Narutotrad.com

oui voilà je crois que ce qui m'a empêchée de m'identifier aux sentiments du personnage pricipal, c'est cette difficile acceptation de sa propre mort , ça me semble à la fois legitilme et humain, mais d'un autre côté je n'ai pas l'impression d'avoir ce genre de "blocage" vis à vis de ma mort
C'est peut être parceque je suis tellement terroriée que j'en vient à me voiler la face sur ma peur ou non de la mort, mais honnètement j'ai pas l'impression que ce soit ça


Enfin bref, je vais pas partir dans des discussions sur la meilleure façon de quitter notre monde et à quel moment, et comment je veux qu'on m'enterre (ou pas) et qui me pleurera (ou pas) et toussa (ou pas), ou on va finir par croire que je n'ai pas de considération pour moi-même, ce qui est archi faux

(finalement j'ai peut être du mal avec le perso principal de the fontain parce que je lui ressemble trop allez savoir )

fin du hs ^^

histoire de détendre l'athmosphère, j'ai aussi vu Le come back dernièrement avec Hugh Grant.
Bon dieu ce qu'il est crédible dans ce rôle oO Ce déhanché dont il use (et abuse) est réellement tordant vraiment bravo à lui qui a vraiment rendu le film largement acceptable pour ce type de comédie ^^'

le dernier Gus Van Sant, Paranoid Park, le réa de Elephant nous offre une fois de + une vision âpre et réaliste, une méditation sur l’univers des jeunes skateurs américains, avec un regard humble et profond.

On est au niveau du regard de l'adolescent jamais plus haut que lui ou plus bas.

A chaque plans on peut voir le désir de "magnifié" littéralement de skate dans faire bien + qu'un simple mouvement, ce que j'aime dans ce film est dans les oeuvres de Van Sant est que pour lui un "simple" regard en dit bien plus long qu'un dialogue interminable.

Certains plans prennent alors une dimension quasi mystique.

Meilleur film actuellement en salles pour ma part. Profond.

le royaume



A voir rien que pour les 5 dernières minutes qui font l'effet d'une giffle!

produit d'ailleur par Michael Mann

Paranoïd Park de Van Sant :



Je plussoie complétement le post de Shinzo sur Paranoïd Park. Van Sant se focalise sur le personnage d'Alex, jeune skateur tourmenté par le meurtre accidentel d'un homme dont il est responsable. Son personnage se dénude sous nos yeux, tente se faire le bilan de cette expérience traumatisante dans un Portland glacial où règne l'anonymat.

De manière très posée, Van Sant filme l'adolescence et tout se qu'elle englobe : l'indécision, la fragilité et l'amour. Il sublime les coprs, s'attache à des regards, plonge au plus profond des émotions de ses personnages. Paranoïd Park est un film extrêment sensitif, une fiction sur l'adolescence vu à travers le sentiment de la culpabilité. Une oeuvre contemplative, mélancolique et poétique.

Du grand Van Sant.


Jules et Jim de François Truffaut :



A Paris, dans les années 1900, une amitié très forte unit Jules, l'Allemand, et Jim, le Français. La photo d'une statue de femme au sourire intriguant les éblouit. Il décide de se rendre en Grèce, pour retrouver cette statue. De retour à Paris, Jules et Jim font la connaissance de Catherine, qui a le même sourire que la mystérieuse statue. Jules l'épouse. La guere sépare les amis. Lorsqu'il se retrouveent, Catherine se met à aimer Jim.

Jules et Jim sont amis. Jules aime Catherine. Puis Catherine aime Jim. Mais au fond, Catherine aime Jules et Jim. Le thème du film de Truffaut est simple. Une femme peut-elle aimer deux hommes à la fois ? Catherine est à la recherche de l'amour le plus pur possible; un amour simple, sincère, innocent, sans jalousie ni mensonges. Adapté de l'ouvrage du même nom de Henri-Pierre Roché, Jules et Jim est un film sur l'amour dans tout ce qu'il a de plus noble. Mais il traite aussi, comme l'explique Serge Toubiana, de la quête d'une impossible harmonie en amour.

"Si ce film est réussit, il doit constituer un hymne à l'amour, peut-être même un hymne à la vie"
François Truffaut

C'est exactement ça.

Effectivement quel chef d'oeuvre de Truffaut, mais pourtant ce n'est le film de Truffaut que j'apprécie le plus. J'ai beaucoup plus d'affinités pour un film comme Les Deux Anglaises et le Continent ou l'ensemble de la série des Doisnel. En fait j'ai une tendresse particulière à chaque fois que je vois Léaud filmé par Truffaut. Il y a quelque chose qui se dégage de cette rencontre, qui fait que que dans chaque film, il s'agit d'un instant de cinéma.

Sinon je suis allé voir Supergrave, et franchement hormis deux-trois vannes, le film ne décolle. Manque de rythme, manque de souffle, le réal s'enferre dans des scènes interminables. Il y avait matière à faire un bon film pourtant, une vision de la société américaine et de l'adolescence particulièrement cyniques, des situations qui auraient pu être drôle mais tout tombe à plat... aucunement porté par la réal et le montage qui sont catastrophiques n'offrant aucune perspective, aucune vision, aucun point de vue à ce film. On demeure dans le domaine du superficielle... et quelques gags ne suffisent pas à faire un bon film.

Aizen a écrit :Effectivement quel chef d'oeuvre de Truffaut, mais pourtant ce n'est le film de Truffaut que j'apprécie le plus. J'ai beaucoup plus d'affinités pour un film comme Les Deux Anglaises et le Continent ou l'ensemble de la série des Doisnel. En fait j'ai une tendresse particulière à chaque fois que je vois Léaud filmé par Truffaut. Il y a quelque chose qui se dégage de cette rencontre, qui fait que que dans chaque film, il s'agit d'un instant de cinéma.

Idem. Honte a moi en revanche car je n'ai encore jamais vu un film de Truffaut mettant en scène Léaud dans la peau de Doinel...Heureusement, je file à la médiathèque ce week-end pour en trouver quelques uns. Toujours est-il qu'hier soir j'ai visionné Les Deux Anglaises et le Continent et là...

Les Deux Anglaises et le Continent de François Truffaut :



Schéma inverse de Jules et Jim, mais toujours adapté d'Henri Pierre Roché, Les deux Anglaises..., oeuvre largement autobiographique met en scène le tumulte amoureux dont est victime un jeune bourgeois. En effet, celui-ci tombe sous le charme de deux jeunes soeurs Anglaises et ne parvient à comprendre la complexité de ses sentiments envers elles. Truffaut dépeint la violence du sentiment amoureux, les obstacles qui lui sont fait et livre ici, je cite, "un film physique sur l'amour". Là où Jules et Jim perdait par moment en puissance dramatique, Les deux Anglaises..., lui ne cesse de captiver du fait de l'enchainement dramatique des évènements et de la puissance des sentiments. Léaud est impressionant, tout en retenu mais parvient à merveille à exprimer, de par ses attitudes, ses troubles inétrieurs et sa passion pour les deux jeunes femmes. Le tout est servi par la mise en scène de Truffaut que je trouve véritablement admirable.

+1 sur Truffaut.

Sans oublié bien sur son oeuvre d'anticipation Fahrenheit 451 une autre adaptation du réa, de l'oeuvre de Brabury, sur un future improbable ou la lecture est devenu une forme de rebellions pénalement punie par une sorte de justice du feu (plus proche du pompier) ou l'approche de la SF ce résume uniquement dans la date car tous le film est en réalité visuellement bien comtemporin.

Un pure chef d'eouvre inclassable, sorte d'hymne à la liberté d'expression via la littérature et donc l'imagination que celle ci octroi, avec des plans magnifique et une justesse de la composition.

Un hymne qui prône surtout le livre sur l'effet de "zombification" de la TV.

Encore un chef d'oeuvre de la nouvelle vague, avec A bout de Souffle .

Les promesses de l'ombre de Cronenberg.

J'ai bien aimé le film. En même temps, les rares films de Cronenberg que j'ai vu (La mouche, eXistenZ, a history of violence), je les ai bien aimé.

The notebook (n'oublie jamais)



encore une rom-com je sais, mais j'adore ça ^^

Un film très beau, mais un peu long peut être. En tout cas la fin est assez sympa.
ça reste une film d'amour où tout est un peu trop parfait, mais bon c'est la genre qui veut ça

Vera Drake

merci Allociné a écrit :Vera Drake est une mère de famille exemplaire et totalement dévouée à son entourage. Pourtant, derrière son quotidien apparemment banal, Vera cache une activité secrète : elle aide certaine femme à mettre fin à leur grossesse involontaire...

Un film super bien \o/ L'actrice principale, Imelda Staunton, est vraiment géniale! Et le theme de l'avortement est toujours aussi "interessant" (c'est pas le mot, mais je trouve plus mes mots ) Je conseille \o/

Et hier au cinéma:

Eastern Promises (les promesses de l'ombres visiblement en Francais)



Bon deja je decouvre qu'en France il est juste interdit aux moins de 12ans c'est assez hallucinant... Ici c'est 18ans! C'est un peu trop peut etre mais 12 ans je pense que c'est trop peu...

Bon, synopsis:

merci Allociné II a écrit :Bouleversée par la mort d'une jeune fille qu'elle aidait à accoucher, Anna tente de retrouver la famille du nouveau-né en s'aidant du journal intime de la disparue, écrit en russe. En remontant la piste de l'ouvrage qu'elle tente de faire décrypter, la sage-femme rencontre Semyon. Elle ignore que ce paisible propriétaire du luxueux restaurant Trans-Siberian est en fait un redoutable chef de gang et que le document qu'elle possède va lui attirer de sérieux problèmes...
Pour Nikolai, chauffeur et homme de main de la toute-puissante famille criminelle de l'Est, c'est le début d'une remise en cause. Entre Semyon et son fils Kirill, prêts à tout pour récupérer le journal, et l'innocente Anna, sa loyauté va être mise à rude épreuve. Autour d'un document qui se révèle de plus en plus explosif, plusieurs vies sont en jeu, dont la sienne, alors que se déchaînent les meurtres et les trahisons dans la famille comme dans la ville...

Amateurs de doigts coupés, oeils crevés, gorges tranchées, vous voila au paradis \o/
Bon heureusement ya pas que ca, l'histoire est bien, l'ambiance du film est super prenante, et les acteurs sont vraiment extraordinaires! (sans faire de fangirlisme pro-Viggo ou de chauvinisme pro-Vincent, ils sont supers!) Par contre attention aux ames sensibles, j'ai une copine qui a pleuré tellement elle était choquée (mais bon elle est super sensible mais voila. Je préviens. Meme si vous allez ptet pas le voir avec l'idée que vous partez voir Ratatouille, comme nous xD)

Psst au fait: Viggo se bat tout nu dedans le film. Si si Viendez tous \o/

pyjama a écrit :Dernièrement, je suis allée voir Michael Clayton, et j'ai pas du tout aimé. En plus, j'étais fatiguée, et comme ce film ne m'a pas trop passionnée, j'ai eu tendance à fermer les paupières pendant certaines scènes ce qui n'aide pas à suivre l'histoire quand c'est en VO et qu'on a encore plus la flemme essayer de comprendre du non-francais.
Bref, j'aurais du m'en douter en lisant le résumé, mais ce genre d'histoire du salaud mais gentil avocat contre la vilaine firme qui se fait du sou en tuant des innocents, j'accroche pas du tout.

A peut près la même analyse... trop long, trop ennuyeux, ça tourne autour du pot pendant 10h pour rien...
Déjà que le scénario "gentil avocat contre la vilaine firme" est pas terrible...
Mais bon la fin est un peu moins initéressante, ça pour autant passionner !

L'amour en fuite de Truffaut :

Le bilan d'une vie, le bilan amoureux d'un homme. Au travers de cette histoire, Antoine se retrouve confronté à son passé par le biais des femmes qu'il a aimé, qui l'on marqué durant sa jeunesse. Truffaut expose toute la complexité de ce personnage entre deux âges et incère dans l'histoire présente divers épisodes mémorables de la vie de son personnage. Encore une fois, le film de Truffaut est une réussite, tant au niveau de la direction d'acteur qu'au niveau de la réalisation. On rperçoit toujours aussi intensément l'investissement de Truffaut dans son long métrage.

En revanche, commencer la série des Doinel en débutant avec l'amour en fuite, ce n'est pas franchement futé...


Eastern Pomises de David Cronenberg :

Voir le topic dédié au film.

C'est dans celui-là qu'il y a Dorothée non ?
Je ne l'ai pas vu... c'est le seul de la série d'ailleurs que je n'ai pas vu ^_^.

Sinon dernièrement, j'ai vu Dans la vallée d'Ellah, c'est... pas mal , mais sans plus. Film au rythme assez lent, voir carrément soporifique par instant. Symbolisme assez lourdingue. Même si le sujet est intéressant, la destruction psychologique des soldats américains revenant de la guerre en Irak... seulement, malheureusement pour lui (ou heureusement pour nous), sur le même thème, il y a Voyage au bout de l'enfer (destruction mentale des soldats revenant du Viêtam) et là il ne souffre pas la comparaison.

Un film assez sec, une enquête assez longuette. Film malgré tout, servi par de superbes acteurs.
Tommy Lee Jones, Charlize Theron, Susan Sarandon.


Sinon, perso, j'avais bien aimé, Michael Clayton, certes le sujet n'est pas nouveau, mais je l'ai trouvé bien traité, servi également par de superbes acteurs (Clooney et Pollack en tête), parfois peut-être un peu confus... mais bon ^_^. Film somme toute assez sympathique =D

Ah oui et puis j'ai vu également The Assassination of Jesse James by the coward Robert Ford et là, bravo. Un film également très lent, sans beaucoup de pétarades, qui traite principalement de la psychologie de deux personnages, Jesse James et Robert Ford. La fascination que pouvait exercer Jesse James, la violence latente dans chacun de ses gestes, tout est magnifié. Là encore, bravo aux acteurs (décidément ), Brad Pitt et Casey Affleck qui incarnent leur personnage de manière remarquable.

Aizen a écrit :C'est dans celui-là qu'il y a Dorothée non ?
Je ne l'ai pas vu... c'est le seul de la série d'ailleurs que je n'ai pas vu ^_^.

Exact, elle y joue la dernière conquète d'Antoine. Il m'a fallu un moment avant de comprendre que c'était elle. WTF ? Je ne savais même pas qu'elle avait fait du cinéma...