(HP) Prétentieux Gryffondors

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

Modérateur : Ero-modos

Love Kyubi
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(HP) Prétentieux Gryffondors

Message par Love Kyubi »

Hé oui, je commence encore une autre fic alors que j'en ai des tas d'autres ! Mais bon la fic part de bons principes : onee-chan et moi nous sommes rendus compte que chez les Gryffondors, qu'on nous présente comme des modèles de courage et de vertu, il y a de petites "félures", des comportements ou des actions qui les rendent franchement désagréables. Cette fic met ça en lumière, en effet, les héros n'ont plus l'excuse de représenter le Bien avec un grand B vu que le Mal avec un grand M n'existe pas. Le seul mal est l'ignonimie de leur propre coeur. Je voulais aussi casser le cliché selon lequel un Harry elevé par ses parents est forcément un petit prince des Serpentards.
J'ai travaillé à réculons à partir de ces buts et ça m'a donné une idée d'histoire dont voici le prologue :


Prologue : Le destin de l’enfant impur

Taranis Sinister fit claquer ostensiblement ses talons contre le pavé londonien, espérant ainsi chasser l’engourdissement de ses membres et de son esprit. Il faisait un froid glacial en ces premiers jours de janvier de la nouvelle année 1927. Taranis aurait donné n’importe quoi pour ne pas être dans cette rue minable du Londres Moldu mais assis à l’enseigne du Chaudron Baveur en train de boire un bon verre d’hydromel vieilli en fût. Maudit patron qu’il lui avait donné cette mission en plein congé du Nouvel An !
A cause de son nom, de son mutisme ou de son métier, on prenait souvent Taranis pour quelqu’un de singulièrement louche. En réalité, il n’était pas ainsi. C’était quelqu’un d’assez simple, qui n’aimait que les petites plaisirs de la vie. Il était vrai qu’il parlait peu mais il était déconseillé d’être très loquace quand on exerçait la profession de Langue-de-Plomb.
Taranis souffla sur ses doigts gelés. Cela faisait déjà trois jours qu’il courait après une chimère. Enfin pas littéralement. Car le véritable but de sa mission était un enfant.
Apprendre ce qui mobilisait la quasi totalité des agents disponibles du Département des Mystères durant cette période des fêtes aurait sans doute surpris plus d’un obscur bureaucrate du ministère de la Magie. Hé oui, l’objet de cette battue, de cette chasse à l’homme n’était qu’un bébé d’à peine quelques jours ! Un nourrisson inoffensif ! C’était tout simplement grotesque.
Taranis se dit qu’il aurait du s’en douter. Une nouvelle prophétie n’émergeait que toutes les décades mais avec sa malchance légendaire, il devenait évident qu’elle apparaîtrait pendant que lui, Taranis Sinister, était en service.
De mémoire commune, les Langues-de-Plomb s’étaient toujours occupés des prophéties. Une copie de chacune d’elle était soigneusement étiqueté et rangé sur les étagère du Département des Mystères. Ca s’arrêtait là. On n’avait pas le temps de s’attarder sur ces boniments de vieille femme. Les autres travaux du Département des Mystères étaient tellement plus importants… Ils concernaient l’espace, le temps, la mort, la renaissance et bien d’autres sujets fascinants.
Taranis aimait son métier. Mais il aimait aussi profiter des rares congés donnés en faveur des fêtes de fin d’année. Et surtout, il ne voyait pas, mais alors pas du tout, l’intérêt de sa mission. Elle n’avait rien de fascinante et était juste ennuyeuse et laborieuse. Il en venait à haïr les prophéties, et surtout celle qui l’avait mené ici !
Car ce qui obligeait Taranis à battre le pavé de cette rue trop insignifiante pour avoir été salée et donc salie par une neige boueuse était bien une de ces stupides prophéties et l’entêtement du Ministre à y croire.
Le Ministre de la Magie était quelqu’un de bien trop superstitieux, pensait Taranis. Dans ses temps déjà obscurcis par la venue d’un nouveau mage noir, Grindelwald, il avait complètement cédé à la paranoïa. D’autant plus que le fait que ce soit sa fille chérie qui avait fait la prophétie avait du altérer son jugement.
Cette prophétie, Taranis avait été un des quelques Langues-de-Plomb a avoir pu l’entendre. Il se l’était répété maintes et maintes fois à travers la bise qui le glaçait à chaque pas :
« Il vient ! L’enfant qui deviendra le plus puissant des Seigneur des Ténèbres… il naîtra de le dernière des filles de Serpentard, il sera né le dernier jour de l’année… il aura en lui le plus pur pouvoir de Serpentard et le plus pur de sa folie… et si on ne l’arrête à temps, il plongera les deux mondes dans un maelström duquel il ne ressortiront qu’irrémédiablement changé… »
Personne n’avait cru ce charabia apocalyptique. Sauf le Ministre, qui avait pris la peine de vérifier, et découvert que la dernière descendante de Serpentard, Merope Gaunt, était enceinte et avait chassé du foyer.
Il n’en avait pas plus fallu pour envoyer tous les Langues-de-Plomb courir sur ses traces. Alors que la date de naissance supposé de « l’enfant monstrueux » approchait, ils avaient finalement trouvé leur premier indice : Caractacus Beurk, le tenancier d’une boutique louche de l’Allée des Embrumes (quoique quelle boutique n’était pas louche dans cet endroit réputé pour puer la magie noire à plein nez ?) affirmait qu’une jeune femme enceinte et visiblement démunie lui avait vendu une misère une authentique relique de Serpentard.
Ce témoignage valait ce qu’il valait mais le Ministre avait tout de même ordonné aux Langues-de-Plomb de chercher en priorité tous les orphelinats et les hôpitaux de la région londonienne qui auraient pu accueillir la jeune femme et son bébé.
C’était ainsi que Taranis Sinister s’était retrouvé à visiter son énième orphelinat de la journée. Ils se ressemblaient tous avec leur aspect sinistre, leur murs gris et leur haut portail de fer forgé.
Ah voilà il y était ! Il ne se souvenait même pas de quel orphelinat il s’agissait mais son emplacement était scrupuleusement noté sur le plan.
Taranis monta les quelques marches du perron et frappa trois coups bien nettes à la porte d’entrée. Une fille en tablier vint lui ouvrir.
« Bonjour, j’ai rendez-vous avec Mrs… Mrs… enfin la directrice de cette établissement. »
La fille parut surprise, soit de son rendez-vous, soit de l’attitude de Taranis mais elle le fit entrer sans discuter. Il fut conduit à travers un hall miteux dallé de noir et blanc à un petit bureau tout aussi miteux.
Une vieille femme était assisse sur un fauteuil dépareillé tandis qu’à ses côtés, une femme plus jeune se tenait debout. Elle avait toutes deux un aspect fatigué et décharné.
« Je suis Mrs Cole, la directrice de cet orphelinat, se présenta la vieille femme. Et voici ma nièce qui a le bonté de m’assister et qui me succédera bientôt, expliqua t-elle en montrant l’autre personne. Vous êtes ? »
« Je m’appelle Taranis Sinister, dit le sorcier trop rapidement. Je recherche mon neveu, le fils de ma sœur. »
« Pourquoi pensez vous qu’il est ici ? », dit la jeune femme.
« Hé bien, ma sœur s’est disputé avec mon père à propos du père du bébé et elle partit sans un sou et d’une grand était de faiblesse. Vous savez elle a toujours eu une santé fragile…
J’ai appris récemment qu’elle était passé à Londres. Elle aurait du accoucher il y a quelques jours et je suis tellement inquiet… », débita Taranis, récitant un mensonge cent fois répété.
« Je me demande pourquoi votre sœur a donné le nom de votre père en second prénom à son enfant si ils s’étaient disputé. », dit le jeune Mrs Cole avec une vivacité d’esprit mal venue.
Taranis ne releva pas le remarque. Il se contenta de balbutier :
« C’est vrai ? Vous avez l’enfant ? »
« Une jeune fille a justement accouché ici la veille du Nouvel An, expliqua Mrs Cole. Votre sœur était-elle affecté d’un strabisme divergent ? »
Merope Gaunt, comme le reste de sa famille, avait cette particularité physique, se rappela Taranis. Ca devait forcément être elle ! Le strabisme n’était pas quelque chose de répandu !
« Oui, c’est elle. Est-ce que son accouchement s’est bien passé ? »
« Je suis désolé de vous annoncer une pareille nouvelle mais… Elle est morte. »
Taranis savait qu’il aurait du prendre un air peiné mais il n’y arriva pas. Il ne connaissait pas Merope Gaunt et il était bien trop content d’avoir retrouver l’enfant.
« Et le bébé ? Est-il vivant ? Est-il en bonne santé ? »
« Il est vivant et en bonne santé. Votre sœur a choisi de l’appeler Tom Elvis Jedusor. »
« Puis je le voir ? »
Taranis savait qu’il agissait de manière soupçonneuse mais cela importait peu. Bientôt, ces Moldues oublieraient tout de sa visite et du petit Tom Elvis Jedusor.
Taranis trouva un petit garçon parfaitement calme. Il était pâle mais pas chétif. La touffe de cheveux noirs qui ornait son crane était aussi noirs que ses yeux. Taranis n’était pas sûr que de tels yeux s’éclairciraient avec l’âge.
« Si vous voulez l’élever, il va falloir des papiers pour prouver votre lien de parenté. », dit la jeune Cole, qui l’avait accompagné jusqu’à la nursery.
Elle le soupçonnait de ne pas être qui il prétendait, c’était évident. Taranis lui dédia le plus large sourire qu’il pût avant de sortir de sa poche une feuille blanche et sa baguette magique. Il tapota la page avec sa baguette magique avant de la donner à Miss Cole.
« Il me semble que tout est parfaitement en ordre, dit-elle d’un ton vague après avoir regardé longuement la feuille. Vous pouvez partir avec Tom. »
« Merci de votre gentillesse. Puis-je encore en abuser en vous demandant qui est au courant que Tom est venu ici ? »
« Hé bien, moi, ma tante et Amy. »
« La jeune fille qui m’a ouvert ? »
« Hmm mmm »
Deux minutes plus tard, Taranis Sinister effaçait à jamais des mémoires des Cole et de la jeune Amy tous souvenirs de sa visite ou de l’existence d’un certain Tom Jedusor.
Le bébé fut rapatrié au Ministère de la Magie où on le présenta au Ministre en personne. Il laissa l’enfant baver sur la paperasse qui recouvrait son bureau. Il le regarda dormir au milieu d’un cocon de notes de frais.
Le Ministre de la Magie n’était pas un homme impitoyable. Condamner un enfant de quelques jours à la mort alors qu’il n’avait encore rien fait était impensable pour lui. En fait, il aurait souhaité ne jamais trouver l’enfant.
« Faîtes en ce que vous voulez, dit-il au chef du Département des Mystères. Arrangez vous pour qu’il ne soit plus de mon ressort. Mais ne lui faîtes pas de mal. »
Et il remit le petit Tom dans les bras de Taranis Sinister.
Au Département des Mystères, tout le monde était bien embêté. Personne ne savait que faire de l’enfant.
« Il faut à tout prix lui éviter l’orphelinat. C’est peut-être à cause de ça qu’il va mal tourner… Il doit avoie une vraie famille à ce gosse… », dit Simon, l’un des plus jeunes membres du Département.
« Sa mère est morte et je ne crois pas que son père voudra de lui, alors qu’il a chassé sa femme enceinte. », répliqua Taranis.
« Mais peut-être que ça ne sera pas toujours comme ça… »
La plupart des Langues-de-Plomb relevèrent la tête à l’énoncé d’une phrase aussi bizarre :
« Qu’est-ce que tu veux dire, Simon ? »
« C’était bête, mais je me disais que si il avaient des parents dans le futur, peut-être qu’eux voudraient bien d’un bébé… »
« Dans le futur ? Tu veux dire envoyer le bébé à ses plus proches parents de plusieurs dizaines d’années plus tard ? »
« Quoiqu’il ne serait plus dans le champs d’action de notre Ministre. », dit calmement Eliott, un Langue-de-Plomb à l’aspect calme et sage.
« Est-ce que c’est possible de faire une chose pareille ? Envoyer quelqu’un plusieurs dizaines d’années en avant ? », demanda Taranis.
Tous les regards se tournèrent aussitôt Cronos Crosswell, le directeur des projet consacré au Temps. Il répondit :
« Un adulte sûrement pas. Mais pour un tout petit bébé dont le corps est minuscule et dont l’âme a à peine commencé à se former, je pourrais peut-être faire quelque chose. »
Le bébé lui fut confié. Personne à part ses proches collaborateurs ne surent si Cronos avait réussi, si oui, comment il avait fait, si non, ce qu’il était advenu de l’enfant.
Les rumeurs sur l’existence d’un Tom Elvis en 1927 moururent avec ceux qui l’avaient brièvement rencontré : Taranis, le Ministre, Simon, Cronos…
Mais, des années plus tard, en 1980, un bébé apparut sans bruit et sans lumière sur le perron d’une maison bourgeoise, seulement accompagné d’une lettre le décrivant comme un cousin éloigné.
Ce bébé s’appelait Tom Elvis Jedusor.
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sevee
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Message par sevee »

Prologue qui donne envie de connaître la suite bien que je n'ai pas trop compris la fin ; en fait je n'ai pas trop compris dans quel genre tu classes ta fic : interprétation qui modifie la trame de la véritable histoire ou interprétation sur les flous des bouquins ?

Le point positif, c'est que dès ta première phrase, tu nous fait rentrer de plain pied dans ton récit.
L'envoi dans le futur est une idée intéressante mais cela aurait été sympa de nous développer un minimum d'explication à ce sujet. ;-)

Par ailleurs, je voudrais attirer ton attention sur un travers très certainement inconscient dans ta fic ; Ta description de la visite de Sinister à l'orphelinat ressemble à s'y méprendre à celle de Dumbledore dans Le Prince de Sang-Mélé, tant au niveau de l'action que du dialogue, au point que ça a fait tilt tout de suite. :idea:
dit le jeune Mrs Cole avec une vivacité d’esprit mal venue.
Phrase originale de JKR p. 294 : A n'en pas douter, Mrs Cole faisait preuve d'une vivacité d'esprit très malvenue.

Ensuite tu nous décris une action identique à celle du bouquin: Sinister comme Dumbledore tapote une feuille blanche et embrouille Mrs Cole de cette manière. Mrs Cole dit alors dans le bouquin: : Voilà qui semble parfaitement en ordre [...].
Et toi tu dis :
Il me semble que tout est parfaitement en ordre [...].
C'est le point négatif auquel on fait tous face un jour : on sort une super phrase et on se rend compte à posteriori qu'elle vient d'un bouquin qu'on a lu et relu... Là ton souci c'est que tu as employé la même phrase dans la même action. Donc attention. ;-)
Pour le reste, j'attends d'en lire un peu plus.
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Love Kyubi
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Message par Love Kyubi »

Tout d'abord merci d'avoir pris la peine de lire cette "essai".
J'avais jeter un coup d'oeil au passage du livre 6 parce que je ne me rappelais plus du décord de l'orphelinat mais ses phrases répétées sont totalement inconsciente. J'ai tendance à retenir beaucoup de choses inconsciemment et après les ressortir sans savoir d'où elles viennent donc ça ne m'étonne pas.:roll:
Je tiendrais compte de tes remarques si je publie "vraiment" la fic un jour (mais ce ne sera pas avant longtemps, étant déjà débordée de projet et de fics). Par contre, il se peut que je continue à poster la suite en brouillon ici, pour continuer à recevoir des remarques claires et pertinentes comme les tiennes. ;-)
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