Dernièrement,
Edge of Tomorrow de Doug LIman :
Rattrapage du dernier
Liman et
bordel, ça fait du bien de voir un film de cette tenue. Déjà, ça change des merdes habituelles du mec -
Mr&Mrs Pitt ou
Citroën Jumper. Mais
en-plus-de-plus, c'est
LE blockbuster de 2014. Clairement. La preuve que
Tom Cruise est toujours dans les bons coups. Bon après je dis ça mais le film a bidé
hard-core Outre-Atlantique. N'empêche que c'est un sacré bon divertissement. (Et que je
kiiiiffe Tom Cruise.)
Le
pitch, simple mais riche en possibilité promet dès l'entame de belles choses. Déjà,
"bingo (!)." Ça marche dès le début.
"Bingo (!)²", le film tient toutes ses promesses, et ce jusqu'à la fin. On est devant un grand spectacle, rythmé, alliant action, humour et romance, et qui ne s'emmerde pas avec d'interminables circonlocutions.
"Straight to the point." C'est une relecture futuriste vraiment cool de la Seconde Guerre mondiale.
Tom Cruise est toujours bon,
Emily Blunt, sexy, touchante et
bad-ass. Le
live-die-repeat que je craignais redondant est en réalité efficacement géré et s'avère même être un sacré booster (sur le champ de bataille ou lors du training de
Cruise.)
Un vrai bon blockbuster.
Ouf.
The Sacrament de Ti West :
Ti West en mode
docu, ou plutôt
found-footage. J'ai envie de dire qu'il faut accepter le concept et mettre de côté les limites ou incohérences propres au
found-footage. J'ajoute que personnellement, ce choix de mise en scène, c'est vraiment pas ma came. Mais consécutivement à
V/H/S et parce que je kiffe sévère
Ti West ,
let's go pour
The Sacrament, relecture du célèbre massacre de
Jonestown. Au final, c'est sans doute ce que j'ai vu de mieux comme
found-footage. Mais c'est pas le meilleur
Ti West.
Collé aux basques d'une équipe de téloche façon reportage, on part à la découverte d'
Eden Parish, une communauté autarcique bien-bien religieuse. Comme souvent, au début, c'est tout beau tout joli tout neuf, pis ensuite, ça craint de plus en plus. Le truc pour lequel
Ti West est méchamment doué, c'est l'ambiance. Cette fois encore, ça loupe pas. Y a quelque chose de vicié dans cette communauté et plus l'heure avance, plus le vernis propret laisse la place à quelque chose d'ostensiblement mauvais et flippant. Ça brasse et ça met mal à l'aise. C'est bien.
That Awkward Moment de Tom Gormican :
P'tit film de
potos pépère avec des soirées, des discussions sur la gente féminine et des promesses en cartons. C'est pas exceptionnel mais ça fait le taff. J'entends par là que je ne me suis jamais ennuyé, que je me suis même parfois drôlement amusé et que j'ai apprécié suivre le quotidiens de ces trois amis - même si c'est pas très original. Pas du tout original en fait. Mais plutôt bien fait.
Et toc.
Histoire d'évoquer le pitch,
That Awkward Moment, ça cause de trois amis qui font le serment de rester célibataires. Jusque là, tout va. Sauf que l'un d'entre eux va tomber amoureux. Pis au final, ils vont tous se retrouver confronter aux charmes du sexe opposé. Ça parle d'amitié, d'
amuuuur, et des p'tites choses du quotidien. Ça m'a fait du bien. C'est de la bonne comédie romantique masculine portée par un trio d'acteurs carrément attachant.
#Chef de Jon Favreau :
Le
feel-good movie dans toute sa splendeur. Ça me fait bien plaisir de voir
Favreau sur un projet comme celui-ci plutôt que sur
Iron-Man ou je sais pas quelle production maousse. Alors
oui, le film a clairement un côté
exutoire-personnel-je-raconte-ma-life,
Favreau en étant le
Big-Boss, de l'écriture à la réalisation. On peut faire le jeu des parallèles entre la vie de
Favreau-cinéaste et celle de son personnage dans le film,
Casper-cuistot. Mais j'en ai pas envie. Ça m'emmerde.
Je préfère juste parler du film,
comme ça. #Chef, c'est forcément un film sur la cuisine. Chose plus classique, c'est aussi un film sur l'intégrité, les rêves et les responsabilités parentales. Pas que des choses neuves ou passionnantes mais qui, même en étant simples, fonctionnent dans le menu concocté par
Favreau. Les passages obligés passent sans être trop dérangeant et l'ensemble fout une banane de tous les diables. La bouffe est mise à l'honneur. Ça donne le sourire.
Favreau assure le job comme un
chef.
Horns d'Alexandre Aja :
Alors là... Je sais pas vraiment quoi dire. P'têtre juste que c'est moyen. Qu'il y a des idées et des scènes qui sont excellentes tandis que d'autres font plutôt bien
tiep. C'est pas encore là que
Radcliffe va remporter mon adhésion. Je le trouve complètement faux une scène sur trois. Heureusement que le reste du casting est là.
Bon niveau histoire, c'est plutôt intriguant au départ mais le film accouche rapidement d'une deuxième acte carrément mollasson. Y a à mon avis un vrai problème de rythme. J'aime bien le mélange des genres, drame, romance, comédie, thriller, horreur.
Horns passe par tous, avec plus ou moins de réussite. Mais c'est quand il les combine qu'il est le plus efficace. Y a un humour mordant et insolent qui fait plaisir. Idem pour certaines séquences cradingues jouissives et amusante. Après...
Oui, c'est mieux que les deux dernières merdes qu'
Aja a torché mais c'est pas non plus un truc de dingue. Un p'tit film sympathique, avec quelques bons moments mais globalement bien
moyen. Je suis un peu déçu. Le
trailer me donnait espoir. En espérant le revoir un jour au niveau de
La Colline à des Yeux.