Narutotrad.com

kito a écrit :Robocop vu aussi hier soir, je suis globalement d'accord sauf que je savais à peu près à quoi m'attendre donc les faiblesses du film m'ont moins gênées.

Disons que même si je le sentais pas, j'avais quand même inconsciemment envie d'y croire. Ne serait-ce que parce que Padilha et kinnaman étaient attachés au projet. Au final, sur un plan purement qualitatif, c'est grosso modo aussi mauvais que l'autre remake de Verhoeven, Total Recall - ça donne des films biens mollassons engoncés dans un sérieux qui n'a pas vraiment lieu d'être.
Dans cette version, personnellement, j'en venais à me demander pourquoi faire tout ce cinéma pour intégrer des robots aux forces de maintien de l'ordre. Y a jamais la traduction de la notion de danger, de la hausse de la criminalité ou je ne sais quoi qui traduirait la nécessité d'importer des unités de robots sur le territoire américain. Seulement deux ripoux et un ch'tit gang. Même Detroit n'a aucune portée symbolique. Seattle, L.A ou Washington, ça serait la même chose.

kito a écrit :Y a un gros problème au niveau du rythme et de l'intrigue qui est inexistante, on a pas de méchants au sens propre juste une bande d'enfoirés sans charisme.

Surtout que l'intrigue - étrange choix -, c'est peu marketing 101. Donc on cause de marketing philosophique ; de marketing stratégique ; d'analyse, d'objectifs, de cibles, de stratégie, de moyens et d'actions. Tadaaaam, une démarche marketing, uuuune (!). Clairement, c'est pas ça qui est passionnant. Pis effectivement, toutes les phases faussement dénonciatrices des médias avec Jackson qui cachetonne, c'était d'un ennui - en plus d'être immonde.

De ce que j'ai vu, je crois qu'en définitive, le plan le plus potentiellement subversif, c'est celui d'ensemble où le robots tue le gamin avec un couteau au Moyen-Orient. Dans les cinq premières minutes du film. Après, plus rien. La "mort" de Murphy était d'une nullité aberrante - juste pour me faire mal, j'ai re-regardé celle de l'original et c'est incroyable ce qu'elle peut être, encore aujourd'hui, ouvertement barbare, gratuite et hardcore. L'entrainement dans l'entrepôt, ça m'a pas spécialement réveillé et l'attaque du gang dans le noir, ça tenait du foutage de gueule - génial, c'est tout noir (!!). Le film est extrêmement avare en action d'ailleurs.

Pompéi de Paul W.S. Anderson :



Un homme et une femme issus de deux castes opposées, check. Une histoire d'amour, check. Des gladiateurs, check. Un méchant très méchant, check. Un second couteau tout aussi méchant, check. Un ami carrément ami et gentil, check. Un volcan, check. Un gros boooom et de la destruction massive, check. Voilà résumés tous les ingrédients du film. Après, Anderson, c'est pas Cameron donc forcément, Pompéi, ça n'a pas la tenue de Titanic - même si la fin est un peu la même.

Clairement, je me suis amusé devant ce Pompéi. C'est absolument sans surprises, mais je trouve ça totalement divertissant et recommandable comme petit blockbuster romantico-catastrophique. C'est des coudées au-dessus de n'importe quel Emmerich - autre amateur de destructions de grande ampleur. C'est propre, ça dure 1h40, y a du rythme, une histoire très simple qui avance, de l'action à intervalles réguliers et un final pour le moins explosif. Bon, Kit Harington en gladiateur, mouuuuais - c'est pas trop ça. M'enfin, je dois dire que j'ai marché avec les personnages. Pis voilà, Pompéi c'est Pompéi ; de l'histoire, une grande tragédie, les écrits de Pline le Jeune - qui ouvrent d'ailleurs le film. Ça fait quelque chose.

C'est pas un grand film mais c'est agréable et divertissant. Je sais que je prendrai plaisir à le revoir, tout comme Les Trois Mousquetaires du même Anderson qui continue de m'amuser à chaque fois que le regarde - deux films simples mais rythmés ; deux films comportant un ch'tit lot de scènes WTF mais toujours amusantes. Faut reconnaître aussi que le dernier tiers du film avec la grande tragédie est quand même assez impressionnant.
J'ai bien aimé. Ça m'a mis de bonne humeur.

Godzilla de Gareth Edwards :



Je sais pas trop par où commencer. Déjà, p'têtre les impressions - j'ai globalement bien pris mon panard. Un peu peu comme un gosse devant un beau et grand joujou qui brille de la beauté tellement belle (exemple : je me suis fait caca dessus lors de la première full apparition de Go-Godzilla.) Cela dit, en essayant quand même d'être un chouïa objectif, y a masse de défauts, donc certains assez gênants. Y a aussi pas mal de frustration.

Je me sens pas de faire à ce stade un déroulé du film, donc je vais y aller schématiquement. La première partie du film est réussie, hyper-carré et sympathique, même si forcément un peu pas mal classicos. La suite est un peu en dents-de-scie niveau rythme. On voyage pas mal, d'abord au Japan, puis à Hawaï et enfin aux United States de l'Amérique. L'aventure humaine est pas hyper-passionnante, qu'on se le dise. Au début, ça fonctionne mais après, c'est pas fou-fou - d'autant qu' Aaron Taylor-Johnson est clairement pas exceptionnel en lead. Même si c'était un peu obligé, on bouffe quand même énormément de scènes militaires et de scènes familiales pas toujours très intéressantes - on se doute bien que tous les plans des bidasses puent la loose et l'échec à 200 bornes.

Godzilla maintenant. Bah, il tue tout mais genre tout-tout. C'te montagne, c'te bête de concours géante qui pue la classe... Pis son cri... Sérieux, à chaque fois, j'en ai eu des frissons. Là, pour le coup, c'est une réussite totale. Idem pour les autres streums, mélange réussi d'Arachnides de Starship Troopers et d'Akirds de Lost Planet. C'est classe ET c'est efficace. À chaque fois, on a une bonne montée en tension, Edwards ayant re-maté pour l'occasion l'ensemble de la filmographie de Spielberg - genre le nom du personnage principal est Brody et sa meuf s'appelle Elle ; y a des plans pompés sur Jurassic Park.
Mais y a aussi la frustration. Celle de ne pas voir beaucoup les bestioles se taper sur le citron, ou de les voir mais de manière interposée, façon réaliste (donc à la TV...) Ça fout les boules, surtout quand on constate à quel point elles sont chanmés. Y a donc du combat avorté à base de cut alors que les bê-bêtes se foncent sur la gueule ou commencent à se baffer. Frustration. Frussss-traaaa-tionnnn. Après, le battle final est hyper-cool mais beaucoup trop sombre. C'est abusé. Le gigantisme, lui, est là. Ça décroche la mâchoire.

Bilan. Je suis bien amusé mais c'est clairement moins bon que ce à quoi je m'attendais. Y a des idées, des scènes belles à tomber, des plans iconiques de la mort, un Godzilla juste superbe en force de la Nature à dimension quasi divine mais y a aussi plein de trucs un peu - ou beaucoup - chiants et des choix carrément discutables.

The Ryan Initiative de Kenneth Branagh :



J'ai regardé ça façon YOLO et, ôh surprise, j'ai été cueillie. Jack Ryan, c'est vraiment un bon thriller d'espionnage. J'insiste sur le bon, parce que j'ai beaucoup aimé. C'est de l'espionnage à hauteur d'homme et sans esbroufe mais qui, dans le même temps, dégage une belle ampleur tragique. Le cast' est solide et on distingue très clairement la patte de Branagh. Ça bouge pas autant qu'un Bourne par exemple, mais y a vraiment une progression constante dans la tension et l'urgence. Une progression à l'image du personnage de Ryan dont on découvre la nette évolution durant le métrage.

C'est bien construit, c'est bien fait et ça marche. Un bon film injustement passé inaperçu. Faut avouer que la com' et le titre en lui même faisaient franchement pas envie. C'est pas Le Cinquième Pouvoir, quoi.

The Amazing Spider-Man 2 de Marc Webb :



Pour ceux qui l'ont vu, genre kito, je sais pas ce que vous en pensez mais perso, j'ai trouvé ça à iech. Une merde amazing. Le script est amazing de nullité, les bad-guys, amazing de connerie. C'est juste abusé - et carrément amazing - que ça dure 2h20 pour raconter si peu de choses - tout tient sur un petit post-it. On se retrouve avec 2h20 pas du tout amazing. C'est chiant, c'est très bête et ça alterne tout du long pseudo break-up romance, action sans grand intérêt et enquête en carton.

Les bad-guys puent la misère-amazing. Entre le Max - "devient mon ami, regardez-moi" - le ruskov - "grrrr, je suis vénèèèère (!) je suiiiis Rhinoooo" - et Harry - "je suis un emo-fashion-bouffon" -, je savais plus où me foutre tellement j'avais amazinguement honte. C'te loose pour Jamie Foxx et Paul Giamatti d'avoir cachetonné dans un truc pareil. Les transformations mentales des personnages en bad' - genre Max et Harry - fonctionnent jamais. "Hop, là, je retourne ma veste !" À croire que les gus ont écouté tous les deux L'opportuniste de Dutronc.

Amazing ce que ça peut être pourri.

D'ailleurs j'ai jamais compris pourquoi ce reboot existait pour commencer. La première trilogie était sûrement pas parfaite, mais je vois pas bien en quoi celle-là est suffisamment différente pour être justifiée…

Parce qu'elle rapporte des millions à Sony qui a quelques problèmes financiers, Spiderman doit être la licence de superhéro qui rapporte le plus en terme de produits dérivés avec Batman.
Et puis de tête c'est le seul super-héro dont Sony a les droits, d'où les futurs films "Venom" et "Sinister Six".

Perso j'ai jamais aimé la trilogie Raimi, aucun des 3 alors cette version plus proche de l'oeuvre originale me convient déjà plus.

Concernant le film j'vais pas dire que c'était un grand film, ça ne l'est pas, mais après Robocop j'ai trouvé que c'était un bon divertissement.
Certes les méchants sont pas top (encore que le Green Goblin est mieux que Power Ranger Defoe ou super bogoss Franco; plus monstrueux), mais au moins la paire Garfield/Stone est crédible et c'est assez rare ces derniers temps.

J'pense qu'ils se sont un peu planté au niveau de la cible du film, c'est pas très clair ce qu'ils souhaitent faire en fait. Et oui les passages teen movie sont pas top mais ça m'a pas autant gêné que la musique (je parle même pas du dubstep mais plutôt du thème principal qui est une grosse bouse).

Et j'ai trouvé
Mais bon Spiderman est le personnage que j'ai le plus admiré étant gosse donc je suis vachement plus cool avec les 2 derniers films que je ne le suis avec Thor, Captain America ou même Arrow.

En gros c'est un bon "mauvais film" ou un mauvais "bon film" selon certains

Parce que sinon ils paument les droits de spiderman qui revient à marvel studio, tant que Sony s'en sert et fait du fric avec il peut garder =o

Du coup on a amazing et pas de spiderman dans avanger =o

(Kito qui répond plus vite en mieux )

Moi ce qui m'a énervé un chouillat c'est l'Electro qui censé être un technicien.

Okay.

Je voit un mec avec une habilitation électrique pondre un truc comme il fait avant de se prendre du jus, j'lui en colle une immédiatement.
Nan mais n'importe quoi.

Le mec il se la joue carrément Claude François, pour un "génie" ça l'a fout complètement méga mal.

Et je parle pas du chrono pour les avions (au passage qui n'apportent RIEN au film a part rendre la scène où ils sont concernés affreusement ridicule en plus d'être incohérente).
- "Bonjour je suis contrôleuse aérienne et j'arrive à voir que des avions vont se crasher alors que le courant viens de se couper dans toute la ville et que donc j'ai plus mon radar, lolilol."

Par contre les scènes de combat sont vraiment stylisées, ça je peux pas le reprocher au film, j'en ai pris plein la gueule. La scène dans l'horloge était juste incroyable.

Le seul "genie" qui assure avec l electricité, c est Dave dans L'apprenti sorcier avec Nicolas Cage.
Le mec arrive a faire de la musique avec des bobines tesla.

kito a écrit :la musique (je parle même pas du dubstep mais plutôt du thème principal qui est une grosse bouse).

Ah mais ouais, c'te tristesse musicale - merci Zimmer. Pis le gros dubstep qui bave à chaque fois qu'Electro balance la sauce, c'est d'un mauvais goût qui confine au sublime. Worst idea ever.
Au-delà de la suprême nullité des bad-guys, je comprends vraiment pas cet acharnement à re-re-balancer une énième fois le blaireau vert. C'est un personnage qui merde à chaque fois tellement il est chelou et/ou pas adapté pour le cinéma. Defoe faisait pitance, Franco faisait grave-pitance - la dégaine de snowboarder à deux balles - et le dernier, machin, pareil. À chaque fois, c'est d'un ridicule.

Sinon, concernant le spoil,

SPOIL

En te lisant, personnellement, je trouve que ça change pas grand chose. Ou plutôt que c'est une affaire de point de vue. J'ai quasiment pas lu le comics - je précise - mais en découvrant ce que tu écris, je vois pas une grande différence. Disons que ça cumule un peu les deux : Parker est bloqué sur les rouages et en chie (force). Boum, la structure pète et Gwen tombe. Parker, met un léger temps à plonger, et au final, il merde en tardant à balancer la sauce (erreur). Du coup, fatalement, elle est rattrapé au dernier moment et par la taille. Du coup (2), german suplex de Gwen. (Je sais pas trop si je suis clair.)

kito a écrit :En gros c'est un bon "mauvais film" ou un mauvais "bon film" selon certains

Première catégorie pour ma part - même si à la base, j'en attendais rien (le premier était déjà bien pourri.) Une belle grosse merde.

Concernant le spoil, c'est clairement quelque chose qui a un impact uniquement sur les lecteurs des comics en soit la scène est pas trop mal dans le film (elle suffisamment violente pour susciter une réaction mais légèrement plus soft que dans l'original).

Mais je trouve quand même qu'il y a une grosse différente entre l'originale et l'adaptation, après est ce que c'est important ? Pas vraiment.


Je reviens sur le thème principal parce que mine de rien ça m'a dégouté sur les deux scènes avec le Rhino :
- Au tout début (d'ailleurs en terme d'action la scène d'ouverture avec la course poursuite est vraiment excellente, surement la meilleure scène du film excepté pour le bullet time sur le AK-47) quand Spidey sauve une pauvre innocent d'un bus en train de se faire renverser. C'est ultra cliché comme scène, on fait pas plus super-héroesque mais c'est précisément ce que j'arrive à tolérer dans ce genre de film (et d'un autre côté pas du tout quand c'est des militaires) encore plus quand c'est Spiderman, a.k.a le meilleur héros de l'univers Marvel (c'est pas que moi qui le dit, c'est Thor, Stark, Captain America, Cable...etc )
- La toute dernière scène qui est elle aussi super cliché (mais moi j'ai trouvé ça super émouvant le gamin qui s'interpose) qui la aussi pue un peu du cul à cause de cette musique de merde (et aussi du Rhino qui surjoue à m'en faire manger mon fauteuil).



L'apparition du GG (encore) c'est en fait super pratique pour créer des intrigues parce que GG = Oscorp et avec Oscorp tu peux lier pas mal de méchants, surtout quand leur supers-pouvoirs viennent de la recherche scientifique. On peut d'ailleurs voir le nom de Venom dans le fichier secret que papa Osborn donne à Harry.
Electro en revanche c'est un perso que j'ai jamais aimé donc y pouvait pas faire pire dans celui-ci , en revanche autant c'était bien de pas nous remettre d'entrée le GG dans le premier Amazing, autant le Lézard c'est pas franchement une bonne idée si c'est pour le mettre tout seul
Perso j'aimerai vraiment voir Scorpion et Shocker; on sait qu'il y aura au moins 2 autres films en plus des deux crossover dont j'ai parlé plus tôt; j'imagine qu'ils vont faire Venom/Carnage en même temps (à moins que ça ne soit prévu pour le film qui est dédié au premier ? ) ce qui nous laisse en potentiel : Le Caïd, Scorpion, Shocker, Alistair Smyth (qui est dans AS2, joué par Ryan de The Office), Kraven, Black Cat, Le Vautour, Doc Oc, Mysterio, Morbius, Sandman.
Y a de quoi faire, même si certains n'apparaîtront probablement que dans Sinister 6.



Et Heaven j'avais prévu un super post sur 21 Jump Street que j'ai vu récemment mes mon texte s'est perdu suite à une mauvaise manip' donc je ferai ça vite : c'était génial.
Je pensais pas rire autant, encore moins devant une comédie bien 'ricaine pourtant. J'ai pas vu l'original mais c'était vraiment fun, le cameo surprise à la fin m'a tué tellement ça sort de nul part.

Channing Tatum est juste mille fois mieux dans un rôle comique qu'en super soldat et Jonah Hill était pas trop mauvais (sa meilleure performance est probablement dans This is the End qui est pourtant un mauvais film) mais la scène où ils sont high est juste à se pisser dessus (pareil pour le running gag sur les explosions qui n'arrivent jamais, c'est débile mais qu'est ce que c'est bon)


"Mais qu'est ce que tu fous ? Tu cherches mon point G là ?



En comparaison j'ai également vu Super Bad qui était pas génial...
Disons que j'aurai surement adoré le film si je l'avais vu quand j'étais encore au lycée; la vulgarité ne me gêne pas habituellement mais je pense qu'il y a un moyen d'amener ça intelligemment hors là c'est pas le cas.
Par contre toute la partie avec les deux flics est hilarante et pourtant je suis pas fan de Seth Rogen mais là

Carnage c'est bien trop violent pour qu'il soit dans un film "Amazing Spiderman " faut qu'il soit traité autrement genre plus sombre à la Darknight ou Watchmen (oui je reviens toujours sur Watchmen.)
Un peu pareil pour Venom mais j'avou q'un Venom avec les Fx et la fluidité des animations des Amazing je kifferai sans objectivité.


J'aime pas Scorpion, par contre Mysterio/Morbius/Kraven je dis mille fois oui.


Cadeau:

https://www.youtube.com/watch?v=cDyAouw3nUw

Bah franchement celle ci me dérange pas vraiment, surtout comparé au fameux main theme
Le dub step c'est une façon un peu maladroite de vouloir plaire à un coeur de cible dont on ne fait pas partie; et ça reste minime sur la totalité du film.

Pour le coup la façon dont Electro se déplace me rappel furieusement le pouvoir Neon d'Infamous SS (lui même grandement inspiré de la mouvance dubstep) :

Black Cat est déjà dans le film non ?

La secrétaire superbe de Osborn là, elle dit s’appeler Felicia
Moi ça m'a envoyé du rêve direct, j'ai tiqué de suite...
Ca peut pas être une coïncidence, surtout vu l'emphase qu'est faite sur elle a chaque fois qu'elle apparait à l'écran.

Y en a pas 36 des Felicia Hardy.

Malheureusement elle sert à rien dans cet épisode, déçu j'ai été.

kito a écrit :- La toute dernière scène qui est elle aussi super cliché (mais moi j'ai trouvé ça super émouvant le gamin qui s'interpose) qui la aussi pue un peu du cul à cause de cette musique de merde (et aussi du Rhino qui surjoue à m'en faire manger mon fauteuil).

Ouais, cliché c'est bien le mot. Bon, vu qu'à ce stade là j'avais déjà fondu sur mon siège, j'ai pas eu la force de m'offusquer une ultimate fois. Parce que la scène est quand même hyper lourde. La note d'intention me gène pas - Parker à sauvé le gamin précédemment et la spontanéité de la réaction est à la fois un appel et un symbole d'espoir - mais la scène est dix fois trop longue. C'est étiré à un tel point qu'on dirait un duel de western, mais sans eujeu. Du coup je trouve que ça fonctionne pas. Pis les flics qui restent planqués derrières les bagnoles plutôt que d'aller chercher le gosse - dans une scène en temps réelle -, c'est tellement too much. Le "to protect and to serve" sur toutes les bagnoles de flicos, c'est du pipeau.

kito a écrit :21 Jump Street [...] c'était génial.

Han, je suis content de lire ça.

kito a écrit :This is the End qui est pourtant un mauvais film

Han, je suis pas content de lire ça.

Même chose pour Superbad. Après, je reconnais que je suis très-très rarement déçu par la galaxie Apatow. Mais c'est normal. Je suis fan. This is the End, c'est assez spécial - même si j'ai beaucoup aimé. Je reconnais que ça a quelques ventres mou mais globalement, ça tient bien la route et c'est vachement drôle - j'étais écroulé lors de la discut' Franco/McBride sur la branlette ; même chose au tout début avec Michael Cera. Donc ouais, pour résumer, j'ai trop golri. Après, c'est spécial dans la mesure où c'est bourré jusqu'à la gueule de références et de private jokes liées au passif des acteurs.

Pour Superbad, personnellement, je sortais du bahut lorsque je l'ai vu, du coup ça a grave marché sur moi. Ça brasse de jolies thématiques - le sexe, l'amitié, la norme, la reconnaissance - à travers les yeux de mecs de seize piges. C'est pas du John Hughes mais c'est suffisamment bien écrit pour qu'aujourd'hui encore, je m'éclate à le mater. Avec Sex is Zero, ce sont pour moi les deux teen-comedy "définitives" des 00's.

Sous Surveillance de Robert Redford :



Ça m'a bien plu, tout simplement. Le film a une étrange beauté qui tient probablement à son mélange entre contemporanéité et polar 70's. Ça fonctionne bien, c'est lent mais rythmé et ça le mérite de poser des questions assez pertinentes sur l'Amérique, son histoire et ses citoyens. L'autre mélange appréciable, c'est celui des genres ; Sous Surveillance, c'est à la fois un film d'investigation (Labeouf) et un film de traque (Redford.) Le casting est assez exceptionnel - y a un paquets de très bons acteurs. Pis surtout, ça m'a permis de découvrir Brit Marling qui est juste magnifique (c'est carrément le love.)
Une belle surprise (bon cast', bonne ambiance, bon rythme, bon sujet.)

Sorcerer de William Friedkin :

J'ai pas le visuel, mais tant pis. Friedkin, c'est un cinéaste que j'adore. J'aime même certains de ses petits films, un peu vulgos et dispensables genre Jade. Pis Friedkin, c'est quand même des chefs-d'œuvre genre L'Exorciste, French Connection et surtout Police fédérale Los Angeles. Voilà que Sorcerer débarque enfin. Le film maudit, le film invisible désormais visible.
Catégorie chef-d'œuvre cash. Quelle péloche (!), quel film (!), bordel. Plus qu'un remake du Salaire de la Peur, c'est vraiment une relecture du bouquin d'Arnaud. C'est vraiment un condensé de tout ce que j'aime dans le cinéma. C'est impitoyable, noir comme la mort, beau, intense et ouais, je le dis, vertigineux. Comme dans le Clouzot, faut une heure pour que le convoi décolle, mais quand il fait, attention (!), parce que ça fait sacrément mal. Les deux scènes du pont sont incroyables. Y a pas d'autres mots. J'ai rarement été aussi tendu devant un film.

Y a peut-être un chouïa plus de rythme chez Friedkin que chez Clouzot mais en même temps, je préfère le duo principal de Clouzot à celui de Friedkin. Bilan, deux chefs-d'œuvre. C'est aussi simple que ça. À voir impérativement.

Bah en fait mon problème avec This is the End c'est qu'ils ont fait un film pour eux.et juste pour eux. De base les films américains sont fait pour faire marrer les ricains (normal) mais là c'est encore plus poussé, j'ai l'impression d'avoir un film prévu spécialement pour la jet set californiene; ça et le fait que les meilkeurs moments se trouvent dans la bande annonce ça m'a gonflé.

Bon ceci dit c'est aussi un film qu'il faut voir entre potes pour l'apprécier, ce que je n'ai pas eu l'occasion de faire ici (d'un autre côté ça m'a gêné pour Jump Street).

Et tu confirmes ce que je pensais sur Superbad, c'est très ciblé et j'ai quelques années de retard, dommage.

kito a écrit :Bah en fait mon problème avec This is the End c'est qu'ils ont fait un film pour eux.et juste pour eux.

Ouais, ça je conçois que ça puisse être rédhibitoire dans l'appréciation ou non du film.

Jack Reacher de Christopher McQuarrie :



Un bon gros produit cruisien, pas exceptionnel certes mais pas mauvais non plus. C'est plutôt carré, et rempli de bien jolies scènes - drôles, dynamiques, rythmées et bien shootées. Clairement, le film est trop long et l'enquête pas des plus passionnantes.
Le cœur du sujet c'est vraiment Jack Reacher contre le monde. C'est à la fois la force et la faiblesse du film. Faiblesse car du coup ça manque d'enjeux et que Reacher fly tellement haut dans le sky américain que niveau tension c'est pas franchement fou-fou. Mais force également car Reacher est un monument, une icône (Reacher-Cruise, même combat, d'où un sentiment assez étrange à la vision du film) ; le mec est tellement doué et a un tel sens de la répartie que des scènes normalement "moyennes" deviennent "très bonnes" - typiquement, j'ai adoré celle du bar avec Sandy, où celle dans la baraque du dealer.

Le casting est assez solide - Herzog a une méchante classe en bad-guy à la Bond - et McQuarrie assure bien derrière la caméra. Après, c'est avant tout un film de et avec Tom Cruise, bourré de Tom Cruise. Tout est fait pour que le premier commentaire que tu lâches en sortant du film soit "pt'ain, Tom Cruise blablabla..."
Personnellement, ça me dérange pas. J'aime Cruise et j'ai trouvé le film divertissant. Y a de l'action, de l'humour et une scène d'ouverture réellement hard-core et osée pour une production de ce calibre.

Le Monde de Charlie de Stephen Chbosky :



Je regrette un peu d'avoir ignoré le film l'an dernier parce qu'au final c'est vraiment pas mal Le Monde de Charlie. C'est un peu trop un truc à la Sundance avec des éléments pas toujours très fins-fins mais mine de rien, ça fonctionne plutôt bien. Question cadre, on est dans un pur teen-movie dramatique avec un jeune personnage principal paumé à la fois dans sa tête et dans son environnement quotidien.
L'histoire est assez touchante - même si pas franchement originale - et renferme quelques très beaux moments d'émotions. Pour que ça marche, faut quand même de bons comédiens et de ce point de vue là, y a rien à redire. J'aime bien Logan Lerman et tous ceux qui gravitent autour de lui sont vraiment bons. Pis bonus non négligeable, y a aussi Paul Rudd.
Le bilan est bien positif quoi.


Sinon, vu également Shield of Straw de Takashi Miike - présenté l'an dernier au Festival de Cannes. C'est clairement pas son opus magnum, m'enfin ça reste bien - parfois même très bien - malgré une durée de plus de deux heures et plusieurs petites baisses de régime.
Le pitch est simple : "Kiyomaru, un meurtrier récidiviste assassine la petite-fille de l'homme le plus fortuné de Japon. Accablé par le chagrin et condamné à crever, le vieillard lance une vaste opération de communication cross media. Grosso modo, "retrouvez ce type, tuez-le et/ou amenez le moi et vous toucherez une somme dingue." Sachant qu'en bonus, chaque tentative de tuer ou blesser le type est récompensée. Kiyomaru, flippé, décide de se livrer à la police. Afin d'être jugé, une équipe est constituée pour assurer le transport du prisonnier. Mais rien se passe comme prévu. Le pays entier devient l'ennemi numéro 1."

Je commence par le gros point négatif qui m'a quand même pas mal emmerdé : Tatsuya Fujiwara. Je peux pas le saquer ce mec et encore une fois, je trouve qu'il joue comme un foutu cochon les trois quarts du temps. Ça, c'est dit. Heureusement qu'il y a du level-up avec le reste du casting mené par le très bon Takao Osawa. Sous son aspect d'actionner, le film s'avère être assez intelligent et piquant vis-à-vis du Japon contemporain. Globalement, toutes les scènes d'actions balancent - l'attaque du car (!!), celle du train (!), de la bagnole et j'en passe. Y a une méchante tension et ce même si le rythme à tendance à la faire retomber à certains moments. Mais là où Miike est bon, c'est qu'il amenuise progressivement son histoire, passant du macro au micro. Le convoi est réduit à peau de chagrin - sur le plan matériel et humain. C'est vraiment une odyssée pour tous les personnages et c'est bien.