Neack a écrit :Ah bon ? ya aucune legende au japon ou autres qui parlent de "monstre" avec des denommé Kyuubi no Yohko et Yamato no orochi ?
Bon si tu le dis... Et les kitsune et Tanuki c'est quoi et quel sont tes sources ?
Et puis si on parlait de ordres de puissance c'est grace à leur nombre de queues. Moi c'est comme sa que je le voyais car j'ai jamais vu la "fanfiction surNaruto fan.
Donc moi je sais plus quoi penser, donc si ya pas d'ordres de puissance, Kyuubi est donc pas forcément plus fort ? Il est peut etre le plus faible ?!

Kyuubi no Yohko :
Kyuubi est inventé par Kishimoto, dans Naruto.
Pour Yohko, je n'ai pas trouvé spécialement quelque chose dessus. Le nom apparaît dans quelques mangas, dont Yohko demon hunter, mais c'est aussi le nom d'un personnage de Yu Yu Hakusho (Kurama). Un personnage "démoniaque", mi homme mi renard (il a un regard, des oreilles, et une queue de renard). A part ça, rien.
Les kitsunes:
Dans le folklore nippon, kitsune (le renard), tanuki et tengu sont les différentes formes d'un esprit magique polymorphe, appelé mononoke en tant que groupe. Les noms qu'on leur donne sont souvent féminins, ce qui signifie que les kitsune sont perçues comme une notion féminine.
Les kitsune sont censées être douées de pouvoirs magiques important, comme la possession, la capacité de souffler du feu, ou d'ignition en frottant leurs queues les unes contre les autres. Elles pourraient aussi se manifester dans le monde onirique, créer des illusions, courber l'espace et le temps, ou rendre les gens fous.
Il y a plusieurs type d'esprits kitsune, tels que les kitsune spectrales (Les Bakemono Kitsune de trois types : Reiko, Kiko or Koryo), ou les kitsune célèstes (Tenko, les renard à neuf queues, agés de 1000 ans). Les kitsune sont selon leur type, diaboliques (comme Kuko, le renard aérien) ou de bon augure (comme Genko le renard noir).
La reine des kitsunes aurait plus de 10 queues.
Source? tout les contes et légendes japonaises.
Tanuki:
Le chien viverrin (également connu sous le nom japonais de tanuki) ressemble à un raton-laveur mais appartient à la famille des canidés dont il est le seul représentant à hiberner.
Le nom japonais du chien viverrin est le tanuki, un des Yokaï (esprits) de la forêt dans la mythologie japonaise, il est représenté sur des rouleaux à partir du Moyen Âge au milieu des autres Yokaï. Il y est encore très populaire dans la bande dessinée japonaise.
Lorsque les tanukis sont arrivés au Japon, ils étaient accompagnés de légendes terrifiantes issues de l'animisme chinois, explique Isao Takahata. Ils étaient capables de changer d'aspect mais à des fins destructrices, qui mettaient en danger la vie des humains." Le passage de la mer de Chine a considérablement adouci leur caractère : "Les légendes des tanukis se sont développées à l'ère Edo (du XVIIe au XIXe siècle), qui était plus conviviale, plus pacifique. Ils sont devenus des farceurs, un peu bêtas, mais toujours doués du pouvoir de se transformer
Yamato no Orochi:
Susanowo (divinité Shinto du vent et des tempêtes), exilé du royaume des cieux, vint à Idumo (désormais Shimane). Il y trouve un vieil homme et sa femme pleurant le sort de leur fille nommée Kusinada. Susanowo leur en demande la raison. Le vieux couple explique qu'ils avaient à une époque huit filles, mais qu'un dragon nommé Yamatano-oroti(orochi), venu de Kosi (désormais Niigata), avait mangé leurs sept premières filles. Le terrible dragon avait huit têtes et huit queues. Et il réclamait sa dernière victime.
Susanowo tomba amoureux de la jeune fille et demanda sa main. Personne ne s'y opposa si ce n'est le dragon. Susanowo construisit une muraille autour de la maison, avec huit ouvertures en son sein. Dans chaque ouverture il ordonna que l'on place une table avec sur chacune d'elle un grand vase rempli de saké distillé huit fois.
Le dragon, par l'odeur du vin alléché, se détourne de sa proie, boit le breuvage et sombre dans le coma éthylique. Susanowo en profite pour pourfendre l'ignoble bête. En découpant le monstre, son épée butte sur un obstacle, il s'agit d'une épée miraculeuse cachée dans l'une des queues du dragon. Cette épée fut plus tard offerte à Amaterasu (divinité Shinto du soleil) et nommée Kusanagi.
Kusanagi:
Kusanagi-no-tsurugi est une épée légendaire japonaise aussi importante dans ce pays qu'Excalibur l'est en Europe. Son nom complet est "Ame no Murakumo no Tsurugi" ( lit. Épée du ciel aux nuages regroupés) mais elle est populairement nommée Kusanagi ("coupeuse d'herbe" ou plus probablement "épée de serpent"). On peut aussi l'appeler "Tsumugari no Tachi . On considère actuellement qu'elle doit ressembler à une épée de l'âge de bronze à double tranchant, courte et droite - ce qui la différencie totalement du style des sabres japonais, qui ont des lames courbes à un seul tranchant. On peut la manier à une ou deux mains.
Selon la tradition, l'épée fut perdue le 25 avril 1185 lorsque l'empereur Antoku se jeta à la mer après la défaite de son camp à la bataille de Dan-no-ura.
Amaterasu:
Amaterasu est, dans le shintoïsme, la déesse du soleil. Selon la légende, tous les empereurs japonais auraient comme ancêtre Amaterasu.
Un peu comme en France, les rois étaient désignés par Dieu. Ou comme les empereurs romains qui étaient l'égal des Dieux. C'était un moyen pour les empereurs de se déifier.
Voilà. Donc des monstres "Kyuubi", non. Yamato no Orochi, il existe bien dans une légende.
Maintenant, entre le fait que Yamato No Orochi existe dans une légende réelle, et le fait que celui ci soit totalement repompé pour être intégré dans une fanfiction totalement fantaisiste, y'a toute une différence hein....
Et c'est pas parce que le tanuki existe, que les kitsunes sont bien issus de légendes japonaises, et que Yamato no Orochi aussi, que ça rend vrai cette fanfiction totalement bidon (bidon dans le sens où d'une, Kishimoto ne s'en est pas inspiré, c'est tout le contraire c'est le créateur de cette fanfiction qui s'est inspiré du monde de Naruto, et bidon dans le sens où certains ont tenté de la faire passer pour une vraie légende, ce qui est une insulte à la culture japonaise).
Et d'un truc dont les bases sont à 90% faux (et les 10% vrais, c'est juste les noms, et les formes, c'est tout), on ne peut pas prendre "un truc" dedans et dire que c'est vrai et se baser dessus. Il ne faut ni se fier à cette fanfiction, ni se baser dessus. A la limite, faire des recherches sur les kitsunes, tanuki, et autre contes style Orochi (qui n'est, finalement, qu'un bête dragon qui se fait buter, et basta, rien de transcendant). Mais pas se baser sur cette fanfiction elle même. Combien même y'a quelques (très) rares trucs dedans qui sont "exact" (du moins, la base l'est), tout le reste c'est du vent.
Et donc non, à aucun moment que ce soit dans le manga, il n'est évoqué un ordre de puissance entre les bijuus. Alors, oui, comme tu le dis, Kyuubi peut être le plus faible. Je ne pense pas que c'est le cas, mais tant qu'on aura plus d'informations dessus (informations tirées du manga ! j'insiste, car Kishi peut s'inspirer de légendes, mais il ne les copies pas, il les modifies à sa guise), on ne pourra rien dire.
Sinon Xoux, ta théorie ne me gêne pas, on est bien là pour ça en effet. Tant que tu t'appuies sur le manga même. Après, le reste, tout est au conditionnel. Ce qui m'a froissé, ce que tu as pris pour vérité des choses qui ne le sont absolument pas, ou qui n'ont jamais été dites dans le manga.
ps:
En passant, un truc en plus pour montrer les inspirations de Kishi: Ebisu est, dans le folklore japonaise, la divinité de la peche (les poissons etc) et de la propérité. Or, dans le manga, Ebisu, je le vois pas trop pecher hein ;) S'inspirer veux pas dire copier... donc Orochimaru, inspiré d'Orochi, a certes une gueule de serpent, mais rien n'indique que c'est un dragon-serpent à 8 têtes et 8 queues.
Autre truc: Le Tanuki bouilloir (dont s'est inspiré Kishi pour Shukaku, et son origine, mais là encore, il a modifié le conte à sa guise).
Il y a longtemps, un vieux prêtre vivait dans un temple du Japon. Il aimait particulièrement, entre tous les menus agréments de la vie de prêtre, la cérémonie du thé. Il collectionnait les bouilloires, et il remettait en état les bouilloires anciennes. Un jour, il acheta une vieille bouilloire rouillée dans un marché, la nettoya et la polit. Il la montra à ses élèves qui admirèrenr son travail, puis il la remplit d'eau qu'il mit à chauffer. Mais la bouilloire se mit alors à crier "Au secours, au secours, je me brûle!"
Le saint homme et ses élèves sursautèrent, et alors sur la bouilloire se m,irent à apparaître un visage, des bras et des jambes. C'était un tanuk! Le prêtre décida que la bouilloire-tanuki était maudite et ne devait pas rester dans le temple. Aussi, le jour suivait, quand un bûcheron passa par les temple, le prêtre lui proposa de lui donner cette bouilloire pour rien. Le bûcheron accepta, et rentra chez lui, où la même chose se produisit. Mais avant que le bûcheron ne s'effaie, le tanuki lui proposa : "Bûcheron, j'ai un arrangement à te proposer. Tu ne me mettrsa plus jamais sur le feu, et moi je ferai de toi un homme riche." Comme le bûcheron était très pauvre, il accepta. Il le retira du feu et le lendemain ils se rendirent à la foire du village. La bouilloire fut placée sur une estrade, et là elle se retransforma en tanuki.La foule cria de surprise, et alors le tanuki se mit à danser et à faire des tours. Il fit celà de nombreuses semaines, et les gens payaient cher pour voir la fameuse bouilloir tanuki. Un jour, le bûcheron dit "Tanuki, j'ai largemetn assez d'argent. Veux-tu rentrer au temple, maintenant?" Le tanuki considéra la question, puis il répondit "Seulement si tu obtiens qu'ils ne me placent jamais sur le feu! - Je te promets que je ne te laisserai pas avant d'obtenir d'eux qu'ils prennent bien soin de toi et qu'ils te donnent régulièrement du gâteau de riz!" Le tanuki fut satisfait, et le bûcheron retourna au temple où il expliqua la situation. Le prêtre lui dit "Tanuki, je suis désolé d'avoir commencé par te mettre sur le feu. Si j'avais su, je ne l'aurais jamais fait. S'il te plait, reste ici et porte chance à notre temple" Le tanuki-bouilloire fut posé à la place d'honneur, avec ses gâteaux de riz favoris à portée de main ; mais plus personne ne le vit jamais se transformer en tanuki.