est sûr. Dans l'ensemble c'est assez agréable à lire et il n'y a pas de lourdeur (un comble pour un drabble aussi court.)
Mais sur la forme… Est ce qu'il y a ne serait ce qu'une chance sur trois milliard que ça se passe comme ça ? Je veux dire, que Sasuke, avec le concours d'Orochimaru, face kidnapper une Hyuuga «juste» pour la voir ?
Y'a t'il une chance sur 15 milliard que Orochimaru ne se jette pas dessus avec l'intention de lui arracher pour un oeil pour mieux le comprendre ?
A mon sens et dans l'état actuel du manga, je dirais aucune.
C'est pour ça que je n'ai pas aimé. Ça souffre d'un manque total de crédibilité et la maigreur du texte ne le sert pas, bien au contraire. Dans l'absolu (et encore), ça pourrait être crédible. Mais pour ça, il faudrait bien prendre le temps de poser les tenants et aboutissants. Et ce n'est pas avec un texte aussi court que l'on peut y arriver.
Pour ce qui est de ton idée de publier tes drabbles dans ce topic, je ne t'y encourage pas. Non pas que je sois contre le fait que tu fasses un topic rien que pour toi (moi-même, j'ai créé des topic pour des OS. Ils étaient plus long par contre) mais c'est surtout que si l'envie te prend de continuer un OS et que tu en as déjà posté, ça posera un serieux problème de présentation.
Je te conseillerai plutôt de faire comme Jainas, c'est à dire de poster d'abord dans la section drabbles et si l'envie te prend de faire la suite, tu ouvre un nouveau topic pour y poster la suite.
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Sakamoto Julietta
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Ouvre ton esprit à de choses nouvelles smogConcernant le drabble, je ne dirai rien à cause d'une chose: Sasuke/Hinata. Tout est dit.
.Plus sérieusement j'ai lu!! Et bon mis à part le fait que ca devrait faire partie du topic drabble (et encore je trouve ca discutable puisque l'auteur voudrait casé tout ses os et drabbles dans un topic bien à elle ce que je peux comprendre), j'ai encore bien aimé ce mini chap. Bon c'est improbable comme histoire (mais on s'en fout, il y a plein de choses improbables dans les fanfics), il y a des phrases un peu maladroites même si le tout reste d'assez bonne facture (une faute d'orthographe qui m'a sauté aux yeux mais bon).
En fait ce que j'aime, c'est que tu laisses la part belle à l'imagination dans ton drabble. on ne sait pas trop ce qu'hinata fout chez orochimaru, on peut plus ou moins deviner ce que sasuke compte lui faire même si je ne suis pas sur que ca tourne obligatoirement à l'hinata/sasuke.
I Think I'm Dumb...(repeat)
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axelanderya
- Etudiant à l'académie
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- Inscription : mar. 23 mai 2006, 18:42
Non ça passe bien, quelque soit mon opinion de l'auteur je tends à en différencier ses écrits "professionnels", surtout lorsque ceux-ci traitent d'un point particulier non personnel, il faut savoir faire la part des choses...
Je pensais que "Drabble" se rapportait aux mini-fics de 100 mots, je ne sais pas exactement ce que c'est donc je préfère ne pas prendre le risque.
L'idée est venue je ne sais plus trop comment mais je peux affirmer sans mentir que le but n'était pas vraiment une fic crédible, quoique, qui peut prétendre connaître le futur du manga? Qui sait si Orochimaru n'a pas trouvé une technique pour s'approprier Byakugan et Sharingan? ( Voilà ta force rose Hitto ^^) Hinata étant faible, elle est plus facile à capturer...Bon je referme la parenthèse du délire.
Concernant le topic, je n'ai pas la prétention d'en créer un original, cela m'apporterait quoi? Disons simplement que je regroupe tout en un.
[Smog ShadowSeth] "Concernant le drabble, je ne dirai rien à cause d'une chose: Sasuke/Hinata. Tout est dit."
Ne sachant pas vraiment comment le prendre je vais opter, pardonne-moi, pour une réponse bateau à savoir un "merci d'avoir commenter" sincère.
Maintenant, au sujet du fond, Lebibou tu as totalement raison lorsque tu dis qu'il n'y a aucune chance que Sasuke et Orochimaru aient capturé Hinata juste pour sa compagnie agréable, cela serait probablement une perte de temps et une source considérable d'ennuis. La bizarrerie de cette scène ( au final je crois que c'est le terme le plus approprié, meilleur que "essai" et plus juste que "fic") est qu'elle expose une situation mais en pratiquement rien le contexte, cela je le laisse à votre imagination, sachez juste que Orochimaru est fidèle au manga donc a une idée derrière la tête et que Sasuke n'est pas non plus un ange bienveillant.
La suggestion d'envoyer le topic en drabble est pas mal mais il n'y aura pas de suite, pas ici en tout cas, j'aime les scènes isolées qui posent pas mal de questions et permettent au lecteur de passer un bon moment, l'esprit vagabond, je dis ça en tant que lectrice plus qu'en tant qu'auteur, chacun ses goûts, certains préfèreront de longues fics très carrées, avec un scénario hyper ficelé, ne laissant aucunement place aux suppositions car il n'y a qu'à attendre le chapitre suivant ; il y a ceux qui préfèrent les fics ouvertes et ceux entre les deux. Je peux aisément comprendre que la catégorie une n'aime pas la catégorie deux. Je serai plutôt au milieu, et vous?
Enfin, pour les fautes de langues et l'énorme d'orthographe, je m'excuse humblement...
Merci à tous.
Axel.
Je pensais que "Drabble" se rapportait aux mini-fics de 100 mots, je ne sais pas exactement ce que c'est donc je préfère ne pas prendre le risque.
L'idée est venue je ne sais plus trop comment mais je peux affirmer sans mentir que le but n'était pas vraiment une fic crédible, quoique, qui peut prétendre connaître le futur du manga? Qui sait si Orochimaru n'a pas trouvé une technique pour s'approprier Byakugan et Sharingan? ( Voilà ta force rose Hitto ^^) Hinata étant faible, elle est plus facile à capturer...Bon je referme la parenthèse du délire.
Concernant le topic, je n'ai pas la prétention d'en créer un original, cela m'apporterait quoi? Disons simplement que je regroupe tout en un.
[Smog ShadowSeth] "Concernant le drabble, je ne dirai rien à cause d'une chose: Sasuke/Hinata. Tout est dit."
Ne sachant pas vraiment comment le prendre je vais opter, pardonne-moi, pour une réponse bateau à savoir un "merci d'avoir commenter" sincère.
Maintenant, au sujet du fond, Lebibou tu as totalement raison lorsque tu dis qu'il n'y a aucune chance que Sasuke et Orochimaru aient capturé Hinata juste pour sa compagnie agréable, cela serait probablement une perte de temps et une source considérable d'ennuis. La bizarrerie de cette scène ( au final je crois que c'est le terme le plus approprié, meilleur que "essai" et plus juste que "fic") est qu'elle expose une situation mais en pratiquement rien le contexte, cela je le laisse à votre imagination, sachez juste que Orochimaru est fidèle au manga donc a une idée derrière la tête et que Sasuke n'est pas non plus un ange bienveillant.
La suggestion d'envoyer le topic en drabble est pas mal mais il n'y aura pas de suite, pas ici en tout cas, j'aime les scènes isolées qui posent pas mal de questions et permettent au lecteur de passer un bon moment, l'esprit vagabond, je dis ça en tant que lectrice plus qu'en tant qu'auteur, chacun ses goûts, certains préfèreront de longues fics très carrées, avec un scénario hyper ficelé, ne laissant aucunement place aux suppositions car il n'y a qu'à attendre le chapitre suivant ; il y a ceux qui préfèrent les fics ouvertes et ceux entre les deux. Je peux aisément comprendre que la catégorie une n'aime pas la catégorie deux. Je serai plutôt au milieu, et vous?
Enfin, pour les fautes de langues et l'énorme d'orthographe, je m'excuse humblement...
Merci à tous.
Axel.
Rien n'est ni tout blanc ni tout noir, il n'y a que des nuances de gris.
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lebibou
- Sannin
- Messages : 3872
- Inscription : mer. 14 sept. 2005, 23:06
- Localisation : Qui t'as dis que j'existais ?
Ma remarque va être bête mais n'est ce pas le contexte le plus important ?Maintenant, au sujet du fond, Lebibou tu as totalement raison lorsque tu dis qu'il n'y a aucune chance que Sasuke et Orochimaru aient capturé Hinata juste pour sa compagnie agréable, cela serait probablement une perte de temps et une source considérable d'ennuis. La bizarrerie de cette scène ( au final je crois que c'est le terme le plus approprié, meilleur que "essai" et plus juste que "fic") est qu'elle expose une situation mais en pratiquement rien le contexte, cela je le laisse à votre imagination, sachez juste que Orochimaru est fidèle au manga donc a une idée derrière la tête et que Sasuke n'est pas non plus un ange bienveillant.
Sinon, l'histoire n'a aucun sens, aucun début, aucune fin. A la place d'Orochimaru, je peux mettre Yamato, en guise d'Hinata, une infimière du Kentucky et pour Sasuke, Naruto.
Le contexte est primordiale dans les fanfics.
Je vois ce que tu veux dire lorsque tu parles d'histoire ouverte mais, à mon sens, la fanfiction n'est pas faite pour ça.
Lorsque l'on écrit une fanfiction, on part avec un bagage pré-établi, c'est-à-dire, les personnages, les lieux, les relations inter-personnages etc…
Après, il varie selon ce qu'on raconte (point de départ de la fic, histoire sur les personnages vu dans le manga ou création de nouveau personnage d'un autre pays) mais si on se sert de personnage pré-existant, ils doivent jouer leur rôle. Et si ce n'est pas le cas, il faut que ce soit justifier.
Je n'ai rien contre les petits moments de vagabondage, mais ils ne respectent pas les caractères pré-établi dans l'univers de Naruto.
Dans ce cas là, ne vaut il pas mieux écrire une histoire indépendante de l'univers de Naruto ?
-
axelanderya
- Etudiant à l'académie
- Messages : 19
- Inscription : mar. 23 mai 2006, 18:42
Bonjour, désolée du manque d'assiduité, je n'ai pas vraiment d'excuse valable si ce n'est de ne plus avoir le web chez moi ^^
Lebibou, ta remarque n'était pas du tout bête, l'importance du contexte c'est avant tout une question de point de vue, selon les fic, j'y accorde plus ou moins d'importance, cela dépend de ce que j'aimerais mettre en avant. Maintenant tu peux tout à fait préférer les fics bien en formes possédant un contexte parfaitement défini et décrit, chacun ses goûts! ^-^
Maintenant autre OS, enfin plutôt un suicide de ma part, je dois avoir un fond maso pour poster PSO ici... Enfin, cela pourrait être intéressant alors je me lance!
Attention, ceci peut choquer certains lecteurs, vous êtes prévenus ô-ô
Bonne lecture!
P.S.O. Chroniques d’une quête.
Auteur : Axelanderya
Note: J'ai réutilisé un prénom et plusieurs physiques déjà existant pour mes OC mais pas de S-Insert pour autant ^^ Juste NAruto d'un point de vue un peu bizarre je l'avoue mais follement amusant à imaginer et transcrire en mots!
Prologue.
Il est des gens voués à une destinée plus grande que celle du commun des mortels, leur avenir plus indécis, entre grandeur et décadence. Ils se nomment héros, du bon ou du mauvais côté de la vie, ils traversent ce monde avec un but, chose qui n’est pas donnée à tout le monde ; la vie est semée d’obstacles et embûches néanmoins rien ne semble pouvoir les arrêter. Seuls quelques mortels par génération sont des élus, leur entourage quant à lui, vénère ou rejette son héros, par adulation ou crainte de ce qu’il est, de ses capacités hors du commun. Mais certains héros s’ignorent eux-mêmes jusqu'au jour-j, parfois farceurs, psychopathes, attirants ou repoussants, leurs actes ont des répercutions sur le monde qui les entoure, ils peuvent en être conscients ou non… Et parmi ces êtres choisis, il est des trios de légendes, dans le monde ninja, on les nomme Sannin ; très rare, deux hommes et une femme restés invaincus dans toute leur histoire, peu de trios existent ; les plus connus ? Les enfants de l’océan, un trio venu d’une île qui fonda le village caché de Kiri no kuni, le trio légendaire de Konoha, Tsunade, Jiraya et Orochimaru de Konoha, trois ninjas des plus craints qui connurent un sort tragique, qu’y a-t-il de pire que d’être trahi par l’un des siens ? Autre exemple, un trio secret mais redoutable composé de trois ninjas venant de régions différentes, trois enfants à la destinée toute tracée qui chamboulèrent cette dernière afin de s’en crée une autre, PSO. Enfin, un trio qui suivit l’exemple de ses aînés de Konoha : l’équipe numéro 7 qui traversa moult aventures. La plupart de ces héros sont reconnus, respectés, adulés même par la population à laquelle ils appartiennent, leur renommée traverse également parfois les frontières de leur village, en plus d’être héros chez eux, ils sont craints par les ennemis potentiels et réels.
A l’inverse sont les anges déchus, les ninjas déserteurs, recherchés à l’unanimité pour leurs crimes atroces ; constamment en fuite tandis qu’on les craint, qu’on les redoute. L’espérance de vie face à eux est de quelques instants, malgré tout, certains téméraires s’y risquent… Le plus connu d’entre eux est une organisation criminelle, l’Akatsuki, qui regroupe les 10 plus grands criminels répertoriés au bingo book. Le plus tristement connu, un ninja aux impressionnants yeux rouges doté d’un corps de dieu… « Quelle tristesse ! » Ont dû soupirer toutes les filles de Konoha lors de sa désertion… La vie est souvent injuste, certains héros dont on espérait beaucoup ont mal tourné, la fatalité…
Et puis il est des ninjas qui vivent une vie simple et sans trop de problèmes.
Mais que l’on soit héros ou criminel, il a bien fallu commencer quelque part, les origines sont les fondements de l’avenir, l’enfance prédomine sur l’âge adulte, influence ses choix. Nul n’y réchappe, pour réussir sa quête, aboutissement de toute vie, il faut en passer par là ; que l’on soit Uzumaki Naruto, Inuzuka Kyo, Sabaku no Gaara, ou encore Uchiwa Itachi rien n’y change…
µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ
Chapitre 1 Ma vie toute tracée…
Partie I : Pyro’s chronicle #1
« Ma vie commença dans une famille où la nouvelle génération était un don du ciel, choyée et objet de toutes les attentions. A peine sorti du ventre de ma mère, je fus présenté au clan par sa sœur, accessoirement chef de la famille, les premiers bruits que j’entendis furent les aboiements des chiens du clan Inuzuka. J’avais toutes les bases pour devenir quelqu’un de bien ; une destinée toute tracée, néanmoins lors de ma quatrième année d’existence, la route de ma vie dévia totalement de son chemin initial pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui, tout cela sur la base d’une rencontre…Celle avec mon meilleur compagnon : Stormfire. »Extrait des chroniques de Pyro, Histoire d’une vie…
« INUZUKA KIBA ET KYO ! Venez ici chenapans ! »
Dans la cuisine où la mère de Kiba s’affairait, deux petits garçons s’étaient glissés et avaient profité d’un instant d’inattention de la maîtresse de maison pour s’emparer d’un précieux butin : les brownies aux pépites de chocolat. Malheureusement pour eux, le vieux chien qui dormait dans un coin de la pièce les avait repéré et d’un aboiement bref, alerta l’adulte. Dix minutes plus tard, le temps d’un sermon, les gens passants devant la demeure des Inuzuka virent deux petits de cinq ans frotter les dalles menant au seuil avec pour seuls outils, un bac d’eau savonneuse et deux brosses à dents.
Au bout de ce qui sembla une éternité au plus jeune des deux, la fatigue se fit sentir et l’enfant, auparavant à quatre pattes devant son morceau de dalle se redressa avec un gémissement et s’assit tout en lâchant sa brosse.
« Kyo… J’en ai marre » Soupira t-il en passant la main sur son front.
« Je sais, répondit l’autre en s’asseyant également, mais ta mère nous a demandé de frotter les dalles un quart d’heure… Et j’ai de la mousse partout… Je veux aller jouer !
-Moi aussi ! Combien de minutes il reste ? »
Le petit Kyo, tira de sa salopette grandement mouillée une montre waterproof qui serait HS sans cette option et la regarda.
« Encore 14 minutes… Gémit-il en glissant en arrière sur le dallage luisant d’eau savonneuse.
-Oh non ! Râla son cousin. Je veux m’en aller ! »
Les deux enfants se plongèrent dans une intense réflexion au sujet de la meilleure façon de terminer la punition, l’idée jaillie de leur esprit tel un geyser : ils avaient… de l’eau et… de la mousse. Résultat : La mère de Kyo et tante de Kiba qui était partie faire des courses trouva les chenapans dans l’allée, s’arrosant allègrement de mousse et d’eau… Elle dû même utiliser son chakra pour ne pas glisser sur le sol. La réaction ne se fit pas attendre…
« INUZUKA KYO ET KIBA ! Que faites-vous ! »
Alertée par les cris, la donneuse de punition déboula dans le jardin, un journal à la main et manqua de tomber avant de joindre ses cris à ceux de sa sœur. Les deux chiots furent envoyés dans la salle de bain à coups de journal roulé pour finir attrapés par le cou, déshabillés par leurs mères respectives et plongés dans un bain malgré toutes leurs protestations et tentatives d’évasion avant d’être mis dans le salon sous la surveillance du vieux chien Kuromaru ainsi que de Tsikayia, la chienne noire et blanche de la mère de Kyo en attendant le déjeuner.
« Soyez sages !
-C’est pas juste… » Boudèrent les garçons en tournant le dos.
Lorsque tout le monde rejoignit la salle à manger pour déjeuner, les deux plus jeunes boudaient toujours, mais des aboiements familiers leurs firent tourner la tête : deux chiots : l’un blanc, l’autre roux rayé de bandes noires, galopaient sur leurs minuscules pattes trop mignonnes vers leurs petits maîtres qui leurs ouvraient les bras.
« Akamaru !
-Storm ! (Stormfire de son vrai nom) »
S’en suivit un chahut pas possible dans le salon, entre cris et aboiements, enfants et chiots roulants ensemble sur le parquet sous l’œil attentionné des autres membres présents. Animaux et maîtres avaient en effet été séparés toute la matinée : les chiots au chenil, les enfants sous surveillance à cause d’un petit incident survenu la veille…
Lors d’une balade au parc, sous surveillance intensive bien sûr, le quatuor avait retrouvé des amis, à savoir un flemmard, un mangeur et un excité… Ensemble ils avaient décidé de fausser compagnie aux adultes et d’aller dans la forêt…
Flash back/ Je ne sais jamais pour quelle mise en forme opter lors des FB, je m'en excuse/
« Ouais ! Hurlait le petit blond, maintenant qu’on est tranquilles qu’est-ce qu’on fait ? Oh une mare ! Avait-il dit en désignant une petite retenue d’eau verdâtre où flottaient lentilles d’eau et insectes en tout genre.
-Galère, répondit le flemmard alors qu’il s’allongeait au pied d’un arbre, et si on dormait ?
-Nan ! Cria Kiba en proie à un coup de génie, une bataille de vase ! » Joignant le geste à la parole il s’était précipité avec Akamaru dans la mare, faisant fuir le canard qui barbotait joyeusement, et avait rassemblé un peu de boue avant de la lancer sur le blond qui riposta, accompagné de l’autre Inuzuka… Le trio infernal entraîna bientôt les deux autres dans son jeu pour une belle partie de rires…
FIn FB
Les quatre chiots avaient été bien accueillis en rentrant… Par ce qu’ils redoutaient le plus : leurs mères et les journaux roulés. D’où la séparation du lendemain.
Le flemmard quant à lui avait aussi été bien reçu par sa mère aussi virulente qu’à l’habitude, il essaya bien de s’expliquer, mais tout flemmard qu’il était renonça, trop fatiguant et se laissa punir.
Le petit blond rentra dans sa famille d’accueil complètement couvert de boue et fut également envoyé directement au bain après avoir traversé le village sous le regard si noir des gens qu’il ne comprenait pas, pourquoi tant de haine ? Il l’ignorait, personne ne lui répondait lorsqu’il posait la question, et même sa famille d’accueil actuelle était muette, depuis sa naissance, il avait été baladé de famille en famille ; n’y restant jamais très longtemps à chaque fois pour une cause inconnue…
Le démon renard qui habitait l’enfant était tellement redouté que les parents croyaient que sa seule présence attirait le malheur dans les maisons…
L’après-midi commença par une sieste obligatoire pour les quatre chiots mais le prologue fut un calvaire pour Tsume et Akira, les mères des terreurs Inuzuka ; en effet, avant que leurs petits ne dorment, il faut les coucher… Mission impossible, Kiba et Kyo étant passés maîtres dans l’art de la dissimulation : pour échapper à l’odorat des mères et de leurs chiens, ils devaient masquer leurs odeurs, pour cela, plusieurs possibilités : d’une part, le bain de boue, radical et pratique, dissimulation visuelle et odorante ; d’autre part la bouse de vache, radicale également mais présentant quelques inconvénients dont une odeur pestilentielle et persistante imprégnant les vêtements et corps… Il y avait aussi la rivière qui masquait aisément la présence des enfants mais pour cela il fallait être mouillé… En ce jour, le quatuor avait opté pour une planque dans le chenil regorgeant d’odeurs plus ou moins fortes qui les dissimuleraient sans problème. D’où mères et chiens cherchaient les chiots à travers la demeure tandis que ces derniers s’amusaient dans la paille du chenil… Mais Akira et Tsikayia n’étaient pas nées de la dernière pluie ; la chienne qui flairait plusieurs pistes en trouva une qui menait au chenil, certes les petits s’y rendaient souvent, mais c’était également une bonne cachette, ni une ni deux, l’animal aboya pour alerter Kuromaru et Tsume qui accoururent tandis que Akira scannait le terrain et localisait les quatre terreurs au fond à droite dans le chenil, sous une bonne couche de paille…
Les adultes se concertèrent puis Tsikayia s’engouffra avec un grand aboiement dans la niche et débusqua les petits qui sortirent en hurlant et furent aussitôt attrapés par les mères qui les dépoussiérèrent rudement avant de les mener dans leurs chambres et de les coucher avec des menaces de goûters envolés s’ils tentaient de s’évader…
Vers 14 heures, les deux enfants étaient enfin endormis avec leurs chiots roulés en boule aux pieds des lits. Mais à peine une heure après le vacarme qui s’était temporairement stoppé avec la sieste retentit de plus belle, qu’y a-t-il de pire que quatre boules de nerfs affamées dans une maison ? Peu de choses vous répondront Tsume et sa cadette Akira… La vie à Konoha est décidément bien animée…
µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ
Partie II : Silver’s chronicle #1
« Ma naissance apporta la déception, du fait de ma condition féminine, je tendis donc depuis mon plus jeune âge à combler ce manque qui n’apportait qu’un vent glacial au milieu du désert de Suna, heureusement, tous dans ma famille n’étaient pas obsédés par mon entraînement et la crainte que je ne devienne pas un bon chef de clan, s’ils avaient su. Certains furent mon plus grand soutien, sans même que je le sache, je pense que j’aurais été plus tolérante envers « lui » dans le cas contraire.
De ma prime enfance je garde d’excellents souvenirs nommés Lux et Nox. »/i
Extrait des chroniques de Silver, Légende d’une quête…
« Le monde tel que nous le connaissons est empli de mystères, c’est un fait inaliénable. Nous tous, humains y vivants tentons chacun sans exception de résoudre ces mystères qui nous semblent si… précieux. Moi-même je n’ai pas échappé à la règle ; plus jeune j’ai parcouru le monde, dans le cadre de mes missions ou pour ma seule quête personnelle. Malheureusement le devoir m’a rappelé aux portes de Suna, notre clan avait besoin d’un chef ; ce que je fus. Aujourd’hui je suis vieux, le temps des voyages m’a quitté et je ne peux plus réaliser mon rêve de découvertes ; malgré tout je suis en paix, le monde des dresseurs me considère avec respect et admiration, mes collègues chercheurs m’informent régulièrement du cours de l’évolution et me sollicitent parfois.
De plus, j’ai passé la main à notre fils, un brillant ninja qui porte l’honneur et la puissance de notre clan à un niveau encore jamais atteint, tout Suna nous respecte et nous envie… Et il nous a donné Tsuki qui a cinq ans aujourd’hui, je lui ai promis une belle surprise, toi qui vois tout ai-je fait le bon choix ? Il est temps pour Delcatty et moi de te laisser ma chère épouse, un goûter d’anniversaire nous attend, et notre tornade préférée arrive… »
« Grand-père ! » Hurla la dite tornade blonde en se jetant sur le vieux professeur qui regarda une dernière fois la tombe où reposait sa femme avant de poser ses yeux sur la chair de sa chair en souriant. ‘Oui, la relève est assurée’ pensa t-il tendrement alors que sa petite-fille jouait avec le vieux pokemon sous le soleil écrasant de Suna, le village caché du sable…
« Bon, Haibarai Tsuki, on y va ? Je crois sentir une odeur de gâteau d’anniversaire…
-Youpi ! »
Delcatty devant, les deux générations d’Haibarai parcouraient les rues de Suna qui les séparaient de la demeure des Haibarai, dans le village, les tons ocre et beige dominaient, normal pour une cité perdue au beau milieu du désert. Le pays du vent, où Suna était localisé, n’était que plaines désertiques ponctuées par quelques oasis qui abritaient la vie ; au niveau de la plus grande oasis se trouvait la capitale, réputée pour son seigneur quelque peu arrogant bien que naïf mais aussi pour son centre de concours pokemon, une référence dans le milieu des dresseurs qui bravaient le climat pour tenter de décrocher l’une des précieuses récompenses distribuées aux meilleurs.
Le vieil homme marchait le long des murs, tenant l’enfant par la main, lorsque le vieux pokemon qui menait ralenti la cadence pour se trouver le long de ses maîtres, en position protectrice au côté de l’enfant et les sens en alerte. Sur le trottoir en face arrivait une ninja, membre de l’équipe médicale de Suna tenant un petit garçon craintif qui serrait un ours en peluche contre lui. Plus ils approchaient, plus le pokemon se méfiait. Tsuki perçu le trouble de l’animal sans en comprendre la raison, de même lorsque son grand père la fit changer de côté, l’éloignant des passants. La femme en face fit de même dans une attitude protectrice alors que les enfants se croisaient du regard dans une parfaite incompréhension ; la pression des adultes leur transmis la méfiance et chacun redouta l’autre et ce, même une fois qu’ils furent partis dans des directions différentes.
« Grand-père… Avait demandé l’enfant de sa voix fluette.
-Ne t’approche jamais de lui. » S’était contenté de répondre le vieil qui soupirait mentalement.
Le professeur Haibarai Hattori, spécialiste des légendes pokemon arrivait aux portes de la demeure avec Tsuki lorsqu’une tempête de sable se leva.
« Oh… On ne va pas pouvoir goûter dehors, murmura l’enfant d’une voix triste.
-Ne t’inquiète pas Tsuki-chan, rien ne gâchera ton anniversaire » Répondit le vieil homme en la faisant entrer.
Ils passèrent dans le grand salon, après un nombre de couloirs innombrables, où les attendaient le reste de la famille. Un concert d’acclamations, de rires et de cris d’origine animale les accueillis. Tsuki éclata de son rire enfantin et se mêla à la foule tandis que le vénérable Hattori rejoignait son fils Shinichi et son épouse, Tsuya, enceinte de six mois sonnants d’un pas assuré. Son fils lui tendit un verre empli d’une « substance pour adulte » comme disait Tsuki, à savoir du saké. Très grand, des cheveux noirs encadrant un visage dur et des yeux bleu-acier caractéristiques des Haibarai, Shinichi avait tout pour être le leader par excellence. A côté de lui, Tsuya semblait minuscule, de délicates boucles blondes entourant son visage fin et régulier, elle avait les mêmes yeux que son époux, un sourire apaisant aux lèvres, elle inspirait un grand respect à tous ceux qu’elle rencontrait. Hattori se perdit un instant à regarder le dragon de jade qu’elle portait au cou, chaque membre de la famille en possédait un, un vrai dragon, sous forme minérale à l’heure actuelle mais pouvant sur demande de son maître revenir à la vie et avoir une taille un peu plus disons… honorable, trois à quatre mètres ; dragons qui faisaient la fierté et la capacité spéciale du clan Haibarai, le clan dragon. Il ne revint à la réalité que lorsque son fils lui adressa la parole d’une voix quelque peu formelle :
« Qu’as-tu offert à Tsuki père ?
-Ce qu’elle désire le plus…
-Tu n’y penses pas tout de même ! Elle est trop jeune, de plus elle doit hériter de la tête du clan, à quoi cela servirait-il sinon à la décevoir ?
-Shinichi, tu ne comprends pas, soupira le vieux professeur, elle ne veut pas être un ninja comme tant d’autres ou prendre la tête de la famille, elle veut découvrir, voyager… Tu sais aussi bien que moi qu’elle n’est pas faite pour diriger le clan, elle aspire à une plus grande ambition.
-Elle n’est pas toi père.
-Non, elle est meilleure et je pense qu’elle mérite sa chance. Tsuya va vous donner un autre enfant dans peu de temps, il pourra être l’héritier… »
Un silence tendu s’installa entre les deux hommes, chacun essayant de lire dans le regard de l’autre, cherchant la meilleure solution à adopter ; mais il n’y avait que détermination dans leurs yeux
« Kyaahh des pokemons ! Waouh ! »
D’un même mouvement de la tête, les deux hommes se tournèrent vers la longue table où avaient été disposés les cadeaux pour y trouver une Tsuki assise au milieu de papiers déballés, prenant dans ses bras deux petits Evoli.
« Au moins le problème est réglé, dit Tsuya en riant tandis que Shinichi s’élançait vers sa fille qui riait aux éclats, chatouillée par les langues des deux petits pokemons.
-Il semblerait, répondit Hattori souriant dans sa barbe avant de s’approcher à son tour et de se frayer un chemin parmi la foule rassemblée autour de la table, hilare.
-Tsuki ! Gronda Shinichi, mais qu’est-ce que tu as fait ? Nous avions dit après manger…
-Mais mais, le paquet bougeait, il allait tomber et…et je n’ai pas pu résister à l’envie de l’ouvrir… » Balbutia t-elle ses yeux se remplissant pour former le légendaire « puppy eyes no jutsu » auquel personne ne peut résister (yeux de Bambi Ndrl) avant de voir son grand père émerger de la foule et de l’appeler à l’aide de grands signes de la main.
« Papy ! C’est ton cadeau n’est-ce pas ? Merci merci merci ! Ils sont magnifiques ! S’exclama t-elle en prenant les deux Evoli dans ses bras, Evoli qui s’y sentaient déjà très bien, l’alchimie fut immédiate.
Mais pourquoi deux ?
-C’est pour ton double héritage ma chérie, le jour et la nuit… »Murmura le vieux professeur en déposant un baiser sur le front de sa fierté.
Le reste de l’après-midi se déroula sans encombres notables, vers 19 heures, Tsuya partit à la recherche de sa fille qui disparaissait comme par enchantement tous les jours à cette heure, l’appel du bain y serait-il pour quelque chose ? Après un jutsu de localisation, la mère débusqua Tsuki cachée derrière des fourrées jouant avec ses deux nouveaux amis baptisés Lux et Nox.
« Allez ma chérie, au bain et tu files dans ton lit. Il est tard…
-Mais maman ! S’il te plait je suis grande à présent…
-Je sais, mais demain tu entres à l’académie ninja, tu te rappelles ?
-Je ne veux pas y aller, répondit Tsuki en prenant un air boudeur, moi je veux être dresseur !
-Grand-père Hattori a négocié avec papa, tu peux faire l’académie, grand père a promis de t’entraîner. Mais tes résultats doivent être excellents, papa attend beaucoup de tes talents de ninja…
-Vive Papy !
- Allez viens prendre ton bain. »
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Partie III : Ocean’s chronicle #1
« Je vins au monde en tuant la personne qui m’aimait le plus : cette femme de si admirable caractère ne survécut à sa couche ; venant d’une famille possédant une caractéristique génétique, une malédiction à Kiri je fut immédiatement caché pour ce qui aurait dû être ma protection… Dès lors ma profession : Gamin des rues, un petit mendiant parmi tant d’autres qui luttait pour survivre, allant même jusqu’à commettre de petits délits. De mes compagnons d’infortune, trois sont à retenir, précieux à ma mémoire : Haku, mon frère de cœur, à la vie à la mort, mon sensei, l’un des sept ninjas de la légende et Azurwave… »
Extrait des chroniques d’Ocean, Les contes de l’espoir.
Perdue dans la brume, Kiri se dévoilait peu à peu aux arrivants qui avançaient le long de la route principale menant au village. Avant d’être au niveau du centre administratif de la cité, il fallait passer par une multitude de ruelles dans lesquelles il est facile de se perdre… Maints brigands et voleurs à la tire peuplaient les bas-fonds, les pieds dans l’eau. Les plus redoutables d’entre eux étaient ceux auxquels on ne pensaient pas : les enfants, agiles et rapides. Un vieux couple en provenance d’un village de pêcheurs situé à l’est du pays découvrait le village, leur pas lent ainsi que leur aspect faible associés au fait qu’ils s’étaient perdus en faisaient une cible de choix, et cela ne manqua pas : au détour d’une ruelle sale, une enfant courant à toute vitesse les bouscula, de longs cheveux noirs retenus par un bout de ficelle beige dont quelques mèches encadraient un visage fin qui aurait pu appartenir à une fille. Petit et vêtu de haillons, il ne devait pas dépasser les cinq ans. Il renversa la vieille dame mais ne s’arrêta pas et fila droit devant lui. Outrés, les deux personnes âgées lui hurlèrent d’apprendre la politesse en même temps que l’homme aidait sa femme à se relever. C’est alors qu’un second garçon de deux ans plus vieux que le premier dépassa le couple en arrachant au passage le sac à main de la dame. Personne ne put l’en empêcher mais un adolescent crasseux se mit à sa poursuite, pas par bonté d’âme contrairement à ce que pensait le vieil homme, mais car c’était un butin facile, il avait suivi une formation de Genin et courait plus vite que son cadet. Les deux dévalèrent les rues, le plus jeune essayant de semer l’autre sans succès. Après une course à travers le labyrinthe de ruelles, ils arrivèrent sur un pont et le plus âgé, ayant gagné peu à peu du terrain, stoppa la course de l’enfant en le percutant violemment, l’envoyant à terre. Celui-ci glissa jusqu’à la balustrade et tenta de s’y rattraper mais passa en dessous et tomba à l’eau. La poussée d’Archimède le fit refaire surface mais il ne savait nager et se débattait en hurlant à l’aide. Cela ne sembla pas déranger l’adolescent qui lui jeta un regard dédaigneux et s’en retourna chercher un autre couple à dévaliser. Plus l’enfant hurlait et se débattait dans l’eau, plus ses forces s’amenuisaient et, pleurant tant la peur était grande, il fut entraîné dans les profondeurs glacées… Autour de lui n’était que l’eau, d’un bleu fonçant au fur et à mesure qu’il s’enfonçait, par manque de lumière… Le manque d’oxygène se fit bientôt sentir ainsi que le froid, ses cris disparaissaient avec les vagues, de même que ses espoirs de sauvetage, lentement la fin vint et tout semblait perdu lorsqu’il se sentit happé et tiré vers le haut. N’ayant pas la force de réagir il se laissa faire et sentit bientôt l’air parvenir de nouveau dans ses poumons ; il crachota et ses pieds touchèrent un sol sablonneux. Puis ce qui l’avait sauvé le lâcha et l’enfant fut allongé sur le dos. Encore choqué, il reprit lentement une respiration normale entrecoupée de sanglots ; puis il se tourna vers son sauveur pour se retrouver face à… un animal bleu et jaune, marchant à quatre pattes qui le regardait.
« Mm-merci » Murmura l’enfant à son sauveur avant de se relever et de faire quelques pas en direction du village, pas emboîtés par l’animal qui semblait s’être attaché au fruit de sa pêche. Fatigué et encore tremblant de peur, le jeune garçon ne put gagner le bord de la plage et tomba à genoux sur le sable clair. L’animal se pressa contre lui et s’y frotta tel un chat alors que l’enfant ne savait trop quoi faire et décida au final de refermer ses bras sur l’animal qui paru apprécier l’attention et se lova. Ils restèrent ainsi un bon moment et, alors que la nuit était déjà bien avancée, l’autre enfant qui avait participé au vol déboula sur la plage.
« Tsykei ! » Hurla t-il en trouvant son ami endormi, roulé en boule autour du pokemon, il accouru et secoua l’enfant tremblotant ce qui le fit quitter son sommeil trouble.
« Haku » Murmura t-il encore confus.
« Ouf tu es sauf, j’ai cru ne plus jamais te revoir et… Haku s’interrompit en voyant le pokemon. C’est quoi ça ?
-Je ne sais pas mais il m’a sauvé la vie, j’ai failli me noyer à cause d’un imbécile, il m’a sorti et refuse de me quitter. »
Les deux enfants se tournèrent vers l’animal qui remuait la queue en attendant de voir ce qui allait se passer. La pluie commença à tomber alors les enfants, accompagnés de leur nouveau compagnon prirent la direction du village, du quartier mal famé plus précisément et parcoururent le chemin qui les séparait de la maison de Haku d’un pas rapide. Mais avant d’y parvenir, ils devaient traverser une place et celle-ci en cette nuit sombre était le théâtre d’un massacre : les gens du peuple, exacerbés par leur misère s’étaient rassemblés dans le but de faire changer les choses mais à présent faisaient face aux redoutés ninjas du village. Parmi eux, sept possédaient un sabre unique en son genre ; la bataille commença et les enfants ne purent que voir leurs amis, leurs familles se faire massacrer sans aucun scrupule, les ordres du Mizukage avait été clairs. Malgré eux, Haku et Tsykei se retrouvèrent au milieu de la bataille, des kunaï comme s’il en pleuvait, des corps tombaient les uns après les autres, les enfants se frayèrent un passage mais furent coincés entre des ninjas et des hommes. Une hache, tenue par une femme décapitée leur tombait dessus mais fut déviée, les enfants reconnurent le père de Haku et tuteur de Tsykei, ivre comme à l’accoutumée, il les avait néanmoins sauvé avant de tomber lui aussi sous les cris des enfants et la lame d’un ninja. Ninja qui s’avança menaçant et s’apprêta à les tuer lorsqu’un autre, imposant et massif lui barra le chemin de son sabre inhabituel.
« T’es fou ce sont des enfants !
-Habituellement ça ne te gêne pas Kisame !
-Habituellement ce ne sont pas des gosses du village ! » Répliqua le dénommé Kisame sur le même ton avant de se saisir des enfants et de s’éloigner. Ils se retrouvèrent dans une ruelle adjacente et calme. Le ninja bleu les avaient emmenés à l’écart.
« Restez-là ! » Avait-il dit d’une voix ferme avant de repartir se battre.
Complètements terrifiés, enfants et pokemon ne purent qu’obéir, ils s’accroupirent dans un coin et attendirent, leurs pleurs se mêlant, alors que plus loin, des cris de haine, de désespoir et de douleur retentissaient.
Au petit matin, seuls restait le silence et la solitude. Ils n’avaient pas bougé et s’étaient endormis, morts de fatigue les uns contre les autres. Orphelins.
Merci d'avoir lu ce chapitre!
Cross-over non spécifié au début certes mais cela aurait gâché l'effet de surprise^^ La fanfic est avant tout l'expression libre de l'imagination non?
Axel.
Lebibou, ta remarque n'était pas du tout bête, l'importance du contexte c'est avant tout une question de point de vue, selon les fic, j'y accorde plus ou moins d'importance, cela dépend de ce que j'aimerais mettre en avant. Maintenant tu peux tout à fait préférer les fics bien en formes possédant un contexte parfaitement défini et décrit, chacun ses goûts! ^-^
Maintenant autre OS, enfin plutôt un suicide de ma part, je dois avoir un fond maso pour poster PSO ici... Enfin, cela pourrait être intéressant alors je me lance!
Attention, ceci peut choquer certains lecteurs, vous êtes prévenus ô-ô
Bonne lecture!
P.S.O. Chroniques d’une quête.
Auteur : Axelanderya
Note: J'ai réutilisé un prénom et plusieurs physiques déjà existant pour mes OC mais pas de S-Insert pour autant ^^ Juste NAruto d'un point de vue un peu bizarre je l'avoue mais follement amusant à imaginer et transcrire en mots!
Prologue.
Il est des gens voués à une destinée plus grande que celle du commun des mortels, leur avenir plus indécis, entre grandeur et décadence. Ils se nomment héros, du bon ou du mauvais côté de la vie, ils traversent ce monde avec un but, chose qui n’est pas donnée à tout le monde ; la vie est semée d’obstacles et embûches néanmoins rien ne semble pouvoir les arrêter. Seuls quelques mortels par génération sont des élus, leur entourage quant à lui, vénère ou rejette son héros, par adulation ou crainte de ce qu’il est, de ses capacités hors du commun. Mais certains héros s’ignorent eux-mêmes jusqu'au jour-j, parfois farceurs, psychopathes, attirants ou repoussants, leurs actes ont des répercutions sur le monde qui les entoure, ils peuvent en être conscients ou non… Et parmi ces êtres choisis, il est des trios de légendes, dans le monde ninja, on les nomme Sannin ; très rare, deux hommes et une femme restés invaincus dans toute leur histoire, peu de trios existent ; les plus connus ? Les enfants de l’océan, un trio venu d’une île qui fonda le village caché de Kiri no kuni, le trio légendaire de Konoha, Tsunade, Jiraya et Orochimaru de Konoha, trois ninjas des plus craints qui connurent un sort tragique, qu’y a-t-il de pire que d’être trahi par l’un des siens ? Autre exemple, un trio secret mais redoutable composé de trois ninjas venant de régions différentes, trois enfants à la destinée toute tracée qui chamboulèrent cette dernière afin de s’en crée une autre, PSO. Enfin, un trio qui suivit l’exemple de ses aînés de Konoha : l’équipe numéro 7 qui traversa moult aventures. La plupart de ces héros sont reconnus, respectés, adulés même par la population à laquelle ils appartiennent, leur renommée traverse également parfois les frontières de leur village, en plus d’être héros chez eux, ils sont craints par les ennemis potentiels et réels.
A l’inverse sont les anges déchus, les ninjas déserteurs, recherchés à l’unanimité pour leurs crimes atroces ; constamment en fuite tandis qu’on les craint, qu’on les redoute. L’espérance de vie face à eux est de quelques instants, malgré tout, certains téméraires s’y risquent… Le plus connu d’entre eux est une organisation criminelle, l’Akatsuki, qui regroupe les 10 plus grands criminels répertoriés au bingo book. Le plus tristement connu, un ninja aux impressionnants yeux rouges doté d’un corps de dieu… « Quelle tristesse ! » Ont dû soupirer toutes les filles de Konoha lors de sa désertion… La vie est souvent injuste, certains héros dont on espérait beaucoup ont mal tourné, la fatalité…
Et puis il est des ninjas qui vivent une vie simple et sans trop de problèmes.
Mais que l’on soit héros ou criminel, il a bien fallu commencer quelque part, les origines sont les fondements de l’avenir, l’enfance prédomine sur l’âge adulte, influence ses choix. Nul n’y réchappe, pour réussir sa quête, aboutissement de toute vie, il faut en passer par là ; que l’on soit Uzumaki Naruto, Inuzuka Kyo, Sabaku no Gaara, ou encore Uchiwa Itachi rien n’y change…
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Chapitre 1 Ma vie toute tracée…
Partie I : Pyro’s chronicle #1
« Ma vie commença dans une famille où la nouvelle génération était un don du ciel, choyée et objet de toutes les attentions. A peine sorti du ventre de ma mère, je fus présenté au clan par sa sœur, accessoirement chef de la famille, les premiers bruits que j’entendis furent les aboiements des chiens du clan Inuzuka. J’avais toutes les bases pour devenir quelqu’un de bien ; une destinée toute tracée, néanmoins lors de ma quatrième année d’existence, la route de ma vie dévia totalement de son chemin initial pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui, tout cela sur la base d’une rencontre…Celle avec mon meilleur compagnon : Stormfire. »Extrait des chroniques de Pyro, Histoire d’une vie…
« INUZUKA KIBA ET KYO ! Venez ici chenapans ! »
Dans la cuisine où la mère de Kiba s’affairait, deux petits garçons s’étaient glissés et avaient profité d’un instant d’inattention de la maîtresse de maison pour s’emparer d’un précieux butin : les brownies aux pépites de chocolat. Malheureusement pour eux, le vieux chien qui dormait dans un coin de la pièce les avait repéré et d’un aboiement bref, alerta l’adulte. Dix minutes plus tard, le temps d’un sermon, les gens passants devant la demeure des Inuzuka virent deux petits de cinq ans frotter les dalles menant au seuil avec pour seuls outils, un bac d’eau savonneuse et deux brosses à dents.
Au bout de ce qui sembla une éternité au plus jeune des deux, la fatigue se fit sentir et l’enfant, auparavant à quatre pattes devant son morceau de dalle se redressa avec un gémissement et s’assit tout en lâchant sa brosse.
« Kyo… J’en ai marre » Soupira t-il en passant la main sur son front.
« Je sais, répondit l’autre en s’asseyant également, mais ta mère nous a demandé de frotter les dalles un quart d’heure… Et j’ai de la mousse partout… Je veux aller jouer !
-Moi aussi ! Combien de minutes il reste ? »
Le petit Kyo, tira de sa salopette grandement mouillée une montre waterproof qui serait HS sans cette option et la regarda.
« Encore 14 minutes… Gémit-il en glissant en arrière sur le dallage luisant d’eau savonneuse.
-Oh non ! Râla son cousin. Je veux m’en aller ! »
Les deux enfants se plongèrent dans une intense réflexion au sujet de la meilleure façon de terminer la punition, l’idée jaillie de leur esprit tel un geyser : ils avaient… de l’eau et… de la mousse. Résultat : La mère de Kyo et tante de Kiba qui était partie faire des courses trouva les chenapans dans l’allée, s’arrosant allègrement de mousse et d’eau… Elle dû même utiliser son chakra pour ne pas glisser sur le sol. La réaction ne se fit pas attendre…
« INUZUKA KYO ET KIBA ! Que faites-vous ! »
Alertée par les cris, la donneuse de punition déboula dans le jardin, un journal à la main et manqua de tomber avant de joindre ses cris à ceux de sa sœur. Les deux chiots furent envoyés dans la salle de bain à coups de journal roulé pour finir attrapés par le cou, déshabillés par leurs mères respectives et plongés dans un bain malgré toutes leurs protestations et tentatives d’évasion avant d’être mis dans le salon sous la surveillance du vieux chien Kuromaru ainsi que de Tsikayia, la chienne noire et blanche de la mère de Kyo en attendant le déjeuner.
« Soyez sages !
-C’est pas juste… » Boudèrent les garçons en tournant le dos.
Lorsque tout le monde rejoignit la salle à manger pour déjeuner, les deux plus jeunes boudaient toujours, mais des aboiements familiers leurs firent tourner la tête : deux chiots : l’un blanc, l’autre roux rayé de bandes noires, galopaient sur leurs minuscules pattes trop mignonnes vers leurs petits maîtres qui leurs ouvraient les bras.
« Akamaru !
-Storm ! (Stormfire de son vrai nom) »
S’en suivit un chahut pas possible dans le salon, entre cris et aboiements, enfants et chiots roulants ensemble sur le parquet sous l’œil attentionné des autres membres présents. Animaux et maîtres avaient en effet été séparés toute la matinée : les chiots au chenil, les enfants sous surveillance à cause d’un petit incident survenu la veille…
Lors d’une balade au parc, sous surveillance intensive bien sûr, le quatuor avait retrouvé des amis, à savoir un flemmard, un mangeur et un excité… Ensemble ils avaient décidé de fausser compagnie aux adultes et d’aller dans la forêt…
Flash back/ Je ne sais jamais pour quelle mise en forme opter lors des FB, je m'en excuse/
« Ouais ! Hurlait le petit blond, maintenant qu’on est tranquilles qu’est-ce qu’on fait ? Oh une mare ! Avait-il dit en désignant une petite retenue d’eau verdâtre où flottaient lentilles d’eau et insectes en tout genre.
-Galère, répondit le flemmard alors qu’il s’allongeait au pied d’un arbre, et si on dormait ?
-Nan ! Cria Kiba en proie à un coup de génie, une bataille de vase ! » Joignant le geste à la parole il s’était précipité avec Akamaru dans la mare, faisant fuir le canard qui barbotait joyeusement, et avait rassemblé un peu de boue avant de la lancer sur le blond qui riposta, accompagné de l’autre Inuzuka… Le trio infernal entraîna bientôt les deux autres dans son jeu pour une belle partie de rires…
FIn FB
Les quatre chiots avaient été bien accueillis en rentrant… Par ce qu’ils redoutaient le plus : leurs mères et les journaux roulés. D’où la séparation du lendemain.
Le flemmard quant à lui avait aussi été bien reçu par sa mère aussi virulente qu’à l’habitude, il essaya bien de s’expliquer, mais tout flemmard qu’il était renonça, trop fatiguant et se laissa punir.
Le petit blond rentra dans sa famille d’accueil complètement couvert de boue et fut également envoyé directement au bain après avoir traversé le village sous le regard si noir des gens qu’il ne comprenait pas, pourquoi tant de haine ? Il l’ignorait, personne ne lui répondait lorsqu’il posait la question, et même sa famille d’accueil actuelle était muette, depuis sa naissance, il avait été baladé de famille en famille ; n’y restant jamais très longtemps à chaque fois pour une cause inconnue…
Le démon renard qui habitait l’enfant était tellement redouté que les parents croyaient que sa seule présence attirait le malheur dans les maisons…
L’après-midi commença par une sieste obligatoire pour les quatre chiots mais le prologue fut un calvaire pour Tsume et Akira, les mères des terreurs Inuzuka ; en effet, avant que leurs petits ne dorment, il faut les coucher… Mission impossible, Kiba et Kyo étant passés maîtres dans l’art de la dissimulation : pour échapper à l’odorat des mères et de leurs chiens, ils devaient masquer leurs odeurs, pour cela, plusieurs possibilités : d’une part, le bain de boue, radical et pratique, dissimulation visuelle et odorante ; d’autre part la bouse de vache, radicale également mais présentant quelques inconvénients dont une odeur pestilentielle et persistante imprégnant les vêtements et corps… Il y avait aussi la rivière qui masquait aisément la présence des enfants mais pour cela il fallait être mouillé… En ce jour, le quatuor avait opté pour une planque dans le chenil regorgeant d’odeurs plus ou moins fortes qui les dissimuleraient sans problème. D’où mères et chiens cherchaient les chiots à travers la demeure tandis que ces derniers s’amusaient dans la paille du chenil… Mais Akira et Tsikayia n’étaient pas nées de la dernière pluie ; la chienne qui flairait plusieurs pistes en trouva une qui menait au chenil, certes les petits s’y rendaient souvent, mais c’était également une bonne cachette, ni une ni deux, l’animal aboya pour alerter Kuromaru et Tsume qui accoururent tandis que Akira scannait le terrain et localisait les quatre terreurs au fond à droite dans le chenil, sous une bonne couche de paille…
Les adultes se concertèrent puis Tsikayia s’engouffra avec un grand aboiement dans la niche et débusqua les petits qui sortirent en hurlant et furent aussitôt attrapés par les mères qui les dépoussiérèrent rudement avant de les mener dans leurs chambres et de les coucher avec des menaces de goûters envolés s’ils tentaient de s’évader…
Vers 14 heures, les deux enfants étaient enfin endormis avec leurs chiots roulés en boule aux pieds des lits. Mais à peine une heure après le vacarme qui s’était temporairement stoppé avec la sieste retentit de plus belle, qu’y a-t-il de pire que quatre boules de nerfs affamées dans une maison ? Peu de choses vous répondront Tsume et sa cadette Akira… La vie à Konoha est décidément bien animée…
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Partie II : Silver’s chronicle #1
« Ma naissance apporta la déception, du fait de ma condition féminine, je tendis donc depuis mon plus jeune âge à combler ce manque qui n’apportait qu’un vent glacial au milieu du désert de Suna, heureusement, tous dans ma famille n’étaient pas obsédés par mon entraînement et la crainte que je ne devienne pas un bon chef de clan, s’ils avaient su. Certains furent mon plus grand soutien, sans même que je le sache, je pense que j’aurais été plus tolérante envers « lui » dans le cas contraire.
De ma prime enfance je garde d’excellents souvenirs nommés Lux et Nox. »/i
Extrait des chroniques de Silver, Légende d’une quête…
« Le monde tel que nous le connaissons est empli de mystères, c’est un fait inaliénable. Nous tous, humains y vivants tentons chacun sans exception de résoudre ces mystères qui nous semblent si… précieux. Moi-même je n’ai pas échappé à la règle ; plus jeune j’ai parcouru le monde, dans le cadre de mes missions ou pour ma seule quête personnelle. Malheureusement le devoir m’a rappelé aux portes de Suna, notre clan avait besoin d’un chef ; ce que je fus. Aujourd’hui je suis vieux, le temps des voyages m’a quitté et je ne peux plus réaliser mon rêve de découvertes ; malgré tout je suis en paix, le monde des dresseurs me considère avec respect et admiration, mes collègues chercheurs m’informent régulièrement du cours de l’évolution et me sollicitent parfois.
De plus, j’ai passé la main à notre fils, un brillant ninja qui porte l’honneur et la puissance de notre clan à un niveau encore jamais atteint, tout Suna nous respecte et nous envie… Et il nous a donné Tsuki qui a cinq ans aujourd’hui, je lui ai promis une belle surprise, toi qui vois tout ai-je fait le bon choix ? Il est temps pour Delcatty et moi de te laisser ma chère épouse, un goûter d’anniversaire nous attend, et notre tornade préférée arrive… »
« Grand-père ! » Hurla la dite tornade blonde en se jetant sur le vieux professeur qui regarda une dernière fois la tombe où reposait sa femme avant de poser ses yeux sur la chair de sa chair en souriant. ‘Oui, la relève est assurée’ pensa t-il tendrement alors que sa petite-fille jouait avec le vieux pokemon sous le soleil écrasant de Suna, le village caché du sable…
« Bon, Haibarai Tsuki, on y va ? Je crois sentir une odeur de gâteau d’anniversaire…
-Youpi ! »
Delcatty devant, les deux générations d’Haibarai parcouraient les rues de Suna qui les séparaient de la demeure des Haibarai, dans le village, les tons ocre et beige dominaient, normal pour une cité perdue au beau milieu du désert. Le pays du vent, où Suna était localisé, n’était que plaines désertiques ponctuées par quelques oasis qui abritaient la vie ; au niveau de la plus grande oasis se trouvait la capitale, réputée pour son seigneur quelque peu arrogant bien que naïf mais aussi pour son centre de concours pokemon, une référence dans le milieu des dresseurs qui bravaient le climat pour tenter de décrocher l’une des précieuses récompenses distribuées aux meilleurs.
Le vieil homme marchait le long des murs, tenant l’enfant par la main, lorsque le vieux pokemon qui menait ralenti la cadence pour se trouver le long de ses maîtres, en position protectrice au côté de l’enfant et les sens en alerte. Sur le trottoir en face arrivait une ninja, membre de l’équipe médicale de Suna tenant un petit garçon craintif qui serrait un ours en peluche contre lui. Plus ils approchaient, plus le pokemon se méfiait. Tsuki perçu le trouble de l’animal sans en comprendre la raison, de même lorsque son grand père la fit changer de côté, l’éloignant des passants. La femme en face fit de même dans une attitude protectrice alors que les enfants se croisaient du regard dans une parfaite incompréhension ; la pression des adultes leur transmis la méfiance et chacun redouta l’autre et ce, même une fois qu’ils furent partis dans des directions différentes.
« Grand-père… Avait demandé l’enfant de sa voix fluette.
-Ne t’approche jamais de lui. » S’était contenté de répondre le vieil qui soupirait mentalement.
Le professeur Haibarai Hattori, spécialiste des légendes pokemon arrivait aux portes de la demeure avec Tsuki lorsqu’une tempête de sable se leva.
« Oh… On ne va pas pouvoir goûter dehors, murmura l’enfant d’une voix triste.
-Ne t’inquiète pas Tsuki-chan, rien ne gâchera ton anniversaire » Répondit le vieil homme en la faisant entrer.
Ils passèrent dans le grand salon, après un nombre de couloirs innombrables, où les attendaient le reste de la famille. Un concert d’acclamations, de rires et de cris d’origine animale les accueillis. Tsuki éclata de son rire enfantin et se mêla à la foule tandis que le vénérable Hattori rejoignait son fils Shinichi et son épouse, Tsuya, enceinte de six mois sonnants d’un pas assuré. Son fils lui tendit un verre empli d’une « substance pour adulte » comme disait Tsuki, à savoir du saké. Très grand, des cheveux noirs encadrant un visage dur et des yeux bleu-acier caractéristiques des Haibarai, Shinichi avait tout pour être le leader par excellence. A côté de lui, Tsuya semblait minuscule, de délicates boucles blondes entourant son visage fin et régulier, elle avait les mêmes yeux que son époux, un sourire apaisant aux lèvres, elle inspirait un grand respect à tous ceux qu’elle rencontrait. Hattori se perdit un instant à regarder le dragon de jade qu’elle portait au cou, chaque membre de la famille en possédait un, un vrai dragon, sous forme minérale à l’heure actuelle mais pouvant sur demande de son maître revenir à la vie et avoir une taille un peu plus disons… honorable, trois à quatre mètres ; dragons qui faisaient la fierté et la capacité spéciale du clan Haibarai, le clan dragon. Il ne revint à la réalité que lorsque son fils lui adressa la parole d’une voix quelque peu formelle :
« Qu’as-tu offert à Tsuki père ?
-Ce qu’elle désire le plus…
-Tu n’y penses pas tout de même ! Elle est trop jeune, de plus elle doit hériter de la tête du clan, à quoi cela servirait-il sinon à la décevoir ?
-Shinichi, tu ne comprends pas, soupira le vieux professeur, elle ne veut pas être un ninja comme tant d’autres ou prendre la tête de la famille, elle veut découvrir, voyager… Tu sais aussi bien que moi qu’elle n’est pas faite pour diriger le clan, elle aspire à une plus grande ambition.
-Elle n’est pas toi père.
-Non, elle est meilleure et je pense qu’elle mérite sa chance. Tsuya va vous donner un autre enfant dans peu de temps, il pourra être l’héritier… »
Un silence tendu s’installa entre les deux hommes, chacun essayant de lire dans le regard de l’autre, cherchant la meilleure solution à adopter ; mais il n’y avait que détermination dans leurs yeux
« Kyaahh des pokemons ! Waouh ! »
D’un même mouvement de la tête, les deux hommes se tournèrent vers la longue table où avaient été disposés les cadeaux pour y trouver une Tsuki assise au milieu de papiers déballés, prenant dans ses bras deux petits Evoli.
« Au moins le problème est réglé, dit Tsuya en riant tandis que Shinichi s’élançait vers sa fille qui riait aux éclats, chatouillée par les langues des deux petits pokemons.
-Il semblerait, répondit Hattori souriant dans sa barbe avant de s’approcher à son tour et de se frayer un chemin parmi la foule rassemblée autour de la table, hilare.
-Tsuki ! Gronda Shinichi, mais qu’est-ce que tu as fait ? Nous avions dit après manger…
-Mais mais, le paquet bougeait, il allait tomber et…et je n’ai pas pu résister à l’envie de l’ouvrir… » Balbutia t-elle ses yeux se remplissant pour former le légendaire « puppy eyes no jutsu » auquel personne ne peut résister (yeux de Bambi Ndrl) avant de voir son grand père émerger de la foule et de l’appeler à l’aide de grands signes de la main.
« Papy ! C’est ton cadeau n’est-ce pas ? Merci merci merci ! Ils sont magnifiques ! S’exclama t-elle en prenant les deux Evoli dans ses bras, Evoli qui s’y sentaient déjà très bien, l’alchimie fut immédiate.
Mais pourquoi deux ?
-C’est pour ton double héritage ma chérie, le jour et la nuit… »Murmura le vieux professeur en déposant un baiser sur le front de sa fierté.
Le reste de l’après-midi se déroula sans encombres notables, vers 19 heures, Tsuya partit à la recherche de sa fille qui disparaissait comme par enchantement tous les jours à cette heure, l’appel du bain y serait-il pour quelque chose ? Après un jutsu de localisation, la mère débusqua Tsuki cachée derrière des fourrées jouant avec ses deux nouveaux amis baptisés Lux et Nox.
« Allez ma chérie, au bain et tu files dans ton lit. Il est tard…
-Mais maman ! S’il te plait je suis grande à présent…
-Je sais, mais demain tu entres à l’académie ninja, tu te rappelles ?
-Je ne veux pas y aller, répondit Tsuki en prenant un air boudeur, moi je veux être dresseur !
-Grand-père Hattori a négocié avec papa, tu peux faire l’académie, grand père a promis de t’entraîner. Mais tes résultats doivent être excellents, papa attend beaucoup de tes talents de ninja…
-Vive Papy !
- Allez viens prendre ton bain. »
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Partie III : Ocean’s chronicle #1
« Je vins au monde en tuant la personne qui m’aimait le plus : cette femme de si admirable caractère ne survécut à sa couche ; venant d’une famille possédant une caractéristique génétique, une malédiction à Kiri je fut immédiatement caché pour ce qui aurait dû être ma protection… Dès lors ma profession : Gamin des rues, un petit mendiant parmi tant d’autres qui luttait pour survivre, allant même jusqu’à commettre de petits délits. De mes compagnons d’infortune, trois sont à retenir, précieux à ma mémoire : Haku, mon frère de cœur, à la vie à la mort, mon sensei, l’un des sept ninjas de la légende et Azurwave… »
Extrait des chroniques d’Ocean, Les contes de l’espoir.
Perdue dans la brume, Kiri se dévoilait peu à peu aux arrivants qui avançaient le long de la route principale menant au village. Avant d’être au niveau du centre administratif de la cité, il fallait passer par une multitude de ruelles dans lesquelles il est facile de se perdre… Maints brigands et voleurs à la tire peuplaient les bas-fonds, les pieds dans l’eau. Les plus redoutables d’entre eux étaient ceux auxquels on ne pensaient pas : les enfants, agiles et rapides. Un vieux couple en provenance d’un village de pêcheurs situé à l’est du pays découvrait le village, leur pas lent ainsi que leur aspect faible associés au fait qu’ils s’étaient perdus en faisaient une cible de choix, et cela ne manqua pas : au détour d’une ruelle sale, une enfant courant à toute vitesse les bouscula, de longs cheveux noirs retenus par un bout de ficelle beige dont quelques mèches encadraient un visage fin qui aurait pu appartenir à une fille. Petit et vêtu de haillons, il ne devait pas dépasser les cinq ans. Il renversa la vieille dame mais ne s’arrêta pas et fila droit devant lui. Outrés, les deux personnes âgées lui hurlèrent d’apprendre la politesse en même temps que l’homme aidait sa femme à se relever. C’est alors qu’un second garçon de deux ans plus vieux que le premier dépassa le couple en arrachant au passage le sac à main de la dame. Personne ne put l’en empêcher mais un adolescent crasseux se mit à sa poursuite, pas par bonté d’âme contrairement à ce que pensait le vieil homme, mais car c’était un butin facile, il avait suivi une formation de Genin et courait plus vite que son cadet. Les deux dévalèrent les rues, le plus jeune essayant de semer l’autre sans succès. Après une course à travers le labyrinthe de ruelles, ils arrivèrent sur un pont et le plus âgé, ayant gagné peu à peu du terrain, stoppa la course de l’enfant en le percutant violemment, l’envoyant à terre. Celui-ci glissa jusqu’à la balustrade et tenta de s’y rattraper mais passa en dessous et tomba à l’eau. La poussée d’Archimède le fit refaire surface mais il ne savait nager et se débattait en hurlant à l’aide. Cela ne sembla pas déranger l’adolescent qui lui jeta un regard dédaigneux et s’en retourna chercher un autre couple à dévaliser. Plus l’enfant hurlait et se débattait dans l’eau, plus ses forces s’amenuisaient et, pleurant tant la peur était grande, il fut entraîné dans les profondeurs glacées… Autour de lui n’était que l’eau, d’un bleu fonçant au fur et à mesure qu’il s’enfonçait, par manque de lumière… Le manque d’oxygène se fit bientôt sentir ainsi que le froid, ses cris disparaissaient avec les vagues, de même que ses espoirs de sauvetage, lentement la fin vint et tout semblait perdu lorsqu’il se sentit happé et tiré vers le haut. N’ayant pas la force de réagir il se laissa faire et sentit bientôt l’air parvenir de nouveau dans ses poumons ; il crachota et ses pieds touchèrent un sol sablonneux. Puis ce qui l’avait sauvé le lâcha et l’enfant fut allongé sur le dos. Encore choqué, il reprit lentement une respiration normale entrecoupée de sanglots ; puis il se tourna vers son sauveur pour se retrouver face à… un animal bleu et jaune, marchant à quatre pattes qui le regardait.
« Mm-merci » Murmura l’enfant à son sauveur avant de se relever et de faire quelques pas en direction du village, pas emboîtés par l’animal qui semblait s’être attaché au fruit de sa pêche. Fatigué et encore tremblant de peur, le jeune garçon ne put gagner le bord de la plage et tomba à genoux sur le sable clair. L’animal se pressa contre lui et s’y frotta tel un chat alors que l’enfant ne savait trop quoi faire et décida au final de refermer ses bras sur l’animal qui paru apprécier l’attention et se lova. Ils restèrent ainsi un bon moment et, alors que la nuit était déjà bien avancée, l’autre enfant qui avait participé au vol déboula sur la plage.
« Tsykei ! » Hurla t-il en trouvant son ami endormi, roulé en boule autour du pokemon, il accouru et secoua l’enfant tremblotant ce qui le fit quitter son sommeil trouble.
« Haku » Murmura t-il encore confus.
« Ouf tu es sauf, j’ai cru ne plus jamais te revoir et… Haku s’interrompit en voyant le pokemon. C’est quoi ça ?
-Je ne sais pas mais il m’a sauvé la vie, j’ai failli me noyer à cause d’un imbécile, il m’a sorti et refuse de me quitter. »
Les deux enfants se tournèrent vers l’animal qui remuait la queue en attendant de voir ce qui allait se passer. La pluie commença à tomber alors les enfants, accompagnés de leur nouveau compagnon prirent la direction du village, du quartier mal famé plus précisément et parcoururent le chemin qui les séparait de la maison de Haku d’un pas rapide. Mais avant d’y parvenir, ils devaient traverser une place et celle-ci en cette nuit sombre était le théâtre d’un massacre : les gens du peuple, exacerbés par leur misère s’étaient rassemblés dans le but de faire changer les choses mais à présent faisaient face aux redoutés ninjas du village. Parmi eux, sept possédaient un sabre unique en son genre ; la bataille commença et les enfants ne purent que voir leurs amis, leurs familles se faire massacrer sans aucun scrupule, les ordres du Mizukage avait été clairs. Malgré eux, Haku et Tsykei se retrouvèrent au milieu de la bataille, des kunaï comme s’il en pleuvait, des corps tombaient les uns après les autres, les enfants se frayèrent un passage mais furent coincés entre des ninjas et des hommes. Une hache, tenue par une femme décapitée leur tombait dessus mais fut déviée, les enfants reconnurent le père de Haku et tuteur de Tsykei, ivre comme à l’accoutumée, il les avait néanmoins sauvé avant de tomber lui aussi sous les cris des enfants et la lame d’un ninja. Ninja qui s’avança menaçant et s’apprêta à les tuer lorsqu’un autre, imposant et massif lui barra le chemin de son sabre inhabituel.
« T’es fou ce sont des enfants !
-Habituellement ça ne te gêne pas Kisame !
-Habituellement ce ne sont pas des gosses du village ! » Répliqua le dénommé Kisame sur le même ton avant de se saisir des enfants et de s’éloigner. Ils se retrouvèrent dans une ruelle adjacente et calme. Le ninja bleu les avaient emmenés à l’écart.
« Restez-là ! » Avait-il dit d’une voix ferme avant de repartir se battre.
Complètements terrifiés, enfants et pokemon ne purent qu’obéir, ils s’accroupirent dans un coin et attendirent, leurs pleurs se mêlant, alors que plus loin, des cris de haine, de désespoir et de douleur retentissaient.
Au petit matin, seuls restait le silence et la solitude. Ils n’avaient pas bougé et s’étaient endormis, morts de fatigue les uns contre les autres. Orphelins.
Merci d'avoir lu ce chapitre!
Cross-over non spécifié au début certes mais cela aurait gâché l'effet de surprise^^ La fanfic est avant tout l'expression libre de l'imagination non?
Axel.
Rien n'est ni tout blanc ni tout noir, il n'y a que des nuances de gris.