
Les films que vous venez de voir
Modérateur : Ero-modos
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- Agent Crockett
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Re: Les films que vous venez de voir
Kill List de Ben Wheatley :

Curieux métrage que ce Kill List. Pour les intéressés, je copie / colle le synopsis made in Allociné afin d'éclairer un peu l'univers du film. "Meurtri dans sa chair et son esprit au cours d’une mission désastreuse à Kiev 8 mois plus tôt, Jay, ancien soldat devenu tueur à gages, se retrouve contraint d’accepter un contrat sous la pression de son partenaire Gal et de sa femme, Shen. Jay et Gal reçoivent de leur étrange nouveau client une liste de personnes à éliminer. À mesure qu’ils s’enfoncent dans l’univers sombre et inquiétant de leur mission, Jay recommence à perdre pied : peur et paranoïa le font plonger irrémédiablement au cœur des ténèbres."
Ça, c'est fait. Maintenant j'y vais comme un bûcheron. J'ai pas aimé. Je ne me suis pas investi une minute dans le film. Du coup je l'ai contemplé en mode "???? ". Parce que Kill List m'est apparu comme un gros goubi-blouga de cinéma et notamment de cinéma de genre. Grosso modo, ça va de Ken Loach à Robin Hardy. C'est dire. Cinéma social, thriller noir, film d'horreur, etc. Le film de Wheatley bouffe à tous les râteliers. Je peux même pas dire que ces ruptures constantes permettent au métrage d'être captivant, ou même seulement surprenant vu que je me suis emmerdé comme rarement. Pourtant le film fait simplement une heure et demi.
La première grosse demi-heure orientée réalisme social britannique m'a flingué. Déjà parce qu'à la base c'est pas du tout ma came mais parce qu'en plus ça sonne terriblement faux vu que c'est écrit un peu n'importe comment et que ça joue ostensiblement la carte de la facilité. Le personnage principal, Jay, est juste insupportable. C'est un con au début du film. Je vous rassure, il l'est toujours autant à la fin. La partie thriller vaut peau d'zob tellement elle est mécanique. Reste la dernière partie, orientée horreur. Là, on est entre Hardy et Polanski. C'est clairement le meilleur morceau du film - cela dit, ça reste mal filmé. Fin.
Je ne suis pas rentré dans les détails étant donné que ça me parait pas mal de découvrir le film en étant pratiquement vierge. Le gros point fort du film, c'est son ambiance sonore. Là franchement j'avoue que c'est la classe. À part ça... Je pige pas trop les retours positifs - voir ultra positifs - qui m'ont à la base bien motivé pour le voir. Est-ce que Wheatley est un mec talentueux ou un gros roublard, j'en sais rien. Je sais juste qu'il est gros. Y a pourtant quelque chose dans ce film. Seulement, j'ai jamais été en phase avec.
Robert Downey Jr de Robert Downey Jr :

Balargué sur les écrans en 2009 et réalisé par Robert Downey Jr, Robert Downey Jr le film - avec Robert Downey Jr dans le rôle titre - débute comme une foutue sale fin de soirée. Vous voyez le genre ? Mais si, celle où, tellement bituré, vous finissez face contre terre, langoureusement allongé dans votre dégueulis tout en caressant amoureusement les pavés tièdes. Celle où, depuis deux heures vous faites chier tout le monde quand, paradoxalement, vous êtes pooootes, frèèèères, BFF avec tout le monde. Maintenant vous voyez ? Voilàààà.
Donc logiquement, lorsque vous en êtes à ce stade là - j'entends étendu comme un vulgaire chiffon sale pour les plus poètes d'entre nous, ou, pour les plus réalistes, prostré comme une splendide et plus ou moins consistante matière fécale - les choses sérieuses commencent. Et vous le sentez, là, tout au fond de vous, alors que votre estomac danse un watusi effréné. Vous savez. Vous baragouinez, tant bien que mal "ça va pas fort" - le doux euphémisme que voilà. Arrive le moment du choix. Deux routes se profilent à l'horizon - par ailleurs foutrement limité. Vu votre état, vous n'avez pratiquement aucun pouvoir décisionnel.
Pour les plus malchanceux, vu que vous n'avez plus un seul pote, vous êtes sacrément dans la merde. Les pavés sont amenés à devenir votre matelas, votre confident, votre amant(e). À contrario, pour les plus chanceux il y a encore - logiquement - de l'espoir. On va peut-être vous ramener chez vous. Accessoirement, vous allez avoir une dette à vie envers votre ou vos potes en plus d'une honte ultra collector, limited edition. Au final, bien que douloureuse sur la fin, cette soirée finit plutôt bien dans la mesure où vous rentrez sain et sauf.
Hier soir, j'étais l'autre type. Celui qui n'a plus un seul pote. Face à Sherlock Holmes soit disant. Une "grosse production, viscérale et intellectuelle", dixit le réalisateur. Rayez la ou les mentions inutiles. Je vous donne un indice Sherlock, ce sont les deux dernières. Ouais, Sherlock Holmes, ou Robert Downey Jr vu que c'est exactement la même chose, c'est über naze de bout en bout. Visuellement, ça fouette sévère. Encore plus en full HD. C'est vulgos, mal shooté et mal monté. Nan mais les combats au ralenti avant les combats, best idea ever !
Je me demande si le mot cool n'est pas devenu une marque déposée. Du genre, cool® by Robert Downey Jr. Sherlock Holmes c'est donc un film cool®. Comprenez naze. Avec des acteurs cool®. Comprenez en roue libre. Avec un scénario cool®. Comprenez débile. Parce que ce truc est quand même écrit par le teubé qui a pondu le scénario de Jumper. Juste pour dire. En fait Sherlock Holmes ça flatte gentiment l'égo. On a l'impression de devenir Sherlock Holmes et d'enquêter sur le meurtre qu'a commis et filmé Ritchie. En fait, c'est génial. Trop immersif quoi ! cool® (by Robert Downey Jr).

Mamá d'Andres Muschietti :

C'est assez sympa ce Mamá. Ça ne révolutionne absolument rien, mais c'est plutôt bien fait. Parfois même très bien fait pour ce qui est de la réalisation, d'autant que c'est un premier film. Le court-métrage de Muschietti était déjà à la base relativement efficace. À tel point qu'on le retrouve dans le film, mais en plus thuné. Après la quand même belle quenelle qu'était Don't Be Afraid of The Dark, Del Toro balance de la caillasse dans un projet qui, bien que conventionnel, tient la route. On sent pas mal son influence sur le film - notamment dans la conclusion, un peu lourdingue en toute honnêteté car trop dilatée et volontairement poétique.
L'histoire tient la route, avec des personnages simples mais forts. Jessica Chastain est encore une fois vraiment bonne - dans tous les sens du terme. Les gamines, idem. Nikolaj Coster-Waldau, idem. Il y a une véritable ambiance dans Mamá, des moments de tension et quelques coups de flippe vraiment bien amenés. Je rentre pas trop dans les détails mais le film vaut indéniablement le coup d’œil.
Son seul problème, c'est en fait son académisme. Y a vraiment rien de nouveau, d'inévitables longueurs avec l'éternel psy ou encore des jump scares faciles et sans aucune incidence sur le récit. M'enfin bon, je vais pas trop faire la fine bouche. C'est à voir.

Curieux métrage que ce Kill List. Pour les intéressés, je copie / colle le synopsis made in Allociné afin d'éclairer un peu l'univers du film. "Meurtri dans sa chair et son esprit au cours d’une mission désastreuse à Kiev 8 mois plus tôt, Jay, ancien soldat devenu tueur à gages, se retrouve contraint d’accepter un contrat sous la pression de son partenaire Gal et de sa femme, Shen. Jay et Gal reçoivent de leur étrange nouveau client une liste de personnes à éliminer. À mesure qu’ils s’enfoncent dans l’univers sombre et inquiétant de leur mission, Jay recommence à perdre pied : peur et paranoïa le font plonger irrémédiablement au cœur des ténèbres."
Ça, c'est fait. Maintenant j'y vais comme un bûcheron. J'ai pas aimé. Je ne me suis pas investi une minute dans le film. Du coup je l'ai contemplé en mode "???? ". Parce que Kill List m'est apparu comme un gros goubi-blouga de cinéma et notamment de cinéma de genre. Grosso modo, ça va de Ken Loach à Robin Hardy. C'est dire. Cinéma social, thriller noir, film d'horreur, etc. Le film de Wheatley bouffe à tous les râteliers. Je peux même pas dire que ces ruptures constantes permettent au métrage d'être captivant, ou même seulement surprenant vu que je me suis emmerdé comme rarement. Pourtant le film fait simplement une heure et demi.
La première grosse demi-heure orientée réalisme social britannique m'a flingué. Déjà parce qu'à la base c'est pas du tout ma came mais parce qu'en plus ça sonne terriblement faux vu que c'est écrit un peu n'importe comment et que ça joue ostensiblement la carte de la facilité. Le personnage principal, Jay, est juste insupportable. C'est un con au début du film. Je vous rassure, il l'est toujours autant à la fin. La partie thriller vaut peau d'zob tellement elle est mécanique. Reste la dernière partie, orientée horreur. Là, on est entre Hardy et Polanski. C'est clairement le meilleur morceau du film - cela dit, ça reste mal filmé. Fin.
Je ne suis pas rentré dans les détails étant donné que ça me parait pas mal de découvrir le film en étant pratiquement vierge. Le gros point fort du film, c'est son ambiance sonore. Là franchement j'avoue que c'est la classe. À part ça... Je pige pas trop les retours positifs - voir ultra positifs - qui m'ont à la base bien motivé pour le voir. Est-ce que Wheatley est un mec talentueux ou un gros roublard, j'en sais rien. Je sais juste qu'il est gros. Y a pourtant quelque chose dans ce film. Seulement, j'ai jamais été en phase avec.
SPOIL
Pourtant l'idée est pas mal. Une secte frappée du bocal en quête d'une figure forte, d'un leader lui aussi complètement allumé est assez sympa. Les rites de fin, dans les bois sont assez cools, de même que le côté survival horreur avec des fanatiques masqués à oualp. Mais ça reste trop gros, trop mal écrit : tuer un prêtre = renier sa foi, tuer un archiviste = occulter ses souvenirs, tuer un homme politique = renier la société, etc. Sans déconner ? Gé-nial. Wheatley, un gros roublard en fait.
Robert Downey Jr de Robert Downey Jr :

Balargué sur les écrans en 2009 et réalisé par Robert Downey Jr, Robert Downey Jr le film - avec Robert Downey Jr dans le rôle titre - débute comme une foutue sale fin de soirée. Vous voyez le genre ? Mais si, celle où, tellement bituré, vous finissez face contre terre, langoureusement allongé dans votre dégueulis tout en caressant amoureusement les pavés tièdes. Celle où, depuis deux heures vous faites chier tout le monde quand, paradoxalement, vous êtes pooootes, frèèèères, BFF avec tout le monde. Maintenant vous voyez ? Voilàààà.
Donc logiquement, lorsque vous en êtes à ce stade là - j'entends étendu comme un vulgaire chiffon sale pour les plus poètes d'entre nous, ou, pour les plus réalistes, prostré comme une splendide et plus ou moins consistante matière fécale - les choses sérieuses commencent. Et vous le sentez, là, tout au fond de vous, alors que votre estomac danse un watusi effréné. Vous savez. Vous baragouinez, tant bien que mal "ça va pas fort" - le doux euphémisme que voilà. Arrive le moment du choix. Deux routes se profilent à l'horizon - par ailleurs foutrement limité. Vu votre état, vous n'avez pratiquement aucun pouvoir décisionnel.
Pour les plus malchanceux, vu que vous n'avez plus un seul pote, vous êtes sacrément dans la merde. Les pavés sont amenés à devenir votre matelas, votre confident, votre amant(e). À contrario, pour les plus chanceux il y a encore - logiquement - de l'espoir. On va peut-être vous ramener chez vous. Accessoirement, vous allez avoir une dette à vie envers votre ou vos potes en plus d'une honte ultra collector, limited edition. Au final, bien que douloureuse sur la fin, cette soirée finit plutôt bien dans la mesure où vous rentrez sain et sauf.
Hier soir, j'étais l'autre type. Celui qui n'a plus un seul pote. Face à Sherlock Holmes soit disant. Une "grosse production, viscérale et intellectuelle", dixit le réalisateur. Rayez la ou les mentions inutiles. Je vous donne un indice Sherlock, ce sont les deux dernières. Ouais, Sherlock Holmes, ou Robert Downey Jr vu que c'est exactement la même chose, c'est über naze de bout en bout. Visuellement, ça fouette sévère. Encore plus en full HD. C'est vulgos, mal shooté et mal monté. Nan mais les combats au ralenti avant les combats, best idea ever !
Je me demande si le mot cool n'est pas devenu une marque déposée. Du genre, cool® by Robert Downey Jr. Sherlock Holmes c'est donc un film cool®. Comprenez naze. Avec des acteurs cool®. Comprenez en roue libre. Avec un scénario cool®. Comprenez débile. Parce que ce truc est quand même écrit par le teubé qui a pondu le scénario de Jumper. Juste pour dire. En fait Sherlock Holmes ça flatte gentiment l'égo. On a l'impression de devenir Sherlock Holmes et d'enquêter sur le meurtre qu'a commis et filmé Ritchie. En fait, c'est génial. Trop immersif quoi ! cool® (by Robert Downey Jr).

Mamá d'Andres Muschietti :

C'est assez sympa ce Mamá. Ça ne révolutionne absolument rien, mais c'est plutôt bien fait. Parfois même très bien fait pour ce qui est de la réalisation, d'autant que c'est un premier film. Le court-métrage de Muschietti était déjà à la base relativement efficace. À tel point qu'on le retrouve dans le film, mais en plus thuné. Après la quand même belle quenelle qu'était Don't Be Afraid of The Dark, Del Toro balance de la caillasse dans un projet qui, bien que conventionnel, tient la route. On sent pas mal son influence sur le film - notamment dans la conclusion, un peu lourdingue en toute honnêteté car trop dilatée et volontairement poétique.
L'histoire tient la route, avec des personnages simples mais forts. Jessica Chastain est encore une fois vraiment bonne - dans tous les sens du terme. Les gamines, idem. Nikolaj Coster-Waldau, idem. Il y a une véritable ambiance dans Mamá, des moments de tension et quelques coups de flippe vraiment bien amenés. Je rentre pas trop dans les détails mais le film vaut indéniablement le coup d’œil.
Son seul problème, c'est en fait son académisme. Y a vraiment rien de nouveau, d'inévitables longueurs avec l'éternel psy ou encore des jump scares faciles et sans aucune incidence sur le récit. M'enfin bon, je vais pas trop faire la fine bouche. C'est à voir.
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Re: Les films que vous venez de voir
Fast & Furious 6 de Justin Lin :

Et ouais, et ouais... après un Fast Five qui m'avait carrément mis la patate, Fast and Furious 6 ? Je ne dis pas non. Le film vu, la conclusion ? Ce nouvel opus est indéniablement moins bon que le précédent et ce même si l'on sent l'envie d'en mettre plein la rétine. Du bigger, du louder, mais au final une petite sortie de route. En dépit de gros défauts le film reste plaisant, fun et parfois assez impressionnant. Des répliques font mouches et ça fleure bon la testostérone.
Le hic, ce sont les fameux défauts plus prononcés que dans le précédent volet, avec notamment un retour léger des road rage. La zic', les pouliches et les carrosseries tunées dans les rues de Londres. Dommage. De même, en passant au niveau supérieur - l'enjeu du film est d'arrêter un terroriste international - le film s'éparpille, alternant les environnements (Russie, Angleterre, Espagne, Etats-Unis) et les sous-intrigues. Dommage. À l'inverse, le cinquième était nettement plus agréable en déroulant l'intrigue dans un lieu précis et fiévreux : Rio. Là, près de la moitié du film se déroule à Londres. En termes d'ambiance, il y a quelque chose qui manque. C'est moins jubilatoire.
Pas de surprise niveau casting. Ceux qui ne savaient pas jouer n'ont rien appris depuis le précédent. Le tandem Diesel / Johnson fonctionne bien. Par contre, les personnages ont moins de développements individuels (ce qui était plutôt bien géré dans le précédent). Le bad-guy est pas terrible. Pas con, mais banal et pas franchement charismatique. Le méchant du prochain, introduit dans la conclusion du film en revanche, y a boooon - conclusion qui d'ailleurs est très appréciable.
Conclusion finale, c'est moins bon que le précédent mais pas dégueulasse pour autant, surtout sur grand écran. Quelques longueurs, un scénario qui manque de tenue, trop de délocalisations, le retour de Rodriguez, un soupçon de tuning et un bad-guy couci-couça (faisandé, soyons honnêtes). Mais, malgré tout ce que je viens de mentionner, c'est plaisant, pas avare en action, souvent drôle, bourré d'auto-dérision, et généreux.
Avec une histoire plus recentrée, il y a de quoi espérer un très bon volet la prochaine fois - de Fast & Furious, hein. Le bad-guy promet en tout cas. Emballé, c'est pesé.

Et ouais, et ouais... après un Fast Five qui m'avait carrément mis la patate, Fast and Furious 6 ? Je ne dis pas non. Le film vu, la conclusion ? Ce nouvel opus est indéniablement moins bon que le précédent et ce même si l'on sent l'envie d'en mettre plein la rétine. Du bigger, du louder, mais au final une petite sortie de route. En dépit de gros défauts le film reste plaisant, fun et parfois assez impressionnant. Des répliques font mouches et ça fleure bon la testostérone.
Le hic, ce sont les fameux défauts plus prononcés que dans le précédent volet, avec notamment un retour léger des road rage. La zic', les pouliches et les carrosseries tunées dans les rues de Londres. Dommage. De même, en passant au niveau supérieur - l'enjeu du film est d'arrêter un terroriste international - le film s'éparpille, alternant les environnements (Russie, Angleterre, Espagne, Etats-Unis) et les sous-intrigues. Dommage. À l'inverse, le cinquième était nettement plus agréable en déroulant l'intrigue dans un lieu précis et fiévreux : Rio. Là, près de la moitié du film se déroule à Londres. En termes d'ambiance, il y a quelque chose qui manque. C'est moins jubilatoire.
Pas de surprise niveau casting. Ceux qui ne savaient pas jouer n'ont rien appris depuis le précédent. Le tandem Diesel / Johnson fonctionne bien. Par contre, les personnages ont moins de développements individuels (ce qui était plutôt bien géré dans le précédent). Le bad-guy est pas terrible. Pas con, mais banal et pas franchement charismatique. Le méchant du prochain, introduit dans la conclusion du film en revanche, y a boooon - conclusion qui d'ailleurs est très appréciable.
Conclusion finale, c'est moins bon que le précédent mais pas dégueulasse pour autant, surtout sur grand écran. Quelques longueurs, un scénario qui manque de tenue, trop de délocalisations, le retour de Rodriguez, un soupçon de tuning et un bad-guy couci-couça (faisandé, soyons honnêtes). Mais, malgré tout ce que je viens de mentionner, c'est plaisant, pas avare en action, souvent drôle, bourré d'auto-dérision, et généreux.
Avec une histoire plus recentrée, il y a de quoi espérer un très bon volet la prochaine fois - de Fast & Furious, hein. Le bad-guy promet en tout cas. Emballé, c'est pesé.
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Re: Les films que vous venez de voir
Je crois que je te bat Heaven sur le navet de la semaine. (même si elle est pas fini)
J'ai vu Hansel & Gretel : Witch Hunters de Tommy Wirkola.
Au début me suis dis "hmm Famke Janssen dans le film, not bad, ho, Gemma Arterton...ça doit bien se regarder ce petit film
(surtout si elles font un truc à deux)
Il y a que le doux visage de Gemma qui m'a fait tenir jusqu'au bout, les sorcières ressemblent toutes à des cosplay raté du groupe "Kiss" je cherche encore pourquoi se partit pris (pourtant la toute première sorcière de l'intro était pas mal) en plus de ça, elles se fight à main nue (surement ceinture orange de Karaté) allant parfois à des prise de catch (
) et jettent quelques sortilèges vite fait pour dire que leur mocheté c'est pas que pour faire jolie.
Le film suit une trame très scolaire (bien qu'il s'adresse pas aux enfants, il y a des têtes arraché, du sang partout etc..) on passe d'une scène à une autre, présentation de la méchante, hop rencontre avec les héros, etc... c'est bateau, l'intrigue est bateau, la fin...
Dans le film il y a un Troll, maintenant je le comprend, c'était une message subliminal pour qualifier le film.
J'ai vu Hansel & Gretel : Witch Hunters de Tommy Wirkola.

Au début me suis dis "hmm Famke Janssen dans le film, not bad, ho, Gemma Arterton...ça doit bien se regarder ce petit film

Il y a que le doux visage de Gemma qui m'a fait tenir jusqu'au bout, les sorcières ressemblent toutes à des cosplay raté du groupe "Kiss" je cherche encore pourquoi se partit pris (pourtant la toute première sorcière de l'intro était pas mal) en plus de ça, elles se fight à main nue (surement ceinture orange de Karaté) allant parfois à des prise de catch (


Le film suit une trame très scolaire (bien qu'il s'adresse pas aux enfants, il y a des têtes arraché, du sang partout etc..) on passe d'une scène à une autre, présentation de la méchante, hop rencontre avec les héros, etc... c'est bateau, l'intrigue est bateau, la fin...
Dans le film il y a un Troll, maintenant je le comprend, c'était une message subliminal pour qualifier le film.
Mon âme se compose et décompose
comme un puzzle mélancolique...
dont chaque pièce a sa propre tristesse.

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dont chaque pièce a sa propre tristesse.

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Re: Les films que vous venez de voir
Mdr, je l'ai maté en début de semaine justement ce Hansel&Gretel
Passé le coté kitch et cliché, j'ai bien aimé les combats et le coté bien gore
Bon après j'en attendais vraiment rien, donc ça m'a occupé mais ya bien pire navet je pense.... qui a dit Oz le magnifique ?
Ah oui j'ai vu Shame... mon dieu... je déteste les films ou chaque plan dure 15min.
Je prends un bain (reflexion, plans fixes, 10min), la même scène dans le métro, la même scène avec les putes, et la même chez lui, ça y est on a bien tenu 1h30 les gars
Passé le coté kitch et cliché, j'ai bien aimé les combats et le coté bien gore

Bon après j'en attendais vraiment rien, donc ça m'a occupé mais ya bien pire navet je pense.... qui a dit Oz le magnifique ?

Ah oui j'ai vu Shame... mon dieu... je déteste les films ou chaque plan dure 15min.
Je prends un bain (reflexion, plans fixes, 10min), la même scène dans le métro, la même scène avec les putes, et la même chez lui, ça y est on a bien tenu 1h30 les gars


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Re: Les films que vous venez de voir
Bon dans la lancé de navet j'ai vu:
Die Hard : belle journée pour mourir (je dirais plutôt belle journée gâché)
Je le juge pas comme un grand film, mais simplement en le comparant aux anciens et même à ce niveau le film est médiocre.
Ils ont justement repassé Die Hard: une journée en enfer cette semaine et quel contraste, pourtant le film date de 1995 et les moyens était pas les mêmes, pourtant ouai le film c'est un "travelling scénaristique" tu suis un fil rouge on te montre le mécanisme et le parcours du badguy pour arriver à ses fins. (plan pour écarter John McClane, plan pour arriver à la banque etc)
Là Die Hard 5, c'est du cut-film, tu passes d'une scène à une autre, les retrouvailles père/fils est à vomir, une haine injustifié même dans les moment ou la vie des deux est en danger, c'est juste complétement stupide.
Le fils c'est un robot de la CIA, qui ne sait pas réfléchir, qui n'a pas de plan, on lui a ôté le cerveau en lui donnant son badge, du coup John McClane est là pour compenser et lui montrer comment on improvise...
Enfin bon, il y a tout un tas de petites scènes plus trollesque des une des autres et je parle même pas du Russe danseur.
Le seul truc que j'ai aimé du film:
- La scène de la course poursuite avec le camion blindé. (bon c'est juste du niveau à la Fast & Furious)
-----------------
Sinon j'ai vu autre chose qui se rapproche plus d'un Vrai Film cette fois.
Ganster Squad (avec Josh Brolin, Ryan Gosling, Sean Penn, Emma Stone etc)
Bon déjà je serais pas objectif, vu que j'adore cette époque, les costumes, le mobilier, les voitures, les armes, la musique, le machisme, bref c'était une époque qui s'assumé.
Je vais pas trop m'étendre, un peu déçu parce que le film survole le sujet, disons qu'il est très (trop court) pour vraiment en faire un grand film et malheureusement pour lui il ne fera pas partie des classiques du genre, il est trop dilué et rentre pas dans la profondeur du sujet, il fait trop "Oneshote" comme film. (son gros défauts pour moi qui mériterai une explication à la Heaven, mais j'en ai pas le talent)
Bon ceci dit, les fans du genre trouverons leur bonheur ailleurs, comme expliqué en haut, le film reste très esthétique dans son genre, je pense qu'ils ont voulu compenser le défaut (format trop court) par l'esthétisme des costumes et des décors avec des plans et une musique que j'ai trouvé très jolie. (on a l’impression de regarder une BD des fois)
Le jeu d'acteur est pas mauvais, mais encore une fois à cause du format du film on s'attache à personne, on aime juste les personnages mais pas plus, on survole leur caractère voilà tout.
Un gros "dommage" donc, son format trop court fait chuter la qualité du film qui ne fait que survoler son sujet.
Sinon il y a quand même Ema Stone dans sa robe rouge qui fait monter le film:
http://cdn03.cdn.justjared.com/wp-conte ... ter-02.jpg
Die Hard : belle journée pour mourir (je dirais plutôt belle journée gâché)
Je le juge pas comme un grand film, mais simplement en le comparant aux anciens et même à ce niveau le film est médiocre.
Ils ont justement repassé Die Hard: une journée en enfer cette semaine et quel contraste, pourtant le film date de 1995 et les moyens était pas les mêmes, pourtant ouai le film c'est un "travelling scénaristique" tu suis un fil rouge on te montre le mécanisme et le parcours du badguy pour arriver à ses fins. (plan pour écarter John McClane, plan pour arriver à la banque etc)
Là Die Hard 5, c'est du cut-film, tu passes d'une scène à une autre, les retrouvailles père/fils est à vomir, une haine injustifié même dans les moment ou la vie des deux est en danger, c'est juste complétement stupide.
Le fils c'est un robot de la CIA, qui ne sait pas réfléchir, qui n'a pas de plan, on lui a ôté le cerveau en lui donnant son badge, du coup John McClane est là pour compenser et lui montrer comment on improvise...
Le seul truc que j'ai aimé du film:
- La scène de la course poursuite avec le camion blindé. (bon c'est juste du niveau à la Fast & Furious)
-----------------
Sinon j'ai vu autre chose qui se rapproche plus d'un Vrai Film cette fois.

Ganster Squad (avec Josh Brolin, Ryan Gosling, Sean Penn, Emma Stone etc)
Bon déjà je serais pas objectif, vu que j'adore cette époque, les costumes, le mobilier, les voitures, les armes, la musique, le machisme, bref c'était une époque qui s'assumé.
Je vais pas trop m'étendre, un peu déçu parce que le film survole le sujet, disons qu'il est très (trop court) pour vraiment en faire un grand film et malheureusement pour lui il ne fera pas partie des classiques du genre, il est trop dilué et rentre pas dans la profondeur du sujet, il fait trop "Oneshote" comme film. (son gros défauts pour moi qui mériterai une explication à la Heaven, mais j'en ai pas le talent)
Bon ceci dit, les fans du genre trouverons leur bonheur ailleurs, comme expliqué en haut, le film reste très esthétique dans son genre, je pense qu'ils ont voulu compenser le défaut (format trop court) par l'esthétisme des costumes et des décors avec des plans et une musique que j'ai trouvé très jolie. (on a l’impression de regarder une BD des fois)
Le jeu d'acteur est pas mauvais, mais encore une fois à cause du format du film on s'attache à personne, on aime juste les personnages mais pas plus, on survole leur caractère voilà tout.
Un gros "dommage" donc, son format trop court fait chuter la qualité du film qui ne fait que survoler son sujet.
Sinon il y a quand même Ema Stone dans sa robe rouge qui fait monter le film:
http://cdn03.cdn.justjared.com/wp-conte ... ter-02.jpg
Mon âme se compose et décompose
comme un puzzle mélancolique...
dont chaque pièce a sa propre tristesse.

comme un puzzle mélancolique...
dont chaque pièce a sa propre tristesse.

-
- Agent Crockett
- Messages : 6005
- Inscription : dim. 24 juil. 2005, 12:03
Re: Les films que vous venez de voir
Le courage de me taper Die Hard, Une journée de merde pour matter un film de merde, personnellement je ne l'ai toujours pas.
Only God Forgives de Nicolas Winding Refn :

"Et en montant au ciel, il dira à Saint-Pierre : Oui seigneur, encore un, c'est de l'Enfer que je viens."
Boom, headshot dans ta gueule. Fin 2011, on avait un peu causé de Drive, le précédent opus du bonhomme. À cette occasion, j'avais parlé d'un exercice de style. Un bon film, mais un exercice de style. NWR, c'est un petit malin. Dans la continuité de Valhalla Rising, il écrit le script d'Only God Forgives. Seulement voilà, Bronson, puis Valhalla Rising, ce ne sont pas ce que l'on peut appeler de purs succès publics. Gosling, c'est le mec qui tombe au bon moment, avec un script correct. Du coup, Nico dit biiiingo. Du coup, Nico fait le film, va à Cannes, choppe un prix de la mise en scène et rameute grâce au beau Ryan - mais que - un joli paquet de spectateurs. C'est violent, poétique, plaisant, beau, pas spécialement exigeant vis-à-vis du spectateur et Ryan il est trop beau dedans.
Pas con le Nico.
Mais après, Nico, lui, il veut faire son film. Il veut faire son projet personnel. Puisque ça a bien fonctionné avec Ryan, hop, le gonze est de nouveau dans le bateau. C'est pas plus mal, ça permettra de faire quelques entrées grâce à un habile combo bande-annonce "par le réalisateur de Drive" + affiche chaude avec Ryan de trois quart. Ensuite, le film sort et c'est véritablement là que ça devient drôle, mais pas pour tout le monde. Quand toi, spectateur, tu constates tranquillement que "tiens, la salle est vachement remplie pour cette séance" et qu'à la fin du film - lequel dure seulement 1h30 - pas loin de la moitié des spectateurs se sont cassés. Oui, Nico a roulé beaucoup de monde dans la farine. Les distributeurs ont dû bien se casser le cul pour vendre un tel film au public.
Only God Forgives, ça n'a rien à voir avec Drive. Mais rien de chez rien. Donc si déjà vous avez trouvé Drive gentiment reloud, ce que je conçois, m'est d'avis que vous n'allez pas kiffer. Du tout. En revanche, si vous avez kiffé Valhalla Rising - AMHA, son meilleur film, avec Pusher : L'Ange de la Mort - y a de fortes chances que vous accrochiez pas mal à celui-ci.
Pourquoi ? Parce que le film est pur trip hallucinatoire, labyrinthique, anxiogène, fiévreux et noir comme la mort. C'est un peu tout sauf ce que l'on attend. Ça ne boxe pas, ça ne baise pas, ça ne parle pas et Gosling n'est pas un héros, ni même le personnage clé. Mais pour peu que l'on soit happé par les premières images du film, accompagnées par les morceaux de Martinez, Only God Forgives est LE trip de l'année. Et assurément l'un des meilleurs films de NWR, à l'aise.
"Wanna fight ?"
L'histoire est simple. Bangkok. Des combats de boxe thaï. Deux frères. L'un meurt. La mère des deux débarque. Elle demande au petit dernier de retrouver le meurtrier et de lui rapporter sa tête. C'est aussi simple que ça. Peau de chagrin me direz-vous. Je vais être un tantinet plus sérieux maintenant. Only God Forgives fait clairement parti de ces films ultra-maniéristes, donc doté d'un enrobage extrêmement savoureux mais qui peuvent ne pas sembler raconter d'histoire, être vain et j'en passe. Y a de la matière, ou est-ce que ce n'est que de l’esbroufe visuelle histoire de cacher la misère ? Du coup, je pense que la façon qu'a chacun de percevoir ce qu'est le cinéma influence considérablement la perception du film. Je ne dis pas qu'untel a forcément raison et qu'untel a forcément tort. Non. Car les arguments des uns et des autres seront - avec ce type de film - tout à fait recevables.
Je me situe du côté y a une histoire. À partir de là, libre à vous de lire ou non la suite. Mais sans vouloir péter plus haut que mon cul, j'ai envie de dire qu'elle se mérite, cette "histoire". Qu'il faut brainstormer, gratter, encore et encore. J'aime faire ça, donc c'est cool et je suis content. Le titre l'annonce, only god forgives. Film crypté, film religieux, film mythologique ? Complétement. Bangkok, ville-monde, Enfer sur Terre. Tout n'est qu'horreur et pourriture. Julian est une merde, son frère est une merde, sa mère est une merde, les gens qu'ils côtoient sont des merdes. Des frappes, des tocards, des putes, des voleurs, des tueurs. Même le prêtre semble mauvais, sabre au point. La violence dans le film remplace l'acte sexuel. Les armes ne coupent pas, elles pénètrent la chair. Ok, c'est chelou. Gosling, c'est Julian. La merde dont je parlais. Œdipe. Un enfant, faible, mutique, castré et donc impuissant. Un mec paumé. Purement et simplement incapable. Un truc que Gosling n'a encore jamais joué. Chapeau, parce qu'il fallait oser.
C'est vraiment très particulier comme film. On adore, on déteste, ou à la rigueur, on s'emmerde devant et on s'en balance. Mais c'est vraiment à voir. Pas nécessairement au cinéma, mais un jour, simplement pour essayer. Moi j'ai déliré pendant une heure et demi, comme hypnotisé par les images, la mise en scène et la musique. C'est sombre, tortueux, frustrant, passionnant. Mais dur et pas clément avec le spectateur. Grosso modo, acceptez-moi ou dégagez. Ce qui n'est pas très cool, en un sens.
Only God Forgives de Nicolas Winding Refn :

"Et en montant au ciel, il dira à Saint-Pierre : Oui seigneur, encore un, c'est de l'Enfer que je viens."
Boom, headshot dans ta gueule. Fin 2011, on avait un peu causé de Drive, le précédent opus du bonhomme. À cette occasion, j'avais parlé d'un exercice de style. Un bon film, mais un exercice de style. NWR, c'est un petit malin. Dans la continuité de Valhalla Rising, il écrit le script d'Only God Forgives. Seulement voilà, Bronson, puis Valhalla Rising, ce ne sont pas ce que l'on peut appeler de purs succès publics. Gosling, c'est le mec qui tombe au bon moment, avec un script correct. Du coup, Nico dit biiiingo. Du coup, Nico fait le film, va à Cannes, choppe un prix de la mise en scène et rameute grâce au beau Ryan - mais que - un joli paquet de spectateurs. C'est violent, poétique, plaisant, beau, pas spécialement exigeant vis-à-vis du spectateur et Ryan il est trop beau dedans.
Pas con le Nico.
Mais après, Nico, lui, il veut faire son film. Il veut faire son projet personnel. Puisque ça a bien fonctionné avec Ryan, hop, le gonze est de nouveau dans le bateau. C'est pas plus mal, ça permettra de faire quelques entrées grâce à un habile combo bande-annonce "par le réalisateur de Drive" + affiche chaude avec Ryan de trois quart. Ensuite, le film sort et c'est véritablement là que ça devient drôle, mais pas pour tout le monde. Quand toi, spectateur, tu constates tranquillement que "tiens, la salle est vachement remplie pour cette séance" et qu'à la fin du film - lequel dure seulement 1h30 - pas loin de la moitié des spectateurs se sont cassés. Oui, Nico a roulé beaucoup de monde dans la farine. Les distributeurs ont dû bien se casser le cul pour vendre un tel film au public.
Only God Forgives, ça n'a rien à voir avec Drive. Mais rien de chez rien. Donc si déjà vous avez trouvé Drive gentiment reloud, ce que je conçois, m'est d'avis que vous n'allez pas kiffer. Du tout. En revanche, si vous avez kiffé Valhalla Rising - AMHA, son meilleur film, avec Pusher : L'Ange de la Mort - y a de fortes chances que vous accrochiez pas mal à celui-ci.
Pourquoi ? Parce que le film est pur trip hallucinatoire, labyrinthique, anxiogène, fiévreux et noir comme la mort. C'est un peu tout sauf ce que l'on attend. Ça ne boxe pas, ça ne baise pas, ça ne parle pas et Gosling n'est pas un héros, ni même le personnage clé. Mais pour peu que l'on soit happé par les premières images du film, accompagnées par les morceaux de Martinez, Only God Forgives est LE trip de l'année. Et assurément l'un des meilleurs films de NWR, à l'aise.
"Wanna fight ?"
L'histoire est simple. Bangkok. Des combats de boxe thaï. Deux frères. L'un meurt. La mère des deux débarque. Elle demande au petit dernier de retrouver le meurtrier et de lui rapporter sa tête. C'est aussi simple que ça. Peau de chagrin me direz-vous. Je vais être un tantinet plus sérieux maintenant. Only God Forgives fait clairement parti de ces films ultra-maniéristes, donc doté d'un enrobage extrêmement savoureux mais qui peuvent ne pas sembler raconter d'histoire, être vain et j'en passe. Y a de la matière, ou est-ce que ce n'est que de l’esbroufe visuelle histoire de cacher la misère ? Du coup, je pense que la façon qu'a chacun de percevoir ce qu'est le cinéma influence considérablement la perception du film. Je ne dis pas qu'untel a forcément raison et qu'untel a forcément tort. Non. Car les arguments des uns et des autres seront - avec ce type de film - tout à fait recevables.
Je me situe du côté y a une histoire. À partir de là, libre à vous de lire ou non la suite. Mais sans vouloir péter plus haut que mon cul, j'ai envie de dire qu'elle se mérite, cette "histoire". Qu'il faut brainstormer, gratter, encore et encore. J'aime faire ça, donc c'est cool et je suis content. Le titre l'annonce, only god forgives. Film crypté, film religieux, film mythologique ? Complétement. Bangkok, ville-monde, Enfer sur Terre. Tout n'est qu'horreur et pourriture. Julian est une merde, son frère est une merde, sa mère est une merde, les gens qu'ils côtoient sont des merdes. Des frappes, des tocards, des putes, des voleurs, des tueurs. Même le prêtre semble mauvais, sabre au point. La violence dans le film remplace l'acte sexuel. Les armes ne coupent pas, elles pénètrent la chair. Ok, c'est chelou. Gosling, c'est Julian. La merde dont je parlais. Œdipe. Un enfant, faible, mutique, castré et donc impuissant. Un mec paumé. Purement et simplement incapable. Un truc que Gosling n'a encore jamais joué. Chapeau, parce qu'il fallait oser.
C'est vraiment très particulier comme film. On adore, on déteste, ou à la rigueur, on s'emmerde devant et on s'en balance. Mais c'est vraiment à voir. Pas nécessairement au cinéma, mais un jour, simplement pour essayer. Moi j'ai déliré pendant une heure et demi, comme hypnotisé par les images, la mise en scène et la musique. C'est sombre, tortueux, frustrant, passionnant. Mais dur et pas clément avec le spectateur. Grosso modo, acceptez-moi ou dégagez. Ce qui n'est pas très cool, en un sens.
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- Agent Crockett
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Re: Les films que vous venez de voir
Die Hard : Belle Journée pour Mourir de John Moore :

Distribuer Die Hard : Belle Journée pour Mourir :
- Jeff, il nous faut un plan.
- Un plan pour ?
- Assurer la sortie de Die Hard 5 afin de faire un max d'entrées la première semaine. On doit tout miser là-dessus.
- Ok, pas de problème. Mais pourquoi la première semaine seulement ?
- Pour avoir un temps d'avance sur le bouche-à-oreille désastreux qu'il va y avoir suite à la sortie. Ça va être brutal.
- Tu as déjà vu le film ? C'est pas très bien ?
- Ouais. C'est même une sacré merde. En dix ans de carrière, je n'ai jamais vu ça.
- Easy, easy, Steve. Tu commences à me faire baliser là. On parle quand même de Die Hard mec. John McClane quoi !
- Ouais, mais avec celui-ci on est plus proche de Papy fait de la résistance que de Die Hard.
- Poker face. Mais... c'est une comédie du coup ?
- Non, non. C'est juste de la merde.
- Oh, merde...
- Tu l'as dis.
- Mais...
- Sèche tes larmes Jeff. T'as vu la gueule qu'avait déjà le quatrième, non ? À quoi tu t'attendais pour le cinquième ?
- Je... Je sais pas trop. Mais ça parle de quoi ?
- John McClane part en vacances en Russie pour retrouver son fils.
- Est-ce qu'il le retrouve à la fin ?
- Oui oui, t'inquiète. McClane retrouve Jr au bout de six minutes.
- Poker face. Ah, et ensuite ?
- Ensuite ils tuent des russes qui font de la danse et mangent des carottes.
- Poker face. C'est... C'est un peu léger, non ? Je veux dire, même pour un Die Hard... Le méchant, lui, il est bon ?
- Ah, là ouais. Limite meilleur qu'Alan Rickman et Jeremy Irons. C'est l'excellent Sebastian Koch. Par contre là, il a un rôle de merde et il est pas dirigé. Tu verrais sa gueule... Des barres de rire ! On dirait un alcoolo le mec ! M'est d'avis qu'une fois qu'il a réalisé la merde dans laquelle il était, il a commencé à biberonner comme un chef.
- Poker face. Mais... Mais et le réalisateur ? P'têtre qu'il a pu hausser le niveau par la mise en scène, non ?
- La blague ! Non Jeff, aux commandes c'est John Moore, le mec qui a fait Max Payne.
- Max Payne ?! Mais ce jeu est génial !
- Oui, oui, Max Payne c'est excellent, sauf que là, le gonze en question, il a fait le film, hein, pas le jeu.
- Poker face. Alors, quand je parlais de mise en scène...
- Du vent. C'est d'jeun, mais dégueulasse à regarder tant c'est mal branlé. Y a des zooms, des ralentis, des accélérés, de la shaky cam et pleins d'autres choses qui fleurent bon le dégueulis. C'est cadré n'importe comment et par la magie d'un montage nawak hyper-cut, c'est encore plus illisible.
- Poker face. Mais... Mais pourtant la Russie c'est assez cinégénique...
- Ouais mais là non. On te fait croire que ça se passe en Russie mais ça a la gueule d'un DTV serbe qui en réalité a été tourné en Bulgarie et dont le final se déroule en Ukraine. Tu vois le tableau ?
- Pas vraiment.
- C'est normal. La géographie est une science en constante évolution. Le film en est la preuve. Tu connais Grenoble, la ville en Suisse ?
- Euh... Grenoble, c'est une ville française.
- Ouais mais dans Die Hard 5, elle est en Suisse et pas en France.
- Mais qui dit une telle connerie ?
- Le fils de McClane, Jr.
- Poker face. Dans l'histoire, il est illettré ?
- Non, agent de la CIA.
- Oh putain...
- Tout de suite, tu comprends pourquoi les invasions militaires de ces génies partent en couille depuis 1961.
- Euh... donc en résumé, Die Hard : Belle journée pour Mourir, c'est de la grosse merde mais faut qu'on dise que c'est génial pour que le public y croie ?
- T'as tout pigé. Donc première chose, on interdit les projections presse.
- Ça annonce déjà la couleur Steve...
Finish him !
- Eh Jeff, cerise sur le gâteau d'excréments accompagné de son coulis de pisse qu'est Die Hard : Belle journée pour Mourir...
- Quoi ?
- Bruce Willis s'est éclaté et est partant pour un sixième.
- Poker face².
Fatality !

J'te jure, toutes les scènes d'action de F&F 5 et F&F 6 sont dix fois mieux torchées que celle-là.nataku a écrit : - La scène de la course poursuite avec le camion blindé. (bon c'est juste du niveau à la Fast & Furious)
Distribuer Die Hard : Belle Journée pour Mourir :
- Jeff, il nous faut un plan.
- Un plan pour ?
- Assurer la sortie de Die Hard 5 afin de faire un max d'entrées la première semaine. On doit tout miser là-dessus.
- Ok, pas de problème. Mais pourquoi la première semaine seulement ?
- Pour avoir un temps d'avance sur le bouche-à-oreille désastreux qu'il va y avoir suite à la sortie. Ça va être brutal.
- Tu as déjà vu le film ? C'est pas très bien ?
- Ouais. C'est même une sacré merde. En dix ans de carrière, je n'ai jamais vu ça.
- Easy, easy, Steve. Tu commences à me faire baliser là. On parle quand même de Die Hard mec. John McClane quoi !
- Ouais, mais avec celui-ci on est plus proche de Papy fait de la résistance que de Die Hard.
- Poker face. Mais... c'est une comédie du coup ?
- Non, non. C'est juste de la merde.
- Oh, merde...
- Tu l'as dis.
- Mais...
- Sèche tes larmes Jeff. T'as vu la gueule qu'avait déjà le quatrième, non ? À quoi tu t'attendais pour le cinquième ?
- Je... Je sais pas trop. Mais ça parle de quoi ?
- John McClane part en vacances en Russie pour retrouver son fils.
- Est-ce qu'il le retrouve à la fin ?
- Oui oui, t'inquiète. McClane retrouve Jr au bout de six minutes.
- Poker face. Ah, et ensuite ?
- Ensuite ils tuent des russes qui font de la danse et mangent des carottes.
- Poker face. C'est... C'est un peu léger, non ? Je veux dire, même pour un Die Hard... Le méchant, lui, il est bon ?
- Ah, là ouais. Limite meilleur qu'Alan Rickman et Jeremy Irons. C'est l'excellent Sebastian Koch. Par contre là, il a un rôle de merde et il est pas dirigé. Tu verrais sa gueule... Des barres de rire ! On dirait un alcoolo le mec ! M'est d'avis qu'une fois qu'il a réalisé la merde dans laquelle il était, il a commencé à biberonner comme un chef.
- Poker face. Mais... Mais et le réalisateur ? P'têtre qu'il a pu hausser le niveau par la mise en scène, non ?
- La blague ! Non Jeff, aux commandes c'est John Moore, le mec qui a fait Max Payne.
- Max Payne ?! Mais ce jeu est génial !
- Oui, oui, Max Payne c'est excellent, sauf que là, le gonze en question, il a fait le film, hein, pas le jeu.
- Poker face. Alors, quand je parlais de mise en scène...
- Du vent. C'est d'jeun, mais dégueulasse à regarder tant c'est mal branlé. Y a des zooms, des ralentis, des accélérés, de la shaky cam et pleins d'autres choses qui fleurent bon le dégueulis. C'est cadré n'importe comment et par la magie d'un montage nawak hyper-cut, c'est encore plus illisible.
- Poker face. Mais... Mais pourtant la Russie c'est assez cinégénique...
- Ouais mais là non. On te fait croire que ça se passe en Russie mais ça a la gueule d'un DTV serbe qui en réalité a été tourné en Bulgarie et dont le final se déroule en Ukraine. Tu vois le tableau ?
- Pas vraiment.
- C'est normal. La géographie est une science en constante évolution. Le film en est la preuve. Tu connais Grenoble, la ville en Suisse ?
- Euh... Grenoble, c'est une ville française.
- Ouais mais dans Die Hard 5, elle est en Suisse et pas en France.
- Mais qui dit une telle connerie ?
- Le fils de McClane, Jr.
- Poker face. Dans l'histoire, il est illettré ?
- Non, agent de la CIA.
- Oh putain...
- Tout de suite, tu comprends pourquoi les invasions militaires de ces génies partent en couille depuis 1961.
- Euh... donc en résumé, Die Hard : Belle journée pour Mourir, c'est de la grosse merde mais faut qu'on dise que c'est génial pour que le public y croie ?
- T'as tout pigé. Donc première chose, on interdit les projections presse.
- Ça annonce déjà la couleur Steve...
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Re: Les films que vous venez de voir





Et j'ai même pas vu le film. Mais des fois tes critiques, ça vaut toutes les séances ciné du monde. Comment ça j'exagère ?
Nanarland, le monde des mauvais films sympathiques
Reflexions of fear make shadow of nothing...
Shadow of Nothing...
You're still blind if you see winding road
'cause ther's always a straight way to the point you see.
Pour arrêter le hoquet, prendre un sucre avec du vinaigre : dégueu mais efficace
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Re: Les films que vous venez de voir
J'avais déjà trouvé le précédent pourri alors j'suis absolument pas surpris.
Par contre j'ai bien ris sur la géographie variable
Par contre j'ai bien ris sur la géographie variable

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Re: Les films que vous venez de voir
Je suis sur que t'es pas loin de la vérité Heaven en plus. 
Sinon je le reconfirme, le film est une bouse.

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Mon âme se compose et décompose
comme un puzzle mélancolique...
dont chaque pièce a sa propre tristesse.

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Re: Les films que vous venez de voir
Bon je viens de voir After Earth cet aprem.
Bon ca casse pas trois pattes à un canard mais c'est pas non plus un navet (faut dire qu'entre Oz et Die Hard c'est dur
).
Visuellement j'ai trouvé ça plutôt joli, et l'histoire même si banale et déja vue, ça passe.
Par contre je prefere Will smith dans les roles humoristiques (à la MiB) ou émotifs (7 vies) que dans celui de héros impassible et sérieux.
Jaden, je crois qu'il est dans l'age chiant, plus un enfant mignon dans "la recherche du bonheur" mais pas encore un adulte. Du coup avec sa voix qui mue c'est assez chiant, il a peu d'expression...
Je crois que ce film doit souffrir des mêmes défauts qu'Oblivion.
Bon ca casse pas trois pattes à un canard mais c'est pas non plus un navet (faut dire qu'entre Oz et Die Hard c'est dur

Visuellement j'ai trouvé ça plutôt joli, et l'histoire même si banale et déja vue, ça passe.
Par contre je prefere Will smith dans les roles humoristiques (à la MiB) ou émotifs (7 vies) que dans celui de héros impassible et sérieux.
Jaden, je crois qu'il est dans l'age chiant, plus un enfant mignon dans "la recherche du bonheur" mais pas encore un adulte. Du coup avec sa voix qui mue c'est assez chiant, il a peu d'expression...
Je crois que ce film doit souffrir des mêmes défauts qu'Oblivion.

Re: Les films que vous venez de voir
Ça me fait penser que Will Smith aurait fait un très mauvais Neo.
Heureusement qu'il a refusé Matrix pour WWW.
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_______________
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Re: Les films que vous venez de voir
Bigre… je viens d'apprendre qu'y avait un Scary Movie 5…
http://whatculture.com/film/10-worst-mo ... far.php/10
Déjà que j'ai gardé aucun souvenir particulier du 4… >__<
http://whatculture.com/film/10-worst-mo ... far.php/10
Déjà que j'ai gardé aucun souvenir particulier du 4… >__<
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Re: Les films que vous venez de voir
Ha bha je savais pas non plus.
A noter que dans leur top 10, il y a Die Hard: belle journée pour mourir et Hansel & Gretel: Witch Hunters les deux derniers films sur lequel j'ai craché dernièrement.
Il y a Mama qui me tente bien et Only God Forgives.

A noter que dans leur top 10, il y a Die Hard: belle journée pour mourir et Hansel & Gretel: Witch Hunters les deux derniers films sur lequel j'ai craché dernièrement.
Il y a Mama qui me tente bien et Only God Forgives.
Mon âme se compose et décompose
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