Relève toi et marche comme un homme [FINI]

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

Modérateur : Ero-modos

Akari
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Message par Akari »

how!! :shock: Juubi amoureux de Kyubi sa fait bizarre.Je croyais qu'ils pouvaient pas se saqué pas tout les deux.
mais bon on peut tout imaginé.
et oro qui veu faire une alliance avec Konoha sa cache quelque chose de bien tordu *akari se met a imaginé des chose atroces*.
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lebibou
Sannin
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Message par lebibou »

Chapitre 24 : une main rouge

Naruto gisait sur un carrelage rouge et noir, roulé en boule comme un renardeau, ces genoux cognant contre son front. Ses cheveux humides, clairsemés de minuscule goutte de sueur, lui collaient au visage. Il commençait à s'agiter sans son sommeil. Ses yeux bougeait dans tous les sens sous ses paupières closes. Il commençait à se réveiller.
Sentant instinctivement qu'il ne se trouvait pas dans son lit, sa main glissa vers sur étui à shuriken et en sortit deux qu'il lança des deux côté. Ses deux shurikens disparurent dans l'obscurité. Naruto se leva d'un bond, un kunaï dans chaque main. Son regard se posa sur la salle où il se trouvait. Un sourire vide de toute joie se dessina sur son visage. Il rangea ses deux kunaï et progressa vers le grillage d'un pas lourd, sa cape se balançant de gauche à droite à chaque pas. Sa main rencontra le métal froid, produisant ce bruit strident. Ses doigts se contractèrent sur les barreaux. De fines traces blanches se dessinèrent sur ces doigts. Il ne faisait pas face à l'immense renard à neuf queue qu'il avait l'habitude de voir. Au lieu de ça, il apercevait le dos d'une jeune femme totalement nue.
« Mais c'est que je ne savais pas que tu pouvais prendre une apparence humaine ? Peut-être as tu aussi oublié de me parler de ce détail. » lança sardoniquement Naruto
Kyubi ne se retourna pas. Naruto en profita pour la détailler légèrement. Les quelques mèches qui s'échappaient du chignon était collé à son dos en sueur. Il ne poussa pas plus bas son observation, quelque peu intimidé par la nudité de Kyubi. Malgré toutes les saloperies qu'elle lui avait faite, il sentait qu'il n'avait le droit de l'observer plus en détail sans son consentement. Mais peut-être était ce que à l'instar de Gaara, il avait inconsciemment considéré son démon comme un membre à part entière de sa famille, et la voir nue le gênait.
Après une minute de flottement, Kyubi consentit de se retourner. Le visage de Naruto s'empourpra violemment et il détourna le regard, trouvant ses pieds incroyablement intéressant. Kyubi eut un sourire mutin, assez contente d'avoir pris Naruto au dépourvu.
« Euh… Est ce que tu pourrais enfiler quelque chose ? » murmura une petite voix aiguë « C'est assez gênant. »
Kyubi se baissa et attrapa son kimono. Elle l'enfila d'un geste ample, puis le ferma volontairement du mauvais côté… du côté des morts. Lorsque Naruto s'aperçut enfin qu'elle s'était rhabillé, il releva les yeux sur elle. Il ne dit rien pendant une longue minute.
Il lui en voulait énormément. Elle l'avait trahi, elle l'avait jetée en pâture à Juubi pour se ( me ? ) protéger. Elle l'avait forcé à lâcher cette goutte de sang afin de parachever son retour. Et il y avait ce reproche qu'il n'avait jamais vraiment osé reformulé depuis qu'il avait rencontré son démon. C'était de sa ( celle de l'Akatsuki ? ) faute si Naruto avait été privé de père, qu'il avait dû supporter ce regard haineux de la part des villageois.
Il avait ruminé tout ça pendant de longues heures, de longues nuits. Mais lorsqu'il l'aperçut derrière le sceaux sous sa forme humaine, totalement misérable avec un bras rougi par une brûlure, il ne put s'empêcher de ressentir une bouffée de pitié pour ce ( son ? ) démon. Il voulait la haïr, que sa colère persiste en son coeur, qu'elle le gangrena comme elle avait gangrenée Sasuke. C'était en tout cas ce que voulait son cerveau. Mais son coeur ne pouvait suivre. Elle l'avait protégé, elle l'avait sauvé lui et ses amis. Elle lui avait donné le pouvoir suffisant pour battre Sasuke. Elle l'avait aimé.
« Peut-être était ce elle cette petite voix qui me réconfortait alors que je pleurais, tout petit ? Peut être était ce elle que j'entendais chantonner dans ma chambre ? Combien de fois ai je fais le tour de la maison à la recherche de cette personne ? » songea Naruto
« Non !!! » répondit une autre voix. « C'est à cause d'elle que tu es ici, à mon service. Tu dois la haïr. Pour toi, ce n'est rien de plus qu'un réservoir de chakra. Qu'est ce que tu fais ici d'ailleurs. Je croyais que tu avais coupé tout contact avec elle. »
« Naruto ? » lança Kyubi « Qu'est ce que tu fais ici ? Je croyais que tu allais définitivement cessé de venir me voir. »
Naruto secoua la tête pour reprendre le fil de la conversation.
« Euh… »
Kyubi sourit puis se rapprocha en dodelinant du grillage.
« Donc j'en conclus que tu ne sais pas ce que tu fais ici. Tu n'es donc qu'un petit renardeau égaré. »
« Non ! » s'exclama t'il
Puis il baissa les yeux, presque de honte.
« Enfin… Si. Un peu quoi. »
Kyubi hocha la tête d'un air entendu. Naruto n'avait pas souhaité venir le voir, mais une partie de lui même ne pouvait s'empêcher de revenir. Elle ne trouva pas cela très étonnant. Les hommes reviennent sur ce qui leur fait le plus de mal. La première fois qu'ils y sont confrontés, ils enterrent cette histoire au plus profond de leur esprit, dans la partie de la plus noir et ténébreuse de leur subconscient, priant pour que leurs pensées ne s'y égarent pas. Mais qu'ils le veuillent ou non, un jour où l'autre, il reviennent, et creusent à même le sol jusqu'à en avoir des ampoules sanguinolentes. Et qu'importe si le fait de ressortir cette histoire les blesse, les détruise, il ne peuvent la garder cacher. Elle agit comme un élément radioactif, les empoisonnant à long terme. Alors ils préfèrent l'avoir sous le coude, afin de pouvoir y jeter un coup d'oeil n'importe quand, espérant que cela perdra son caractère radioactif. Tout en ne le souhaitant pas. « Souffrir est la seule chose qu'ils leurs permettent de s'assurer qu'ils sont encore vivants. » songea Kyubi. Et puis un jour, lorsque ça ne leur fait plus mal, ils retournent dans l'endroit le plus noir et le plus sombre de leur esprit réenterrer ce qui leur faisait si mal, et enfin ils ont la conscience tranquille.
« Pourquoi tu m'as trahi ? Pourquoi as tu tellement voulu le retour alors que tu savais très bien qu'il voudrait soit ta mort, soit ta servitude. »
Ce fut cette fois au tour de Kyubi de se secouer la tête pour reprendre le fil de la conversation.
« Je… »
Les grands yeux de Naruto la fixaient. Ces yeux ô combien trop grand, ô combien trop expressif pour un ninja. Ses yeux dans lesquels quiconque pouvaient lire comme dans un livre ouvert. Mais lorsqu'il vous fixait avec ses yeux, on avait l'impression que lui aussi pouvait lire en vous. On ressentait la même sensation que lorsqu'un Hyuga vous fixait Mais cette sensation était moins agressive, plus ténue. Naruto ne jugeait personne. Il se contentai de lire. « C'est peut être ça ce pouvoir dont parle la Godaime. » jugea Kyubi.
Kyubi était d'autant plus surprise que c'était la première fois qu'elle faisait face à ce regard.
« Oui ? » reprit Naruto
« Je t'ai déjà répondu. Mieux vaut être avec lui que contre lui. Il est bien trop puissant pour qu'à nous deux nous espérions le battre. Je te rappelle qu'il n'y a pas que ta vie que tu tiens entre tes mains. Avec ou sans nous, il serait revenu. »
Kyubi sentit que Naruto se crispait peu à peu. Les marques blanches sur ses doigts gagnèrent en superficie, de même que les marques sur ces joues.
« Et tu crois que cette réponse va me suffire ! » grogna t'il « Tu crois vraiment que ça me suffire ! Je suis maintenant au service de la personne responsable de la mort de Gaara ! A cause de qui ? Dis moi ! A cause de qui la vie de Sakura ne tient que sur un fil ? »
Kyubi soutînt le regard haineux de Naruto, mais ce ne fut que dans un murmure qu'elle parvint à prononcer :
« …moi… »

« Elle est des notre !!! » Bruit de verre brisé. « Elle a bu son verre comme les autres !!! »
Hishiki criait, totalement ivre, sa main sur l'épaule de Sakura. Ils se balançaient de gauche à droite sur un rythme entraînant.
Sakura s'était laissé emporter par la liesse des membres restants de l'Akatsuki. ( Plutôt par celle d'Himiko et d'Hishiki, Ryuusaki et Itachi restant pour le moins aussi accueillant qu'un pitt-bull auquel on aurait volé le bras qu'il venait d'arracher… mais qu'importe, passons.) Mais elle était aussi rentrée dans la fête pour des raisons plus… terre-à-terre. C'était pour elle le meilleur moyen d'avoir des informations sur l'Akatsuki et sur le plan de Juubi. Cependant, elle se doutait bien que jamais ni Ryuusaki ni Itachi ne parlerait. Alors elle avait concentré ses efforts sur Hishiki, le moins intelligent du groupe vraisemblablement, et aussi le plus sensible à ses charmes. Elle avait mis sa fierté au vestiaire, et rigolait lorsqu'il tentait de la tripoter. Lorsqu'elle sentit que Hishiki était à point, elle tenta.
« Comment ça se fait que vous soyez onze dans l'Akatsuki. Je croyais que vous étiez dix. »
Le gros eut un rire gras.
« Ben en fait, on commençait à avoir du mal à donner suffisament de chakra à Hades pour qu'il puisse extraire les démons, alors on s'est dit qu'une nouvelle recrue ne serait pas de trop. »
Sakura sourit en son for intérieur. Elle avait ferré sa proie.
« Comment vous avez fait pour la recruter ? »
« On a passé une petite annonce dans le journal en mettant : Groupe de criminelle de classe S recherche brune à forte poitrine afin de ramener sur terre le dixième démon. »
Sakura fronça les sourcils et parut circonspect. Cela n'échappa pas à Hishiki. Il rigola franchement, puis apposa sa main sur la cuisse de Sakura. Celle ci le laissa faire, non sans retenir une puisante envie de caresser son menton.
« Je rigole ! En fait, on a regardé dans le Bingo Book. Elle nous as paru intéressante. Nous l'avons retrouvé et abordé. Elle accepté.» Il ajouta à voix basse dans le creux de l'oreille de Sakura.
« Heureusement pour elle, sinon nous la tuons. »
Il prononça ces paroles avec un tel détachement que Sakura se remit sur le qui-vive. Il ne fallait pas qu'elle oublie qu'ils étaient de criminelles de classe S, et qu'il pouvait la tuer sans grande difficulté. Un frisson lui remonta le long de l'échine. Une interrogation lui traversa la tête. Elle regarda sa nourriture pestant contre sa naïveté. La nourriture pouvait très bien être empoisonné ou drogué, sans qu'elle ne se doute de rien.
Elle poussa son raisonnement plus loin. Le meilleur moyen de garder quelqu'un sous sa coupelle était de le rendre accroc. Après, quelque soit la résistance physique ou mentale, la personne était forcé de rester. Le manque affaiblissait l'organisme et les risques d'évasion diminuait. Ne parlons pas de la déchéance physique et mentale en cas d'utilisation de drogue telle que l'héroïne.
A l'aube de ses quinze ans, lors de l'un de ses stages en hôpital, elle avait travaillé dans l'aile ouest, c'est à dire dans la section psychiatrique. Elle avait pendant de nombreux jours côtoyé de nombreux ninjas capturés en mission. A côté des civils, il y avait évidemment de nombreux ninjas brisé par les tortures physiques ou autre genjutsu, mais ce qu'il l'avait le plus marqué était ceux qui avait été maintenu dans un état quasi comateux après l'usage de psychotropes. Aucun d'entre eux ne s'était évadé seul. Ils avaient toujours du compter sur la présence d'un tiers. Evidemment, à cela s'ajoutait les délires paranoïaques, preuves que le cerveau étaient atteints, rendant toutes les informations caduques, les médecins étant incapable de dissocier le faux du vrai. Les drogues restaient le meilleur moyen de garder des prisonniers vivants, toutes en les rendants dociles. Et Juubi était tout à fait capable d'user de ce genre de stratagème.
Sakura se rendit compte qu'Itachi l'observait du coin de l'oeil, et son regard semblait lui signifier que rien du petit manège avec Hishiki ne lui échappait. Sakura déglutit difficilement et reporta son attention sur son assiette.
Au même moment, Ryuusaki se leva, repoussant sa chaise dans un grincement strident. Toutes les personnes présentes dans la salle cessèrent de respirer. Seul les crépitements du feu remplissait par moment ce silence lourd. Ryuusaki se déplaça sans faire le moindre bruit vers la porte et sortit. Hishiki lui ajouta d'un presque langoureux :
« Rassure toi, la nourriture est saine… Enfin je crois. »

Une main rouge tendue vers une chouette blanche. La main caressa l'oiseau, lui murmurant des paroles rassurantes, essayant de le calmer. Les plumes de l'oiseaux prirent une teinte rouge sang, mais il ne bougea pas. La main tenta de saisir la jambe de la chouette pour y fixer un message, mais elle tremblait trop. N'hésitant pas, il plongea son autre main dans une modeste bourse qu'il avait à la taille. Il en ressortit un pilule rouge qui s'engouffra dans sa gorge avec aisance. L'homme ferma les yeux afin de savourer les effets de cette drogue. Il secoua sa tête pour redescendre sur terre. Il n'avait pas le temps. Il avait réussi à leur échapper, mais pour combien de temps. Sans le moindre doute, la piste devait être très aisée à suivre. L'homme fut rassuré de voir qu'il parvenait à calmer ses tremblements. Il saisit d'un geste brusque la patte du hiboux, lui arrachant un ululement.
« S'il ne m'avait pas repéré, voilà qui doit être chose faîte. » songea l'homme.
Il colla le message qu'il avait à peine eu le temps d'écrire sur la patte du hiboux. Il lui donna un coup sur l'aile, en prononçant distinctement :
« Shikamaru »
Il sourit à la prononciation de ce mot. La chouette partit dans un battement d'aile sonore. L'homme se laissa glisser le long du tronc dans un bruit de chute. Deux nouvelles personnes sortirent de l'ombre, des ninjatôs à la main. Il portait tous deux l'uniforme réglementaire des SAMP, équivalent sunien des ANBU. Il différait de celui des ANBU par la couleur, un ocre qui permettait un camouflage optimal. Le tatouage était aussi différent, et en grande partie caché par une épaulière. Mais mis à part ses différences mineures, ils étaient en tout point identique à ceux de Konoha, que ce soit de part l'utilisation des masques ou des petits sabres. Leur présence ne sembla nullement effrayé l'homme accolé au tronc, et ils lui arrachèrent même un sourire.
« Vous avez échoué. J'ai mis Konoha au courant de vos activités. La guerre va bientôt être déclaré. »
Son ton traduisait une certaine fierté, accompagné d'une légère pointe de défi. Les deux SAMP sourirent derrière leur masque.
« Tu te trompes. Nous voulions que tu mettes Konoha au courant de nos activités. Maintenant, la guerre est inévitable. » lança le premier.
L'homme accolé au tronc fronça les sourcils.
« Que… Quoi ? Vous voulez la guerre ? »
Ils ne répondirent pas. Le blessé en profita pour saisir une grosse pilule rouge qu'il avala non sans difficulté. Les deux SAMP lui sautèrent dessus à l'instant même où il avait fini de l'avaler. Il esquiva avec agilité les deux lames, se baissant. Deux marques indélébiles s'imprimèrent sur le tronc. L'homme à la pilule donna un coup de poing qui s'arrêta à trois centimètres du visage d'un SAMP.
« Trop court » railla l'homme.
Malheureusement pour lui, il avait tort. Le bras s'allongea sous ses yeux ébahis pour le frapper au visage. Le poing faisait la taille de son crane. Il fut projeté contre l'arbre par une force quasi démoniaque. Il tomba au sol, crachant deux dents au passage. Le second SAMP crut profiter de l'attaque pensant que cela avait créer une faille dans la défense du colosse. Ce n'était pas le cas. Son sabre ne rencontra que l'air, et un kunaï se planta dans sa jambe.
« Que ? » cria t'il
L'homme qui venait de le mettre à terre dégagé un chakra écrasant. Pire. Le chakra avait pris forme, symbolisant deux ailes de papillons dans le dos du ninja.Tout le chakra se condensa dans ses deux poings, et les deux SAMP n'eurent pas le temps de faire leur prière. Un poing transperça chacun des deux ninjas, saisissant leur coeur au passage. Ils tombèrent sur le sol, sans un bruit. L'homme au chakra en forme de papillon s'appuya contre l'arbre qui avait été maltraité. Il saisit une pilule verte, la pilule antidote que lui avait donné l'Hokage. Il ouvrit la bouche prêt à l'avaler lorsqu'une ombre passa devant lui, saisissant la pilule au passage. Il se leva d'un geste brusque, prêt à se battre pour la récupérer. Mais à sa grande surprise, il n'y parvint pas. L'ombre l'avait attaché à l'arbre sans qu'il s'en rende compte. Le dernier membre des SAMP posa un regard froid sur sa proie.
« J'avais pourtant dit à ses deux idiots de se méfier de toi. Tu auras fait un beau combat Choji. »
Choji fronça les sourcils. Il ne s'en était pas rendu compte avant, mais ses ninjas n'avait pas l'accent caractéristique des habitants du pays du sable.
« Tu n'es pas un habitant de Suna No Kuni. Tu n'as pas l'accent. »
Le SAMP se contenta de hocher la tête, puis il ajouta, en réduisant en poudre la pilule dans le creux de sa main.
« Tu as une très bonne oreille. En effet, je suis un habitant de Konoha. »
Il ouvrit sa main. La poudre s'envola d'un un très léger courant d'air.
Choji n'en croyait pas ses oreilles. Mais ce n'était pas le plus important pour lui, il allait mourir. Sa pilule venait d'être détruite. Personne ne viendrait à son secours. Et adieu la bonne nourriture. Il eut un sourire triste. Cela n'échappa au SAMP, au ninja, qu'importe son nom.
« Tu vas mourir dans une minute. Mais comme nous sommes du même bord, je ne peux résoudre à te laisser partir sans exaucé une dernière volonté ? »
Choji eut un rire bref.
« Du même bord ? Ne te fous de moi ! » cracha t'il
L'ombre ne répondit pas. Choji soupira.
« Pourrai avoir une dernière chips. »
L'inconnu acquiesça, ne fit aucun commentaire sur la volonté quelque peu cocasse de choji, et saisit une chips dans le paquet que Choji portait toujours sur lui. Il la posa dans la bouche de Choji et disparut dans les ténèbres.
Une fois que celui ci eut disparu, Choji cracha en plusieurs fois sa chips tentant de former un M. M comme manipulation.
« Shikamaru comprendra. Il a toujours tout compris.»
Puis il s'évanouit, perdant pour son dernier contact visuel avec le monde. Sa dernière pensée fut pour son meilleur ami.
Jamais Shikamaru ne trouva le cadavre de son ami. Et le M fut dévoré par les insectes.

Dans un décor blanc javellisé, Kakashi reposait torse nu dans un lit d'hôpital. Un bandage lui enserrait l'épaule gauche, limitant grandement ses mouvements. Il avait refusé le plâtre, prétextant que les soins de Shizune lui suffirait. Il avait soif. Bien entendu, la bouteille d'eau était à sa gauche. Et pas question de désobéir à Shizune en se servant du côté gauche. Il avait déjà tenté quelques heures auparavant, sous ses yeux, et la réaction n'avait pas était tendre. Elle avait donné un grand coup de pied dans son épaule meurtri, imprimant par la douleur ses injonctions, justifiées d'un point de vue médical. La façon de faire passer le message, par contre, portait à controverse, mais il n'avait pas osé pousser plus loin la discussion.
« Tant pis, je me passerai d'une gorgé d'eau. »
La porte de sa chambre s'ouvrit dans un grand fracas. Instinctivement, Kakashi saisit de la main gauche un kunaï planqué sous son oreiller, à côté de son " paradis de la drague », autre motif de dispute avec Shizune. Son bandage se déchira lors de son mouvement. Il reposa son arme lorsqu'il reconnut la personne qui venait d'ouvrir la porte avec fougue. Gai rayonnait dans l'encadrement de la porte, une grande bouteille de saké à la main.
« J'ai appris la nouvelle ! Pourquoi tu ne m'as pas dit avant !!! » hurla t'il
Kakashi cligna de sa seul paupière, signe d'incrédulité. Il connaissait de longue date le caractère expansif de son rival, lui même en ayant souvent fait les frais. Mais même avec la plus grande volonté du monde, il ne voyait pas comment on pouvait fêter l'attaque imminente du plus grand démon que l'histoire est connu. Gai reprit, son sourire toujours plus large.
« Pourtant j'aurai du m'en douter. Tu me semblais bien distant ces temps ci, comme si tu réfléchissait trop. Heureusement que j'ai de bon contact dans le monde hospitalier, parce que si on devait attendre que tu nous le dise, ça fait longtemps que ça serait arrivé. »
Kakashi voyait de moins en moins où Gai voulait en venir.
« Des contacts dans le milieux hospitalier ? Je réflechissait trop ? Mais de quoi il me parle ?! »
Le sourire de Gai s'agrandit davantage, trop jugeait Kakashi.
« En tout cas, ça fait cinquante cinq victoires partout. Bien joué. »
« Mais enfin Gai, de quoi parles tu ? » s'emporta Kakashi
Gai fronça ses énormes sourcils. Il tapa du pied, signe caractéristique de son impatience.
« Ne me dit pas que tu as oublié le pari que nous avions fait. Tu sais, pour tes vingt ans, on avait fait une fête et il y'avait eu ce pari que j'avais lancé. Tu avais dis d'accord, quoique je crois que c'était pour que je te foutes la paix. Mais qu'importe. Un pari est un pari. »
« Gai… Je ne vois toujours pas de quoi tu me parles. » soupira Kakashi
« Mais du premier qui allait être Papa. Tu gagnes haut la main. »
Kakashi tomba des nus. Gai sortit deux verre à saké de sa veste de juunin. Il remplit les deux verres et en tendit un à Kakashi.
Les doigts de Kakashi se refermèrent sur le verre. Il commença à l'approcher de sa bouche lorsque la porte s'ouvrit une nouvelle fois. Shizune…
Elle ne mit pas longtemps à comprendre la situation. Kakashi, ninja rentré de mission exténué avec un bras cassé à peine ressoudé, était en train de boire un verre d'alcool avec son acolyte de toujours, Gai. Le dit Gai ne tarda pas à déchiffrer l'expression sévère de Shizune et prit la poudre d'escampette sautant au travers la fenêtre, prenant sa pause cool. Il avait au passage bien calé la bouteille de sous le bras droit de Kakashi.
Shizune ne bougea et ne pipa mot pendant une minute, laissant Kakashi mariner dans sa frousse. Finalement, elle commença à s'adresser à lui d'une voix douce.
« Je suis sûr qu'il y'a une explication rationnel au fait que tu es une bouteille de saké à la main et que ton bandage soit déchiré, alors que je t'ai déjà fait part de mes conseils. »
« Conseils qui ressemblaient bigrement à des ordres… » songea Kakashi, mais il le garda pour lui. Il était suffisamment dans le pétrin pour en remettre une couche. Mieux valait se contenter de la vérité.
« Ben en fait, c'est Gai qui était venu fêté ma future paternité. Il a ouvert la porte un peu violemment et par pur réflexe j'ai saisi un kunaï sous mon oreiller.
« Kunaï que tu as saisi de la main gauche, je me trompe ? »
« Euh… non. »
La tension monta d'un cran. C'était dans les secondes qui venait que tout allait se jouer pour Kakashi. Shizune soupira.
« Très bien… Tourne toi, je vais refaire ton bandage. Et fais attention la prochaine fois. »
Kakashi cligna des paupières d'incrédulité.
« Euh… C'est tout ? »
Shizune ne répondit pas. Elle sortit une paire de ciseau de la table de nuit. Elle découpa avec soin le bandage déchiré et sortit une pommade de la poche de son pantalon. Elle l'étala sur son bras meurtri puis saisit une bande propre. Elle la déroula et refit le bandage. Elle serra au maximum, arrachant un petit cri de douleur à Kakashi. Elle réarrangea les cousin et allongea Kakashi, ignorant ses protestations arguant qu'il n'était plus un gamin et autre phrases du même type. C'était plus pour la forme qu'autre chose. Kakashi aimait bien quand Shizune s'occupait de lui. Lui qui avait dû se débrouiller seul si longtemps ne pouvait s'empêcher d'apprécier le caractère attentionné de Shizune.
Elle remit les couvertures en place, couvrant Kakashi jusqu'au visage, couvrant le bas du visage. Puis elle se laissa tomber sur un chaise en plastique, juste à côté de Kakashi. Elle caressa le dos de sa main droite, ses doigts glissant en silence sur son épiderme. Cela signifiait qu'elle était intimidé par quelque chose avait conclu Kakashi après quelques temps passés avec elle. C'était ce genre de petits tics, si mignons, qui avaient définitivement fait sombrer Kakashi dans ses filets.
L'atmosphère changea et Kakashi le ressentit. Shizune était venu pour parler.
« Qu'y a t'il Shizune ? » demanda Kakashi, d'une voix étouffé par les couvertures.
Elle ne répondit pas, préférant se murer dans le silence.
« Shizune, ça va ? »
Il devenait de plus en plus inquiet. Shizune était quelqu'un de plutôt réservé, il le savait. Mais il savait également que lorsqu'elle avait quelque chose à dire, elle le disait. Il dégagea les couvertures, et se redressa. Shizune se leva et le força à se rallonger. Kakashi se redressa une nouvelle fois, peu décidé à se laisser faire. Cette fois Shizune l'enserra. Elle posa sa tête dans le creux de son épaule droite.
« Je reviens de chez le médecin… Je… »
Elle s'interrompit au beau milieu de sa phrase. Kakashi ne l'encouragea pas à continuer. Il ne voulait pas savoir la suite.
« J'ai de grand… grand risque de faire une fausse couche. » reprit elle d'une voix qui s'étiola au fur et à mesure.
Long silence.
Kakashi se contenta de laisser le trop plein de larmes tombait sur son épaule.

Sasuke s'était volontairement mis en retrait après son « altercation » avec Orochimaru. Isolé à l'autre bout de la salle, il avait retrouvé son air morose qu'il avait tant cherché à perdre au cours des dernières années. Ses retrouvailles avec Orochimaru y étaient probablement pour quelque chose.
Le fait de voir ce monstre l'avait choqué. Non pas qu'il ait exclu un nouveau face à face avec lui, mais il n'avait jamais envisagé qu'il le rencontrerai dans le bureau de l'Hokage. Ses vieux démons menaçaient de faire réapparition. Déjà, sa marque dans le coup commençait à le chatouiller. Elle semblait sentir la présence de son créateur. Il passa sa main dans le cou, inquiet par la tournure que pouvait prendre les événements. Il avait peur de retourner dans ses ténèbres, et cette fois, il n'aurai pas ses deux lumière : Naruto et Sakura…
« Alors, c'est d'accord Tsunade ? Nos deux pays forme une alliance le temps d'une guerre ? » posa le Sannin
Tsunade ne répondit pas à la question. Elle se contenta de fixer Jiraya. Celui ci soupira.
« Ne me demande pas quoi faire Princesse. Je n'ai pas l'intention de t'influencer. C'est à toi, et à toi seule de choisir. Tu es l'Hokage. »
Orochimaru siffla lorsqu'il entendit Hokage. Tsunade ne fit pas de remarque. Cependant, elle posa son regard sur Orochimaru qui ne cilla pas. Il n'avait jamais cillé devant quiconque. Jusqu'à ce qu'il y'a peu de temps.
« Est ce qu'il ne serait pas en train de me manipuler, comme il en a manipulé tant d'autre avant moi ? Est ce que ça ne va pas me retomber sur les épaules ? Je suis l'Hokage mais de ma décision se joue l'avenir de Konoha. Je n'ai pas le droit à l'erreur.»
« Tu vas te faire prendre dans un piège… » lui susurra une petite voix
« C'est aussi un excellent moyen de limiter les pertes pour Konoha. » lui murmura une autre
« Je fais quoi ? C'est vrai que cela nous renforcerai et nous permettrai d'éviter des pertes trop importantes. Et les relations avec Suna qui sont au plus bas. Manquerai plus qu'ils apprennent que nous sommes responsable de la mort de leur Kazekage. Orochimaru est intelligent. Je suis certain qu'il a déjà un plan en tête. Au vue de toutes les informations que j'ai, la meilleur solution reste de s'allier avec lui, mais en limitant au maximum nos contacts avec lui. »
Elle sortit de ses pensée, inspira profondément, puis déclara d'une voix clair.
« Très bien. Oto No Kuni et Konoha No Kuni forme une alliance le temps de la guerre contre Juubi. Mais… » Elle laissa sa phrase en suspectant, détaillant Orochimaru afin de voir sa réaction. Il n'en eut aucune bien entendu. Dès le début il s'était attendu à des conditions. Tsunade reprit.
« Primo, j'interdit la présence de la moindre troupe d'Oto sur le territoire de Konoha. Sauf évidemment en cas de force majeur. Cas de force majeur Que JE déclarerai. »
Orochimaru se contenta d'acquiescer. Elle aurait été une imbécile finie si elle n'avait pas posé cette condition.
« Secundo, lorsque tu viens ici, tu seras seul, non armé, surveillé et assigné à résidence. »
Nouvelle acquiescement.
« Enfin, tu n'auras aucun accès à la moindre information de Konoha. Celle dont tu as besoin, je te les passerai directement. Ce qui veut dire que jamais tu n'accéderas à notre bibliothèque. »
Cette fois, Orochimaru sourit.
« Désolé Princesse, mais je crains ne pas pouvoir accéder à ta dernière requête. »
Tsunade abattit son poing sur le bureau. Les pieds cédèrent pour la quinzième fois depuis qu'elle avait accédé au poste d'Hokage.
« Tu n'espère quand même pas que tu vas avoir un libre accès à notre bibliothèque. Mais à quoi t'attendais tu ? »
Orochimaru posa ses mains sur le bureau et plongea dans le regard de Tsunade. Jiraya se tendit de façon net. Sasuke n'esquissa pas le moindre mouvement.
« Je ne demande pas un libre accès à votre bibliothèque. Simplement, il doit y avoir des documents parlant des démons. Konoha a été le premier village à s'y intéresser. Je suis certain qu'il y'a des traces écrites sur ces recherches, et qui sait ? Peut être trouverai je des informations sur Juubi ou même sur Kyubi ? Ca augmenterai grandement nos chance de les vaincre »
Tsunade ne bougea pas, pesant patiemment le pour et le contre. Bien sûr, maintenant qu'Orochimaru lui avait dit qu'ils étaient susceptibles de trouver des informations sur les démons, elle pouvait faire faire des recherches par un ninja de Konoha dans la bibliothèque. Mais d'un autre côté, Orochimaru était sans nul doute une des personnes les plus capables en matière de chakra et tout ce qui s'y rapportait. Ces recherches aboutiraient bien plus rapidement qu'avec n'importe quel ninja qu'elle avait sous ordres, et le temps étaient une denrée rare. Elle décida de rompre la deuxième promesse qu'elle s'était faite.
« Très bien. Tu auras accès à la bibliothèque. Cependant, on t'apposera un sceau bloquant l'utilisation de ton chakra. Tu seras accompagnés de trois ANBU et de moi même. Le protocole sera le suivant. Tu indiquera à quel document tu veux feuilleter dans la bibliothèque, un ANBU sera chargé de le récupérer. Je le feuilletterai avant toi, et compte tenu des informations dedans, je t'autoriserai ou non à le lire. Tu es toujours d'accord ? »
« Cela me convient. »
Sasuke sortit en claquant la porte. Il en avait trop entendu. Tant pis pour cette attaque nocturne, l'Hokage patienterai.

NdA :
Je vous avez écrit un long texte et tout vous faisant part de mon point de vue sur ce chap et bien sur, le forum plante au moment de poster !!!
Enfin je vais essayer de reprendre.
Voilà, ce chapitre est fini. Ces derniers temps, je fais des chapitres aussi long qu'avant mais avec beaucoup moins d'action. L'histoire progresse lentement et les révélations ne sont pas nombreuses. Je ne sais pas si vous préférez ce style, ou vous préfériez la partie dans la grotte, ça s'est à vous de me le dire. Pour informations, je compte faire encore 2/3 chapitre dans le genre des trois précédents, et l'action devrait redevenir prédominant ensuite. (du moins c'est ce que j'ai prévu au moment où j'écrit) Bon, dans le prochain chapitre, on devrait entendre parler d'un drôle de bouquin. Pas certain du titre, mais il se pourrait bien que ce soit dans le genre requiem pour la naissance d'un démon.
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Kydash
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Message par Kydash »

bon, bon meme très bon :)

la "troisième partie" (oui j'ai l'habitude de séparer les histoires selon les grandes variation et changement dans les intrigues) de ta fic me plait beaucoup plus dans le sens ou l'histoire et l'intrigue deviennent de plus en plus prédominantes.

j'ai juste été un peu déçu de ne pas voir le Juibi pour ce chapitre mais dans l'ensemble ca se suit très bien.
Je renssent maintenant que tu veuilles te concentrer beaucoup plus sur l'intrigue que les combats contrairement un peu à la partie consacrée a l'attaque contre l'akatsuki. m'enfin bonc c'est mon avis ;).

ps : si j'ai fini aujourd'hui la premiere partie de mon chapitre, puis je te l'envoyer pour correction ?
lebibou
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Message par lebibou »

Merci pour la review.
C'est vrai que là je developpe beaucoup plus mon scénario. J'en suis assez content parce qu'il y'a de nombreux facteurs qui entrent en jeu, quelques soient les clans ou les pays. Par contre, c'est pas facile à gérer d'un point de vue écriture ce qui fait que j'ai simplifié la chose avec un paragraphe = une scène.
En ce qui concerne ton chapitre, aucun problème, poste le moi je m'en occuperai.

Edit : nombre de mot écrit d'apres FF.net : 99465
Allez plus qu'un chapitre et je rentre dans le cercle très fermé des fic de plus de 100 000 mots. ( y'en a que 6 pour le moment en français.)
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Itachi-san
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Message par Itachi-san »

Ryuusaki et Itachi restant pour le moins aussi accueillant qu'un pitt-bull auquel on aurait volé le bras qu'il venait d'arracher… mais qu'importe, passons.
T'es allé chercher loin là :lol:

Bon toujours bon châpitre, le rythme a baissé d'un cran c'est sûr, mais je préfère que le scénario soit plus développé :razz: La relation Naruto-Kyûbi est difficile à définir, ce qui ne peut qu'être compréhensible. J'ai cru comprendre que Kyûbi aimait Naruto à un moment ? Pourquoi pas... tant que c'est bien fait :razz:

En revanche je trouve que tu parles un peu trop de Kakashi, Shizune et leur peut-être enfant... Je veux dire ça n'a pas grande importance dans le récit et la partie qui en parle dans ce châpitre me paraît un petit peu superflue, ce n'est que mon avis...
Nanarland, le monde des mauvais films sympathiques

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Message par lebibou »

itachi-san a écrit :Citation:
Ryuusaki et Itachi restant pour le moins aussi accueillant qu'un pitt-bull auquel on aurait volé le bras qu'il venait d'arracher… mais qu'importe, passons.


T'es allé chercher loin là
Et encore ! J'ai raccourci. Au début c'était : Ryuusaki et Itachi restant pour le moins aussi accueillant qu'un pitt-bull auquel on aurait volé le bras qu'il venait d'arracher à un petit garçon…

En ce qui concerne le passage sur Kakashi et Shizune, il est vrai que d'un point de vue purement scénaristique, il sert à rien (quoique… Ca peut être une porte ouverte si une idée me vient. ) J'aurais peut être du le raccourcir. Mais je l'avais écrit dans l'optique de faire un passage comique avec Gai qui vient griller Kakashi, mais ça a complètement changé d'optique avec cette fin assez sombre. Mais je l'ai quand même laissé car c'était une façon de montrer que tout allait mal pour le monde, que vraiment tout partait en couille depuis le retour de Juubi. En fait, il sert plus l'ambiance qu'autre chose.

Pour la relation Naruto/Kyubi… C'est sur qu'elle est dur à définir. Je vais affiner ça plus tard.
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Akari
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Message par Akari »

Itachi-san a écrit :
La relation Naruto-Kyûbi est difficile à définir, ce qui ne peut qu'être compréhensible. J'ai cru comprendre que Kyûbi aimait Naruto à un moment ? Pourquoi pas... tant que c'est bien fait :razz:
oh toi ossi tu pense sa :grin: je vois que je ne suis pas la seul^^
ossi quand elle est toute nu et qu'il est génée j'adore!! :razz:
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Message par lebibou »

Chapitre 25 : Requiem pour une naissance, partie A

« Y'a t'il quelque chose que tu ne me dis pas ? »
Ces mots étaient tombés après dix minutes de silence. Naruto, appuyé contre la grille, n'avait pas bougé. Accroupi, les genoux collé à son menton, sa tête s'enfonçant dans ses bras, il était resté là, immobile. De ses paroles ne se dégageait aucune animosité, contrastant à merveille avec ses dernières paroles.

Environs une heure auparavant, juste après que Kyubi ait répondu, Naruto s'était effondré de tout son poids sur le sol. Sa tête avait cogné contre le grillage et le reste de son corps avait suivi. Kyubi avait d'abord pensé à une farce ou autre chose, mais après cinq longues minutes , elle commença à s'inquiéter. Elle commença par l'appeler d'une voix posée, mais au fil des minutes elle se fit de plus en plus appuyée, presque tremblante. Elle, la démone à neuf queue s'inquiétait pour ce pauvre petit renardeau esseulé ? Oui, elle s'inquiétait. Elle donna quelques coups de pieds appuyés sur le grillage, espérant que le grésillement le réveillerai. Peine perdue. Il restait lamentablement allongé à même le sol, inerte.
Kyubi était d'autant plus inquiète qu'elle ignorait pour quelle raison il s'était évanoui.
« Bon Dieu ! cracha t'elle. Y'a vraiment que lui pour s'évanouir dans son propre corps ! »
Comme si il réagissait plus aux insultes qu'aux compliments, le corps de Naruto commença à s'agiter. Kyubi prononça à plusieurs reprises son prénom et celui ci finit par ouvrir les yeux. Il cligna plusieurs fois les yeux, surpris par son position, puis il se surprit à ressentir une grande douleur dans le ventre. Il gémit de douleur et ferma les yeux, faible espoir que la douleur disparaîtrait en même que son champs visuel se réduirait.
« Merde… Qu'est ce qu'il se passe? J'ai mal ! »
Il n'avait jamais ressenti une douleur pareil. Elle l'irradiait de part en part. Il avait l'impression que son ventre était en feu et que l'on rajoutait des bûches à chaque seconde écoulés. Ses yeux, devenus comme fous, ne cessaient de rouler sur ses orbites, partant dans toutes les directions possibles. Il n'avait qu'une envie : se laisser porter par les douces ténèbres et que tout s'arrête.
Kyubi mit peu de temps à déchiffrer l'expression de Naruto. Elle remarqua aussi qu'il avait sa main gauche appuyé sur son ventre. Elle trouva alors l'origine de sa douleur.
« Naruto écoute moi, posa t'elle d'une voix douce. Il va falloir que tu laisses mon chakra filtré à travers le sceau du Yondaime. »
Naruto entrouvrit une paupière, fixant Kyubi à la manière d'un Kakashi.
« Tu peux… courir… Démone ! » articula t'il, entre deux gémissement de douleurs.
Kyubi secoua la tête d'un air désespéré.
« Très bien. Libre à toi de ne pas me croire. Quand la douleur aura doublé, je pense que tu suivras mon conseil. »
Elle s'éloigna du grillage pour se coller au mur opposé de sa cellule. S'appuyant avec élégance contre le mur, elle fixait Naruto, dont les gémissements gagnaient en puissance. Son visage prenait un rictus des plus inhabituels, plus habitué à sourire qu'à souffrir. Deux minutes plus tard, alors que les gémissements avaient fait place à des hurlements, Naruto tendit la main vers Kyubi, et d'un geste des plus mal coordonnés, lui signe de se rapprocher. La démone se décolla de son mur, puis s'approcha de la grille. Elle s'accroupît, son visage n'étant éloigné que d'une vingtaine de centimètres de celui de Naruto.
« Tu as changé d'avis ? » lança t'elle, d'un ton faussement désintéressé
Naruto secoua la tête d'approbation.
« Alors fais ce que tu as à faire. » reprit elle
Kyubi sentit qu'une partie de son énergie s'échappait de son corps. Des filaments rouges partaient de ses doigts et finissaient sur le ventre de Naruto, formant un inconcevable enchevêtrement autour du sceau. Naruto commençait à reprendre des couleurs, sa respiration se faisant moins sifflante, plus rauque. Kyubi aussi reprenait des couleurs. Elle n'avait pas envie que son hôte meurt de façon idiote. Du moins s'en persuadait elle.
« Tu m'as l'air d'aller mieux maintenant, murmura t'elle. Que ça te serve de leçon pour la prochaine fois. »
Au prix d'un effort qui lui semblait surhumain, Naruto tendit le bras pour saisir le grillage. Il tira pour se rapprocher du grillage, puis après quelques minutes, il réussit à s'asseoir dos à la grille. Sans se retourner, il questionna Kyubi.
« Qu'est ce qu'il vient de m'arriver ?
- A ton avis jeune impudent ? railla t'elle
- Tu pourrai arrêter d'utiliser des mots que je connais pas. Dis moi ce qu'il s'est passé. »
Kyubi lâcha un long et profond soupir, puis elle secoua la tête d'un air las. Ses bras étaient tendus le long du corps et Naruto se surprit à détailler ses mains alors qu'elle parlait. Il remarqua que l'un de ses ongles était coupé court contrairement aux autres. Comme s'il avait été rongé.
« Cela va faire combien de temps que je suis dans ton corps ? Dix-huit ans révolus si je ne m'abuse. Le sceau du quatrième utilise la méthode des quatre doubles sceaux. Ils sont disposé de telle sorte que un peu de mon chakra se mêlent à ton chakra, ce qui explique en un certain sens la difficulté que tu avais plus jeune pour malaxer du chakra correctement. (elle marqua une pause) Ou alors tu étais simplement nul. Bref. Cependant, il faut que tu te rendes compte qu'en dix-huit ans, ton corps a fini par s'accoutumer à mon chakra. Et lorsque, par la force de ton esprit, tu as complètement bloqué l'arrivé de mon chakra dans ton organisme, celui ci s'est retrouvé en une période de manque. »
Naruto la regardait d'un air ahuri, cet air qui l'avait si souvent accompagné dans sa jeunesse. Kyubi reprit, agacée.
« Pour faire simple, tu as besoin de mon chakra pour vivre. Tu ne peux t'en passer que pour un certain temps. Après, tu as les effets secondaires que tu viens d'expérimenter. »
« Mais ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi les effets se sont manifestés si rapidement ? Peut être que je te manquais ? » ajouta t'elle en aparté.
Et voilà, où ils en étaient arrivé, après une simple heure passé ensemble. Naruto réitéra sa question, qui n'en était pas une.
« Y'a t'il quelque chose que tu ne me dis pas ? Je sens que tu n'es pas mauvaise. Et puis, plus je te regarde, plus j'ai l'impression que tu as été humaine. »
Naruto s'était détourné à demi, fixant avec ses grands yeux Kyubi une nouvelle fois. Celle ci ne put que bafouiller.
« Et bien… »
- Jusqu'à quel point m'as tu menti ? l'interrompit Naruto. Je veux toute l'histoire, pas juste un peu. Toute l'histoire. »
Kyubi fixa longuement Naruto. Devait elle ou non lui raconter l'histoire, son histoire. Devait elle… Non. En avait elle le courage ? Elle baissa les yeux, mais elle sentait encore sur elle son regard. Elle inspira profondément.
« Très bien, je vais te conter une partie de mon histoire. »
Une immense amertume affleurait dans sa voix, laquelle était si faible que Naruto devait fournir un effort pour l'entendre.

Neuf cents plus tôt.

Dans une vallée à l'ombre des rosiers, non loin des neiges éternelles, là où coulait un petit torrent nacré par l'eau de fonte, où des colombes diamants faisait leur nid à l'ombre des sapins, une petite fille marchait. Elle se délectait du vent qui caressait ses longs cheveux roux, de cette ombre si rafraîchissante, de cette lumière doré qui filtrait à travers les arbres, frappant les mousses. Cette lumière qui semblait ne jamais restait immobile, aussi capricieuse que le vent, aussi insaisissable. De temps en tempe, sous l'effet d'une rafale de vent plus forte, une branche de cèdre ou de sapin frottait contre une autre en vibrant comme une corde de violoncelle. Cette petite fille adorait ces moments où elle pouvait gambader dans la forêt, toute seule. Elle marchait tranquillement sur un long chemin zigzagant qui longeait la rivière, la survolait de temps en temps, forçant les promeneurs à emprunter un petit pont en cèdre. Ce petit chemin menait en aval de la montagne où un village (si l'on pouvait appeler village ce rassemblement de maison de berger). Par un étrange effet d'optique provoqué par la cascade juste à côté, un arc-en-ciel survolé toujours le village. Un jour, tous les enfants de ce village avait décidé d'en attraper les bords, mais ils eurent vite fait de déchanter. En effet, à mesure qu'il s'approchait de l'arc-en-ciel, celui ci s'éloignait, et le prendre en tenaille ne rimait à rien.
La petite fille arriva près de chez elle, dans une vieille maison de pierre délabré, presque à l'abandon. Ce n'était pas faute de l'avoir retapé, mais des éboulements récents avaient eu raison des travaux. Personne n'avait osé les entreprendre.
« Grand frère !!! Je suis rentré ! »
Dans le coin de la pièce, une ombre de dix ans son ainée leva la tête du livre qu'il feuilletait. Il sourit reconnaissant sa petite soeur enjouée. Avec ses cheveux en pétard et des sourcils ébènes ainsi que ces yeux noirs, contrastant à merveille avec les émeraudes de sa soeur, nul n'aurait admis qu'ils étaient frère et soeur. Cependant, on retrouvait chez les deux, ses traits réguliers, cette bouche pulpeuse et ce visage si fin.
« J'espère que tu as attrapé des crapauds, lança t'il. Ca nous ferait plus que mon repas à préparer. »
En guise de réponse, la petite fille tira la langue le plus qu'elle put. Cela fit rire le grand frère. Elle prit une moue boudeuse.
« Arrête de te moquer de moi !
- Je me moque pas de toi. Je dis simplement la vérité. »
Elle sauta sur sur grand frère, le faisant tomber à la renverse alors que son livre se refermait. Le grand frère continua de rire et il fut bientôt suivi par la petite soeur. Après deux minutes d'éclats de rires festifs, ils finirent pas reprendre leur souffle. La petite fille ramassa le livre de son grand frère et le feuilleta. Il était rempli de mots compliqués, trop compliqués pour une petite fille de huit ans, aussi dégourdie soit elle.
« Ca parle de quuuoiiiii ? »
Il posa sur elle un regard mi-moqueur, mi-serieux. Moqueur car il détestait la petite voix que venait de prendre sa petite soeur. Sérieux parce qu'il voulait trouvait les mots justes.
« Ca parle de découvertes récentes dans le milieu des arts martiaux. Certaines personnes arrivent à produire une énergie pour le moins étrange. Il y'en a même quelques uns qui arrivent à produire du feu ou de l'eau grâce à cette énergie. C'est très intéressant.
- Oh… »
Elle paraissait très concerné la sujet comme en témoigner son ongle de pouce collé à son incisive. Ongle qui tapait à un rythme régulier bien entendu, et qui de temps en temps se faisait mordiller.
« Cette gamine a l'air de souffrir de nombreuses névroses ou c'est moi qui exagère ? »
Il rigola à cette petit blague personnel et continua son explication.
« Les gens ont trouvé un nom assez étrange pour ça. Le chakra.
- Le chakra… répéta t'elle admirative.
- C'est assez marrant à première vue, mais ça reste très censé. Mais je doute que ça t'intéresse. »
En guise de réponse, elle sautilla sur place, les frottements entre son ongle de pouce et ses incisives s'intensifièrent.
« Je veux savoir ! Je veux savoir ! »
Il soupira. Il était parti pour faire de longues explications dont elle ne comprendrait pas la moitié du quart, mais dont elle refuserait de se passer.
« Bon. Je vais déjà te parler du chakra telle qu'on le définit dans certaine religion, dans des pays très lointain.
- Lointain comment ? l'interrompit-elle
- Pas suffisamment lointain pour que je ne puisse pas t'y expédier d'un coup de pied au cul si tu m'interromps encore une fois. C'est compris ?
- Oui oui… répondit elle d'une petite voix
- Très bien. Comme je disais, dans certains pays, le chakra désigne à la base des objets ayant une forme d'un disque, comme par exemple, le soleil. Le soleil a souvent été considéré comme une divinité, à tel point que le mot chakra a fini par prendre un caractère mystique et l'on se mit à parler de chakra spirituel. D'après ces religions, il existe huit chakra spirituels qui se situe de part et d'autre du corps et serait relié entre eux par un canal appelé merunda. Il existe huit chakra spirituels. Le premier se nomme Mûlâdhara. Il est associé à la terre, est représenté par un lotus à quatre pétales et se situe dans une partie du corps que l'on ne montre généralement qu'à son ou sa fiancée, si tu vois ce que je veux dire… »
Elle opina. Elle était vraiment trop dégourdie pour son âge.
« Bien. Ensuite il y'a Svâdihsthana, associé à l'eau, est représenté par un lotus à six pétales et se situe au niveau du nombril. »
Dans la main droite, il traçait le chemin qu'empruntait le merunda.
« Vient alors le Manipûraka, associé au feu, représenté par un lotus à dix pétales et est situé dans l'estomac. »
Il mit son doigt juste au niveau de l'estomac.
« Nous avons alors Anâhata, associé à l'air, représenté par un lotus à douze pétales, juste au niveau du coeur. »
Il pointa le coeur.
« Vishuddha, dans la gorge, associé à l'éther, représenté par un lotus à seize pétales. »
Il émit quelques gargouillis pour illustrer ses propos. La petite fille fronça les sourcils.
« Qu'est ce que c'est l'éther ?
- Eh bien… On considère que dans la nature, il y'a quatre éléments constituant : l'eau, la terre, l'air, le feu. L'éther, ce qu'il y'a quand il n'y aucun des éléments constituants. C'est le vide en quelques sorte.
- D'accord.
- Continuons. Il en reste deux. Âjnâ, associé à l'esprit, représenté par un lotus à deux pétales, juste entre les deux sourcils. Et enfin, Sahasrâra, représenté par un lotus à mille pétales. situé juste au sommet de la tête. Par contre, il n'y a pas d'éléments associés, mais peut être est ce parce que cela représente le pouvoir suprême. Tu as compris ?
- Pas tout mais c'est pas grave. Continue, continue !
- D'accord. Ce qu'il y'a d'intéressant, c'est qu'on a récemment découvert qu'il y avait des canaux en plus du merunda. Ces canaux traversent le corps de part en part, suivant de très près le sang. Il y'en a donc dans tous le corps. Certains en viendraient à penser qu'il faille désigner par chakra l'énergie qui traverse ses canaux, et se contenter du terme de "porte" pour désigner les chakra spirituels.
- D'accord. J'ai compris.
- Une dernière chose pour ta culture personnel, qui est, à mon avis, bien maigre… »
Il esquiva la technique secrète interdite qu'il lui avait enseigné si elle avait des problèmes avec des garçons. Le nom était suffisamment éloquent pour l'imaginer. Elle s'intitulait : coup de pied dans les couilles. Elle en avait suffisamment abusé avec lui pour qu'il puisse l'éviter avec aisance. Il la maîtrisa avec facilité et une fois qu'elle fut par terre, la tête sous son pied, il continua sa phrase.
« Je disais donc… Certains pensent qu'il est possible de synthétiser tous les éléments grâce à ce chakra. D'ailleurs, comme je te les dit quand tu es rentrée, certain semble avoir déjà réussi. »
Il retira son pied et se hâta de ramasser son précieux livre. Il s'étira, s'arrachant un léger râle au passage.
« Bon, c'est pas tout ça, mais parler m'a donné faim. C'est à ton tour de préparer le dîner, moi je met la table.
- Euh… Grand frère ?
- Oui ?
- Comment tu sais tout ça ? » questionna t'elle d'une petite voix, comme si elle se doutait qu'elle touchait à un sujet sensible.
Il la fixa longuement en souriant.
« Disons que je lis beaucoup. »

La lumière nacrée de la lune illuminait depuis longtemps les neiges éternelles, leur donnant une teinte fantomatique. Le grand frère était dans le jardin, assis à même le sol, une couverture sur les épaules. Il ne bougeai pas, se contentant d'observer la buée qui sortait de sa bouche. Une ombre se faufila dans le jardin et s'approcha en faisant le moins de bruit possible, évitant les feuilles mortes, esquivant les divers morceau de bois mort.
« Qu'est ce qui me vaut ce plaisir, capitaine de la garde ? » posa tranquillement le grand frère
L'homme abaissa sa capuche et dévoila son visage. Imposant, on pouvait le dire. La mâchoire carré, le teint mate contrastant à merveille avec sa barbichette blanche et ses cheveux de la même couleur. Il portait un kimono blanc et une cape en fourrure sous son manteau de cuir. Il avait un regard très doux qui mettait en confiance quiconque le croisant. Mais les deux lourdes épées qu'il avait dans le dos rappelait à quiconque qu'il était un excellent guerrier.
« Quand est ce que tu m'as repéré ?
- Quant tu as ouvert le portail. Il grince. D'ailleurs tu t'es laissé repérer. Tu aurais aisément pu sauter au dessus de la barrière sans faire le moindre bruit. »
Un rire bref, accompagné d'un sourire. Le grand frère se leva pour faire face au capitaine de la garde. Ils sourirent tous les deux et se prirent dans les bras. Ils éclatèrent de rire et se séparèrent. Le grand frère proposa une tasse de thé au chef de la garde.
« Qu'est ce que tu viens faire ici mon ami, questionna le grand frère. Tu as pris quelques jours de congé et tu es venu me dire bonjour ? »
La capitaine de la garde prit un air grave. Ce n'était pas ça.
« Tu sais très bien pourquoi je suis venu.
- Halala… Toujours pour cette vieille histoire. Quand est ce qu'on va me foutre la paix ? Mon non est définitif.
- Je suis forcé de te demander d'y réfléchir à nouveau. Notre seigneur commence à perdre patience.
- Et bien qu'il perde patience, s'emporta t'il. Je ne reviendrai pas.»
Le garde soupira. Il était las, las… Il aurait préféré ne pas avoir à venir. A cet instant précis, il n'avait envie que d'une chose. Partir. Loin. Fuir en prenant ses jambes à son coup. Mais il était capitaine de la garde et ne pouvait se soustraire à ses devoirs.
« Taishigi ? lança le grand frère
- Hum ?
- Si tu as reçu l'ordre de me tuer, pourquoi ne m'as tu pas attaqué sans faire de bruit ? Ca t'aurai évité bien des problèmes, comme celui d'hésiter avant de passer à l'acte. »
Taishigi baissa la tête, non pas de honte mais de désespoir. Cet homme était clairvoyant. Trop clairvoyant. Pourquoi ne revenait il pas ? Pourquoi avait il tout abandonné ?
« Himigi je ne te comprends vraiment pas. Toi, chef de l'ordre Shuukyou, prince héritier du trône, personne la plus érudit de tous le royaume. Pourquoi t'es tu enfuis ? Pourquoi avoir abandonné tout ton prestige, tout ton pouvoir, toute ta richesse ? Pourquoi, alors que tu étais à l'orée de devenir le personnage le plus puissant du royaume, Tu as tout laissé derrière toi, pour te terrer dans ce village de bouseux, aussi charmant qu'ils soient. »
Himigi s'allongea à même le sol, les mains derrière la tête. Il aimait le doux contact de l'herbe avec sa nuque. Il en avait trop peu profité. Ses oreilles percevait le doux bruissement des arbres. Il se sentait en harmonie avec la nature plus qu'il ne l'avait été tout au long de sa vie.
Il sortit un mince pipe en écume de mer qu'il avait acheté dans un souk au cours de ses périnigrations. Il avait gardé un bon souvenir de ce pays, qu'il avait certes trouvé très chaud, mais au demeurant très accueillant. Il sortit un petit pot en terre cuite, qui contenait de l'herbe qu'il avait pilée dans l'après-midi. Il porta le tuyau à sa bouche et inspira profondément.
Taishigi avait suivi ce manège très attentivement, de peur qu'il ne sorte une arme cachée. Mais non. Il voulait juste fumer un peu. Insaisissable comme le vent avait toujours été Himigi. A l'opposé de son caractère, lui, Taishigi, capitaine de la garde royale, personnage ô combien droit et intègre. Himigi aurait pu être ami avec n'importe qui de mieux placé, de plus vif. Mais non encore une fois. C'était lui qu'il avait choisi comme égal, comme confident, comme ami. Combien de nuit avait il passé à parler de politique, de femme, ou de rien…
Perdu dans ses pensée, Taishigi ne remarqua la pipe que lui tendait Himigi.
« Ne me dis pas que tu as arrêté de fumer ? plaisanta t'il »
Sans dire un mot, son ami saisit la pipe et tira dessus, oubliant toutes les règles élémentaires de sécurité qui voulaient que l'on ne touche jamais à ce que vous proposez l'ennemi. Mais ce n'était pas son ennemi. C'était son ami.
« Tu n'as toujours pas répondu à ma question, lança Taishigi. »
Himigi avait les yeux perdu dans l'immensité. Il eut un sourire dépourvu de toute joie.
« Tu te souviens de Ginji ?
- Bien sur. Comment aurai je pu oublier ton petit frère, même s'il est mort rapidement.
- Mon père l'a fait tué. »
Le ton semblait distant, froid, éloigné de toute réalité concrète. Mais Taishigi crut néanmoins sentir une infime hésitation, un infime doute lorsqu'il prononça père. Il se souvenait de lui comme d'une personne qui adorait son père. Mais cette admiration avait décru alors qu'il découvrait le pouvoir et tous les inconvénients qui en découlait.
« Mon père l'a fait tué parce qu'il coulait à tout prix évité une guerre fratricide si jamais il mourrait sans avoir pu désigner officiellement son héritier. Mon esprit logique me dit que cela provient d'un choix politique judicieux afin de ne pas prendre le risque d'affaiblir le pays par des querelles intestines. » Sa voix se fit plus accéléré et plus forte. « Mais même sachant cela, je ne puis l'accepter. C'est inhumain de faire ça. Bon dieu ! Il n'avait qu'un an ! »
Taishigi ne bougea pas, que ce soit pour acquiescer ou démentir. Il comprenait son point de vue mais ne pouvait se permettre de critiquer son seigneur. Himigi reprit.
« Je pense que sachant tu peux comprendre pour quelles raisons j'ai fui en emportant la petite #####. Mon père avait projeté de faire tuer la fille de l'une de ses maîtresses. Lorsque j'ai appris cela, je ne pouvais me permettre de rester impassible. »
Sa voix était calme. Un calme à vous donner la chair de poule. Il continua de cette même voix monocorde.
« Lorsque j'ai pénétré dans les appartements de cette femme, le tueur que mon père avait dépêché était déjà là. Il avait commencé son travail. La femme était morte et il allait s'en prendre à ce bébé hurlant, pleurant comme si elle savait ce qu'il allait se passer. Au moment où cet homme a levé la pointe de son couteau, prêt à l'abattre sur cet enfant, mon sang n'a fait qu'un tour. J'ai été pris d'une rage inextinguible. Il fallait que je la protège. Je savais que si je ne le faisais pas, plus jamais je ne pourrais me regarder dans un miroir, plus jamais je ne pourrais profiter des rires. J'aurai été maudit par ma propre conscience. Alors j'ai bondi, avec ce petit couteau que tu m'avais offert, et j'ai planté ma lame dans son dos, une fois, deux fois… J'ai continué de le planter jusqu'à ce que mon épaule n'est plus la force de soulever mon bras. J'ai planté, j'ai planté… »
Il marqua une pause, comme choqué par ses propres termes.
« Je ne regrette rien. Cet homme avait déjà dû tuer de nombreuses personnes, et risquer d'en tuer de nombreuses autres. Non pas, que ces personnes soient sauvé maintenant qu'il est mort. Le meurtre reste l'un des plus vieux métiers du monde. Mais au moins cette personne ne risque pas de souiller son karma plus qu'il ne l'a déjà fait. Tout du moins, c'est ce que je me dis quand resurgissent mes doutes… »
Une nouvelle pause, très lourde de sens. Taishigi n'osait pas bouger, ne pouvait pas bouger. Du moins tant qu'il n'avait pas fini son histoire.
« Les pleurs de cet enfant ont cessé dès que je l'ai prise dans mes bras. Et je ne sais pas pourquoi, j'ai eu envie de tout lâcher. Je ne regrette toujours pas ce choix aujourd'hui. »

Peu avant que la discussion entre les deux hommes ne commencent, la petite fille était sortie de son lit. Elle avait entendu le portail grincer et se souvenait à merveille des recommandation de son frère. « Si le portail grince alors qu'il ne devrait pas, tu cours te cacher dans le placard. » Ce qu'elle avait prévu de faire bien entendu. Ou pas. Son frère n'était pas à côté d'elle. Il devait être dehors à observer les étoiles comme à son habitude. Peut-être n'avait il pas entendu le portail. Peut-être allait il se faire attaquer sans s'en rendre compte et qu'elle allait rester toute seule. N'écoutant que son courage, elle prit sur elle de désobéir à son frère et de sortir le prévenir.
« Qu'est ce que je vais me prendre si ce n'était que le vent et que mon frère voit que je lui ai désobéi… »
Elle frissonna à cette pensée.
Elle trouvait que son frère était un personnage hors norme. Elégant, beau, érudit, athlétique et doté d'un caractère assez charmant. Il devait avoir un succès certain auprès de la gent féminine. Pourtant elle ne l'avait jamais vu au bras d'une femme. Elle l'avait une fois interrogé à ce sujet. Il avait répondu qu'il avait connu de nombreuses femmes mais que pour le moment, il ne ressentait pas le besoin d'en côtoyer de nouvelle. Il allait (à son grand regret avait il maintes fois précisés) se concentrer sur son éducation. Elle avait trouvé cela bizarre, mais le regard de son frère avait été suffisamment perçant pour que sa peur surpasse sa curiosité. Elle ne l'avait depuis plus jamais interrogé.
Elle se faufila hors de la bâtisse que son frère avait pitoyablement rebâti. Elle avait depuis longtemps compris que les activités manuelles n'étaient pas son fort. Combien de doigts étaient passés sous le marteau ? Combien de chutes de pierre avaient ils évité à la dernière seconde ? Toujours est il qu'il s'enflammait assez rapidement lorsqu'elle en parlait. Autre sujet qu'elle évitait.
Alors qu'elle progressait à l'orée du jardin, elle entendit deux voix. L'une était celle de son frère, l'autre appartenait à une personne qu'elle ne connaissait pas. Elle se cacha derrière une grosse pierre recouverte de mousse verte et tendit l'oreille. Elle se recroquevilla alors que la discussion progressait, et que leur (son) passé se révélait enfin.
Elle avait souvent voulu connaître son passé. Mais son frère esquivait toujours avec facilité toutes les questions qu'elle lui posait. Elle s'était alors rabattu sur les habitants du village, espérant qu'il savait quelque chose, mais ils avaient été incapables de la renseigner. Tout ce qu'ils avaient été capable de lui dire était qu'un matin, son frère était arrivé avec un bébé dans les bras et qu'il avait acheté la première maison qu'il avait trouvé. Les habitants pensaient qu'il était riche et bien né au vu de ses vêtements et de la facilité avec laquelle il dépensait de l'argent sans compter. Elle avait alors élaboré des tas d'histoire la majorité tournant autours d'une tragédie familiale. Son frère et elle avait du fuir à cause de la guerre dans un pays lointain. Ils patientaient dans ce village en attentant que leurs parents reviennent les chercher. Mais de là à penser qu'il était le fils du seigneur, qui plus est chef de l'ordre Shuukyou, et elle, simple bâtarde, fille du seigneur et d'une prostituée morte… Voilà qui brisait tous ses espoirs. Elle leva les yeux vers un ciel sans nuage.
« La pluie ne devrait pas arriver avant longtemps… »
Mais il pleuvait. Oui, il pleuvait.

« On parle, on parle. Mais il ne faut pas perdre de vue que tu es venu pour me tuer, n'est ce pas ?
- Oui… oui. »
Taishigi parlait d'une voix étranglée. Il y était. Tout allait se jouer dans les quelques minutes qui allaient suivre. Himigi nota son trouble.
« Tu n'as pas à avoir honte Himigi. Tu te souviens de ce que je t'ai dit la dernière fois qu'on s'est vu ?
- Oui… Tu m'avais dit : " quelque soit le chemin que tu suis, suis le du mieux que tu peux, et quoiqu'il arrive, tu resteras mon ami si tu suis tes convictions. " »
Himigi sourit puis acquiesça. Il farfouilla dans ses vêtements à la recherche du petit couteau qui lui avait été offert. Il fronça les sourcils. Il ne le trouvait pas. Taishigi le remarqua, aussi lui tendit il la deuxième épée qu'il avait toujours sur lui. Himigi la saisit, l'étudia. La garde, en bronze, représentait deux serpent qui tournoyait, la tête de l'un en haut, mangé la queue de l'autre. Ce schéma était inversé en bas. La lame brillait de mille éclats malgré l'obscurité. Il fit quelques moulinets puis souffla dessus, comme pour la baptiser.
« N'est ce pas ton épée préféré ?
- Oui, mais je m'en passerai. Et puis… (il sourit) j'ai pas envie qu'on me dise que j'ai gagné parce que j'avais la meilleur épée. »
Himigi acquiesça lentement, et sourit. Il planta son épée dans le sol, s'accroupit et posa sa main sur le sol. Ses doigts s'enfoncèrent dans le sol. Il en retira un peu de terre qu'il observa dans le creux de sa main. Il se frotta les mains, la terre s'écoulant tel le sable d'un sablier. Il se releva, posa sa main sur le pommeau, et fixa Taishigi.
« Bien. Mais avant que nous commencions à combattre, j'aimerai émettre une requête. Dans le cas où le combat tournerait mal pour moi, accepterai tu d'adopter ma petite soeur. Elle est têtue, bornée, énervante au possible, a un caractère de cochon… mais elle est gentille, intelligente, et très belle. Sa vie sera hors du commun, je le sens.
- Je… (il marqua une pause et baissa la tête.) Je ne peux pas. Mon seigneur a tenté de la faire tuer. Ce serait un affront que je l'adopte. »
Himigi prit un air grave, indéchiffrable. C'était la première fois que Taishigi lisait cette expression sur le visage de son ami. Le grand frère eut un sourire extrêmement triste.
« Je vois… Raison de plus pour que je gagne. »
Il saisit son sabre et le brandit devant lui. L'épée fit un drôle de bruit, strident et envahissant.
« Himigi… Tu es sûr de vouloir m'affronter ? Tu n'as jamais gagné lors de nos entraînement alors que nous étions jeunes.
- Qui sait ? Peut être ai je une botte secrète ?
- Ma foi, j'en doute. Ecoute. Je te propose un truc. Disons que lorsque je suis arrivé, tu étais déjà parti avec la petite fille et je n'ai pas retrouvé ta trace. Ou bien tu es toujours libre de revenir. Je pense que si tu demandes à ton père qu'il laisse ta soeur en paix, il le fera. »
Himigi fit non de la tête.
« Jamais il ne la laissera en paix. Et je refuse de passer ma vie à fuir. Alors… En garde.
- J'étais sûr que tu me dirais ça. Tant pis. En garde. »
Il mit sa main dans le dos pour saisir sa deuxième épée. Il la sortit et la mit devant lui. Elle était un brin plus lourde que celle qu'il avait confié à son ami, et donc, moins maniable. Cependant, sa masse musculaire lui permettait de l'utiliser avec aisance. Himigi savait que chacun de ses coups allaient être lourds et puissants.
« Mieux vaut esquiver que tenter de parer. La seule chose qu'il risque d'arriver si nos deux épées se croisent, c'est que je me casse le poignet. Je suis sûr de perdre si ça arrive. Je n'ai pas le droit de perdre… Bon, si je me souviens bien, il joue avec toute sa masse musculaire. Il doit perdre en vitesse ce qu'il gagne en force. Attendons qu'il donne un coup, et je m'enfonce dans la brèche. »

Taishigi lança son attaque. La lame fendit l'air à toute vitesse, verticalement. Himigi eut juste d'esquiver en balançant son corps sur le côté. Il manqua de trébucher. La lame de Taishigi frappa le sol dans un bruit sourd.
Le coeur de la petite fille se sera. Seul ses yeux dépassaient de la roche et ils étaient écarquillés d'effroi. Son frère n'avait aucune chance face à cette masse musculaire spécialisé dans le combat à l'épée. Il allait se faire tuer. « Non… Ne meurs pas ! Je ne veux pas rester toute seule. Ne meurs pas ! »
Himigi se lança à l'assaut de son ami. Son épée s'abattait vers le torse non protégé de Taishigi. Mais au lieu de rencontrer la chair, elle rencontra la fer. Taishigi avait eu le temps de ramener son épée au niveau de son torse. « Merde, il est plus rapide que je le pensais. » Le deux épée se cognèrent dans une germe d'étincelles. Taishigi ne semblait pas avoir ressenti le choc alors que Himigi manqua de se casser le poignet à l'impact. Il ramena vivement son épée, voulant limiter au maximum les bras de fer. Sur ce terrain, il n'avait aucune chance. Taishigi attaqua avec une coupe horizontale. Himigi bondit en arrière et se pencha pour éviter une coupe latérale. Il tenta une pointe, mais ce fut peine perdu. Taishigi para avec son pommeau. Himigi n'en démordit pas et repartit à l'assaut, enchaînant coupe latéral, frontal, essaya de l'atteindre avec ses poings, ses pieds. Aucune ne perça la défense de Taishigi. Celui ci recula d'un pas, se mettant en position de repli. Il abaissa sa garde, indiquant qu'il voulait faire une pause. Himigi abaissa aussi son épée. Il était en sueur et avait le souffle court après seulement trois minutes de combats. « Bon Dieu… Qu'est ce que je me suis affaibli au fil des ans. J'aurai fait ce combat il y'a quelques années, je serai encore en grande forme. » Taishigi détailla Himigi et son état physique ne lui échappa pas. Il lança d'une voix convaincu :
« Abandonne. Tu vois bien que tu n'as aucune chance. Tu es déjà à bout de souffle après quelques échanges. Ce que je t'ai proposé tiens toujours. Fuis ou reviens. Mais ne me force pas à la tuer.
- A la tuer, s'inquiéta Himigi. Je croyais que j'étais ta cible ? »
Taishigi se mordit la lèvre jusqu'au sang. Il avait fauté.
« Tu penses vraiment que le seigneur ferait tué son fils unique. Il ne veut pas que son unique héritier meurt. »
Himigi resta interdit pendant quelques secondes. Il sentit la colère affluant dans ses veines, battant dans ses tempes.
- Alors il s'est dit que si elle mourrait, je reviendrait comme un chien auprès de lui ! s'emporta t'il
- Oui, il le pense. Et ce n'est pas à moi de juger mon seigneur. »
Himigi inspira profondément et ferma les yeux. Il savait ce qu'il avait à faire. Il n'y avait que ça à faire. Il entrouvrit ses paupières et aperçut deux yeux rougi par les larmes. Il comprit que sa petite soeur avait écouté toute la conversation.
« J'aurai préféré que tu apprennes tout ceci autrement. Excuse moi pour ne pas te l'avoir dit avant. »
Il eut un sourire plein de joie en direction de sa petite soeur. Celle ci le remarqua et comprit qu'il allait se passer quelque chose. Taishigi nota lui aussi ce sourire et tourna la tête. Il aperçut la petite fille. Il ne sourit pas. Il aurait préféré éviter qu'elle n'assiste pas à ce combat. Il avait pour objectif d'immobiliser Himigi et d'aller la tuer ensuite. Mais avant ça, il avait voulu raisonné Himigi, espérant qu'il ne faudrait pas en arriver à cette extrémité. Il avait eu tort.
« Remet toi en garde Taishigi. Nous allons conclure ce combat. »
Taishigi s'exécuta. Himigi passa à l'attaque, ce que Taishigi trouva bizarre. Il para ce coup là avec aisance, son épée interceptant l'autre. Mais au lieu de se retirer, Himigi continua le bras de fer. Il y mettait toute sa force. Taishigi n'eut pas d'autre choix que de se raidir pour faire contre poids. Les deux lames frottaient l'une contre l'autre. Et contre toute attente, Himigi lâcha son épée.
Taishigi ne put contenir la force qu'il avait mit dans sa parade. Sa lame transperça Himigi de part en part. Pris d'effroi, il retira immédiatement sa lame. Mais trop tard, le mal était fait. Himigi s'écroula, non sans un dernier clin d'oeil à sa petite soeur. Elle sortit de sa cachette pour courir vers son frère. Himigi ne comprit pas ce que lui disait sa soeur. Ce n'était pour lui qu'une succession de sons intelligibles. Le sang commença à se déverser de sa plaie.
« Qu'est ce que c'est que ce liquide chaud ? Mon sang… C'est comme être dans un bain chaud… Non, ce n'est pas le moment de penser à ça. »
Taishigi laissa tomber son arme et tomba à genoux.
Himigi trouva la force de rire, crachant au passage beaucoup de sang. Beaucoup trop.
« Héhé… On dirait qu'il va falloir que tu ramènes ma petite soeur avec toi finalement. Le seigneur avait besoin d'un héritier ? La voilà. »
Il parlait d'une voix rauque, et très faible. Mais on sentait qu'il était content de ce dernier pied de nez dirigé vers son père. Mais on sentait aussi la difficulté qu'il avait eu à se détacher de sa petite soeur. Il sentit des petites mains qui palpaient son trou dans le ventre. Il ne voyait plus rien, mais il sut que c'était sa petite soeur. Il saisit une des mains avec difficulté, et parvenait à peine à la tenir. Ses forces le quittaient peu à peu et avait de plus en plus froid. Quelques larmes tombèrent sur son ventre. Il agita sa main dans le vide, cherchant ce visage habituellement si souriant. Il finit par le trouver et sécha les larmes.
« Je t'avais dit de te planquer petite idiote. Je voudrai m'excuser, je ne t'ai rien dit… Je voudrai aussi m'excuser pour ce que je viens de faire. Je t'abandonne, mais c'est la seule solution que j'ai trouvé pour te sauver. Elle sanglotait et ne parvenait qu'à s'exprimer par intermittence.
- Mais…mais…ne me lai…sse pas. J'ai… encore… besoin de…toi. Je n'ai… pas bien… compris ton histoire de… chakra il faut… que tu… m'expliques. »
Elle sanglotait et ne parvenait qu'à s'exprimer par intermittence. Himigi sourit à ses derniers mots.
« On dirait que tu vas devoir trouver toute seule. Je t'aime…
- Je t'aime aussi… Mais ne me laisse pas. »
Il était mort, mais sa main tenait encore le poignet de sa petite soeur.
« Ne me laisse pas… Ne me laisse pas… Ne me laisse pas… Ne me laisse pas. »
A chaque qu'elle prononça ses mots, sa voix perdit en puissance, mais elle continua. Il était mort, elle le savait. Pourtant, une part d'elle même pensait que si elle continuait de lui parler, il allait guérir et se relever. Alors elle continuait jusqu'à ce que Taishigi matérialise cette pensée qu'elle voulait insaisissable.
« Ca suffit, il est mort. »
Elle nia cette évidence de toute ses forces.
« Non, non, non… Il ne peut pas mourir… C'est mon frère. Il ne peut pas mourir… Non, non, non… »
Taishigi la saisit, pour la calmer. Mais elle se déroba à ses bras. Taishigi la ressaisit, mais il ne parvenait toujours pas à le tenir. Elle émettait comme une aura puissante, qui lui conférait une puissance qu'il n'arrivait pas à contenir. Mais cette puissance allait et revenait, comme si elle ne la maîtrisait pas. Taishigi essaya une énième fois de la saisir, mais ce fut peine perdu. Elle était trop forte pour lui.
« Mais qu'est ce que c'est que cette histoire ? Une gamine comme elle ne devrait pas pouvoir me résister. Et puis elle émet comme une aura destructrice comme certains spécialistes en art martiaux. »
Son raisonnement ne put être poussé plus loin. Une voix tonna derrière lui :
« C'est bon ? Vous avez tué la petite fille et assommé le fils de notre seigneur ? »
C'était son adjudant, un type pas très vif, mais très serviable et combatif. Cependant, cela remit les idée de Taishigi en place. Il était le chef et devait se comporter comme tel. Lorsqu'il vit la scène, il s'exclama :
« Mais qu'est ce que c'est que ce bordel ? Le fils est mort ! Mais qu'est ce qu'on va dire à notre seigneur ? On est dans la mouise ! Qu'est ce qu'on va faire ? Mais qu'est ce qu'on va faire ? »
Il parlait d'une petite voix aiguë, qui exaspéra au plus haut point Himigi.
- Mais tais toi !!! cria t'il. Tu ne vois pas que cette petite fille est en état de choc.
- Et alors ? Nous allons la tuer de toute façon, alors qu'elle soit en état de choc ou pas, on s'en fout non ? »
Le poing de Taishigi s'écrasa sur son visage, l'envoyant cracher une dent par terre.
« Mais tu ne comprend pas ? Himigi a donné sa vie en échange de celle de cette petite fille. Tu es trop stupide pour comprendre ? »
L'adjudant se releva, un filet de sang passant au travers de son sourire, comme de l'eau souillé à travers une plaque d'égout. Le coup semblait l'avoir sonné, aussi se contenta t'il d'acquiescer. Taishigi reprit.
« Va chercher un cercueil pour Himigi ainsi que qu'une charrette pour ramener son corps à son père. Et amène aussi un cheval pour la petite fille. On la prend avec nous. »
La petite fille se retourna pour observer cette masse musculaire. Une lueur de défi brillait dans ses yeux, comme pour dire : « Viens me chercher si tu peux ? » Taishigi ne se fit pas prier et l'assomma du dos de la main.
Son adjudant revint avec un cheval, une charrette et plusieurs hommes qui étaient resté en retrait sous les ordres du capitaine. Il posa la petite fille sur le cheval et l'attacha pour l'empêcher de tomber, et surtout éviter toute tentative de fuite. Elle l'avait un fort caractère et Taishigi préférait de ne pas tenter le diable.

Plus loin, au sommet de la montagne, un homme avec des yeux de feu avait observé la scène en silence, une pipe se consumant toute seule sans qu'il n'eut jamais tiré dessus. Il marmonna quelques mots pour lui même.
« Intéressante cette gamine. Affaire à suivre.»


Voilà mon nouveau chapitre. Lorsque je regarde en arrière, je ne comprend pas comment je suis passé de " Sasuke, il faut que tu épouses Sakura " à ça ! Comme quoi, Stephen King a peut être raison. J'avais déjà le scénario en tête depuis longtemps, et le mariage n'était que la partie émergé du squelette. Croyant que j'allais au gré de mes inspirations, je ne faisait en faîte que creuser doucement avec un blaireau, caressant l'os et retirant la terre au fur et à mesure. Peut être que si j'avais cherché à créer une intrigue dès le début, ça aurait été comme y aller au marteau piqueur. Peut être ? Enfin…
J'avoue que je prends de gros risques avec cette histoire. Kyubi, une humaine ??? Mais qu'est ce qu'il nous raconte cette abruti ? Et orochimaru c'est quoi ? Un gamin ? Bref, c'est vrai que c'est osé. Cependant, d'une part, j'ai cette vision des démons. Pour moi, à la base, le démon est humain, et ça s'applique à n'importe quelle religion ou autre. On ne nait pas démon, on le devient. C'est ma vision pour beaucoup de chose. Une autre vérité moins avouable, c'est que si j'avais écrit un scénario avec la vie d'un démon, j'avais peur de retomber dans le même schéma que " neuf rêves " de Kineko. J'avais beaucoup aimé ce texte et il m'a beaucoup influencé, comme pour la description de Kyubi (quoiqu'il est normal qu'elle soit rousse) et autre.
Enfin, je dédie, sans qu'elle le sache, ce bout de chapitre à ma petite soeur.
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Kydash
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Message par Kydash »

Bon j'avai lu le texte hier soir mais j'ai préféré avoir les idées claires pour poster aujourd'hui.

comme tu l'as souligné on est vraiment passé du type "délire" au sérieu le plus total et je fini par me poser la question si c'est vraiment un point négatif.

Si le mystère s'est bien épaissit, les paragraphes suivent forcément. je pense que c'est la première fois ou tu fais des si gros paté.
La scène de combat est très bien rendue et ta vision du renard me semble de plus en plus interressante.
Cependant j'ai trouvé un peu "étrange" l'idée de faire des royaumes, princes et princesses mais quand on y repense, il est vrai que toute société fut un jour passé par la royautée.

Ps : ca me fait marrer le coup de la dédicasse pour la soeur surtout en dessous d'un paragraphe ou tu parles de démons humains à la base :lol:
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Message par Itachi-san »

Pasmal pas mal 8-) Le coup de la dépendance est bien trouvé :razz: Kyûbi s'inquiète pour son Naruninet ? :oops: Je l'adore c'te Kyûbi 8-)

Le flash back s'éloigne pour le moins du contexte des Ninjas, mais pourquoi ces #### ? Le combat est très bien retranscrit, mais je trouve le déroulement du flash back un peu longuet...

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Message par lebibou »

Itachi-san a écrit :Le flash back s'éloigne pour le moins du contexte des Ninjas, mais pourquoi ces #### ? Le combat est très bien retranscrit, mais je trouve le déroulement du flash back un peu longuet...
Kydash a écrit :Cependant j'ai trouvé un peu "étrange" l'idée de faire des royaumes, princes et princesses mais quand on y repense, il est vrai que toute société fut un jour passé par la royautée.
Je me suis amusé à faire un petit calcul à partir de supposition et d'informations plus ou moins donné dans le manga.
Je situé le début de l'existence de Konoha environs 50-70 ans par rapport au manga. Il nous est d'ailleurs dit que c'est le Shodaime qui a fondé Konoha. Je constate aussi que du moins dans Suna, ils en sont au cinquième Kage. En appliquant le principe de généralisation, on peut donc en conclure que la plupart des ninjas ont émergé en même temps, au grand maximum un siècle auparavant.
Qu'est ce qu'il s'est passé durant les huit cents ans auparavant ? C'est là que j'invente, mais pas tellement. On a appris que Suna est toujours sous le contrôle d'un seigneur. On peut se demander si ce n'est pas le cas pour Konoha d'autant que comme pour Suna, les noms des pays et des villages diffèrent. Il y'a peut être toujours un seigneur en place au pays du feu, et Konoha n'est qu'une simple ville militaire qui doit obéissance à son seigneur. Bref, tout ça pour dire que c'est plausible, même si vous ne dites pas le contraire, je me devais de clarifier ce point.

Pourquoi les "#####" ? J'ai une explication qui apparaîtra dans le prochain chapitre, et puis, une idée me trote dans la tête, mais ça me parait tellement bizzare qu'il faut que je sois sur de mon coup avant de la poser.

Pour la longueur du flash-back, je tenais à approfondir la relation grand frère/petite soeur. Devenir démon n'est pas ce que j'appellerai de l'altruisme donc je me devais d'intensifier cette relation pour montrer qu'elle a tout perdu. Par contre, si tu as trouvé ça trop long, c'est de ma faute.

Vous avez tous deux trouvé le combat bien retranscrit. Ca m'a fait plaisir surtout que je l'ai écrit d'un jet, sans prendre trop le temps d'y penser.

Ps : ca me fait marrer le coup de la dédicasse pour la soeur surtout en dessous d'un paragraphe ou tu parles de démons humains à la base
Même pas fait exprès. Inconscient quand tu nous tiens.

PS : Je me demandais si les Tintons et autre vampire master avait continué de lire ma fic ou s'était arrêté. Je demande pas une review, juste un UP pour savoir si vous avez continué. Si y'a pas de réponse, soit vous avez arrêté, soit vous lisez pas mes post.
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Itachi-san
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Message par Itachi-san »

Il y'a peut être toujours un seigneur en place au pays du feu, et Konoha n'est qu'une simple ville militaire qui doit obéissance à son seigneur.
L'une des premières mission de la team 7 est de retrouver le chat de Mme Shijimi, l'épouse du seigneur du pays du feu :mrgreen: Mais Kakashi dit dasn ce même tome que le village caché se situe sur le même plan que le gouvernement et n'en est pas dépendant, ce qui est assez paradoxal puisqu'apparemment c'est le Daimyô qui gère le budget militaire du village de Suna, du moins une partie...
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Arakasi
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Message par Arakasi »

Juste un mot pour dire que j'ai commencé enfin à lire ta fic!!! :grin:
Il m'a fallu un peu de temps pour m'y mettre mais faut dire que maintenant ça fait un pavé impressionnant, de quoi foutre un peu la trouille!
Enfin bon, puisque tu me met des commentaires réguliers (la moindre des choses!) et que j'avais beaucoup aimé tes one-shot, je me suis enfin décidé.
J'avais aussi vaguement survolé tes chapitres les plus récents, mais sans vraiment les lire, vu que je ne connaissais pas le début... Par contre, même comme ça, il m'a semblait que ton histoire ne manquait pas d'intérêt, surtout cette histoire de démons à forme humaine avec le fameux Juubi.
Il me tarde d'y être! :grin:

Je ne suis pas encore trés avancée, vu que je n'ai débuté que ce soir, au chapitre 7 exactement, mais pour l'instant je trouve ça bien écrit, avec pas mal d'humour dans certains passages. J'ai beaucoup aimé toute la partie en boite de nuit.
Si ca devient de plus en plus noir et complexe avec le temps, ça me convient trés bien! J'ai un faible pour les fics un peu dark. :twisted:

Mon seul probléme réside dans les combats (bon, pour l'instant le seul que j'ai lu est celui entre Naruto et Sasuke...), que je trouve un peu longs et où j'ai du mal à accrocher.
Mais j'ai toujours un peu de mal pour les moments de purs combats dans les fanfics, je trouve facilement ça long, donc c'est pas une reproche trés grave( peut-être pour ça que les miens sont quasiment toujours elliptiques, un truc qui m'arrange bien... :lol: ).
Sinon, j'accroche bien et comme je vais avoir une semaine assez cool, je ferai en sorte de rattraper mon retard et je te laisse un autre commentaire dès que je serai plus avancée!
Arakasi
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Message par Arakasi »

Aaaaaaaaaaaah...
Finie!!!

Que dire? Que dire?
Bon, pour commencer, je ne me prononcerai pas pour le style d'écriture, c'est compréhensible, agréable et je trouve ça parfaitement suffisant.
Par contre, niveau scénario, je trouve ça tout simplement exellent! :grin:
Et je suis trés sérieuse!
Ton histoire se tient de bout en bout, on a vraiment l'impression d'aller quelque part, on sent que tu sais ce que tu fais (mais ce n'est peut-être qu'une impression? :lol: )
Le début de ton histoire était agréable mais un peu poussif et par pas mal d'aspects assez "classiques" pour une fanfic (love story Sasuke/Sakura, baston Naruto/Sasuke, réconciliation émotive et larmoyante, méchants Akatuskiens...), par contre dés le septiéme chapitre, tout c'est emballé.

A partir de ce moment, je dirais presque que c'est tout bon. Les combats contre les Akatsukiens m'ont vraiment passionné et je peux t'assurer que, vu mon manque habituel pour les chapitre de baston, c'est un exploit!
Justement de la baston, mais avec beaucoup d'originalité et beaucoup de réflexion (à côté, je trouve ton combat Sasuke/Naruto vraiment bourrin...).
Tu as réussi à rendre chacun des adversaires complexes, on a donc pas une impression de combats à répétition, genre jeu vidéo.
Un trés bon rendu d'atmosphére pour le temple de Juubi, sans trop de descriptions.

Est-ce que j'ai parlé de Juubi?
Non, je ne l'ai pas fait!
Aaaaaaaaaaah... Juubi... :grin: :grin: :grin:
Toute l'histoire sur les démons est vraiment passionnante, depuis l'apparition du Juubi, je n'ai plus réussi à décrocher et j'ai lu les 10 derniers chapitre d'affiler sans pouvoir m'arrêter (qui c'est qui va se taper seulement 5h de sommeil cette nuit? C'est Arakasi... :roll: ).
Ton scénario a superbement évolué depuis le début, devenant de plus en plus complexe et sombre, et je trouve que tu es vraiment arrivé au sommum avec cette histoire de résurrection.
Vraiment de qualité...

Pour les personnages, j'ai vraiment beaucoup aimé certains de tes nouveaux persos, particuliérement l'homme sanss visage, mais surtout le frére du Yondaime! Trés bon vraiment, tout le passage sur son enfance et la mmontée de la folie est vraiment bien. Dommage qui soit mort...
Mais j'ai réussi à me consoler depuis!
Je les ai beaucoup aimé tout les deux, mais j'adore ton juubi!!! :respect:
Un personnage qui a tout pour me plaire, puissant mais complétement imprévisible, intelligent, psychologue (1000 ans d'existence aussi ça doit aidé), impitoyable, presque charmant quand il mange avec Sakura... :shock:
Tout bon, je l'ai dit.
Va savoir pourquoi, j'aprécie beaucoup le détail de la cigarette ou pipe, toujour allumée mais jamais fumée. Complétement absurde mais bizarrement humain (béh, il doit lui aussi avoir été humain à la base, non? Si je suis bien ta théorie).
Au passage, Kyubi est pas mal du tout, également.

enfin, et pour finir, je suis maintenant salement accro à cette histoire donc t'as intérêt à pas trop nous faire languir!
(Euh... Je plaisante, hein? Prends le temps qui te faut et fais nous toujour des chapitres de cette qualité... ;-) )

Critique assez longue (trés même, pour moi) et en plus double postes... Pas bien, Arakasi!
Mais ça le mérite et j'avais pas mal de retard, donc je t'ai mis un peu toutes mes impressions en bloc sur l'impulsion du moment.
Critique probablement un peu chaotique...
Et puis, c'ets agréable de parler de ce qu'on a aimé.

Allez trés sincérement et une derniére fois, je te tire mon chapeau! :respect:


EDIT: je relie cette critique et je la trouve franchemant hystérique, excuse moi Lebibou, met ça sur le compte de la fatigue...
Dernière modification par Arakasi le jeu. 02 févr. 2006, 21:47, modifié 2 fois.
Jainas
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Message par Jainas »

comme tu l'as souligné on est vraiment passé du type "délire" au sérieu le plus total et je fini par me poser la question si c'est vraiment un point négatif.
Moi je ne me la pose pas un instant la question : c'est 200% positif.
Le début délire était sympa, mais pas très maitrisé. Mais plus ça va, plus ça s'embale, comme dirait Arakasi... :grin: (wow, ça c'est de la review... content Lebibou ? ^^)

Ton passé de Kyuubi est intéresessant et bel et bien intrigant (j'ai beaucoup aimé l'explication du chakra, il est vrai que dans les croyances asiatiquess les chakras ne désignent pas l'énergie mais les ouvertures... La transition est très élégament expliquée, mais je me demande si elle aura un véritable interet plus tard dans l'histoire... :)
Kyuubi humaine... bon, je commence à m'y faire, mais cette idée de mariage... bof malgré tout, parce qu'ils ont quand même un côté très animal. Ou alors c'est le terme "mariage", qui implique dans mon esprit une cérémonie et un anneau au doigt qui me pause problème (parce que ça ne me gène absolument pas que Juubi veuille prendre Kyuubi pour compagne, mais c'est l'aspect cérémonial qui me gène je crois, je verrais bien plus ça comme un pacte de sang et de parole quelconque, un peu violent éventuellement, mais en tout cas qui garderait quelque part un aspect "animal".)
Mais bon, je me fais peut être des idées.

Sinon... ba que dire... la suite ?
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