32e de Finale: c'est fini !
Modérateur : Ero-modos
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- Sannin
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Re: 32e de Finale: Apocalypse Now vs Autant en emporte le vent
Apocalypse Now, l'autre c'est un nanar qui a la chance d'avoir une superble actrice et dans lequel il y a un plan magnifique, un plan de grue survolant la gare (je sais plus à quel moment mais c'est facilement reconnaissable dans le film).
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- Ninja de Légende
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Re: 32e de Finale: Apocalypse Now vs Autant en emporte le vent
Autant en emporte le vent
(en fait c'est juste histoire de voter pour le perdant
)
(en fait c'est juste histoire de voter pour le perdant

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Re: 32e de Finale: Apocalypse Now vs Autant en emporte le vent
Nil Sanyas a écrit :Autant en emporte le vent
(en fait c'est juste histoire de voter pour le perdant)
rhaa le


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- Boulet mort
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Re: 32e de Finale: Apocalypse Now vs Autant en emporte le vent
Autant en emporte le vent et ce n'est pas un nanard sinon qu'est ce que apocalypse now..
Re: 32e de Finale: Apocalypse Now vs Autant en emporte le vent
Apocalypse Now. of course
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- Chunnin
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Re: 32e de Finale: Apocalypse Now vs Autant en emporte le vent

Mais je vais voter pour Apocalypse Now, non pas pour faire plaisir à Nil (qui adore les votes moutons

Re: 32e de Finale: Apocalypse Now vs Autant en emporte le vent
Apocalypse Now pour mon vague souvenir d'en avoir vu un bout en cours d'anglais 

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- Chunnin
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Re: 32e de Finale: La Grande Vadrouille vs Gladiator
Victoire écrasant de Apocalypse Now sur Autant en emporte le vent, avec 17 voix contre 2.
Une fois n'est pas coutume, le tirage au sort a été effectué par moi, ma colloc n'étant pas là (ni les voisins d'ailleurs
)
Et une fois encore, le tirage au sort est jouissif (n'ayons pas peur des mots
)
La Grande Vadrouille vs Gladiator
*******************************************************************************

La Grande Vadrouille
Film français de Gérard Oury (1966)
Scénario: Gérard Oury, Danièle Thompson, Marcel Jullian
Image: Claude Renoir
Musique: Georges Auric
Casting:
Bourvil: Augustin Bouvet
Louis de Funès: Stanislas LeFort
Marie Dubois: Ginette
Claudio Brook: Peter Cunningham
Synopsis:
En 1942, un avion anglais est abattu par les Allemands au-dessus de Paris. Les trois pilotes sautent en parachute et atterrissent dans différents endroits de la capitale. Ils sont aidés par deux civils français, un chef d'orchestre et un peintre en bâtiment qui acceptent de les mener en zone libre; ils deviennent ainsi, malgré eux, acteurs de la Résistance.
Toute la Gaule est occupée. Toute ? Non. Une paire d’aventuriers improvisés résiste encore et toujours à l’envahisseur. Ces deux-là n’ont ni potion magique, ni braies à rayures, mais ils sont malins, coléreux, franchouillards. Surtout, ils affrontent de puissantes légions, supérieures en nombre et en armes. Et grâce à la roublardise, au système D, le miracle se produit : les écrasants vainqueurs des muent en ringards ridicules et poussifs, tout juste bons à prendre des coups, et des pots de peinture sur la tête. Comparer Astérix et ses piteux ennemis romains aux protagonistes de La Grande Vadrouille n’est pas tout à fait gratuit. Enorme succès de librairie pour le premier, record d’entrées en salles (17 millions de spectateurs) pour les seconds, ils s’arrangent avec l’Histoire, dédramatisent les défaites les plus cuisantes, cueillent la revanche du rire. Ces héros de hasard transforment leurs défauts, y compris la couardise, en force, en fierté. Gérard Oury mène son road movie de l’Occupation tambour battant, un gag après l’autre. De Funès, plus teigneux et réjouissant que jamais, s’offre un hilarant tête-à-tête avec Bourvil le tendre. On s’amuse toujours, devant cette « Kolossale rigolade » archirediffusée, comme on lit et relit sans se lasser les aventures du petit Gaulois.

Petites anecdotes:
- Le duo comique avait déjà été réuni pour le film Le Corniaud deux ans plus tôt. Il devait se reformer pour La Folie des grandeurs, mais Bourvil mourut prématurément.
-Sorti en décembre 1966, le film a totalisé pendant longtemps le plus grand nombre d'entrées en France avec plus de 17 millions de tickets vendus. Dépassé par Titanic de James Cameron, 20 millions d'entrées en France, il demeure toutefois le plus grand succès public de l'histoire du cinéma français.
-Le film connut un succès international, y compris en Allemagne où il fut la première comédie présentée à l'écran consacrée à la Seconde Guerre mondiale. Il fut même retenu pour une nomination étrangère aux Oscars en 1967.
-Il est encore possible en 2005 d'admirer la carcasse de la voiture ayant servi à la cascade finale avec le planeur... Tout près de l'aérodrome de Mende ! En fait, il y a même deux carcasses puisque la scène a été tournée à deux reprises.
-Louis de Funès/Stanislas Lefort dirige la Marche Hongroise de la Damnation de Faust d'Hector Berlioz. Pour cela, il a répété trois mois devant la glace de son salon et a pris quelques leçons avec le directeur de l'Orchestre national. À la fin de la première répétition, l'orchestre de l'Opéra se lève et l'acclame en « tapant archets contre violons, flûte contre pupitres».
-Oury avait vendu au producteur Henry Deutchmeister un scénario où deux jumelles font traverser la France à l'équipage d'un bombardier britannique abattu par la Flak. Le réalisateur récupéra les droits du projet et substitua Bourvil et De Funès aux deux sœurs. « Les rôles principaux : deux filles? Et alors? Je les transformerai en hommes!» De ce scénario originel ne subsiste que la séquence des Hospices de Beaune.
-La scène durant laquelle Louis De Funès se retrouve sur les épaules de Bourvil et est baladé par celui-ci n'était pas prévue à l'origine dans le scénario et était de la pure improvisation des deux artistes. Mais elle eut tant de succès qu'elle servit pour la réalisation de l'affiche du film, et est aujourd'hui considérée comme une des plus grandes scènes du cinéma comique français.

Tea for two
Répétition
*************************************************************************

Gladiator
Film américain de Ridley Scott (2000)
Scénario: John Logan, William Nicholson, David Franzoni
Image: John Mathieson
Musique: Hans Zimmer, Lisa Gerrard
Casting:
Russel Crowe: Maximus
Joaquin Phoenix: Commodus
Connie Nielsen: Lucilla
Oliver Reed: Proximo
Synopsis:
Le général romain Maximus est le plus fidèle soutien de l'empereur Marc Aurèle, qu'il a conduit de victoire en victoire avec une bravoure et un dévouement exemplaires. Jaloux du prestige de Maximus, et plus encore de l'amour que lui voue l'empereur, le fils de Marc-Aurèle, Commode, s'arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l'arrestation du général et son exécution. Maximus échappe à ses assassins mais ne peut empêcher le massacre de sa famille. Capture par un marchand d'esclaves, il devient gladiateur et prépare sa vengeance.
Le film a obtenu 5 Oscars:
celui du "Meilleur Film"
celui du "Meilleur Acteur" pour Russel Crowe
celui de la "Meilleure Création de Costumes"
celui des "Meilleurs Effets Visuels"
celui du "Meilleur Son"

Film majestueux, et psychologique à la fois, Gladiator marque le retour d’un réalisateur et d’un genre au devant de la scène. Alors que Ridley Scott (Blade Runner, Duellistes, Alien) était tombé dans l’oubli après des choix plus que hasardeux (GI Jane, White Squall), et que les péplums—ou films à sandales— n’étaient plus devenus que l’objet d’un amusement kitsch, Ridley Scott réussit un tour de force. En redonnant souffle à un genre déchu, il parvient à raviver la flamme de ses débuts et crée par la même un nouveau héros de pellicule, le gladiateur, et de chair, Russell Crowe.
Mais Gladiator est d’abord une démonstration. Le film montre que Hollywood peut encore produire des films de qualité quand s’en donne les moyens. En effet, le film qui bénéficie d’un budget colossal, est certes spectaculaire et luxueux, mais privilégie toutefois la psychologie des personnages. Pour donner épaisseur aux personnages, Scott a donc fait appel à un casing solide, d'où la présence d'acteurs de talents, fait rarissime pour un film à grand spectacle. Enfin, une cinématographie riche aux touches artistiques, plus que donner vie au film, apporte une dimension esthétique inespérée.
Russell Crowe incarne un général romain glorieux choisi par l'empereur mourant pour lui succéder. Le fils de l'empereur (Joaquin Phoenix) convoitant le trône, après s'être débarrassé de son père tente d'éliminer ce rival gênant, amenant le général à fuir. Celui-ci tombera aux mains des marchands d'esclaves, et deviendra esclave dont le seul but sera de se venger du nouvel empereur responsable de l'assassinat de sa femme et de son fils.
Si le scénario est assez simple, c’est qu’il revisite le genre—le péplum— en faisant de directes allusions aux films qui l’ont marqué. Ainsi, le film se base largement sur Spartacus de Stanley Kubrick et Conan Le Barbare. A l’image de Spartacus, Maximus utilisera son statut de héros pour rallier les gladiateurs et s’insurger contre le pouvoir en place. Tout comme Conan, Maximus devenu esclave et gladiateur n’aura que pour but de venger l’assassinat de sa famille. Et le thème de la vengeance, moteur du genre western spaghetti, est aussi ici une claire référence quand lors du duel final entre Maximus et l’empereur, la musique prend des accents morriconiens.
Gladiator est tout d’abord un film à grand spectacle. Grâce à un budget important, le film parvient à refléter les fastes de l’époque, à travers décors, costumes et une attention au détail poussée. Le cinéaste nous gratifie de scènes de combat grandioses et sanglantes avec un grand sens du mouvement et une rage exposant le côté sauvage d’une civilisation dite civilisée. Mais Ridley Scott ne se contente pas de seulement projeter l’image de cette époque. Il y apporte une dimension supplémentaire avec l’utilisation d’une cinématographie arty et l’emploi de métaphores. La scène d’ouverture—la bataille— est visuellement électrisante. L’emploi des filtres de couleur cendre contrastant avec le rouge vif du sang et un montage épileptique crée une impression de furie inégalée alliant une dimension artistique. Un résultat d’ailleurs bien plus efficace que l’ouverture surestimée de Saving Private Ryan. Scott revient aussi à ses premiers amours, une photographie esthétique qui a fait sa réputation. Certaines scènes ressemblent à s’y méprendre à des tableaux, voire gravures antiques et renvoient à son premier film marquant, Duellistes, qui avait établi la palette artistique de sa caméra. Enfin, le cinéaste insère des scènes surréalistes, métaphores qui viennent apporter une profondeur à l’œuvre.Et sachant que les croyances étaient ancrées dans ces époques rendent le procédé d’autant plus justifié.
Un autre aspect apportant épaisseur à ce film à grand spectacle est l’attention portée aux personnages. Entre les scènes d’action, Scott établit un rythme assez lent, proche de la narration, qui rend les personnages plus humains. Chaque personnage est la proie de ses propres démons et ne limite pas à une seule dimension, bonne ou mauvaise. Grâce aux dialogues et l’approche psychologique, on comprend les mécanismes qui les poussent à agir, ce qui rend le film plus vraisemblable. On constatera aussi que, rareté pour un tel film, le personnage féminin ne limite pas à un rôle de faire-valoir, mais plutôt tire les ficelles. Ce rythme lent et cette dichotomie des personnages rappèlent sans aucun doute Blade Runner.

Afin de rendre crédible les personnages et les scènes plus psychologiques, il fallait donc avoir recours à des acteurs de talents et non juste des porteurs de toges musculeux. Ainsi Russell Crowe était un choix parfait puisque, en plus d’avoir la carrure pour supporter le film sur ses épaules de gladiateur, il est un des acteurs les plus doués de sa génération. Et après son excellente interprétation dans The Insider, il est clair que ce film devrait être un tremplin pour sa carrière et lui procurer la reconnaissance qu’il mérite. Il passe avec aise entre désespoir, intimisme et rage, ce qui fait que le film marche. Crowe est appuyé par un casting solide, de Joaquin Phoenix, toujours parfait dans des rôles dérangés et sournois, à Connie Nielsen entre poigne de fer et sensibilité, en passant par Oliver Reed dans son (dernier) rôle de vieux lion du cirque, Richard Harris en empereur mourrant et Derek Jacobi en sénateur.
Mais le film, en plus d’être un spectacle de qualité véhicule un message certain, que le réalisateur dissimule dans une scène entre les deux sénateurs lors des jeux. Ceux-ci discutent l’habileté de l’empereur—plus probablement sa soeur—à divertir les foules avec de l’entertainment. En leur offrant du spectacle dans les arènes qui sont le vrai coeur de Rome, il amadoue son peuple et peut ainsi gagner sa faveur, l’influencer, le leurrer et le manipuler. Il est difficile de ne pas percevoir une allusion directe aux salles de cinéma, véritable centre de notre société, et le pouvoir que Hollywood et les réalisateurs exercent sur nous. Et le fait que la réalité bascule parfois dans la fiction comme certains faits divers en témoignent, et que nos décisions ou modes de vie sont parfois influencés par ce que nous voyons à l’écran confirme d’autant plus cette idée. Et si l’empereur symbolise le Cinéaste et Hollywood, les jeux le cinéma, le gladiateur symbolise l’acteur—ou la star—dont le pouvoir subjugue notre société.
Malgré quelques clichés et un scénario conventionnel, Gladiator est simplement une réussite comme on aimerait en voir plus souvent de la part d’Hollywood grâce à l’angle que prend Ridley Scott sur cette histoire.
Trailer
******************************************************************************
Le vote se termine Vendredi 11 janvier, à 20 heures
Votez bien
Une fois n'est pas coutume, le tirage au sort a été effectué par moi, ma colloc n'étant pas là (ni les voisins d'ailleurs

Et une fois encore, le tirage au sort est jouissif (n'ayons pas peur des mots

La Grande Vadrouille vs Gladiator
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La Grande Vadrouille
Film français de Gérard Oury (1966)
Scénario: Gérard Oury, Danièle Thompson, Marcel Jullian
Image: Claude Renoir
Musique: Georges Auric
Casting:
Bourvil: Augustin Bouvet
Louis de Funès: Stanislas LeFort
Marie Dubois: Ginette
Claudio Brook: Peter Cunningham
Synopsis:
En 1942, un avion anglais est abattu par les Allemands au-dessus de Paris. Les trois pilotes sautent en parachute et atterrissent dans différents endroits de la capitale. Ils sont aidés par deux civils français, un chef d'orchestre et un peintre en bâtiment qui acceptent de les mener en zone libre; ils deviennent ainsi, malgré eux, acteurs de la Résistance.
Toute la Gaule est occupée. Toute ? Non. Une paire d’aventuriers improvisés résiste encore et toujours à l’envahisseur. Ces deux-là n’ont ni potion magique, ni braies à rayures, mais ils sont malins, coléreux, franchouillards. Surtout, ils affrontent de puissantes légions, supérieures en nombre et en armes. Et grâce à la roublardise, au système D, le miracle se produit : les écrasants vainqueurs des muent en ringards ridicules et poussifs, tout juste bons à prendre des coups, et des pots de peinture sur la tête. Comparer Astérix et ses piteux ennemis romains aux protagonistes de La Grande Vadrouille n’est pas tout à fait gratuit. Enorme succès de librairie pour le premier, record d’entrées en salles (17 millions de spectateurs) pour les seconds, ils s’arrangent avec l’Histoire, dédramatisent les défaites les plus cuisantes, cueillent la revanche du rire. Ces héros de hasard transforment leurs défauts, y compris la couardise, en force, en fierté. Gérard Oury mène son road movie de l’Occupation tambour battant, un gag après l’autre. De Funès, plus teigneux et réjouissant que jamais, s’offre un hilarant tête-à-tête avec Bourvil le tendre. On s’amuse toujours, devant cette « Kolossale rigolade » archirediffusée, comme on lit et relit sans se lasser les aventures du petit Gaulois.

Petites anecdotes:
- Le duo comique avait déjà été réuni pour le film Le Corniaud deux ans plus tôt. Il devait se reformer pour La Folie des grandeurs, mais Bourvil mourut prématurément.
-Sorti en décembre 1966, le film a totalisé pendant longtemps le plus grand nombre d'entrées en France avec plus de 17 millions de tickets vendus. Dépassé par Titanic de James Cameron, 20 millions d'entrées en France, il demeure toutefois le plus grand succès public de l'histoire du cinéma français.
-Le film connut un succès international, y compris en Allemagne où il fut la première comédie présentée à l'écran consacrée à la Seconde Guerre mondiale. Il fut même retenu pour une nomination étrangère aux Oscars en 1967.
-Il est encore possible en 2005 d'admirer la carcasse de la voiture ayant servi à la cascade finale avec le planeur... Tout près de l'aérodrome de Mende ! En fait, il y a même deux carcasses puisque la scène a été tournée à deux reprises.
-Louis de Funès/Stanislas Lefort dirige la Marche Hongroise de la Damnation de Faust d'Hector Berlioz. Pour cela, il a répété trois mois devant la glace de son salon et a pris quelques leçons avec le directeur de l'Orchestre national. À la fin de la première répétition, l'orchestre de l'Opéra se lève et l'acclame en « tapant archets contre violons, flûte contre pupitres».
-Oury avait vendu au producteur Henry Deutchmeister un scénario où deux jumelles font traverser la France à l'équipage d'un bombardier britannique abattu par la Flak. Le réalisateur récupéra les droits du projet et substitua Bourvil et De Funès aux deux sœurs. « Les rôles principaux : deux filles? Et alors? Je les transformerai en hommes!» De ce scénario originel ne subsiste que la séquence des Hospices de Beaune.
-La scène durant laquelle Louis De Funès se retrouve sur les épaules de Bourvil et est baladé par celui-ci n'était pas prévue à l'origine dans le scénario et était de la pure improvisation des deux artistes. Mais elle eut tant de succès qu'elle servit pour la réalisation de l'affiche du film, et est aujourd'hui considérée comme une des plus grandes scènes du cinéma comique français.

Tea for two
Répétition
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Gladiator
Film américain de Ridley Scott (2000)
Scénario: John Logan, William Nicholson, David Franzoni
Image: John Mathieson
Musique: Hans Zimmer, Lisa Gerrard
Casting:
Russel Crowe: Maximus
Joaquin Phoenix: Commodus
Connie Nielsen: Lucilla
Oliver Reed: Proximo
Synopsis:
Le général romain Maximus est le plus fidèle soutien de l'empereur Marc Aurèle, qu'il a conduit de victoire en victoire avec une bravoure et un dévouement exemplaires. Jaloux du prestige de Maximus, et plus encore de l'amour que lui voue l'empereur, le fils de Marc-Aurèle, Commode, s'arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l'arrestation du général et son exécution. Maximus échappe à ses assassins mais ne peut empêcher le massacre de sa famille. Capture par un marchand d'esclaves, il devient gladiateur et prépare sa vengeance.
Le film a obtenu 5 Oscars:
celui du "Meilleur Film"
celui du "Meilleur Acteur" pour Russel Crowe
celui de la "Meilleure Création de Costumes"
celui des "Meilleurs Effets Visuels"
celui du "Meilleur Son"

Film majestueux, et psychologique à la fois, Gladiator marque le retour d’un réalisateur et d’un genre au devant de la scène. Alors que Ridley Scott (Blade Runner, Duellistes, Alien) était tombé dans l’oubli après des choix plus que hasardeux (GI Jane, White Squall), et que les péplums—ou films à sandales— n’étaient plus devenus que l’objet d’un amusement kitsch, Ridley Scott réussit un tour de force. En redonnant souffle à un genre déchu, il parvient à raviver la flamme de ses débuts et crée par la même un nouveau héros de pellicule, le gladiateur, et de chair, Russell Crowe.
Mais Gladiator est d’abord une démonstration. Le film montre que Hollywood peut encore produire des films de qualité quand s’en donne les moyens. En effet, le film qui bénéficie d’un budget colossal, est certes spectaculaire et luxueux, mais privilégie toutefois la psychologie des personnages. Pour donner épaisseur aux personnages, Scott a donc fait appel à un casing solide, d'où la présence d'acteurs de talents, fait rarissime pour un film à grand spectacle. Enfin, une cinématographie riche aux touches artistiques, plus que donner vie au film, apporte une dimension esthétique inespérée.
Russell Crowe incarne un général romain glorieux choisi par l'empereur mourant pour lui succéder. Le fils de l'empereur (Joaquin Phoenix) convoitant le trône, après s'être débarrassé de son père tente d'éliminer ce rival gênant, amenant le général à fuir. Celui-ci tombera aux mains des marchands d'esclaves, et deviendra esclave dont le seul but sera de se venger du nouvel empereur responsable de l'assassinat de sa femme et de son fils.
Si le scénario est assez simple, c’est qu’il revisite le genre—le péplum— en faisant de directes allusions aux films qui l’ont marqué. Ainsi, le film se base largement sur Spartacus de Stanley Kubrick et Conan Le Barbare. A l’image de Spartacus, Maximus utilisera son statut de héros pour rallier les gladiateurs et s’insurger contre le pouvoir en place. Tout comme Conan, Maximus devenu esclave et gladiateur n’aura que pour but de venger l’assassinat de sa famille. Et le thème de la vengeance, moteur du genre western spaghetti, est aussi ici une claire référence quand lors du duel final entre Maximus et l’empereur, la musique prend des accents morriconiens.
Gladiator est tout d’abord un film à grand spectacle. Grâce à un budget important, le film parvient à refléter les fastes de l’époque, à travers décors, costumes et une attention au détail poussée. Le cinéaste nous gratifie de scènes de combat grandioses et sanglantes avec un grand sens du mouvement et une rage exposant le côté sauvage d’une civilisation dite civilisée. Mais Ridley Scott ne se contente pas de seulement projeter l’image de cette époque. Il y apporte une dimension supplémentaire avec l’utilisation d’une cinématographie arty et l’emploi de métaphores. La scène d’ouverture—la bataille— est visuellement électrisante. L’emploi des filtres de couleur cendre contrastant avec le rouge vif du sang et un montage épileptique crée une impression de furie inégalée alliant une dimension artistique. Un résultat d’ailleurs bien plus efficace que l’ouverture surestimée de Saving Private Ryan. Scott revient aussi à ses premiers amours, une photographie esthétique qui a fait sa réputation. Certaines scènes ressemblent à s’y méprendre à des tableaux, voire gravures antiques et renvoient à son premier film marquant, Duellistes, qui avait établi la palette artistique de sa caméra. Enfin, le cinéaste insère des scènes surréalistes, métaphores qui viennent apporter une profondeur à l’œuvre.Et sachant que les croyances étaient ancrées dans ces époques rendent le procédé d’autant plus justifié.
Un autre aspect apportant épaisseur à ce film à grand spectacle est l’attention portée aux personnages. Entre les scènes d’action, Scott établit un rythme assez lent, proche de la narration, qui rend les personnages plus humains. Chaque personnage est la proie de ses propres démons et ne limite pas à une seule dimension, bonne ou mauvaise. Grâce aux dialogues et l’approche psychologique, on comprend les mécanismes qui les poussent à agir, ce qui rend le film plus vraisemblable. On constatera aussi que, rareté pour un tel film, le personnage féminin ne limite pas à un rôle de faire-valoir, mais plutôt tire les ficelles. Ce rythme lent et cette dichotomie des personnages rappèlent sans aucun doute Blade Runner.

Afin de rendre crédible les personnages et les scènes plus psychologiques, il fallait donc avoir recours à des acteurs de talents et non juste des porteurs de toges musculeux. Ainsi Russell Crowe était un choix parfait puisque, en plus d’avoir la carrure pour supporter le film sur ses épaules de gladiateur, il est un des acteurs les plus doués de sa génération. Et après son excellente interprétation dans The Insider, il est clair que ce film devrait être un tremplin pour sa carrière et lui procurer la reconnaissance qu’il mérite. Il passe avec aise entre désespoir, intimisme et rage, ce qui fait que le film marche. Crowe est appuyé par un casting solide, de Joaquin Phoenix, toujours parfait dans des rôles dérangés et sournois, à Connie Nielsen entre poigne de fer et sensibilité, en passant par Oliver Reed dans son (dernier) rôle de vieux lion du cirque, Richard Harris en empereur mourrant et Derek Jacobi en sénateur.
Mais le film, en plus d’être un spectacle de qualité véhicule un message certain, que le réalisateur dissimule dans une scène entre les deux sénateurs lors des jeux. Ceux-ci discutent l’habileté de l’empereur—plus probablement sa soeur—à divertir les foules avec de l’entertainment. En leur offrant du spectacle dans les arènes qui sont le vrai coeur de Rome, il amadoue son peuple et peut ainsi gagner sa faveur, l’influencer, le leurrer et le manipuler. Il est difficile de ne pas percevoir une allusion directe aux salles de cinéma, véritable centre de notre société, et le pouvoir que Hollywood et les réalisateurs exercent sur nous. Et le fait que la réalité bascule parfois dans la fiction comme certains faits divers en témoignent, et que nos décisions ou modes de vie sont parfois influencés par ce que nous voyons à l’écran confirme d’autant plus cette idée. Et si l’empereur symbolise le Cinéaste et Hollywood, les jeux le cinéma, le gladiateur symbolise l’acteur—ou la star—dont le pouvoir subjugue notre société.
Malgré quelques clichés et un scénario conventionnel, Gladiator est simplement une réussite comme on aimerait en voir plus souvent de la part d’Hollywood grâce à l’angle que prend Ridley Scott sur cette histoire.
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Re: 32e de Finale: Apocalypse Now vs Autant en emporte le vent
La Grande Vadrouille \o/
Mais j'aime quand même beaucoup Gladiator ¬_¬
Mais j'aime quand même beaucoup Gladiator ¬_¬

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- Ninja de Légende
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- Localisation : Isère
Re: 32e de Finale: La Grande Vadrouille vs Gladiator
Pfff c'est dur la!
J'aime beaucoup la grande vadrouille mais au fil des rediffusions je n'ai plus le méme plaisir que pour un Rabbi Jacob!
Je voe donc Gladiator
Qui reste avec Braveheart
un de mes films prefere 
J'aime beaucoup la grande vadrouille mais au fil des rediffusions je n'ai plus le méme plaisir que pour un Rabbi Jacob!
Je voe donc Gladiator



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- Sannin
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- Localisation : ...
Re: 32e de Finale: La Grande Vadrouille vs Gladiator
pfffff dur dur...
En plus on peut même pas les comparés vu que c'est pas dans le même style (et de loin
)
bon allez va pour la grande vadrouille même si gladiator mérite de passer aussi...
PS: incroyable un film pour lequel j'ai voté est passé (bon en même temps ça parraissait évident même avant les votes)

En plus on peut même pas les comparés vu que c'est pas dans le même style (et de loin

bon allez va pour la grande vadrouille même si gladiator mérite de passer aussi...
PS: incroyable un film pour lequel j'ai voté est passé (bon en même temps ça parraissait évident même avant les votes)

