Le Versus des Musiciens, Beethoven roxxxx et poutre Gogo !!!

Yo, ça pulse dans tes oreilles mec. Tu as un son qui te fait vibrer, où qui t'arrache les oreilles, parle-nous en ici, on est tout ouïe.

Modérateur : Ero-modos

Heinz
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Re: Le Versus des Musiciens ; 1/2 Finale : Beatles vs Beethoven

Message par Heinz »

Bien qu'aimant les 2, je choisis de voter pour Beethoven...
Je suis quand mm déçu de ne pas trouver Led Zeppelin ainsi qu'Hendrix en final :cry: , mais le fofo à voté :mrgreen: ...

EDIT pour Deslife : C'est bien toi qui à oublier de voter pour led zep ? :twisted:
N'empeche, on reconnait les guitaristes du fofo :kamool:

EDIT idem ^^ : C'est sur, mais bon, vu que je suis pas supra-connaisseur en batterie/basse/chant, contrairement à la gratte, pour moi LE vrai dieu c'est Page (parmis d'autres bien sur :siffle: )...
Dernière modification par Heinz le ven. 25 janv. 2008, 19:04, modifié 2 fois.
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DesLife
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Re: Le Versus des Musiciens ; 1/2 Finale : Beatles vs Beethoven

Message par DesLife »

Heinz... retourne pas le couteau dans la plaie... RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ><

De toutes façons c'est Led Zeppelin les meilleurs et c'est tout :evil:

Edit : ouais c'est bien moi... et ouais, ça c'est sûr^^ Mais bon, Page est Dieu, faut le dire. :redface: Enfin, Plant, Jones et Bonham aussi remarque...
Dernière modification par DesLife le ven. 25 janv. 2008, 18:26, modifié 1 fois.
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Kawachi
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Re: Le Versus des Musiciens ; 1/2 Finale : Beatles vs Beethoven

Message par Kawachi »

Les Beatles
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Hyourinmaru
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Re: Le Versus des Musiciens ; 1/2 Finale : Beatles vs Beethoven

Message par Hyourinmaru »

Pas de pitié, les Beatles en finale et coupe au bol pour tout le monde :mrgreen:
Ridicule-Dandy a écrit :Car sache le sans Mozart il n’y aurait pas eu les Beatles
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palmocorse
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Re: Le Versus des Musiciens ; 1/2 Finale : Beatles vs Beethoven

Message par palmocorse »

je me demandais comment beethoven avait pu aller jusqu'en demi alors que mozart avait perdu avant, quel grand groupe avait pu l'éliminer et c'était... en 32ème par.... les beatles :lol:
Bourreaux de la musique classique :twisted:
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Symphony
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Re: Le Versus des Musiciens ; 1/2 Finale : Beatles vs Beethoven

Message par Symphony »

Beethoven,

*s'en va écouter la sonate pour violon N°9*
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This show contains adult humour, strong language, random acts of violence, unrestrained flatulence and scenes of a sexually explicit nature between puppets and puppets which some viewers may find offensive.
nataku
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Re: Le Versus des Musiciens ; 1/2 Finale : Beatles vs Beethoven

Message par nataku »

Beethoven.
Mon âme se compose et décompose
comme un puzzle mélancolique...
dont chaque pièce a sa propre tristesse.
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Aka-Kage
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Re: Le Versus des Musiciens ; 1/2 Finale : Beatles vs Beethoven

Message par Aka-Kage »

Beethoven
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Aizen
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Re: Le Versus des Musiciens ; 1/2 Finale : Beatles vs Beethoven

Message par Aizen »

Beethoven

Lui aussi, il en avait une sacrée de coupe de cheveux :redface: .
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Re: Le Versus des Musiciens, 1/2 Finale : Gorillaz vs The Stones

Message par Aizen »

Bon malgré mon espoir qu'un vote intervienne après la clotûre, nous sommes toujours à égalité entre nos deux protagonistes. Et oui, Beethoven a su remonter magnifiquement dans les derniers jours pour finir à égalité à la fin du temps réglementaire :redface: . En clair, cette première de mi-finale tient toutes ses promesses et demeurent serrées malgré l'excellent départ des beatles. Mais cela ne doit pas nous empêcher de passer à la seconde demi-finale, celle-ci opposera, Gorillaz aux Stones.

C'est fin, c'est beau et ça commence maintenant :

**************************************************************************

Présentation de Gorillaz
Membres virtuels
• 2-D (aussi appelé Stu-Pot) : chant, piano
• Murdoc Nicalls : basse
• Noodle : guitare
• Russel Hobbs : batterie, percussions
En plus des membres principaux, on retrouve :
• Del : rappeur fantôme possédant Russel pendant la phase une jusqu'à ce que ce dernier soit exorcisé.
• Paula : ex-copine de 2D, et ex-guitariste du groupe
Biographie virtuelle du groupe
L'histoire commence en 1997. Stuart Tusspot, surnommé par tout un chacun Stu-Pot, est un jeune adolescent gentil et un peu bête qui ne vit que pour une seule chose : la musique et plus particulièrement tout ce qui s'approche de près ou de très loin à un piano. Sans réelle ambition dans la vie, il travaillait dans ce qui était à ses yeux le paradis: Uncle Norm's Organ Emporium, un grand magasin d'orgues et de pianos où il était le vendeur numéro un.
Le temps s'écoulait jusqu'au jour où sa vie bascula. Murdoc Nicalls, jeune roublard doublé d'un sataniste à l'hygiène douteuse, décide, accompagné de sa bande, de faire un casse dans cette boutique, dans l'espoir de se procurer tout le matériel qu'il faut pour fonder un groupe légendaire. Il déboule dans la vitrine du magasin avec sa Vauxhall Astra... et atterrit sur le pauvre Stu-Pot, endommageant l'œil gauche de celui-ci et le plongeant dans un état végétatif. Murdoc écope de 30000 heures de travaux d'intérêt général ainsi que l'obligation d'assister et de « faire la promenade » à Stu-Pot 10 heures par semaine. Murdoc commence à s'attacher à son nouveau souffre-douleur lorsque, par « un malheureux hasard », l'adolescent se fait blesser au cours d'un accident de voitures dans un parking de Nottingham alors que Murdoc, au volant de la voiture impliquée, tentait un virage à 360°.
Et le miracle se produit. Alors que son oeil droit est également endommagé, Stu-Pot reprends conscience, lui donnant un regard mélancolique de teckel qui, chose étrange, fait son succès auprès des filles — ce qui déplait fortement au fautif. Après tout « ce type a une gigantesque page blanche à la place du cerveau et a simplement une migraine chronique, pas de quoi être aussi énigmatique, cool ou mystérieux! » Murdoc décide également de mener une vie plus "peace and love" ce qui, à ces yeux, consiste à réduire le nombre incalculable de ses traditionnelles orgies auxquelles il participe une fois par mois. Ne pouvant plus se passer de Stu-Pot, il décide de l'engager dans son groupe et d'en faire le pianiste, voire le chanteur, tandis qu'il occupera le poste de bassiste. Trouvant que Stu-Pot, décidément, « c'était vraiment un nom débile », Murdoc le rebaptise 2-D, pour les deux dents qu'il a en moins(« two dents » en anglais qui signifie « deux entailles », pour les deux entailles dans sa tête résultant des deux accidents), autre résultat des deux accidents majeurs de sa vie. Ils se mettent ensemble à la recherche d'un batteur.
Murdoc rencontre Russel, un noir américain expatrié dans une maison de disques. Pour comprendre comment ce dernier s'est retrouvé sur la route du psychopathe nommé ci-dessus, il faut retourner cinq ans en arrière. À New York, Russel Hobbs, un gosse de la classe moyenne, est retiré de son école privée où il étudiait car il est possédé par un démon. Il resta 4 ans dans le coma, jusqu'à ce qu'on l'exorcise. Russel et ses parents allèrent ensuite habiter Brooklyn High où il va rejoindre un groupe de rappeurs. Le hip hop sauva son âme... pour le moment. Lors d'un « drive-be-shooting », tous ses amis se font descendre. Il en ressortira profondément choqué et quelques fois, ses défunts amis utilisent le corps de Russel pour exprimer leur talent artistique (en particulier le rappeur Del, un fantôme bleu). C'est alors que ses yeux deviennent blancs et il se met à rapper et à faire de la percussion comme l'auraient fait ses amis disparus.
Le groupe a désormais son batteur. Aussi Paula, petite amie de 2-D, devient la guitariste. Mais, après une violente dispute au sein du groupe, due en partie au charme insoutenable de Murdoc (qui héritera à l'occasion d'un nez en miettes, le poing de Russel ayant accidentellement dérapé), celle-ci quitte 2-D laissant ce dernier dans un désespoir total, et s'ensuit toujours la même question: comment trouver un autre guitariste ? Ils décident alors de faire comme beaucoup de groupes britanniques avant eux : passer une annonce dans un journal (le NME).
Le jour même, un colis FedEx est délivré devant leur porte. Au moment de l'ouvrir, une fillette amnésique de 10 ans en sort, une Gibson Les Paul sur l'épaule. Elle commence sa prestation par quelques riffs sur sa guitare, occasionnée par quelques coups de pieds sautés et la termine par un long discours japonais. Subjugués par celle-ci, les trois musiciens la prennent tout de suite. Mais au moment de lui demander son nom, cette dernière s'arrête, pointe son doigt sur son ventre et lance un tonitruant "NOODLE"(nouille), le seul mot qu'elle était capable de baragouiner en anglais. Ainsi la légende naquit...
Membres réels
• Damon Albarn : Chant, clavier (et on le soupçonne de jouer également d'autres instruments)
• Jamie Hewlett : L'homme sans qui Gorillaz ne serait qu'un groupe de véritables humains en plus
• Miho Hatori : Voix de Noodle
• Dan Nakamura ("Dan The Automator")
• Simon Tong : Guitare
• Jamie Hewlett : Basse (studio)
• Morgan Nicholls : Basse (live)
• Cass Browne : Batterie
La liste est bien sûr non-exhaustive. À noter que les musiciens studio ne sont pas forcément les musiciens live, et vice-versa.
Histoire du groupe
Damon Albarn et Jamie Hewlett commencèrent à travailler sur ce projet en 1998 (alors qu'ils habitaient ensemble). Sous nom original Gorilla, le groupe enregistra leur première chanson : Ghost train. Le premier album de Gorillaz (album éponyme) sortit en 2001 et fit un succès total, en particulier avec le single Clint Eastwood. Le phénomène Gorillaz était lancé, renforcé par le mystère entourant le groupe puisque celui-ci ne se manifeste que par l'intermédiaire des personnages inventés par Jamie Hewlett. Leurs clips animés sont particulièrement soignés, et l'univers Gorillaz est très développé puisque les personnages ont une vie propre.
Damon Albarn a annoncé récemment (mi-2006) que c'était peut-être la fin du groupe : « Nous allons mettre le groupe en attente après les concerts et nous allons travailler sur d'autres projets. Ça a été génial et nous avons vraiment eu beaucoup de succès, alors pourquoi ne pas s'arrêter au sommet ? Nous prenons notre retraite. Nous allons faire ça comme dans le monde du hip hop, un peu comme Jay Z. »
Cependant plusieurs projets semblent persister, dont un en particulier : la création de la musique (et la mise en image?) de Monkey Journey to the West (Le Voyage en Occident), un opéra mis en scène par Chen Chi-Zheng et qui raconterait l'histoire d'un singe se transformant en homme, d'après un livre chinois du XVIe siècle.
Les liens à écouter avant de voter ;-) :

Jump The Gut
Rock The House
Latin Simone feat Ibrahim Ferrer.

***********************************************************

Présentation des Rolling Stones :

Tiré de : http://musique.fluctuat.net/the-rolling-stones.html
Le rock possède deux sortes de légendes. Il y a celles qui brûlent en plein vol : les musiciens qui meurent trop jeunes ou les groupes qui se séparent, laissant traîner derrière eux on ne sait quelles suppositions sur ce dont ils étaient capables. Et il y a ceux qui vieillissent, perdant le plus souvent la fougue de leurs primes années. Les Rolling Stones habitent un entre-deux plutôt inconfortable. Cités partout comme un des groupes les plus importants de l’histoire, ils ont leur mythologie tragique (celle de Brian Jones), mais sont aussi devenus les plus illustres papys du rock, poursuivant au 21ème siècle les tournées qu’ils faisaient déjà dans les années 60.

L’origine des Rolling Stones remonte à très précisément à 1960. Keith Richards et Mick Jagger sont deux adolescents de la petite bourgeoisie banlieusarde (Dartford), qui se désintéressent complètement de leur modèle familial. Mick boit pour oublier ses études d’Economie. Quant à Keith, il montre une inadaptation parfaite aux études, préférant jouer de la guitare en grillant ses premières cigarettes. Tous deux partagent une passion : le blues, dont ils collectionnent fiévreusement les disques, alors introuvables : Howlin’ Wolf, John Lee Hooker, Willy Dixon, BB King et bien sûr, Muddy Waters, auteur de la phrase : “I am a man/I’m a Rolling Stone” (“Mannish Boy”). S’ils apprécient le rock’n roll noir de Chuck Berry ou Bo Diddley, ils méprisent sans appel les premiers rockeurs anglais, Cliff Richard en tête et manifestent un intérêt très limité pour la musique d’Elvis Presley. Bref, ils sont déjà complètement à contre-courant.

Un jour de 1962, ils rencontrent dans un club un jeune guitariste nommé Brian Jones. Bien qu’il n’ait qu’un an de plus qu’eux, le jeune homme affirme avoir bien vécu, consomme déjà des drogues variées et s’invente une vie fabuleuse de hors-la-loi, avec des enfants illégitimes en Suède et plusieurs révoltes derrière lui. Surtout, c’est un érudit du blues, rompu au bottleneck. Les Rolling Stones naissent, bientôt rejoint par Ian Stewart au piano et, l’année suivante, Charlie Watts (batterie) et Bill Wyman (basse), qui remplace l’éphémère Dick Taylor, parti terminer ses études.

Dès 1963, les Stones découvrent une sorte de leader occulte en la personne d’Andrew « Long » Oldham. Agé de 19 ans, ce manager s’impose comme un digne héritier du Colonel, le fameux homme de main d’Elvis. Sentant que l’Angleterre s’ennuie ferme, il décide de faire des Stones un instrument sexy de provocation et d’agitation culturelle. Ian Stewart, avec son look de bon père de famille, reste dans le groupe mais se trouve écarté des photos officielles : une situation qu’il vivra, plus ou moins facilement, jusqu’à sa mort dans les années 80… Les cinq autres adoptent des poses, des mines et une attitude qui, quelques mois plus tard, deviendront l’étalon d’un certain rock’n roll. Deux 45 tours, (« Come On », signé Chuck Berry et « I Wanna Be Your Man », un titre de Lennon et MC Cartney), leur suffisent pour conquérir les télévisions européennes, les festivals de rythm’n blues et les radios. Partout, à Blackpool comme à Paris, leurs concerts déclenchent des émeutes miniature, où l’on casse tout ! Le groupe détrône alors Gene Vincent et Eddie Cochran dans le cœur des blousons noirs et devient le symbole d’une jeunesse rebelle, par opposition aux « gentils » Beatles.

Publiés en 1964, leurs deux premiers albums comportent les premières compositions signées Jagger/Richards. Mais le groupe brille toujours par ses reprises : « Not Fade Away », « Time Is On My Side », « It’s All Over Now »… Brian Jones est la figure central du groupe. Blond ténébreux et inquiétant, il reste le maître de ce répertoire et est au centre des orchestrations. Un nouveau son anglais se développe, que viennent défendre une flopée de nouveaux groupes partageant les mêmes passions : The Animals, The Moody Blues, The Yardbirds… Et les Stones se retrouvent naturellement au centre du mouvement !

Pourtant c’est l’année suivante qu’ils rentrent dans l’histoire. Avec la lugubre ballade « Heart Of Stone », Jagger et Richards montrent la pertinence et l’originalité de leurs compositions. Et dès lors, les faces A des 45 tours leur sont systématiquement confiées. Ce qui donnera, successivement, « The Last Time », « Play With Fire » et surtout, « Satisfaction », coup de génie redéfinissant en 3 minutes 45 les codes du rock. De nombreuses légendes courent sur ce morceau. Keith Richards aurait par exemple imaginé en rêve ce riff qui le structure du début à la fin. Toujours est-il qu’il frappe durablement l’imaginaire des adolescents : ses connotations à la fois sexuelles et politiques en fond un véritable hymne révolutionnaire. Et sa violence radicalise le rock, le détachant du blues et du swing dans lesquels le rock’n roll baignait jusqu’alors.

Les Rolling Stones ont ouvert une porte et le savent. Dans leurs 45 tours suivants, « Get Off Of My Cloud » (fin 1965) ou « 19th Nervous Breakdown » (début 1966), ils repoussent toujours plus loin les limites. Malgré leurs paroles d’une rare misogynie, ils s’imposent du même coup comme les idoles de millions de fans, fascinées par leur aspect ténébreux. Et, au même titre que Dylan ou les Beatles, ils méritent d’être considérés comme les porte-paroles d’une génération refusant les valeurs de ses parents. Dès 1965, une chanson comme « As Tears Go By » montre aussi une toute autre facette du tandem Jagger/Richards : cette tendre et nostalgique ballade, créée par Marianne Faithfull dans une version baroque, inaugure une sorte de discographie parallèle, que certains fans porteront au pinacle : « Ruby Tuesday », « She’s A Rainbow », « Dandelion »…

« Aftermath », en 1966, fait partie des disques qui préfigurent l’ère psychédélique. Entièrement composé de morceaux originaux, il marque l’apogée et le début du déclin de Brian Jones. Des morceaux comme « Paint It Black », « Under My Thumb », « Mother’s Little Helper » ou « Lady Jane » brillent par la nouveauté de leurs arrangements, maniant le sitar, le marimba ou le clavecin. Et Jones demeure l’étonnant multi-instrumentiste coordonnant ces innovations. Mais pour ce qui est du lyrisme sombre, Jagger et Richards sont désormais seuls sur leur piédestal, rejetant peu à peu tous les autres membres du groupe dans l’ombre. Malgré ses quelques faiblesses – une poignée de morceaux un peu yéyés – le disque est reconnu presque partout comme un chef d’œuvre. Et les Stones concluent l’année par un somptueux disque en public : « Got Live If You Want It ! ».

1967, année où explose le mouvement hippie, va marquer leur descente aux enfers. Après quelques 45 tours abrasifs, en particulier « Let’s Spend The Night Together » (censuré par la BBC) le groupe se retrouve pris dans la plupart des pièges de l’époque. Mick Jagger s’embarque avec Marianne Faithfull dans la pénible expédition organisée par les Beatles auprès de leur Maharishi. Et la drogue commence à miner sérieusement leur cohésion. Arrêtés à plusieurs reprises pour possession de divers produits illicites, Jagger et Richards n’échappent à la prison que grâce à un véritable mouvement de soutien populaire. Mais c’est surtout Brian Jones qui voit, jour après jour, sa santé se détériorer à vue d’œil. Après « We Love You », festif 45 tours immortalisant le verdict de leur procès, les séances de « Their Satanic Majesties Request » rentrent dans l’histoire pour leur climat chaotique. Souvent improvisé – et rarement enregistré avec l’ensemble du groupe – le disque est défendu par une partie de la presse, mais comporte peu de classiques ayant traversé le temps… même si « 2000 Light Years From Home » ou « She’s A Rainbow » ont une saveur particulièrement unique.

Le 45 tours « Jumpin’ Jack Flash » et l’album « Beggars Banquet » marquent la reprise en main du groupe par Jagger et Richards. Revenu à un son plus rock, les Stones enchaînent les titres rebelles : « Sympathy For The Devil », « Street Fighting Man », « Salt Of The Earth », bande-son parfaite d’une année politiquement chargée. Ni le blues, ni l’esprit expérimental ne sont abandonnés. Et leur nouveau dosage fait des étincelles. Mais Brian Jones semble ne pas voir tout cela. Dans le « Rolling Stones Rock’n Roll Circus », étonnant film réalisé la même année – où l’on croise John Lennon, Eric Clapton ou Jethro Tull – le guitariste apparaît comme un spectre au regard vide, rongé par l’alcool et les drogues dures.

La nouvelle de son exclusion et de sa mort, le 3 juillet 1969, se suivront de quelques mois. Et encore aujourd’hui, les circonstances de ce décès restent mal élucidées : si les hypothèses d’une overdose ou d’un suicide restent les plus probables, Keith Richards affirma à Nick Kent sa conviction qu’il s’agissait d’un assassinat (voir « L’Envers Du Rock »). Quoi qu’il en soit, « Let It Bleed », paru la même année, sonne comme un requiem. Plus sombre que le plus sombre de leurs précédents disques, il alterne les derniers accords de Jones et les premiers de Mick Taylor, guitar-hero appelé à le remplacer. Et de l’apocalyptique « Gimmie Shelter » au doux-amer « You Can’t Always Get What You Want », l’album donne au rock un nouveau lot de classique. La légende noire des Stones trouve un nouvel épisode la même année à Altamont : un spectateur se fait assassiner par le service d’ordre du groupe au beau milieu d’un de leur concert. Pour beaucoup, cette mort marque la fin du « Summer Of Love » et de la croyance naïve des hippies en la paix et l’amour universels.

Les Rolling Stones entament alors une nouvelle mue. Habitués à des tournées de plus en plus colossales, ils signent deux derniers classiques presque universellement reconnus : « Sticky Fingers » (1971) et le double « Exile On Main Street » (1972), marqué par la collaboration avec un autre grand maudit de la pop, Gram Parsons. Mais « Goat’s Head Soup » (1973) et « It’s Only Rock’n Roll » (1974) ne convainquent guère la critique, en dépit du tube « Angie » qui, contrairement ce qu’affirme à une légende tenace, n’a jamais été dédié à la femme de David Bowie.

Après deux années de silence, les Stones annoncent le départ de Mick Taylor et son remplacement définitif par Ron Wood, ancien soliste des Faces. Et dès lors, ils trouvent le rythme et le style qui leur convient encore actuellement. Glosant « Jumpin’ Jack Flash » à l’infini (avec une touche très parcimonieuse de soul, sur des albums comme « Some Girls » ou « Emotional Rescue »), ils sortent un tube de temps en temps (« Miss You », « Start Me Up »…) et des albums réguliers, descendus par la critique mais achetés par des centaines de milliers de fans. Surtout, ils restent les champions du monde de la super-tournée, attirant des millions de spectateurs venus voir un mythe de plus en plus perdu dans les brumes du temps.

Après la mort de Ian Stewart et le départ de Bill Wyman en 1991, les Rolling Stones n’ont pas connu d’évolution majeure de personnel (leurs remplaçants n’étant toujours pas considérés comme des membres du groupe…). Leur dernier opus, « A Bigger Band », date de 2005 et leur dernière tournée, de 2006…
Les liens à écouter avant de voter ;-) :

Like a rolling stone avec Bob Dylan
Wild Horses
The last time

****************************************************

Les votes seront clos le samedi 9 février 2008 à 12 heures.
En attendant, bons votes et bonne écoute ^_^.
Enjoy :dance: !
DesLife
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Re: Le Versus des Musiciens, 1/2 Finale : Gorillaz vs The Stones

Message par DesLife »

Les Stones !
Voilà, c'est dit.
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COCOTOUCH
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Re: Le Versus des Musiciens, 1/2 Finale : Gorillaz vs The Stones

Message par COCOTOUCH »

Les stones , en effet gorillaz seul c'est quand méme super léger pour tenir la route et cela surtout aussi loint !

Encore si il y avait eu Blur avec pourquoi pas , mais la :roll:

Question !!!!!!
J'ai voter blanc au tour d'vant , si je change mon vote ça compte pour départager ?
Aizen
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Re: Le Versus des Musiciens, 1/2 Finale : Gorillaz vs The Stones

Message par Aizen »

Non, il faut que cela soit un nouveau votant =). Le vote blanc est un vote à part entière et est comptabilisé ^^.
Gohan82
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Re: Le Versus des Musiciens, 1/2 Finale : Gorillaz vs The Stones

Message par Gohan82 »

Beethoven , comme ca c'est fait :ange:


et Gorillaz , la meme pas je doute, il y a nettement plus de chansons qui m'ont fait trippé parmi les leurs que parmi celles de Stones :fume:
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Yoruiichi
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Re: Le Versus des Musiciens, 1/2 Finale : Gorillaz vs The Stones

Message par Yoruiichi »

Gorillaz

Soirée mémorable, cuite mémorable, y'a pas à dire, ils y ont aussi été pour quelque chose :redface:
:alcolo: :fume:
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