Tinton a écrit :Et oui les gars, soyez pas jaloux, Tayu et moi on s'aime. On a décidé de faire des enfants.
Bon vu ma tête, on s'est mis d'accord sur le fait qu'il serait mieux que je ne me reproduise pas donc on cherche un père porteur...
Et pourquoi t'aimes pas Naruto ??? Il est gentil mignon etc...
N'aies pas une si piêtre opinion de toi, Tinton, d'autant plus que je la trouve infondée
j'aime pas Naruto, trop exhubérant, bruyant et lourd à mon goût.
voilà, euh sinon ben la suite. Gaï team powa !
Chapitre XI
Un charme dangereux
Néji écarquilla ses yeux nacrés. Sa bouche se crispa d’horreur. Jamais… jamais il n’avait vu pareille chose. Et rien n’aurait pu décrire l’effroyable sentiment d’horreur qui lui glaça soudain les entrailles. Ses mains se mirent à trembler.
- Néji ? Néji qu’est-ce qu’il y a ? fit une voix près de lui sans qu’il pût déterminer qui de Gaï, de Lee ou de Tenten venait de parler.
Ce n’est pas possible…
- Néji ! Qu’est-ce que tu vois ?
Quelle horreur…
- Néji, pour l’amour du ciel, qu’est-ce que tu as ?
Comment… ?
Tenten fronça les sourcils. Jamais elle n’avait vu Néji si effrayé. A croire qu’il contemplait l’Enfer. Voyant que ses doigts tremblaient de plus en plus fort, elle saisit ses mains et les serra fort. Elle serra à se briser les doigts. Néji était déstabilisé ; il avait besoin d’une présence ferme à côté de lui. Et le contact physique était la seule solution.
Si ça n’arrêta pas les frissons, cela eut au moins le mérite de détourner l’attention du jeune homme. Il se tourna vers elle, baissa les yeux vers ses mains, la regarda à nouveau. Il était face à elle mais il ne la regardait pas. Il avait l’air totalement perdu. Tenten resserra son étreinte, comme pour lui communiquer sa force. Le rassurer, le calmer, c’était tout ce à quoi elle aspirait à cet instant. Elle savait qu’il avait vécu des moments difficiles au cours de la dernière mission. Se battre contre Uchiwa Sasuke avait laissé des traces profondes dans le corps et le cœur du jeune Hyuuga. C’était sa première mission depuis et manifestement, c’était dur. Elle voulait être là pour lui.
Elle accrocha son regard vacillant et arbora une expression ferme.
- Qu’as-tu vu ? Réponds ! cria-t-elle en voyant que son ami ne réagissait pas.
Lee regarda son équipière, éberlué. Jamais il ne l’avait vue s’adresser à Néji avec tant d’autorité ; d’autant plus que le Hyuuga était Jounin. Techniquement, il n’avait aucun ordre à recevoir d’elle. Il posa sa main sur le bras de Tenten.
- Arrête. Tu n’as pas le droit de…
- Laisse-la, Lee, fit alors Gaï.
Le jeune homme fronça les sourcils et s’apprêta à riposter mais son maître lui fit signe de se taire et lui montra Néji. Il avait fermé les yeux et sa respiration avait retrouvé un rythme normal. Ses mains ne tremblaient plus. Les paroles de Tenten l’avaient calmé. Et quand il rouvrit les yeux, la lueur y était revenue. Tenten sourit, soulagée. Elle avait réussi.
- Qu’est-ce que tu as vu ? demanda-t-elle.
- Un massacre… murmura Néji, encore troublé. C’est horrible… Il y a du sang partout…
- Un massacre ? Combien de personnes ?
- Une cinquantaine.
- Une cinquantaine ?? A quelle distance ?
- A peu près dix kilomètres.
- Il y a des survivants ?
- Non. Je ne crois pas.
- Gaï-sensei, intervint Lee. On devrait aller vérifier.
Tenten hocha vigoureusement la tête. Gaï s’apprêtait à approuver quand il croisa le regard de Néji. Et il fut troublé. Ce n’était pas un regard désapprobateur ou mécontent ; ce qu’il exprimait ne ressemblait ni à de la colère ni à une peur quelconque. C’était autre chose. Comme si… comme si ces deux prunelles blanches sans pupilles étaient deux fenêtres ouvertes sur le conflit interne que Néji se livrait avec lui-même.
Oui, c’était un génie. Oui, il était le plus fort du clan Hyuuga. Il était fort. Mais ça n’empêchait pas… La force n’empêchait pas la douleur de se répandre dans le corps et l’esprit. Elle n’empêchait pas non plus le chagrin d’envahir le cœur. Et face au doute, à l’hésitation, elle était moins que rien. Depuis qu’il était petit, Néji avait traversé bien des épreuves. Il avait souffert plus que bien des gens ne le pourront au cours d’une vie. Mais il avait résisté. Il s’était battu et aujourd’hui, il était fier d’être ce qu’il était. Mais qu’il le veuille ou non, son combat contre Sasuke l’avait vraiment ébranlé. Il avait jeté toutes ses forces dans la bataille, il avait repoussé ses limites physiques et mentales, il avait manqué de mourir et malgré cela, malgré tout, ça n’avait pas suffi. Pour la première fois, quand il avait rouvert les yeux, il avait souhaité les refermer. Ne plus voir les corps qui tombaient, ne plus entendre les cris, ne plus sentir l’odeur du sang… Il ne voulait plus de tout cela. Les corps qu’il venait de détecter, il ne voulait pas s’en approcher. Ils avaient réveillé en lui la peur ; la peur de perdre ce qu’il aimait. Il aurait voulu partir. Il avait un mauvais pressentiment quant à ce qu’ils risquaient de trouver là-bas. Mais il était ninja et il devait obéir aux ordres, il devait faire son devoir…
Il croisa le regard de Gaï. Il sut ce que son sensei allait lui demander avant même que celui-ci n’ait ouvert la bouche.
- Néji… Qu’est-ce que tu en penses ?
Le jeune homme déglutit avec difficulté. Sa propre faiblesse face au danger lui donnait la nausée. Quand était-il devenu si lâche ? Depuis quand avait-il si peur de la mort ? Il baissa les yeux. Il devait répondre. En tant que Jounin, il prenait les décisions avec Gaï désormais. Il inspira à fond. Il devait absolument se ressaisir.
- On y va.
Sa voix était ferme et elle ne trembla pas. Son regard était de nouveau déterminé. Oui, il était déterminé à se battre. C’était ce pour quoi il était né. C’était ce pour quoi il respirait chaque jour. Et quoi qu’elle en dise, c’était ce pour quoi Tashiya l’aimait. Il le savait.
Gaï hocha la tête et commença à progresser vers l’ouest, Tenten sur ses talons. Néji jeta un coup d’œil à Lee. Son ami ne cachait pas son inquiétude.
- Pourquoi tu me regardes comme ça ?
- Qu’est-ce qui t’es arrivé, Néji ? Tu as complètement perdu tes moyens en voyant… en voyant ce… ce massacre.
- Et alors ?
- Et alors c’est pas normal. Des cadavres, tu en as vu des centaines !
- Tu feras moins le fier quand tu verras ceux-là de tes yeux.
- Tu vois ? Tu m’agresses alors que moi, je m’inquiète.
- Il n’y a vraiment pas de quoi.
- Oh que si ! Et ton attitude en est la preuve. Ressaisis-toi, mon vieux. Sinon tu vas tous nous mettre en danger.
Et sur ces mots, Lee suivit Gaï et Tenten, laissant Néji songeur. Il n’avait pas voulu dire à son ami que le massacre lui rappelait sa dernière mission ; il n’avait pas osé lui dire qu’il avait peur.
L’équipe progressa en silence pendant un peu moins d’une heure. Ils auraient pu arriver plus vite mais ils restaient sur leurs gardes. L’auteur, ou plus vraisemblablement les auteurs, pouvaient toujours revenir. En queue de file, Néji tenait tous ses sens en alerte. Son mauvais pressentiment ne faisait que croître à mesure qu’ils avançaient. Quelque chose rôdait, pas loin. Une présence néfaste. Une présence qui réveillait de vieux instincts et de plus vieux souvenirs encore. Il secoua la tête et s’efforça de se concentrer sur le moment présent.
Finalement, ils arrivèrent en vue d’un petit village. Ou plutôt un hameau. Il n’y avait en tout et pour tout qu’une dizaine de maisons. Et elles avaient toutes leurs murs tâchées du sang de leurs habitants. Tenten se mit à trembler. Car au milieu de la rue centrale, une cinquantaine de cadavres s’entassaient au soleil, répandant une écoeurante odeur de chair en décomposition dans un rayon de trente mètres. Un gros nuage de mouches voletait au-dessus du tas de corps dans un bourdonnement sinistre. Lee se détourna et se mit à vomir tout ce qu’il put trouver au fond de son estomac. Gaï ferma les yeux, consterné, choqué. Etrangement calme, Néji s’approcha au contraire, insensible à l’odeur de pourriture qui s’intensifiait. Quand il ne fut plus qu’à deux pas des cadavres, il les examina avec attention. La plupart n’étaient plus entiers et étaient couverts de sang séché. Leur sang. De toutes évidences, on les avait amputés d’une jambe ou d’un bras voire des deux et on les avait laissées se vider de leur sang. Le cœur du jeune homme se serra douloureusement. D’autres personnes avaient eu les yeux crevés. D’autres encore n’avaient plus de tête. Certains, mais ils étaient plus rares, n’avaient plus ni ongles de mains ni de pieds, et leur tête pendait lamentablement au bout de leur gorge partiellement tranchée. Manifestement, ils étaient morts depuis un moment car leur peau et leurs organes étaient déjà grouillants de vers et d’insectes. Le regard de Néji fut soudain attiré une petite main tenant une poupée qui dépassait. Il hésita un instant puis la saisit et tira brusquement. Néji resta un instant sans bouger puis son visage devint livide. Son estomac se souleva brusquement et il dut faire appel à toute la force de sa volonté pour ne pas vomir. Car au bout de son bras se balançait le corps d’une fillette d’environ trois ans à qui on avait coupé les pieds. Jamais il n’avait vu pareil spectacle. Jamais il n’aurait cru possible que l’on puisse faire cela à un enfant. Il fut saisi d’un tremblement convulsif et lâcha la fillette qui heurta le sol dans un bruit sourd. Il regarda sa main à présent pleine de sang. Du sang de cette petite fille de trois ans. La nausée le plia en deux. Ses jambes pédalèrent en arrière. S’éloigner... Il devait s’éloigner de ça… Il se détourna et voulut courir mais il se cogna à Gaï qui s’était approché. Son visage basané exprimait la plus profonde répugnance. Derrière lui, Lee serrait dans ses bras Tenten secouée de sanglots. Néji leva les yeux vers son sensei et deux larmes coulèrent sur ses joues.
- On doit… on doit trouver qui a fait ça… Sensei…
- On trouvera, Néji. On trouvera.
- Inutile de vous fatiguer, fit alors une voix féminine. Je suis là.
L’équipe de Gaï se figea et se retourna lentement vers le tas de cadavres. Une silhouette mince et allongée venait de surgir de l’ombre d’une des maisons. Et elle dégageait une terrible aura de puissance et de haine. Tenten sembla se tasser sur elle-même. Lee fit un pas en arrière. Néji fronça les sourcils. Gaï croisa ses bras et bomba le torse, fermement décidé à ne pas se laisser impressionner. La femme s’accouda nonchalamment au mur de la maison la plus proche.
- Vous êtes en retard, dit-elle avec un ton d’ennui profond.
Les yeux de Gaï se mirent à lancer des éclairs.
- Pour qui nous prenez-vous ? Et d’abord qui êtes-vous ? dit-il, furieux.
Pendant un instant, la ninja ne bougea pas. Puis, elle fit quelques pas et entra dans la lumière. Ses longs cheveux argentés étincelèrent sous le soleil avec des reflets semblables à ceux de la lune sur l’eau sombre. Elle battit des paupières et tous purent voir deux magnifiques yeux d’un vert éclatant. A l’ombre, on les aurait dit noirs, mais au soleil l’iris étincelait, telle une émeraude. Un mince trait rouge sombre bordait le bas de ces yeux, les rendants encore plus profonds. Envoûtants. Terriblement envoûtants… Sa peau laiteuse était lisse et dépourvue de toute imperfection. Ses lèvres formaient la plus sensuelle des bouches. Deux points rouges bordeaux étaient positionnés sur son front pur. Son visage était la perfection même.
Elle était vêtue d’une longue tunique rouge sombre moulante qui faisait ressortir la moindre de ses courbes, avec un décolleter en fente au centre du vêtement. Le tissu était souple, léger et se soulevait au moindre souffle. Il donnait à la jeune femme une allure des plus aériennes. Un corsaire noir, moulant également, révélait des cuisses minces mais musclées et des mollets parfaits. Des sandales classiques, une poche latérale et un étui à kunaïs sur la cuisse gauche complétaient sa tenue. Chacun de ses gestes relevait de la grâce à l’état pur. Elle était belle à damner un saint.
Les yeux de Lee et de Gaï se firent plus ronds que jamais et Tenten n’aurait pas été étonnée de voir leur langue pendre soudain de leur bouche. Elle-même ne comprenait que trop leur réaction : jamais elle n’avait vu une femme aussi magnifique, incarnant à la fois grâce, beauté, élégance et force. Elle se sentait écrasée, ridiculement laide à côté d’elle. Et en même temps, envoûtée, hypnotisée par ce charme incroyable. Ce n’était pas elle qui avait commis ces meurtres affreux. Ce n’était pas possible. Une personne aussi belle ne pouvait pas donner la mort…
Néji était tendu, chacun de ses muscles crispés au possible. La réaction de Lee et Gaï ne lui avait pas échappé, et bien qu’il ne la partageât pas totalement, il la comprenait. Il était totalement incapable de regarder autre chose que la jeune femme en face de lui ou de penser à quoi que ce soit de rationnel. Elle incarnait la Beauté. Plus belle que toutes les filles qu’il avait rencontrées. Beaucoup plus belle que Tsunade-sama. Et tellement plus belle que Tashiya… Cette pensée le dérouta un peu… et le sauva car ses yeux se détachèrent du visage de la ninja. Il retrouva un minimum de lucidité et se mit à réfléchir.
Je ne vois pas son bandeau. Pourtant tous les ninjas en ont un, même les déserteurs. Où est-il ?
Il activa son Byakugan et il vit ce qu’il n’avait pas remarqué depuis le début. Dans l’ombre dans laquelle elle s’était dissimulée jusqu’à présent se trouvait un vêtement. Un manteau. Mais pas n’importe quel manteau. Il était noir. Avec des nuages rouges. Et dessous, un bandeau de Kumo barré. Il eut un mouvement de recul, dû autant à la frayeur qu’à la surprise.
- Vous êtes de l’Akatsuki !
Son cri jaillit dans le silence admiratif qui régnait depuis une minute maintenant. Il dégela aussitôt les équipiers de Néji qui se tournèrent vers lui, incrédules.
- Quoi ? Comment le sais-tu ? fit Lee.
- J’ai vu son manteau. Et son bandeau est barré. Et regardez sa main droite : elle porte la bague distinctive des membres de la Lune Rouge.
Gaï, Lee et Tenten posèrent leurs yeux sur la main droite de la jeune femme. C’était vrai. Il y avait bien la même bague que celle que portaient Itachi et Kisame, à ceci près que le kanji inscrit dessus était différent. La ninja dévisagea Néji et eut un sourire approbateur.
- Tu n’es pas aussi stupide que tu en as l’air.
- Merci, répondit froidement Néji.
Il garda un air impassible en la voyant soudain s’approcher de lui mais une goutte de sueur perla malgré tout sur sa tempe. Sa démarche était d’une grâce absolue. Avant d’avoir eu le temps de réaliser, elle était déjà devant lui à le dévisager. Il réalisa qu’elle était plus grande que lui ; peut-être de la même taille que Gaï. Il avala sa salive avec difficulté. Un peu plus loin, Tenten fronça les sourcils et se raidit.
- Tu es très observateur, mon garçon, murmura la ninja avec un regard qui en disait long. Tu m’as l’air intelligent et en plus, tu es plutôt mignon.
Elle soupira et secoua la tête.
- C’est dommage.
Elle dévisagea longuement Néji qui ne put retenir un frisson. Il n’aurait pas du la laisser l’approcher à ce point. C’était une ennemie et il le savait très bien. Alors pourquoi ne réagissait-il pas ? Elle avait déserté ; elle appartenait à l’Akatsuki ; elle avait tué tous ces gens. A cet instant précis, il aurait du reculer. C’était ce que lui hurlait son instinct depuis le début. Mais sa volonté était comme annihilée. Il ne bougeait pas, il n’arrivait pas à bouger. Il lança un regard vers son équipe. Gaï s’était posté derrière la jeune femme. Lee et Tenten s’étaient rapprochés. Ils étaient prêts. Mais ils n’attaquaient pas. Et c’était bien ça le problème. Ils auraient du intervenir.
La ninja ferma un instant ses yeux. Néji se tendit.
Elle va attaquer !
Il voulut reculer mais son corps refusa de lui obéir. Il ne pouvait que fixer son adversaire avec une peur grandissante.
Putain… c’est qui cette fille ?
Mais alors qu’il s’interrogeait, les yeux se rouvrirent. Et il sembla au Hyuuga que son cœur s’arrêtait de battre. Le regard de la jeune femme s’était littéralement métamorphosé. Doux et chaleureux quelques secondes auparavant, il brillait à présent d’une froide détermination et d’une envie de tuer presque terrifiante. Son visage parfait s’était figé dans une expression de cruauté. Elle ne laisserait personne survivre. Ça se lisait dans ses yeux.
Néji recula encore. Ses équipiers et son sensei vinrent se poster près de lui. En face d’eux, la ninja croisa ses bras et les dévisagea avec amusement. Croyant – à juste titre – qu’elle se moquait d’eux, Lee prit immédiatement la mouche et s’apprêta à sortir une remarque bien sentie. Mais Néji l’interrompit avant même qu’il ait ouvert la bouche.
- Reste concentré, Lee, ordonna-t-il. Ne perds surtout pas ton calme, c’est exactement ce qu’elle cherche.
Lee resta un instant confondu, honteux de s’être laissé avoir si facilement. Puis il hocha la tête.
- Compris.
Tenten montra d’un signe de tête qu’elle avait enregistré l’information tandis que Gaï regardait Néji avec approbation.
Il est vraiment excellent.
La ninja rebelle eut un petit rire et sourit de nouveau. Mais ce sourire contrastait tellement avec son regard féroce qu’il ne dégageait pas la moindre chaleur. Au milieu de ce visage figé, ça ressemblait davantage à une grimace. Une grimace haineuse. Un prédateur regardant ses proies. Pourtant, elle ne se mettait pas en position de combat. Debout dans un gracieux déhanché, elle se contentait de les regarder. Elle jouait. Néji ressentit un brusque accès de dégoût envers elle. Si belle, si parfaite et si dangereuse.
Son bandeau apparut dans sa main gauche dans un nuage de fumée. Le symbole de la Foudre ; barré d’une large entaille horizontale. Gaï se raidit.
Merde. Elle est de Kumo. C’est pas bon.
La jeune femme leva sa main et attacha avec soin le bandeau autour de sa taille. Le soleil fit briller la plaque de métal rayée. Elle se redressa alors avec une expression cruelle.
- Si vous avez quelque chose à vous dire, une déclaration, une confession quelconque, c’est le moment. Aucun d’entre vous ne repartira vivant d’ici.
- Vous êtes beaucoup trop sûre de vous, répliqua Gaï. Vous devriez vous méfier.
Les quatre ninjas se mirent en formation. Tenten et Lee devant pour une première attaque. Néji et Gaï derrière pour terminer le travail. Une formation qui avait fait ses preuves plus d’une fois et que n’importe qui aurait redouté. Mais elle continuait de sourire. Lentement, elle leva son bras droit. A l’intérieur de son membre, quelque chose remua. Les tissus musculaires s’écartèrent et un bout de cartilage apparut. Lee fronça les sourcils… et écarquilla les yeux d’horreur quand un os entier d’une longueur de quarante centimètres sortit soudain du poignet de la jeune femme. Elle le saisit de sa main gauche et le retira de sa chair d’un coup sec sous les yeux incrédules de ses adversaires.
- Comment… ? souffla Tenten. C’est impossible !
- Quelle horreur, renchérit Gaï alors que Lee et Néji étaient trop épouvantés pour émettre la moindre opinion.
Cette technique… C’est celle de…
Satisfaite de son petit effet, la Nukenin sourit et plaça l’os devant son visage en guise de salut.
- Je me présente, articula-t-elle froidement. Kaguya Tanrei. Membre de l’Akatsuki et votre future assassin.
voilà ! j'espère que ça vous a plu