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Ichigo
Chunnin
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Message par Ichigo »

Les vampires

dentification
D'apparence physique, les Vampires sont identiques aux humains bien que, dans la plupart des cas, les canines supérieures soient plus développées.

Les Vampires ne constituent pas à proprement parler une espèce mais sont plutôt des individus d'une sous-espèce humaine qui a été infectée par un agent provoquant l'état vampirique. Cette infection ne semble atteindre le maximum de sa virulence que dans un milieu riche en magie.
Les proies des Vampires sont les êtres pensants et on les trouve donc généralement dans les villes.
Ils absorbent l'essence vitale de leurs victimes. Avec leur durée de vie prolongée, ils disposent du potentiel pour devenir de puissants magiciens. Il est probable que les légendes des pouvoirs vampiriques étaient basées sur les prouesses magiques de Vampires individuels.

abitudes
Le vampire consomme le sang des vivants pour survivre mais il doit surtout consommer l'énergie psychique en même temps que le sang. Ils se trouvent dans le monde entier !!

ommentaires
Il semble que les Vampires ne correspondent pas tous au stéréotype du buveur de sang tel qu'on peut le voir dans les films.

Ils sont nombreux à préférer avoir des partenaires consentants et ils ne drainent pas l'essence d'un sujet plus d'une fois. De tels Vampires ne "tuent" que lorsque leur partenaire accepte librement de devenir vampire.
D'autres Vampires prennent plaisir à jouer les chasseurs et les tueurs. Ceux là ont des tendances fortement sadiques et recherchent des victimes non consentantes. Le Vampire commence par se nourrir de la terreur de la victime. Puis, si la première attaque n'a pas été fatale, il appréciera de prendre les dernières gouttes d'Essence de la victime, qui est maintenant intoxiquée.
De tels individus ont pu être des psychopathes avant de devenir Vampires ou cela peut provenir du traumatisme dû à la mort et à leur renaissance en tant que " prédateur" qui les fait changer ainsi. Ce sont les monstres des histoires de Vampires qui ont été populaires pendant des années.

Il est parfois arrivé que le vampire détruise le corps de sa victime après avoir absorbé son Essence et empêche ainsi la création d'un nouveau Vampire.

ouvoirs
Accroissement d'attributs physiques, Drain d'Essence, Forme brumeuse, Immunisation, Infection, Régénération, sens accru de l'odorat et de l'ouïe, vision thermographique.

aiblesses
Allergie à la lumière solaire, perte d'essence, vulnérabilité au bois et, chez certains, allergie psychosomatique en ce qui concerne les symboles bénis.
La plupart des faiblesses légendaires des Vampires ne sont pas authentiques mais elles connaissent tout de même certaines limites. Ils n'ont pas besoin de nourriture ou de boisson, si ce n'est le sang, mais ils ne peuvent rien absorber d'autre aisément. Quelques minutes après avoir bu ou mangé, un Vampire sera visiblement embarrassé et il se mettra à vomir dans l'heure qui suit. L'alcool leur est particulièrement désagréable et provoque des nausées et des vomissements au bout de quelques minutes. Souvent on ne naît pas vampire, mais on le devient. Il faut tout d'abord être mordu par un Vampire puis dernière étape, boire un peu de son sang.




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istoire
Le premier Vampire remonterait à 3000 ans avant Jésus Christ, on en a une trace d'ailleurs déjà dans l'histoire égyptienne.

Plusieurs hypothèses existent sur la naissance du premier Vampire. Certaines personnes comme DAN SIMMONS qui a écrit « Le Fils Des Ténèbres » disent que cela est dû à une maladie très rare qu'ont certains membres d'une famille. Le sang ne se renouvelant pas, cette personne doit en boire pour pouvoir survivre. Dans le film « Blade » cet aspect est repris.
Par contre pour ANNE RICE, l'explication serait qu'un roi et une reine auraient été possédés par des démons et qu'ainsi seraient nés les premiers vampires.
D'autres comme CHRISTOPHER PIKE auteur de « La Vampire » pensent qu'il s'agit d'un Chaman qui durant une terrible cérémonie réveilla un démon qui s'incarna en lui.

Mais tout ceci n'est que pures suppositions d'écrivains, en réalité qu'en est-il ?
C'est durant le siècle des lumières, au 18e siècle que le mythe du vampire devint populaire, comme si les populations qui à cette époque commençaient à s'éloigner de la religion se tournaient vers les puissances des ténèbres pour retrouver la promesse d'immortalité.


Dès 1748, le Vampire devint une source d'inspiration pour les poètes.
Les vers de GOETHE restent parmi les plus célèbres :

Avidement elle aspire le feu de ses lèvres,
Et chacun ne se sent vivre que dans l'autre.
A la fureur d'amour du jeune homme
Le sang figé de la jeune fille se réchauffe,
Mais dans sa poitrine le cœur ne bat pas.
« La fiancée de Corinthe », 1797 de GOETHE.

Le personnage du Vampire fut alors repris par les poètes anglais ce qui donna naissance au mouvement gotique.

Tous les peuples ont des légendes et des superstitions concernant « les suceurs de sang ».
La crainte des morts est à l'origine du vampirisme, c'est en effet la peur de leur retour qui permet d'attribuer aux défunts la faculté de prendre aux vivants le fluide vital.
Le vampirisme est évidemment étroitement lié au concept du sang, puisque le non-mort ne peut prolonger son état qu'en dépossédant les vivants de ce liquide symbole de jeunesse et de force.

Les apparitions de vampires coïncidaient avec les épidémies de rage, de peste et de choléra qui décimaient des villages entiers. On croyait volontiers à une épidémie vampirique et les tombes étaient ouvertes. Si l'on découvrait des corps exempts de toute raideur cadavérique, on concluait dans ce sens. Ces croyances furent renforcées par les lacunes médicales, le coma étant alors peu connu.

- DRACULA :
Mais comment faire un sujet sur les vampires sans parler du plus connu de tous, Dracula...
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VLAD TEPES Il doit son origine à VLAD TEPES et BRAM STOCKER. C'est en effet le premier qui donna au second l'idée d'écrire l'histoire de Dracula.
VLAD TEPES était le fils de VLAD II DRACUL, dit "le Diable", gouverneur militaire de Transylvanie, membre de l'ordre du dragon qui avait comme but de protéger les intérêts catholiques et la défense de l'Europe contre le puissant empire ottoman.
Dans l'espoir de la paix entre ces deux empires, de nombreux pactes d'alliances sont signés.
Malheureusement le père de VLAD est tué par le prince VLADISLAV II en 1447.
Menant de nombreuses campagnes pour reprendre le pouvoir, VLAD est obligé d'abdiquer devant l'assassin de son père mais c'est lors de sa seconde tentative pour reprendre le pouvoir qu'il arrivera enfin à se venger de sa mort.


C'est ainsi qu'il tua le roi VLADISLAV et fit arrêter tous les nobles soupçonnés d'avoir pris part à l'assassinat de son père. Il fit empaler les plus puissants et condamna à l'exode les plus jeunes.


C'est vers 1492 que l'on commença à parler de sa cruauté et de ses méfaits. Son surnom TEPES qui veut dire empaleur vient de cette époque là. Son château servait de lieux de crimes et de pires abominations, en torturant, mutilant et brûlant toute personne de toute condition sociale qui ne respectait pas sa loi.
La rumeur prétendit qu'organisant la résistance dans les Carpates contre les Turcs lors de sa dernière bataille, il aurait conclu un pacte avec les forces du mal devenant un vampyr, terme désignant en roumain le diable et en moldave vampire.




Sur un plan folklorique le Pal deviendra le pieu, arme maîtresse contre les vampires et sur un plan littéraire, VLAD DRACULA deviendra sous sa forme vampirique, le comte DRACULA.

omment les tuer ?
Les vampires sont en général des êtres immortels mais il semblerait qu’il existe certains moyens pour les tuer !!

- LE FEU :
C'est l'une des solutions les plus empruntés et la plus radicale qui dans un film permet de mettre en scène des effets spéciaux très spectaculaires.

- LE PIEU :
Il s'agit de l'arme la plus courante. Dans beaucoup de films il fallait se rendre dans la crypte du vampire et lui enfoncer un pieu dans le cœur. Dans la série "Buffy contre les Vampires", le pieux est une arme tellement efficace qu'il permet de réduire en poussière les vampires. Cela permet aux scénaristes de ne pas expliquer le nombre de corps retrouves le lendemain dans une aussi paisible ville que Sunnydale.

- LA LUMIÈRE DU JOUR :
Moyen très courant avec le pieu. Le vampire prend feu au contact de la lumière et se consume. C'est une obsession chez lui de pouvoir vivre le jour, lui qui est condamné à errer de nuit (dans « Vampires » de JOHN CARPENTER, le maître Vampire fera tout pour pouvoir vivre de jour). Mais dans « Blade », ils ont trouvé la solution qui consiste à affubler les vampires en motard, mortel non ?

- L'EAU BÉNITE :
Il s'agit de l'eau tout à fait courante mais bénie par un prêtre. Là, le côté mystique entre en scène, reprenant le vieux schéma de Dieu contre le Diable.

- L'AIL :
Un peu dépassé l'idée de tuer avec de l'ail, sauf dans les vieux films où il s'agissait d'une arme permettant non pas de tuer mais de le repousser, de l'éloigner.

- L'HOSTIE :
Il a la même utilité que l'ail, il est peu utilisé de nos jours car difficile à employer, il faut que le vampire veuille l'avaler, pas pratique à faire …

- LE CRUCIFIX :
Il ne sert qu'à repousser le vampire et non à le tuer !

- LE MIROIR :
Il ne sert qu'à savoir si vous êtes en présence d'un vampire, il n'a aucune propriété dévastatrice.

Pour les livres d'ANNE RICE, la croix, l'ail et l'hostie ne sont d'aucune utilité. Il est bien entendu utile de connaître les moyens à employer pour tuer ou chasser un vampire mais il n'est pas donné à tout le monde de se proclamer chasseur de vampires !!


Lettre d'un fort honnête homme et fort instruit de ce qui regarde les revenantsMon cher cousin,

Vous souhaitez être informé au juste de ce qui se passe en Hongrie au sujet de certains revenants, qui donnent la mort à bien des gens en ces pays là. Je puis vous en parler savamment, car j'ai été plusieurs années dans ces quartiers là, et je suis naturellement curieux.

J'ai ouï en ma vie raconter une infinité d'histoires ou prétendues telles, sur les esprits et les sortilèges, mais de mille, à peine ai je ajouté foi à une. On ne peut être trop circonspect sur cet article, sans courir le risque d'en être trop dupe.
Cependant il y'a certains faits si avérés qu'on ne peut dispenser de les croire. Quant aux revenants de Hongrie voici comment la chose s'y passe.

Une personne se trouve attaquée de langueur, perd l’appétit, maigrit à vue d'oeil, et au bout de huit ou dix jours, quelquefois quinze, meurt sans fièvre ni aucun symptôme que la maigreur et le dessèchement. On dit en ce pays là que c'est un revenant qui s'attache à elle et lui suce le sang. De ceux qui sont attaqués de cette maladie, la plupart croient voir un spectre blanc qui les suit partout, comme l'ombre fait corps.

Lorsque nous étions en quartier chez les Valaques dans le Banat de Temesvar, deux cavaliers de la compagnie dont j'etais cornette, moururent de cette maladie et plusieurs autres, qui en étaient encore attaqués en seraient morts de même, si un caporal de notre compagnie n'avait fait cesser la maladie en exécutant le remède que les gens du pays emploient pour cela. Il est des plus particuliers et quoique infaillible, je ne l'ai jamais lu dans aucun rituel. Le voici :

On choisit un jeune garçon qui est d'âge à n'avoir jamais fait oeuvre de son corps, c'est a dire qu'on croit vierge.
On le fait monter à poil sur un cheval entier qui n'a jamais sailli, et absolument noir, on le fait promener dans le cimetière et passer sur toutes les fosses ; celle où l'animal refuse de passer, malgré force coups de cravache qu'on lui délivre, est réputée remplie de Vampires ; on ouvre cette fosse, et l'on y trouve un cadavre aussi gras et aussi beau que si c’était un homme heureusement et tranquillement endormi ; on coupe le col du cadavre d'un coup de bêche, dont il sort un sang des plus beaux et des plus vermeils et en quantité. On jurerait que c'est un homme des plus sains et des plus vivants qu'on égorge. Cela fait, on comble la fosse, et on peut compter que la maladie cesse et que tout ceux qui en étaient attaqués recouvrent leurs forces petit à petit, comme gens qui échappent d'une longue maladie et qui ont été exténués de longue main.

Augustin Calmet, Extraits de Dissertation sur les apparitions des esprits, 1751.

http://www.museedesvampires.com/
http://www.vampires-fr.com/
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Jade Von Memeth
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Message par Jade Von Memeth »

Merci Ichigo de bien vouloir participer :grin: !

Personnellement, je suis allée faire un tour en Roumanie cet été et j'ai visiter entre autre, le château de Dracula en Tansylvanie. Et là seul chose que je peux dire... c'est que... loin d'être morbide et glauque comme le montrait les divers films et romans, il est tout à fait banal et presque trop joyeux :mrgreen: !
Sinon, le jardin est magnifique, y'a rien à dire mais l'intérieur du domaine est bien trop conventionnelle :???:
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Ichigo
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Message par Ichigo »

y a pas de souci jade , jadore ce topic c une bonne idée
;-)

Je serais partant pour que chaqun raconte ses petites histoires aussi que l on a tous cru vivre un jour ou alors cell que l on nous a raconter
j en est en stock mais la j ai pas le temps d en ecrire une ,surement le prochain post :twisted:
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Radaj
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Message par Radaj »

oh que j'aime ce topic, moi aussi vais faire mon article sur le bigfoooooooot (homme des neiges pour les incultes)
istari
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Message par istari »

Les scientifiques ont cherché à trouver des bases rationnelles pour expliquer le vampirisme. Les dernières théories médicales s’orientent vers une maladie rare : la porphyrie.
Cette affection héréditaire aboutit à l’accumulation dans le sang d’un des composants de l’hémoglobine, la porphyrine. Cela entraîne divers symptômes cutanés.
Dans les années 1980, des chercheurs ont décrit une forme très rare de cette maladie. Les patients développaient des dents pointues, une hypersensibilité à la lumière et un besoin de sang.
Des cas, inconnus à l’époque, de cette maladie, seraient-ils à l’origine de la peur populaire ?
http://www.dinosoria.com/vampire.htm
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Jade Von Memeth
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Message par Jade Von Memeth »

8è Dossier : Les géoglyphes de Nazcas



Localisation du site de Nazcas


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Introduction

Les Nazcas sont l’auteur des fameux géoglyphes géants dessinés avec une stupéfiante précision au cœur du désert péruvien il y a 2000 ans. Avec la découverte de Cahuachi, le centre religieux des Nazca, l’équipe de l’ archéologue italien Giuseppe Oreficci marque une étape supplémentaire dans la compréhension de cette civilisation qui n’a laissé aucun écrit. La mise au jour de pyramides, de tissus intacts d’une qualité exceptionnelle, de poteries, de momies, de réseaux d’irrigations sophistiqués et de nécropoles nous permet de retrouver la mémoire d’un peuple qui sut, grâce à son ingéniosité, transformer le désert en jardin.



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Cerro Unita, désert d’Atacama, Chili. Ce géoglyphe, situé au sommet d’une montagne isolée au milieu du désert, est surnommé "Gigante de Atacama". Il constitue la plus grande représentation humaine (anthropomorphe) connue dans le monde : le dessin représente un chef divinisé avec plumes de rapace sur la tête et moustaches de félin, deux animaux-dieux de l’Amérique précolombienne. Le dessin mesure 95 mètres des pieds à la tête et a été réalisé au 10ème siècle de notre ère. Ce sont des pierres comme celles situées en avant-plan de la photo n° 8 qui ont permis d’assembler le géoglyphe.

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Je tiens à préciser que certaines de ces figures mesurent parfois plusieurs kilomètres de long 0_o



L'énigme des Nazcas

II y a soixante ans. rien ne distinguait Nazca des autres petites villes du Pérou sinon qu'il fallait. pour l'atteindre depuis Lima, traverser l'un des déserts les plus arides au monde. Mais ce désert - véritable planche à dessin des anciens Péruviens - a attiré depuis des milliers de visiteurs dans cette bourgade de 25 000 habitants aux maisons décolorées par le soleil. En effet, la pampa de Nazca qui s'étire au Nord porte une série de lignes atteignant pour certaines 8 km de long et forment des figures géométriques ou des dessins stylisés d'oiseaux. d'insectes, de poissons ou de végétaux. Dessinées sur la croûle aride du désert à l'aide de petites pierres ferreuses, ces lignes se conservent depuis près de 2 000 ans, grâce à une absence quasi totale de précipitations et d'érosion éolienne. Elles demeurent I'une des plus grandes énjgmes du Nouveau Monde.

C'est en 1939. alors qu'il survolait la région dans un petit avion. que le scientifique nord-américain Paul Kosok prêta attention à ces lignes que l'on prenait jusqu'alors pour un système dirrigation pré-inca. Cet expert en hydraulique arriva très vite à la conclusion que ces dessins n'avaient rien à voir avec un quelconque système de canalisations. Par chance, ce jour-là coïncidait avec le solstice d'été; en effectuant un second survol, Kosok remarqua que les rayons du couchant suivaient la direction de I'un des dessins d'oiseaux. II baptisa aussitôt la plaine de Nazca "le plus grand livre d'astronomie du monde ".
Ce n'est pas Kosok, mais une jeune mathématicienne allemande qui devint la spécialiste des lignes et qui fit le point sur cette question. Arrivée au Pérou en 1932, Maria Reiche avait 35 ans lorsqu'elle rencontra Kosok lors d'un colloque sur les fameux dessins, au cours duquel elle servit d'inlerprète au scientifique. Après la conférence, elle eut une conversation avec Kosok qui I'encouragea à étudier la pampa. Elle devait s'y consacrer pendant un demi-siècle.



Le travail de Maria Reiche

Jour après jour, Maria Reiche mesura. nettoya et cartographia ces lignes, d'avion et du sommet de la plate-forme métallique de 15 m qu'elle avait fait édifié. C'est à elle que l'on doit les théories les plus largement acceptées sur les centaines de dessins délicats qui couvrent un périmètre de 50 km entre Nazca et Palpa.

Ces lignes sont l'oeuvre des Nazcas. peuple d'artisans sédentaires, et reproduisent à grande échelle les dessins qui figurent sur les tissus et céramiques produits par ces Indiens de I'ère pré-inca. Si ces figures peuvent donc etre assimilées a des ceuvres d'art, leur signification laisse les spécialistes perplexes. Selon Maria Reiche : "Cette oeuvre a été éxécutée pour que les dieux puissent la voir et, du haut de leur demeure céleste, aider les Indiens nazcas dans I'agriculture, la pêche et dans toufrs leurs autres activités". Ainsi. la figure du singe serait, selon elle, le symbole précolombien de la Grande Ourse, constellation que les Indiens associaient à la pluie. En période de sécheresse. phénomène fréquent dans cette plaine ou il pleut à peine une demie-heure tous les deux ans, les Indiens dessinaient un singe afin quc les dieux. lorsqu'ils baisseraient les yeux vers la terre, vissent que celle-ci se consumait de soif. Reiche a également su expliquer comment les Nazcas avaient pu réaliser d'aussi grands dessins parraitement proportionnés. Elle a démontré qu'ils utilisaient comme unité de mesure la longueur de I'avant-bras (du coude à l'index) et pense qu'ils se servaient de cordes attachées à des poteaux pour former des cercles et des arcs qu'ils recoupaient par des lignes droites.

Certains. bien sûr. réfutent Ies théories de Reiche et nient que les Indiens aient pu dessiner des figures qu'ils ne pouvaient pas voir du sol. Aussi. le club international des Explorateurs a-t-il tenté dc prouver, en 1975. que les indiens Nazcas disposaient de machines volantes. Le club fabriqua un ballon d'étoffe et de roseau. le Condor I. qu'il fit voler pendant une minute à une altitude de 100 m. Mais cette expérience ne se révéla guère probante.

La théorie la plus extravagante concernant les dessins de Nazca fut avancée en 1968 par Erich Von Daniken dans Chariots des dieux , ouvrage qui soutenait que la pampa était en fait une piste d'atterrissage pour les soucoupes volantes. Cette hypothèse, bien entendu, était conçue dans l'optique d'un gros succès de librairie. Même si Maria Keiche rejeta catégoriquement cette hypothèse, l'ouvrage de Von Daniken attira sur Ie site des milliers de visiteurs qui sillonnèrent la pampa à moto, en jeep. et même à cheval, laissant des traces indélébiles de leur passage. Aujourd'hui l'accès de la pampa est interdit et Reiche a utilisé les recettes de la vente de son livre "Mystère sur le désert "pour payer quatre gardes qui se relaient pour surveiller le site.



Conclusion

Comment les Nazcas ont-ils fait pour tracer des dessins si parfaits sans les voir ? Quels techniques ont-il bien pu user pour les tracer de manière si exacte ? Ces dessins d'animaux sont-ils une sorte de repère géant édifié par les fidèles au fil des siècles afin de guider des "dieux" lors d'un hypothétique retour ? A moins que ces dieux, comme le pensent bon nombre de personnes, soient alors en réalité des extraterrestres perdus dans notre vaste galaxie ^^ ?


Mystères et boules du gum :columbo: !


Concernant les sites, ben Google est votre ami :mrgreen: !
Vu que la dernière fois, il y avait des virus sur les sites donc j'ai mis le lien, je vais m'abstenir pour cette fois ^_^;
Dernière modification par Jade Von Memeth le ven. 27 janv. 2006, 22:08, modifié 3 fois.
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hoctopus
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Message par hoctopus »

Trop fort ce topic t'as assurer jade, j'adore les sujets j'y participerais jpeut-etre plutard sur ceux continuer ;-)
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Merci princesse =)
Jade Von Memeth
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Message par Jade Von Memeth »

Et c'est reparti pour un dossier qui m'a fait frissoner car il traite de MA plus grande phobie, les vers de terre :mad: !! Berk, ces bestioles diaboliques, ces pernicieuses créatures me répugnent sincèrement :evil: !
Et tout ça à cause de ma soeur qui s'amusait lorsque je n' était encore qu'une naïve et adorable enfant, à me jeter dessus des vers de terre afin de tester leur élasticité ! Sinistre souvenir dédié à Pec ;-)

Enfin bref, je m'égare, je m'égare...




9è Dossier : Olgoï-Khorkhoï







Introduction :


Depuis le debut du siècle, des témoignages oraux relatent l'existence d'une sorte de gros ver (80cm environ) ressemblant à un intestin, vivant dans les sables du desert de Gobi, région très méconnue et relativement inhospitalière, et capable de tuer un homme ou un cheval qui l'approcherait de trop près. Ces témoignages sont en partie recueillis auprès de la population locale, et en infime quantité, vu que les locaux n'osent pas prononcer son nom, ni même en parler.



Présentation

L’olgoï-Khorkhoï (ou ver-intestin), serait un animal vivant en Mongolie, dans le désert de Gobi précisément. Serait, car l’olgoï-khorkhoï n’est un animal qu’aux yeux de la cryptozoologie. Les Mongols prêtent à cet animal la capacité de tuer des animaux et des hommes.



Description


L’olgoï-khorkhoï mesurerait environ 70 cm de long, et aurait l’épaisseur d’un bras. La tête et la queue sont indistincts car on ne voit pas d’yeux, pas de bouche et pas de narines. Il serait de couleur rouge, un peu comme du sang ou du salami. L’animal porte son nom en rapport à sa ressemblance avec un intestin de vache (d’après les dires des témoins qui lui ont survécu). L’animal aurait en effet la capacité de tuer, soit par décharge électrique, soit par poison. D’après les témoignages, l’animal serait attiré par la couleur jaune, et ne sortirait qu’à certaines périodes. L’animal se déplace de façon étrange, en glissant tel un serpent, ou en s’enroulant sur lui même...

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Bon, certains pourront voir une certaine ressemblance entre ce Olgoï-Khorkhoï et les bestioles étranges peuplant le monde du RPG ;-) !



L'Olgoï-Khorkhoï vu par les Mongols :


L'essentiel de nos connaissances sur l'Olgoï-Khorkhoï nous vient d'un chercheur tchèque, Ivan Mackerle, qui a publié plusieurs articles sur le "ver" maléfique du désert de Gobi.

"Nous avons une horrible créature qui vit en Mongolie. Nous appelons le monstre Olgoï- khorkhoï, et il vit enfoui dans les dunes de sable du désert de Gobi. Il peut tuer un homme, un cheval, et même un chameau."

- "Les bergers du désert de Gobi refusent d'en parler. Ils craignent que la seule prononciation de son nom puisse amener le mauvais sort sur eux."

- Un guide qui sort de son mutisme :

"Le ver tueur ressemble beaucoup à un intestin de vache, d'où son nom de "ver intestin". Il nous dit qu'il a une couleur rouge sombre, comme du sang ou du salami, et qu'il est difficile de différencier sa tête de sa queue car il n'a ni yeux, ni narines, ni bouche visibles. La créature se déplaçe également de façon étrange , soit elle roule, soit elle se tortille latéralement, balayant son chemin. Et elle aime la couleur jaune."

- Une vieille femme se laisser aller à quelques confidences :

"Je n'ai personnellement jamais vu l'olghoï-khorkhoï, mais j'en ai beaucoup entendu parler. On dit qu'il se déplace sous le sable et que quand il veut tuer quelqu'un, il sort la moitié de son corps hors du sable. Quand il commence à gonfler, la bulle à son extrémité grandit et à la fin le poison en jaillit.

Tout ce qui entre en contact avec cette substance, même le métal, semble avoir été corrodé par quelque acide et jaunit immédiatement. Mais le poison perd de sa puissance en été, à partir de la fin de juin, de sorte que rencontrer ce ver dangereux à cette époque ne se termine pas toujours par la mort."

- Yanjindgin Mahgaljav, de Dalandzadgad, raconta que dans les années 60, il avait vu le "ver" tuer un troupeau entier de chameaux au sud de Noyon.

Dans tous les cas les Mongols en ont une peur bleue et le simple fait de prononcer son nom porte déjà malheur, c'est tout dire.

L'animal serait également connu au Kazakhstan (un pays limitrophe de la Mongolie).

"Nous entendîmes décrire d'autres "serpents", tout à fait inattendus, notamment une sorte d'énorme saucisse qui s'appelle en kalmyk "le court serpent gras", dont l'une des caractéristiques premières était "qu'il était sans os". Seuls, s'en souvenaient les vieux Kalmyks."



Hypothèse :

Michel Raynal a suggéré que l'olgoï-khorkhoï pourrait être un reptile hautement spécialisé, du sous-ordre des amphisbéniens : ces reptiles fouisseurs sont pour la plupart privés de pattes, de couleur souvent rougeâtre ou brunâtre. Il est très difficile de distinguer la tête de la queue chez nombre d’espèces d’amphisbéniens, dont certaines peuvent atteindre une longueur de 80 cm. L’existence d’une nouvelle espèce d’amphisbénien en Mongolie, loin du Moyen-Orient où se situent les plus proches amphisbéniens connus, serait une découverte herpétologique considérable. L’hypothèse avancée par Michel Raynal a en tout cas également été défendue par le cryptozoologue tchèque Jaroslav Mares.



Le "ver tueur" légende ou réalité ?


Comme toujours, difficile de faire la distinction entre la réalité et la légende vivace entretenue par les autochtones. Devant la multitude des histoires du "ver tueur ", il n'est pas impossible que cet animal soit bien réel, mais terriblement discret.

Toutefois, une expédition tchèque effectuée au cours de l'été 1996 par deux amis d'Ivan Mackerle, Naplava et Horky, a recueilli de nouveaux rapports, y compris venant de témoins oculaires ayant observé l'animal récemment. Un film sur cette expédition a d'ailleurs été diffusé par la télévision tchèque.




Alors, alors !
Ces bestioles hideuses, sans véritable aspect physique, dénuées d’une quelconque beauté et n'ayant aucune grâce à mes yeux existent-elles réellement ?
Il est néanmoins vrai que malgré des preuves évidentes, il est certain que beacoup d'espèces animales demeurent toujours inconnue à notre connaissance.

Mystères et boules de gum, dirais-je donc :columbo:
Dernière modification par Jade Von Memeth le ven. 27 janv. 2006, 22:10, modifié 4 fois.
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Pec
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Message par Pec »

Je ne c'est pas pourquoi mais je pré sentai larrivé dun nouveau dossier dans ton topic Jade, va savoir pourquoi ;-)

En tout cas ce dossier ma fait changer d'avis...

Moi qui pensai que c'étai mimi les vers de terres :grin:
et que je les plaignai même de se faire tuer par les méchantspecheurs :cry: :cry: :cry:

Mais là des gros ver ressemblant à un intestin de 80cm
:vomi: :vomi: :vomi:
même les poissons les plus affamés n'en voudré pas :shock:
nugg
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Message par nugg »

tres sympa comme topic,je conaissais l'hstoire des vampires et je la trouve tres realiste :-)

aller je m'y met aussi::::::::
:grin:
petite photo:::::::Image

Dans nos campagne, ces croyances persistent, même si chacun par peur du ridicule s'en défend ou n'en parle pas, au XXème siècle le fantastique règne encore en maître, il suffit de voir le chiffre d'affaires des voyants et des mages en région parisienne !

A- une approche psychologique

L'influence de la lune qui se reflète dans le miroir d'un lac peut donner naissance à des êtres diaboliques, enfants d'Hécate et de Kali, les déesses lunaires associées à la mort et à la destruction. S'il est une créature mythique qui reste soumise à l'influence de la lune, le loup garou est celle ci. Créature nocturne, ambiguë, ni homme, ni bête et les deux à la fois. La faim inappaisable qui le torture dans sa forme du loup reflète bien l'oralité agressive et destructrice, l'ambivalence est également présente, dans ce qu'il est à la fois bourreau de son environnement et victime de la destinée de ceux qui ont conclu un pacte avec le diable. Le loup garou fait peur parce qu'il est cette part animale, instinctive et incontrôlée que nous portons tous en nous. Il est le vivant reflet de notre agressivité qui apparaît toujours malgré le masque humain que nous portons.

Le loup garou transformé, libéré de son carcan d'interdits, débarrassé des contraintes du surmoi nous donne l'image de ce que serait un homme pour qui les règles sociales et morales, les tabous n'existeraient plus et qui trouverait son plaisir dans la destruction et le cannibalisme.

Un des cas les plus célèbres fut celui de Gilles Garnier, qui en 1573, se croyant transformé en loup tua et dévora plusieurs dizaines d'enfants, il fut brûlé vif à Dôle.
Le moi cède la place au ça, au monde pulsionnel, puis une fois les pulsions apaisées, le loup redevient homme face à sa culpabilité.
Pour les anciens grecs, chacun possède son propre démon, ou plutôt c'est un démon qui possède chaque homme. Ce démon est reçu à la naissance et contribue à initier la personne aux secrets de la vie. Les Pythagoriciens voyaient en ce démon l'image et le double de l'homme, ainsi le loup garou peut il être appréhendé comme le double instinctif de l'homme.

B- Identification de l'agresseur

Il est possible de faire un parallèle entre le mythe du loup-garou et l'identification à l'agresseur décrite par Anna Freud. Ainsi qu'elle l'avait observé dans les jeux d'enfants, la métamorphose symbolique de l'enfant en l'objet qu'il redoute provoque la conversion de l'angoisse en sentiment de relative sécurité, voire de plaisir, (jouer au monstre, au fantôme, au loup).

Dans le processus de la lycanthropie, on peut penser que l'individu introjecte quelque chose de l'objet d'angoisse ce qui lui permet d'assimiler un événement angoissant. En jouant le rôle de l'agresseur, en lui empruntant ses attributs ou en imitant les gestes d'agression, le sujet jusque là menacé, devient menaçant.
Dans son ouvrage "Survivre" Bruno Bettelheim fait allusion à cette identification à l'agresseur au travers du comportement des prisonniers des camps nazis qui arrivaient à reproduire le même comportement que leurs bourreaux.
Par sa transformation-symbolique-d'homme en loup garou, l'individu, de victime devient bourreau et surmonte ainsi son angoisse, en partie bien sur.

Les Réalités

A- Les enfants loups

Quand on connait l'histoire de Remus et Romulus, on peut être tenté d'en tirer une morale ou, pourquoi pas, d'en rechercher l'interprétation symbolique, qui en elle même est fascinante. Il serait toutefois intéressant d'aller plus avant dans une prise en compte de ces légendes dans leur réalité. Tout n'est pas que mythe ou simple fantasme, les exemples d'enfants élevés par des loups sont nombreux : l'enfant loup de la Hesse découvert en 1344 et pour qui les loups avaient creusé une fosse tapissée de feuilles, l'enfant de Chupra enlevé dans son village en Inde par une louve et retrouvé six ans plus tard et reconnu grâce à une cicatrice sont potentiellement des légendes car ces faits sont, à notre niveau loin dans le temps. Mais d'autres exemples, plus récents, tel l'enfant loup de Maiwana retrouvé en 1927, nous prouvent que effectivement derrière une légende peut se cacher une solide réalité. Parmi les histoires d'enfants loups, celle qui parait la plus riche fut celle de Amala et Kamala découvertes le 17 octobre 1920 par le révérend Singh près du village de Godamuri, en Inde encore une fois. Ayant abattu les loups/parents adoptifs des deux fillettes, il les emmena afin, espérait il, de les rendre à la civilisation. Les nombreuses notes qu'il a prise sont très riches en ce qui concerne les processus d'apprentissage et d'adaptation de l'homme et il réussit très progressivement à établir une communication avec les fillettes. Hélas Amala mourra un an après, le 21 septembre 1921 d'une néphrite et d'un oedéme généralisé et sa soeur Kamala décède l'année suivante, bizarrement du même mal.
Cette histoire montre que si l'homme craint le loup, celui ci en contrepartie fait, à l'égard de l'homme, preuve d'une humanité que ce dernier ne lui prête pas dans les contes.

B- La Porphyrie : une des explications

C'est en se basant sur les descriptifs faits par les autorités médicales de l'Antiquité que les médecins du moyen Age tracèrent une sorte de portrait robot du loup garou : peau sèche, jaunâtre, d'une pigmentation hétérogène, très pâle et couverte d'ulcérations. Très souvent ils sont dotés d'une pilosité abondante. La bouche est rouge et sèche avec des canines proéminentes et brunes. En fait, il s'avère que cette description correspond à celle des malades atteints d'une certaine variété de maladies : les porphyries. C'est ce que révèle le Docteur Jean Goens dans son excellent ouvrage : Loup garous, vampires et autres monstres. Les personnes atteintes de ces maladies sont affligées, en plus des caractéristiques décrites plus haut, d'une photosensibilité telle que la lumière du jour leur est quasiment interdite (détail qui a pu contribuer également au mythe du vampire nocturne,ce problème les obligeant à ne sortir que la nuit. Parmi ces maladies, l'hypertrichose congénitale généralisée est celle qui provoque, chez celui qui en est atteint, la plus grande ressemblance avec un loup garou ; les malades étant couverts d'une pilosité surabondante. Cette maladie très rare, une cinquantaine de cas en 3 siècles), en plus des malformations physiques s'accompagne de troubles mentaux : hurlements, postures animales, consommation de viande crue, agressions et mysticisme démoniaque. Au lieu de l'hôpital, c'est vers le bûcher qu'ont été pendant longtemps menées les victimes de ces maladies. Un des cas les plus célèbres d'hypertrichose congénitale a été Adrian Jerticheff (voir photo qui fut exhibée à Paris en 1893. Contrairement à ses malheureux prédécesseurs, sa malformation fit sa fortune. Fortune dans laquelle il puisa abondamment afin de faire dire des messes pour le salut de son âme. Ces maladies sont souvent le résultat de désordres génétiques consécutifs, entre autres, à des mariages consanguins, courants par le passé. Parmi les explications médicales de la lycanthropie, il faut compter également avec les cas de rage transmises à l'homme par les loups, les renards et les chiens, et qui entraînaient une folie meurtrière chez les malheureux contaminés par cette terrible maladie, jusqu'à l'arrivée de Pasteur bien sûr. Il faut compter également avec le cannibalisme auquel se livrait parfois quelques isolés lors des terrifiantes famines qui ravageaient alors le pays.

Faits et Légendes

Dans la région de Vernou, près de la ferme de Villeneuve, un vieil homme était passeur sur le Beuvron. Un pont fut construit et le grand père fut chargé de veiller à ce que personne ne le traverse tant que les essais de sécurité n'étaient pas terminés. Des prêtres voulurent tout de même passer et le vieil homme leur interdit le passage. En partant, les prêtres dépités lui dirent : "Tu passeras toi-même le pont ... ou bien tu ne dormiras plus" Quelques temps après, le passeur vit courir un loup garou qui, des nuits entières, passait sur le pont, battait les chiens et menait grand tapage. Cela dura jusqu'au jour où le grand père enfourcha le monstre. (Claude Seignolle - En Sologne)
A la fin du XVIème siècle, quatre loups-garous furent arrêtés en Franche Comté, à la suite de dénonciations réciproques. Ils avouèrent avoir assassiné plusieurs enfants à Longchaumois et Oussieres, et ce pendant plusieurs années. Ces meurtres furent confirmés par les parents des victimes qui croyaient que c'était la l'oeuvre des loups.
Dans une ferme de Sainte Montaine, en hiver, un chien énorme venait regarder traire les vaches. Il était impossible de le faire partir et son regard était tel que le fermier n'osait sortir pour le chasser. Il fit bénir du plomb et un soir que le chien était venu faire sa mystérieuse observation, l'homme le tua d'un coup de fusil. Deux jours après, on enterrait un vieux du pays qui avait mauvaise réputation. Il était mort étrangement, percé de petits trous comme s'il avait reçu une décharge de chevrotine.
On devenait loup-garou, si on était mordu par un tel monstre, si on était le septième enfant d'une famille, si on était excommunié ou n'était pas allé à l'Eglise depuis dix ans, si on mangeait de la chair un Vendredi saint, si on concluait un pacte avec le diable au terme duquel il vous remettait un onguent ou une peau de loup.
Plus près de nous, des réminiscences de la légende ont survécu parfois de façon dramatique. Un curé des Landes déclarait très sérieusement en 1904 : Nous comptons dans notre village trente trois sorcières et vingt sept loups garous... Ce que ce brave curé a omis de dire, est que, jusqu'à la Révolution, les prêtres pouvaient, avec l'accord de l'Evèque bien sur, lancer un sort sur des criminels que la justice n'avait pu arrêter et lorsqu'un crime grave avait été commis et restait impuni. On appelait cela les "Quérémonies" (une cérémonie spéciale !!). Pour illustrer cela, voici une histoire racontée par Jean Cuisenier dans son ouvrage Récits et contes de Normandie : Un honnête cultivateur de Tourques fut assassiné près de Fontenay. Les assassins poussèrent son cadavre sous la glace d'un fossé sur le bord d'un grand chemin allant d'Argentan à Boué. La Justice poursuivit mais ne put atteindre les criminels. Un curé, parent du défunt, tira les "Quérémonies" et les assassins furent changés en loups-garous. Tous les soirs au coucher du soleil, les criminels maudits allaient se vêtir de la "Hure" (la peau de loup) et couraient la galipote toute la nuit...
En 1925, la population d'Uttenheim (bas Rhin) soutint un garde champêtre, accusé d'avoir tué un enfant qui s'était transformé en loup garou !!
Un cantonnier de Saint André de Briouze, se constitua prisonnier en 1948, après avoir tué un sorcier jeteur de sorts et loup garou.
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Jade Von Memeth
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Message par Jade Von Memeth »

Merci Nugg de bien vouloir participer :grin: !!

La photo là, c'est une vraie sans photo-montage ni trucage :shock: ?
Dernière modification par Jade Von Memeth le sam. 10 déc. 2005, 22:51, modifié 1 fois.
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nugg
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Message par nugg »

non etonant hein? :-)
j'adooore ce topic :razz:
/me part a la recherche de truc de dingue :lol:
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nugg
Jounin
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Message par nugg »

bon encore un truc sur les vampires dsl mais il me plait bien celui la...

Un fait divers effrayant s'est déroulé il y a quelques jours dans une cité de Nanterre (92). Un homme, surgissant de l'ombre, a entreprit de boire le sang d'un jeune homme sans histoires après l'avoir littéralement massacré. Quand la réalité rejoint la fiction... troublant.

«IL NOUS REGARDAIT, les yeux fixes, en continuant à frapper Rémy à coups de couteau. Et puis il s'est mis à genoux par terre, le visage contre le cou de sa victime, et il a bu son sang. Cet homme était comme possédé. » Christophe et Philippe*, encore tremblants d'effroi, ont tout tenté, dans la nuit de samedi à dimanche, pour tirer leur camarade Rémy, 20 ans à peine, des griffes du tueur fou qui a sauvagement assassiné le jeune homme, en pleine rue, cité des Provinces-Françaises, à Nanterre.

Un meurtrier d'une violence et d'une froideur hallucinantes, manifestement inspiré par de sombres rites sataniques. Il est minuit lorsque Rémy, jeune homme calme, salarié de la petite entreprise de démolition familiale, s'apprête à aller en boîte de nuit. Seul, il se rend à la gare RER de Nanterre-Université, en face de la cité des Provinces-Françaises où il habite avec sa grand-mère. A quelques mètres de là, assis sur un banc en costume-cravate, drapé dans un imperméable, Jean-Pierre R., 23 ans, l'observe du coin de l'oeil. Prêt à frapper.

« Il me regardait sans rien dire. Un monstre... » A la vue de Rémy, qu'il ne connaît pas, le meurtrier se lève, le suit, et par-derrière le frappe sauvagement de plusieurs coups de couteau. Grièvement blessé, le jeune homme se traîne sur le parking de la cité. Mais toujours sans un mot, avec une froideur incroyable, Jean-Pierre R. plante son arme dans la gorge du jeune homme, lui tranche la langue, s'acharne sur l'arrière de son crâne, brise ses vertèbres, lui sectionne l'aorte. « Je ne trouve même pas les mots pour décrire une pareille horreur, murmure Philippe, qui passait sur les lieux avec Christophe et a assisté à l'agression. Pour tenter de sauver Rémy, j'ai arraché le combiné d'une cabine téléphonique et je l'ai frappé, frappé comme un fou... Mais il me regardait sans rien dire, comme s'il ne sentait rien. UN MONSTRE. »

Arrêté dans la nuit alors qu'il venait de se réfugier dans son appartement, au 11, rue de Provence, à quelques dizaines de mètres du lieu du meurtre, Jean-Pierre R. n'a rien livré, ou presque, aux enquêteurs. Mais les objets retrouvés ont parlé pour lui. Ou, du moins, fourni quelques explications aux policiers : des écrits délirants, d'inspiration satanique ; d'autres, évoquant une nébuleuse philosophie orientale. Des textes, en tout cas, faisant l'apologie de la noirceur et de la mort. Ont-ils inspiré sa folie sanguinaire ? Manifestement. Pendant sa garde à vue qui a eu lieu à l'hôpital de Nanterre, en raison notamment de ses blessures aux mains, les enquêteurs de la PJ ont tenté d'en savoir plus.

Américain d'origine, globe-trotter, l'homme a loué pour de mystérieuses raisons un appartement dans la cité voilà quelques mois. Solitaire, introverti, Jean-Pierre R. n'a jamais adressé la parole à quiconque, pas même à ses voisins de palier, et les rares personnes qui l'ont croisé se bornent à l'appeler « l'Américain ». Mais les enquêteurs ne sont sûrs ni de ses dires, ni de son identité, ignorent si ce «psychopathe» a déjà consulté un service psychiatrique, s'inquiètent de ses antécédents possibles à l'étranger et ne lui ont pas tiré d'aveu : «C'est un véritable spécimen, détaché et froid, impressionnant.» Ils ont découvert dans son deux pièces de la cité de Nanterre, à deux pas de l'université, «des petits cahiers et des feuilles découpées en Post-It sur lesquels il consigne en anglais ses emplois du temps», genre «petit déjeuner, croissants, vitamines», listes de courses, sites Internet de «Killer» avec modes d'emploi pour tuer et phrases du style anthropophage : «Ce qu'on retire du corps est bon.»

Sur le passé de Jean-Pierre R., sur ses multiples voyages ces dernières années aux Etats-Unis, au Québec et en Hollande et, surtout, sur les raisons de sa récente installation à Nanterre, où il n'avait semble-t-il ni travail ni attaches. Mis en examen, hier soir, pour homicide volontaire, il devait être écroué. Aux Provinces-Françaises, paralysés par l'émotion, les habitants qui ont fleuri le lieu du drame comptent organiser une marche silencieuse en hommage à « l'enfant du quartier mort pour rien ».

* Les prénoms ont été modifiés.

• Sources de l'article:
- Le Parisien, mardi 05 Octobre 2004, Cécile Beaulieu
- Libération, mardi 05 octobre 2004, Patricia Tourancheau


edit:et m**** un double post :cry:
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lebibou
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Message par lebibou »

Je me souviens avoir lu que la plupart des vampires était des personnes tombés dans le coma à cause de maladie (comme cela est fort bien dit par Ichigo.). Pendant les épidémies, on jetait tout ce beau petit monde dans une fosse commune, et fort souvent, on ne fermait pas la fosse car il y'avait un autre arrivage. La personne se réveillait et ressortait de la fosse, totalement sonné par tout ce qui venait de lui arriver. Elle rentrait au village à peu près vivante, ayant échappé à la maladie et l'enterrement, et se faisait tuer car on la prenait pour un vampire. Triste.
Autre cas de figure : on l'enterrait dans un beau cerceuil bien fermé et on la mettait sous terre. La personne se réveillait et essayait de sortir comme elle pouvait. Malheureusement, il ne connaissait pas (SPOILER) Kill Bill à l'époque (FIN SPOILER) et n'arrivait pas à sortir du cerceuil. Le croque mort entendait alors des bruits bizarre dans le cerceuil et en concluait que c'était un vampire. Le comateux finissait par mourir de faim et de soif. Lorsque les bruits cessaient, on ouvrait le cerceuil et on faisait bruler le cadavre.

Conclusion : vaut mieux pas mourir pour de faux à l'époque.
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Takeo
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Message par Takeo »

j'adore ce topic :love: :love: :love: :love:
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