J'avais encore pas vu le trailer, j'avais juste entendu des échos plutôt mitigé des lecteurs du bouquin... bah je suis agréablement surpris, l'approche des masses de zombies est vraiment surprenante et plutôt bandante (enfin...).
Bref très sympa ce trailer... et Linden femme de Brad Pitt, fallait oser
Y a des éléments intéressants, par exemple le fait de savoir que les techniques de défense habituelles ne marcheront pas toutes (vu qu'ils peuvent "escalader" les murs) mais ça me tente pas trop...
Déjà parce que le peu qu'on a vu j'appelle pas ça des zombies; dans la forme on est plus devant des infectés à la 28 jours plus tard, surtout qu'ils ont même pas un maquillage un peu dégueu histoire de
Et puis les films de zombies pour que ça marche il faut surtout un petit comité de héros et non pas des milliers de personnes + plus un gouvernement qui semble encore fonctionner. Et je parlerai même pas de Brad Pitt en Léon avec sa petite famille.
De ce qu'on voit là, pour moi c'est la très mauvais rencontre entre 28 semaines plus tard / Battle Los Angeles et Skyline
PS: et certains effets spéciaux sont vraiment à chier
EDIT: au moins le film ne pourra pas faire que ce que je viens de décrire donc ça pourra peut être me divertir en tant que fan inconditionnel des films de zombies
T'es dur, t'as pas l'air d'aimer parce que ça correspond pas aux clichés que tu préfères
En revanche tous les effets spéciaux sont pas ouf, y a qu'à voir le premier plan sur les buildings, le matte painting est déjà discutable
Mais j'abuse un poil, le film est encore loin d'être terminé
Radaj a écrit :T'es dur, t'as pas l'air d'aimer parce que ça correspond pas aux clichés que tu préfères
Clairement.
D'un autre côté c'est pas tant des clichés mais plutôt la structure reconnue et habituelle de ce genre de film.
J'dis pas qu'il faut pas tenter des trucs originaux hein, je suis le premier à défendre les zombies sprinteurs face aux puristes qui préfèrent les rôdeurs, d'ailleurs j'avais pas mal aimé le premier film avec des zombies qui sprinteurs (l'armée des morts).
Mais là je retrouve rien qui fait film de zombies (à part l'infection à la limite).
Mais t'en fais pas je continuerai à trouver ça meilleur que Resident Evil 3 ou les derniers Romero
Diary of the Dead ça tue?
J'ai vu l'autre mais celui-ci est une véritable bouse avec sa fin pseudo moralisatrice expédiée en 30 secondes.
C'est mal filmé (Cloverfield was here), les personnages sont des clichés ambulants (et pas des bons) genre le vieux professeur alcoolique et cynique (qui bizarrement n'est jamais à court d'alcool malgré une utilisation à chacune de ses scènes de sa flasque de 20cl), et surtout: ça ne fait pas peur une seule seconde!
Je comprends vraiment pas ce que tu lui as trouvé, c'est peut être le pire film de zombies que j'ai jamais vu.
Tu confonds pas avec la série des Zombies Diaries ? Que j'ai trouvé au moins aussi nulle mais qui bizarrement à une super critique
Ptêt qu'il faut que je le rematte parce que je te jure que je suis honnêtement surpris par ce que tu me dis là Heaven
En attendant je vais me matter Land of The Dead histoire d'avoir un point de comparaison; j'ai l'impression qu'il y a un ptit côté burlesque ou ironique qui s'en dégage qui peut être pas mal.
Je ne t'ai pas oublié Kito. J'avais commencé un écrire un petit quelque chose sur le film, mais je ne suis pas allé au bout.
Le début, c'était ça - si tu es intéressé : "Diary of the dead a ceci de fascinant qu’outre le fait d’être une nouvelle variation post-moderne sur la représentation du zombie dans le cadre établi d’un film de cinéma, il constitue une introspection – par le biais de la mise en scène – dans une double histoire : histoire du cinéma et histoire du cinéaste.
Présent tel qu’à l’origine, le zombie de Romero, figure intemporelle mais dotée d’une contemporanéité troublante, synthétise l’aliénation de l’individu, ses désirs de mort et de souffrance, obligeant de fait le spectateur à l’autocritique. Il y a chez le cinéaste cette nécessité de la confrontation entre ombre et lumière. Le face-à-face intime et inhérent à chaque individu passe par la présence même dans le cadre de cette créature fantastique. Eveiller la conscience de l’un par le prisme de l’autre, cet être déchu n’ayant plus conscience de lui-même.
Dans ce cinquième opus, trois créatures ou mutations monstrueuses contaminent le récit. Le zombie des premiers temps, le cinéaste avide de création et enfin l’image en elle-même, gangrénée par une multiformité terrifiante. C’est précisément sur ces deux derniers que Romero concentre ses efforts. L’humain de Diary of the dead est lâche, filmant caméra à l’épaule le désastre se déroulant sous ses yeux. Le found footage trouve ici sa raison d’être, renvoyant le cinéma à sa fonction primitive : générer par la technique une illusion de réalité. La distorsion du réel intervient dans un cadre fictionnelle. L’homme – ici, Jason – cherche à capter le réel, exprimer une vérité – fiction et réalité fusionnent alors que la caméra tourne – tout en biaisant la transcription digitale par sa propre subjectivité.
Le cinéma s’est construit par l’invention de ses propres fictions. Il en va de même pour Romero, cinéaste."
Cloverfield, j'aime beaucoup mais même s'il sous-tend un vrai discours, sa dimension high concept - propre au divertissement - reste l'élément dominant. Lorsque l'on regarde Diary, c'est clairement pas la même chose. Au travers d'une histoire conventionnelle, Romero travaille sur des concepts purement réflexifs : le sens du cinéma, la nature de celui-ci et surtout l'histoire de son cinéma. C'est à la fois très autarcique et paradoxalement très ouvert - là réside toute la beauté du film. En fait, c'est comme si Romero discutait tel un individu lambda postant une vidéo de lui sur YT, face caméra, en s'auto-analysant. On est dans le domaine de l'intime. Cette intimité numérisée est ensuite offerte à autrui via internet et s'ajoute à un flot d'images dantesque.
Je ne sais pas si je suis très clair. Tout ça est non-exhaustif, mais voilà quelques points qui, je pense, méritaient d'être mis en lumière - car à mon sens, Diary of the dead est vraiment un bon film (le dernier de Romero à valoir le coup et le seul bon found footage que j'ai vu). Et pourtant, ce genre de films à la base c'est pas du tout mon délire (zombie + found footage).
M'a l'air vraiment sympa, puis la présence de Sherlock donne un coup de boost au casting.
L'ambiance et le graphisme me plaisent bien sur cette petite minute.
C est moi ou le role de Benedict Cumberbatch (Sherlock) dans le prochain Star Trek, c'est Khan Noonien Singh, l un des trois meilleurs bad guys de la franchise (avec Gul Dukat et Q [et encore Q, son alignement est True Neutral voire Chaotic Neutral, donc foncierement pas un bad guy])?
Mortel le daoua généralisé concernant la sortie du Hobbit de Jackson. C'est vraiment n'importe quoi, tellement y a d'exploitations différentes - aux caractéristiques non spécifiées (merci les exploitants).
Et doublement merci de refiler trois salles à un seul film...
Heaven smile a écrit :Mortel le daoua généralisé concernant la sortie du Hobbit de Jackson. C'est vraiment n'importe quoi, tellement y a d'exploitations différentes - aux caractéristiques non spécifiées (merci les exploitants).
Et doublement merci de refiler trois salles à un seul film...
La Ba me plait bien, je préfère des films avec des héros plus travaillé avec moins d'action que du Avenger et là ça me semble plutôt propre et mature et moins Teen.
Mon âme se compose et décompose
comme un puzzle mélancolique...
dont chaque pièce a sa propre tristesse.
Reflexions of fear make shadow of nothing...
Shadow of Nothing...
You're still blind if you see winding road
'cause ther's always a straight way to the point you see.
Pour arrêter le hoquet, prendre un sucre avec du vinaigre : dégueu mais efficace