Dragons 2 de Dean DeBlois :
Je flippotais à l'idée de voir ce deuxième opus, tiraillé entre une
méchante envie - parce que ça avait l'air bien
cooool - et une
méchante crainte -
Oh-My-God, si c'est moins bien que le premier qui est juste
géééénial (?!). Manque de bol, c'est effectivement moins bien. Même carrément moins bien. Et quand je dis ça, c'est pas seulement parce que je ne l'ai pas au vu au cinéma
ET en 3D.
Dragons 2, c'est pas aussi bien que
Dragons. Émotionnellement, c'est pas aussi fort. Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'émotion, bien au contraire. Je dis juste que ça n'a pas la même puissance que le premier, qui arrive encore à me foutre les boules à chaque vision.
Dragons 2, c'est un film vachement plus mécanique. La magie opère moins et la fraîcheur manque, malgré l'ajout de nouveaux environnements et de nouveaux dragons. C'est peut-être ça, finalement, le problème. Les nouveautés sont survolés ; elles sont
"un p'tit plus" et non le moteur du film. Parlant de
nouveautés, j'ai par exemple eu un vrai problème avec le personnage de la mère. Cette partie du film sonne complètement faux, en plus de ne pas être bien intéressante malgré l'enjeu que représente la figure maternelle pour
Hiccup. Idem pour le bad-guy, vraiment dénué d'intérêt.
Ça se regarde, c'est agréable et il y a quelques beaux moments, mais c'est des coudées en dessous du premier opus.
Daygoutay.
Expendables 3 de Patrick Hughes :
Là, je dis respect. Là, je dis
Patrick Hughes (II !),
bôôôô gosse. Même chose pour
Sylvestre. Respect, mec.
Bôôôô gosse,
Sylvestre. P'tain de film que ce
Expendables 3. Remarque, le titre a le mérite d'être honnête.
Expendables 3, c'est à l'aise trois fois plus pourrave que
Expendables 2, qui était déjà deux fois plus pourrave que
Expendables premier du nom, lequel était déjà une belle merde - dont l'achat en DVD ou Blu-ray ne valait éventuellement que pour jouer au frisbee les chaudes journées d'été.
Chapeau donc à l'ensemble de l'équipe pour cette grosse daube de compét'. Chapeau d'avoir cru jusqu'au bout à ce superbe projet de vieux tarés fatigués, façon
La Croisière s'amuse. Du coup, encore une fois, respect
Sylvestre. Parce que
ouais,
Stallone, c'est un chef. Le mec, il lui a fallu dix ans pour sortir du trou noir où il pourrissait - personne n'a oublié la noble époque où il tapinait pour ce bouffon de
Rodriguez sur
Spy Kids 3 -, et seulement quatre petites années pour y retourner. Classe.
Expendables 3 donc. Super film. Le truc qui rassemble deux générations d'acteurs. P'tain d'idée. Sauf que d'un côté, t'as des jeunots complètement mauvais,
useless et carrément inconnus - le plus bankable étant
Kellan Lutz, c'est dire le niveau global des gus ; de l'autre, on a des vieux très vieux. À la rigueur, le plus heureux et "frais", c'est le p'tit nouveau,
Snipes. Ça reste compréhensible, le gus s'est fait couiller sur les deux précédents. Ah oui pis en méchant très méchant, y a
Mel Gibson.
Soupayr.
Lorsque j'ai lancé l'truc, j'me suis dis - 2014, année de l'optimisme oblige -,
"p'têtre que ça va pas être si pourrave que ça." Mais en fait si. Au bout de 45mn, je pionçais. Le lendemain, on retente,
Expendables 3 : deuxième partie, ET avec du scotch sur les paupières. Rebelote. J'émerge lors d'une
soupayr scène au bar, où tous les mecs se sifflent des bières. Pis générique.
Problem ?
"Merde, j'ay encore pioncay !" Retour en arrière, je relance encore le truc, histoire de pas louper le gaynial climax de ouf. Quand j'ai vu la gueule du
fight entre
Sylvestre et
Mel, j'ai compris que c'était juste un réflexe défensif.
Plus jamais.