Roh faut pas s'énerver mon petit Hyourin, on est là pour s'amuser

. Ensuite si tu veux tout savoir... tout vient de Bach

...
Bon... un peu de sérieux, de toute façon le dernier vote (désolé ^^), n'est pas comptabiliser puisque hors des limites de temps du versus (oui je suis strict mais c'est en cas de litige un de ces 4 ^^).
Bref Beethoven a gagné... parce que historiquement... erf non s'pas ça

, il a gagné avec tout plein de voix, je dirai même que c'est cool parce que c'est un record de voix pour ce versus... de là à dire que c'est grâce à Beethoven

... hmm... Ressasissons-nous

...
Bravo aux deux concurrents =),
Beethoven 19 voix et
Red Hot chili Peppers,
13 voix
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Fatigué ce soir, donc on va faire bref ^^. Duel opposant Serge Gainsbourg aux Beach Boys.
Présentation de Gainsbourg :
Serge Gainsbourg marque fortement la musique française. Il n'hésite pas à métisser ses compositions avec des influences musicales très variées, contribuant à en populariser certaines en France :
* le reggae, avec l'album Aux armes et caetera... suivi de Mauvaises nouvelles des étoiles enregistrés à Kingston (Jamaïque),
* le rap avec You're under arrest,
* la musique afro-cubaine (Couleur café entre autres),
* le jazz,
* le classique : plusieurs de ses morceaux sont inspirés de thèmes classiques tels que Lemon Incest ou Ma Lou Marylou,
* le rock progressif : Melody Nelson.
La musique de Gainsbourg sera par la suite fréquemment échantillonnée et réutilisée par des artistes aussi bien français (ex : MC Solaar pour Nouveau Western) qu'internationaux (ex : Massive Attack dans son Karmacoma (Portishead experience) ou Jennifer Charles, d’Elysian Fields, qui reprend Les Amours Perdues, sur un album de reprises de Gainsbourg). L'album « Monsieur Gainsbourg revisited » sorti en mars 2006, regroupe 14 adaptations anglaises réalisées par Boris Bergman et interprétées notamment par Franz Ferdinand, Portishead, Jarvis Cocker, Kid Loco, Gonzales, Feist, Tricky...
Serge Gainsbourg imprime en outre durablement sa marque grâce à ses textes. Dans un style poétique, il n'hésite pas à produire des rimes complexes (Comment te dire adieu). Friand de jeux de mots, il s'appuie fréquemment sur le double sens. Les allusions érotiques sont de plus en plus fréquentes au fur et à mesure de sa carrière. Certaines de ses chansons marquent les mémoires par leur caractère provocateur, ainsi les allusions appuyées à la fellation dans Les Sucettes, qui provoquent l'émoi dans la bouche d'une France Gall d'à peine dix-huit ans. Elle dira n'avoir compris le double sens du texte que des années après (Archives INA : Gainsbourg interroge Gall sur le sens des Sucettes, ORTF 1967). Puis c'est Jane Birkin feignant l'orgasme dans Je t'aime, moi non plus, tube planétaire. Gainsbourg fleurte avec le tabou de l'inceste en compagnie de sa fille, la frèle Charlotte Gainsbourg :dans les années 80 elle accompagne son père dans le duo Lemon Incest titre évocateur qui suscitera une levée de boucliers. Gainsbarre atteindra les sommets de la provocation érotique avec le tube Love on the beat : véritable poême pornographique, dit par lui même d'une voix monocorde et cassée. Le fond sonore est constitué des cris orgasmiques de Bambou, enregistrée à son insue...L'orchestration baigne dans un Funk froid et les choeurs scandent le titre de la chanson de leurs voixs androgynes et mouvantes.
Les liens à écouter avant de voter 
:
Cha cha cha du Loup
La chanson de Prévert
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Présentation des Beach Boys, écrite avec talent par Hyourinmaru =D, merci ^^.
The Beach Boys (oui oui, les garçons de la plage, tout à fait) c'est un groupe de pop/rock US né à l'aube des 60s dans la banlieue de Los Angeles, Californie.
C'est d'abord une affaire de famille. Les frères Wilson, Carl, Dennis et (surtout) Brian sont à l'origine du groupe. Mike Love, un cousin, les rejoint bientôt, ainsi que Al Jardine, un voisin (?). A cette époque bénie, la surf music est en plein essor, et les Wilson décident de suivre la vague et sortent en 1961 Surfin', premier titre simple mais efficace. Le succès est au rendez-vous, et rapidement arrive Surfin' USA, un deuxième album qui cartonne des deux côtés des States. Surfer Girl, le troisième album, marche également assez bien. Le style s'affine, les influences s'éloignent, les Beach Boys s'affirment tout en devenant petit à petit les icônes de la musique Californienne.
Précisons tout de même que le fer de lance, le petit génie de la troupe familiale est le petit Brian Wilson. C'est lui qui compose, chante, bref, il mène la barque vers un succès commercial certain qui les installe durablement en haut des charts.
Lorsque les Beatles franchissent l'Atlantique, la concurrence sera saine et teintée de respect entre Wilson et MacCartney.
L'arrivée des Scarabées est essentielles dans l'histoire des Boys, puisque c'est afin de dépasser l'excellent Rubbersoul des anglais que Wilson élaborera son chef d'oeuvre, Pet Sounds, qui sanctifie les Beach Boys en icône pop et rompt avec leur image de gentils surfeurs.
Les Anglais s'inclineront ... temporairement. Le temps de sortir Sgt Peppers ... (mais c'est une autre histoire)
Revenons à nos plagistes. Wilson, dans son souci de faire avancer sa musique, pond dans la foulée Good Vibration : quelques minutes pop aux allures psychédéliques qui propulsent le groupe au sommet des charts européens.
Bref, tout va bien. Presque bien. A cette époque, la mode de la surf music s'étiole, les hippies s'éclatent dans leurs caravanes et les californiens sont considérés ringards. Dans le même temps, la vie personnelle de Wilson se dégrade. Il abuse des drogues, sa santé se détériore, et aux problèmes physiques s'ajoutent rapidement des problèmes psychologiques. Il devient paranoïaque, maniaque, et son génie créatif n'a plus le même éclat. Il est manipulé par quelques membres de sa famille et un docteur arriviste qui le laissent s'enfoncer dans sa folie.
Brian Wilson travaille assiduement sur SMiLE, l'album qui succèdera à Pet Sounds et qui ambitionne de surpasser son aîné. Il collabore avec un certain Parks pour élaborer une musique pop complexe, nouvelle. Cela effraie l'entourage de Wilson qui s'oppose violemment au projet. Bientôt, Mike Love se disputera avec Parks qui cessera de travailler avec Brian.
SMiLE ne sortira pas avant 2004. Entre temps, le mythe autour de l'album ne cessera de s'épaissir. Des bootlegs circuleront, des rumeurs se répandront ...
Malheureusement, durant cette intervalle, le groupe ne parviendra pas à retrouver la gloire des 60s. Malgré quelques coups d'éclats, les Boys resteront un artefact terne du paysage musical américain jusqu'à leur séparation, en 1996. Brian Wilson, en bon artiste déchu, ne parvient pas à renouer avec le succès.
En bref, les Beach Boys, c'est dix ans de surf music qui sent bon la plage, de pop sucrée, de chansons ciselées au millimètres, et un album disponibles dans toutes les bonnes pharmacies, le très beau Pet Sounds.
Les liens à écouter avant de voter 
:
I Get Around
Wouldn't It Be Nice
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Fin des votes le
dimanche 18 février à 13 heures.
Bons votes et bonne écoute

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