NOTRE TRES IMPORTANTE : Je ne fais ici que répondre à mes reviews. Si vous avez une remarque à faire dessus veuillez m'envoyer un MP. Ce topic est pour les commentaires sur le chapitre uniquement.
Sakamoto Julietta : La preuve il n'a jamais fait une autre tête qte c'est trois là !
Jainas : La plupart des passages e théorie littéraire sont purement Lemony Snicketien. Si vous relisez le début des tomes 10, 5 et pour ce chapitre 4 des aventures des orphelins baudelaire, vous aurez les même (hé oui, c'est pour les gosses, ça tombe bien j'en suis une !

) Pas contre Princess Bride, non jamais entendu parler !
Tayuya : *fière parce que les gens aiment bien ses lynchages* Cassons sasuke ensemble !
**ALLOCUTION SUPER IMPORTANTE PAS PRESIDENTIELLE MAIS PRESQUE**
Je ne suis pas quelqu'un de faux-cul par nature. Je ne vais pas vous dire que cette review n'a pas un statut un peu spécial (ce qui ne veut pas dire que je la méprise ou que j'y porte une importance pharaonique). Parce qu'elle est d'Hitto-sama, elle est donc "Hitto-sama". Parce qu'elle est plus longue que la plupart des autres et qu'elle contient des critiques. Je m'y dois d'y répondre avec soin.
Comme vous le verrez si vous lisez ma réponse, je me moque un peu (mais gentiment) d'Hitto-sama. Ce qui ne veut pas dire que je la déteste, l'encense ou la méprise. Ca vient juste du fait que je suis incapable de prendre la fanfic au sérieux.
Je ne pense pas me faire réprimander, déjà parce que l'humour n'est pas un crime, même si c'est un humour de potache (on est quand même en pays démocratique) et ensuite parce que j'intègre mes élucubrations à mes RaR elles-même suivies par le chapitre.
Néanmoins, je serais coupable, si je déclenchais une polémique ici-même. Je n'ai pas envie, et le modérateurs non plus, que ce topic devienne un débat sur comment je dois m'adresser aux revieweurs qui me critique (désole Smog ShadowSeth) ou combien puérile, sans tact, petite, immature, sans talents, puérile et immature je suis. Si vous voulez vraiment vous exprimer, le MP est à votre disposition.
Hitto-sama donc :
Bon, et bien, que dire ?
Tu sais je suis habituée à ce que les gens restent muet devant ma fanfic attérer par mon talent ou son absence, ça dépend des avis.
Je ne suis pas une fan inconditionnelle de Sasuke.
Avatar Sasuke, Sign Pro-Sasuke... Me serais je trompée ?
Mais de là à le massacrer, y'a un gouffre. Enfin, je n'aime pas le lynchage pur et simple.
J'avoue quand j'ai lu ta review à Baku, le mot "lynchage" est un de ceux qui m'est venu à l'esprit. Mais j'avais oublié que tu
détestes faire ça.
Même s'il s'agit de Gaara que je n'aime pas.
C'est bien, il suffit d'avoir lu ta review pour savoir tous tes goûts en matière de personnage !
Donc nous sommes à peu près opposées en ce qui concerne nos préférences envers les personnages.
ça commence bien.
J'ai l'étrange impression de me trouver en oral de français, devant une prof particulièrement sadique.
"Vous êtes en retard, Mlle S... ? Ca commence bien..."
Ensuite, y'a des fautes. Beaucoup. Et des expressions douteuses ou des mots mal employés. Bref, c'est regrettable.
Oh mon Dieu quelle horreur ! Je ne vais simplement pas pouvoir dormir cette nuit en sachant cela !
Je sais bien que cette fic est un délire total mais j'ai du mal à faire avec. Même en partant du principe qu'il ne faut pas la prendre au sérieux, je n'ai sourit qu'une fois en deux chapitres. Pour une fic comique, c'est quand même peu.
C'est une fic "comique" comme tu dis. Son but est de faire rire voir sourire le lecteur. C'est normale que tu ne te sois pas bidonné à chaque phrase. Je n'ai pas raté ma vocation de comique troupière...
Mais je ris rarement en lisant, c'est vrai. Mokoshna arrive à m'arracher quelques larmes et je dois avouer que je ne ris franchement qu'en relisant une fic. Je tairai le nom pour ne pas faire d'ombre au reste du monde XD
Je suis sûre que Le Reste du Monde est avec nous dans cet salle et qu'il ne perd pas un mot de ce que tu dis. (soit c'est une expression mal employée, soit c'est une bonne dose d'arrogance)
L'histoire de Squiky l'écureuil m'a laissé perplexe. Ma Colloc' a beaucoup aimé et à l'heure où je tape ces mots, elle essaye de me convaincre que c'était un bon passage et qu'il fallait s'imaginer être l'écureuil face à un type dont il se fout royalement mais pour qui il compatit. Je ne manque pas d'imagination, ceci dit, j'ai du mal à me mettre dans la peau d'un écureuil ...
Je ris plus de l'immitation de l'écureuil de ma Colloc' que de la fic ... Il faut avouer qu'elle est très douée pour faire la bête pas aidée.
Et là, véxée comme un poux, elle me pointe du doigt et me traite d'infâaaaaaaame avec le ton adéquat.
C'était le passage gratuit de la vie de H².
Merci à Colloc pour son compliment. Elle a l'air d'avoir plus de talent de comique troupier que moi.
Ce passage ressemble étrangement à des tritres de HS, vous avez remarqué... 192 : Hitto-sama riant ou 168 : Fear ! Colloc' has turned into a giant squirrel !
Je vais m'arrêter là parce que la discution très mouvementée d'avoir Colloc' part un peu trop en live pour que je puisse me concentrer sur ta fic. Navrée.
Mais de rien !
En même temps, c'est pas comme si j'avais beaucoup de choses à rajouter.
Je suis contente que tu n'ai pas trouvé d'autres abominables défauts !
Si je résume ta review, tu t'es contentée de ne me dire que tu n'aimais pas les même persos que moi, que la fic ne te faisait pas rire et qu'il y avait des fautes d'orthographes. De ta part, c'est vraiment gentil, merci !
En échange, je vais te donner un scoop intérnational "Généralement les gens qui posent des reviews parlent plutôt de ce qui leur a plus dans la fic."
Mais chut secret d'état !
Maintenant le chapitre !
3 : Everybody wants to be a cat
Tôt ou tard si vous passez beaucoup de temps à flâner sur le Web _ en fait très bientôt, je parie _, vous vous lancerez dans la lecture de fanfiction, et vous noterez que, bien souvent, la première phrase d’une fanfiction en dit long sur l’histoire qui va suivre.
Par exemple lorsque qu’une fic commence par cette phrase : « Par un beau jour de printemps, Squicky l’écureuil amassait des noisettes en attendant la venue de son ami Kimimaro. », il y a de fortes chances pour qu’on ait affaire à une bande de rongeurs accro aux noisettes qui font des tours et aident un jeune ninja à se débarrasser de son pire ennemi. Lorsque qu’elle commence par cette phrase, « Sakura, mal à l’aise dans sa tenue de ninja médecin qui enserrait sa forte poitrine, se demande si son Sasuke-kun allait enfin l’aimer. », il y a de fortes chances pour qu’on ait affaire à une Sakura, transformée en bimbo super forte en deux jours et demi, qui jette ses filets sur Sasuke. Et lorsqu’il commence par cette phrase : « Naruto regarda le village de Konoha, sa patrie, il faut dire qu’elle lui avait tellement manqué après ses 10 ans passés en tant qu’ermite à augmenter ses pouvoirs. », il y a de fortes chances qu’on ait affaire à une fic action/adventure basique où Naruto a appris à maîtriser Kyubi et où Sasuke a étalé Orochimaru et Itachi puis soit est revenu en héros à Konoha, soit est devenu un nukenin super puissant. Et puis plus rarement il y a aussi le début de fic nulle (type : « naruto trouvé sasuke tro bô. »), qui présage une œuvre qui fera sangloter les grammairiens et s’exciter les fans de langage SMS.
A partir de là, selon que vous aimez les noisettes, les sasusaku à l’eau de rose ou les fics d’action/adventure basique ou le langage SMS, vous saurez quelles sont les fics dont vous devriez continuer la lecture et quelles fics il vaut mieux arrêter de lire tout de suite.
Mais la fic que vous venez de commencer à pour première phrase : « Allongé sur son lit, tous les muscles de son corps le faisant souffrir, Kabuto Yakushi attendait que son maître lui rende une de ses petites « visites », tout en se demandant si sa vie allait un jour prendre un tour meilleur. ». Rien qu’à lire, vous devinez que l’histoire va être bien différente de celle de Squicky, de Sakura, ou de Naruto. Et la raison est simple, la vie de Kabuto Yakushi diffère considérablement de la vie du ninja moyen, ne serait-ce que par la quantités de misères, d’humiliations, et d’émotions fortes qui tendent à lui tomber sur le dos. Vivre une véritable romance ? Il ne demanderait pas mieux, si la personne dont il est actuellement amoureux n’était pas un criminel de classe S sadique et irrésistible. Etaler Orochimaru ? Souvent, l’envie ne lui en manque pas mais celui-ci sait toujours le charmer. Et lui ne peut pas compter sur les écureuils pour l’aider. C’est injuste, mais nul n’y peut rien.
Quoi qu’il en soit, maintenant que vous savez quelle va être la première phrase du chapitre_ « Allongé sur son lit, tous les muscles de son corps le faisant souffrir, Kabuto Yakushi attendait que son maître lui rende une de ses petites « visites », tout en se demandant si sa vie allait un jour prendre un tour meilleur. ». _, libre à vous de vous abstenir de lire un chapitre complètement tordue qui parle de romance, d’humiliations, de complot, de tentatives d’assassinat, ce conglomérat formant une fanfiction yaoi multipairings encore plus tordue.
Cependant, pour ceux qui voudrait lire quand même, nous signalons que l’auteur s’abstiendra de descendre Sasuke Uchiwa dans ce chapitre.
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Allongé sur son lit, tous les muscles de son corps le faisant souffrir _ voilà cette fois, c’est la première phrase _, Kabuto Yakushi attendait que son maître lui rende une de ses petites « visites », tout en se demandant si sa vie allait un jour prendre un tour meilleur.
Car la vie n’était pas facile pour le médic-nin ces derniers temps. Il avait subi de grosses désillusions, la première étant que sa vie serait parfaite dès qu’il aurait accédé au stade suprême d’amant d’Orochimaru-sama (cela non plus n’avait pas été de tout repos non plus mais c’est une toute autre histoire, qui est conté dans une autre fanfiction « Conversation sur la tête d’un serpent »). Contrairement à ce qu’il aurait pu penser, la place de ses rêves était devenu en moins de temps qu’il faut pour le dire son cauchemar quotidien.
En réalité, le problème venait d’Orochimaru lui-même. C’était, ne l’oublions pas (et Kabuto l’avait un peu oublié), un grand sadique. Pas question pour lui d’avoir une relation amoureuse normale. Il savait pertinemment que Kabuto était très amoureux de lui et qu’il serait ravi d’être son amant. Hors Orochimaru n’aime pas rendre les gens heureux. Si ils le sont, il faut absolument qu’il trouve un moyen de compenser ce bonheur, pour que même leur paradis devienne tellement insupportable, tellement invivable qu’ils ne veuillent plus que n’y être jamais entré sans pourtant pouvoir l’abandonner vraiment.
Et Kabuto en était un exemple flagrant.
Son bonheur était sans cesse gâché par toutes les manies horripilantes de son maître. D’abord, il ne l’appelait jamais « Kabuto ». En privé comme en public, c’était « chaton » ou « mon chaton ». En privé, c’était mmmh… En public, Kabuto était mortifié. Il se demandait si il y avait encore quelqu’un à Oto no Kuni qui n’était pas encore au courant pour son maître et lui. Même Kimimaro se doutait de quelque chose.
Kimimaro… Après Orochimaru, c’était son deuxième gros problème. Kimimaro l’avait vu au lit avec Orochimaru, et depuis, il était mort de jalousie. Il se contentait de dire que Kabuto était un traître, mais lire entre les lignes avec quelqu’un comme Kimimaro n’était pas très difficile.
Je ne suis pas près d’oublier comment le matin même de ma première nuit avec Orochimaru il m’a menacé avec un couteau électrique. J’étais censé lui donner des cours de cuisines et lui débiter de la viande en fine tranche avec le couteau. Il m’avait même dit, en me regardant avec des yeux brûlants de haine : « Ca coupe bien, hein, Kabuto-san ? ».
Evidemment, Orochimaru-sama était mort de rire.
« Hé bien, chaton, tu as trouvé ton Itachi ! Sauf que Kimimaro ne peut te faire de mal. »
Et il a tout simplement ordonné à Kimimaro de ne pas me toucher. Le hic étant que je entraîne Kimimaro est que, forcément, il doit me porter quelques coups. Alors Orochimaru-sama lui a dit qu’il ne pouvait aller plus loin que quelques bleus et égratignures. Il a un peu déchanté quand il m’a vu revenir couvert de bleus et d’égratignures de la tête au pieds…
C’était l’une des raisons pour laquelle Kabuto était épuisé à ce point. L’autre étant que, pour Orochimaru, le sexe, c’était à n’importe quelle heure. Et très souvent. Hors contrairement à son maître qui pouvait gérer son emploi du temps, Kabuto avait des dizaines de tâches à effectuer dans la journée, et la nuit ne lui apportait pas souvent le repos vu qu’Orochimaru adorait se glisser dans ses draps à 3h du matin. C’était pourquoi à cette heure tardive il cogitait, au lieu de dormir du sommeil du juste, et il ne s’agit ici que d’une expression car Kabuto était un grand pêcheur.
Le comportement d’Orochimaru à son égard était totalement volontaire. C’était son jeu préféré : « s’amuser à énerver son chaton ». Il était capable d’atteindre 14 sur l’échelle de Sas’ke (Sas’ke lui-même n’atteignant que 10). Kabuto l’avouait, il craquait à 12. Son maître pouvait donc la faire sortir de ses gonds à loisir. Il perdait alors son légendaire sourire hypocrite et se mettait à hurler de rage ou à éclater en sanglot. Orochimaru avait l’art de la petite phrase qui faisait mouche comme «
Je vais te faire construire une petite chatière comme ça si tu veux me trahir, il te suffira de la pousser d’un coup de tête. ». Et le pire pour Kabuto était sans doute qu’il était incapable d’en vouloir mortellement à son maître plus de cinq minutes. Il savait toujours se faire pardonner et tout recommençait depuis le début.
Et bien sûr, je ne suis pas dispensé non plus de Sasuke. C’est moi qui doit le supporter plus de quatre heures par jour !
Sasuke était, comme vous l’avez probablement deviné, le troisième problème de Kabuto. Ex æquo avec Kyôdaitenmonja (alias Kaa) le serpent favori d’Orochimaru. Il était d’une intelligence surprenante pour un serpent, et avait les même passe-temps favori que son maître : embêter Kabuto. Celui-ci soupçonnait même le serpent d’être lubrique. Kaa le collait, et Orochimaru en était enchanté (« Ho, Kabuto, il t’a pris en affection ! »).
Bref, la vie de Kabuto était trop loin du paradis qu’il s’était imaginé. Et il n’y pouvait rien. Il en était réduit à espérer que son maître ne vienne pas pour avoir une nuit de sommeil à peu près normale.
Savez-vous, d’aventure, ce qu’on nomme ironie dramatique ? Oui, vous le savez, je vous en ai déjà parlé. Cette pensée de Kabuto était chargé d’ironie dramatique. Car sans les habitude nocturnes de son maître, il serait mort ce soir.
Ah, j’entends du bruit. Ca doit être Orochimaru-sama qui vient. Mais non, en fait, c’est… Du sable…
§§§
Orochimaru, lui était d’excellente humeur. Il adorait faire tourner Kabuto en bourrique. Et ce soir encore, il allait horripiler Kabuto en le rejoignant à pas d’heure. Il se leva donc et se dirigea vers la chambre de son subordonné.
En réalité, celui-ci avait bien d’autre soucis. Quelqu’un de normal n’aurait probablement rien remarqué mais Kabuto était un ninja et ses sens étaient en éveil de façon permanente. Une chance qu’il ne se soit pas endormi, tellement il était certain d’être réveillé par Orochimaru. Quoiqu’il en soit, il sauta de son lit empêchant le sable de s’introduire dans toute ses voies respiratoires.
Son ennemi lui fit face :
« Tu étais réveillé… Pas de chance ! J’aurais voulu faire ça proprement et rapidement. »
Kabuto le reconnut, évidemment, avec cette manie qui était la sienne de classer ses informations sur tous les ninjas des pays étrangers dans ses cartes Magik. C’était (ô incroyable suspense) Gaara du Désert, le chef actuel de Suna.
Quel barbe ! Je suis épuisé, moulu de courbatures parce que j’ai du traîné Sasuke et Kimimaro inconscients jusqu’à l’infirmerie et maintenant, le Kazekage se pointe pour m’assassiner. Ce n’est vraiment pas mon jour !
Heureusement pour lui, ce fut à cet instant qu’Orochimaru choisit de pousser la porte. Pour une fois, Kabuto fut très heureux de le voir débarquer en pleine nuit :
« Bonsoir, mon cha… (Il s’aperçut soudain de la présence de Gaara) Mais qu’est-ce qu’il fait ici lui ? »
« Orochimaru-sama, on vient de tenter m’assassiner. », dit Kabuto d’un ton patient.
« Ah bon ? », dit Orochimaru. Puis il s’adressa à Gaara : « Tu pourrais débarrasser le plancher ; moi et mon chaton nous apprêtions à faire quelque chose de privé ensemble. »
Kabuto poussa un soupir. Orochimaru traitait à peu près tous les sujets d’une façon extrêmement cavalière.
« Il n’en ai pas question, répondit Gaara. Il faut absolument que je le tue. »
« C’est évident qu’à deux contre un, on te bat. », répondit Orochimaru sur le même ton léger, comme si il ne discutait pas de l’enjeu d’une bataille mais d’un simple horaire de partie de thé. Il avait néanmoins remarqué l’entêtement de Gaara.
« Je ne suis pas seul, dit celui-ci en regardant sa montre. Mon back-up ne va pas tarder à arriver. »
Alors qu’il prononçait ces mots, une fumée à l’odeur pestilentielle envahit la pièce et une voix particulièrement criarde s’éleva de l’intérieur du nuage :
« Uzumaki Naruto à la rescousse ! »
Orochimaru s’éventa tout en poussant un soupir qui ressemblait fort à ce « Oh non, pas ce bourrin ! ». Kabuto prit un air hypocrito-surpris-légèrement dégoûté de circonstance. Quant à Gaara, il adressa à Naruto son sourire le plus charmeur, et lui dit d’une voix sirupeuse qui semblait sorti d’Amour, Gloire et Shuriken « Bonjour, Na-kun. Tu arrives juste au moment où j’avais besoin de toi. »
Il suffit d’un coup d’œil à Orochimaru pour comprendre que Gaara était amoureux de Naruto. Il était même assez étonnant que celui-ci ne l’ai pas remarqué.
« Gaara et moi, on va vous écraser ! Et après je sauverais Sasuke et je deviendrais le plus fort des Hokage… »
Kabuto lui dédia un air hypocrito-méprisant. Orochimaru alla dans le vif du sujet :
« Pourquoi vous obstinez vous à faire du mal à mon chaton ? »
« On n’a jamais voulu faire du mal à votre chat. », dit Naruto sur le ton de l’évidence.
« Na-kun, je crois qu’il parlait de Kabuto. »
Naruto eut l’air perdu :
« Mais il ne ressembla pas à un chat, Kabuto. »
Il a rien compris, il a rien compris !
Gaara prit Naruto à part et tenta de lui expliquer la relation entre Orochimaru et Kabuto avec le truc de la fleur et du pollen. Kabuto manqua de sortir son diagramme pour que ça aille plus vite. Il risqua une comparaison :
« C’est comme entre toi et Sasuke… »
La réaction fut immédiate :
« Mais non ! Sasuke c’est mon frèèèèèèèère ! Sas’keeeeeeee ! »
« Mon dieu, que quelqu’un le fasse taire ! », dit Orochimaru d’un ton sec.
Il lui semblait évident que Naruto en pinçait pour Sasuke, mais ce n’était pas une raison pour qu’il braille à tous les étages. Il regarda les yeux de Gaara briller de jalousie.
Gaara aime Naruto qui aime Sasuke qui n’aime que lui. Ca fait un beau triangle amoureux. Mais dans ce cas, c’est plutôt Sasuke qu’il aurait essayé de tuer dans son lit.
« Bon, on devrait peut-être se battre ? », lança Gaara à la volée.
Kabuto s’assit lourdement sur le lit et grommela :
« Battez vous maître Orochimaru, moi je n’en peux plus ! Déjà que Kimimaro et Sasuke se sont battus ce matin ! »
A l’évocation du combat, Orochimaru vit Gaara tressaillir de peur. Pour qui s’inquiétait-il ? Sasuke ? C’était absurde, il détestait Sasuke. Kimimaro ? Etait-ce possible que Gaara et Kimimaro se soit revu, en bonne intelligence ?
Soudain, les yeux d’Orochimaru s’écarquillèrent légèrement. Il venait de comprendre.
Kimimaro aurait donné presque tout pour voir Kabuto mort mais il ne pouvait s’en charger lui-même. Gaara aurait voulu évincer Sasuke, mais le tuer de sa main serait risqué.
Un sourire carnassier s’épanouit sur son visage. Il interrompit Naruto qui était en train d’harceler Kabuto sur la santé de Sasuke.
« Naruto, Sasuke est à l’infirmerie. Tu peux le voir si tu veux, avec Gaara. »
Il savait que Kabuto ne comprendrait pas tout de suite la raison de ce geste apparemment charitable. Il ne s’y connaissait pas autant que lui dans les passions qui peuvent déchaîner un homme. Car les principes des ninjas étaient sans cesse bafouer par les sentiments de ceux-ci.
Il lança à Gaara un regard sardonique.
« Je sens que lui et Kimimaro vont avoir des choses très intéressantes à raconter. »
Il savait que Gaara tremblait intérieurement, se demandant si Kimimaro pourrait mentir à son maître, ou si il avait raconté quelque chose à Sasuke.
L’humeur d’Orochimaru s’améliorait de minute en minute. Il sentait qu’il aurait bientôt l’occasion d’exercer sa petite passion.