Pour la première fois dans ce versus, nous avons une égalité entre deux films. En effet, chacun des films comptabilisent 8 voix...
Annonce:
Il me suffit d'un vote pour le versus précédent opposant Full Contact à Nuit et Brouillard.
Si une personne avait la gentillesse de se dévouer.
Merci d'avance
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Passons maintenant au versus suivant, qui opposera:
Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre à
Star Wars : un Nouvel Espoir.
Et oui, encore un versus tiré par les cheveux, et non pas tiré à quatres épingles (ce qui ne veut pas du tout dire pareil

)
Je dis pas que le versus est pas classe ou autre, non, non, je dis juste que je sens encore les remarques du genre : "Gné

"
Enfin, voilà quoi... Y'en a qui en perdent leur cheveux (ou leur perruque), mais bon, faut pas non plus que ça vous tape sur le système cappilaire. Après tout, ce n'est qu'un versus... Pas la peine que ça vous donne des cheveux blancs.
Bref, assez blablaté, passons maintenant aux fiches de ces deux films
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Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre
Film français de Alain Chabat
Scénario: Alain Chabat, d’après la BD de René Goscinny et Albert Uderzo
Image: Laurent Dailland
Musique: Philippe Chany
Casting:
Alain Chabat: César
Jamel Debouzze: Numérobis
Christian Clavier: Astérix
Gérard Depardieu: Obélix
Monica Belluci: Cléopâtre
Claude Rich: Panoramix
Gérard Darmon: Amonbofis
Synopsis:
Cléopâtre, la reine d'Egypte, décide, pour défier l'Empereur romain Jules César, de construire en trois mois un palais somptueux en plein désert. Si elle y parvient, celui-ci devra concéder publiquement que le peuple égyptien est le plus grand de tous les peuples. Pour ce faire, Cléopâtre fait appel à Numérobis, un architecte d'avant-garde plein d'énergie. S'il réussit, elle le couvrira d'or. S'il échoue, elle le jettera aux crocodiles.
Celui-ci, conscient du défi à relever, cherche de l'aide auprès de son vieil ami Panoramix. Le druide fait le voyage en Egypte avec Astérix et Obélix. De son côté, Amonbofis, l'architecte officiel de Cléopâtre, jaloux que la reine ait choisi Numérobis pour construire le palais, va tout mettre en oeuvre pour faire échouer son concurrent.
Récompenses:
Ce film a obtenu en 2003 le
César des meilleues costumes (Philippe Guillotel, Tanino Liberatore et Florence Sadaune)
Quelques anedoctes à propos du film:
Quelques chiffres
Le film a mobilisé 500 ouvriers pour les décors marocains, 2 000 figurants, plus de 11 kilomètres de tissus pour les costumes, 5 000 sandales, une douzaine de perruques pour Monica Bellucci et 1 500 pour les autres rôles.
Lieux de tournage
Le tournage a eu lieu à Malte pour les scènes "aquatiques", au Maroc et à Epinay pour les scènes en studio.
Deux tempêtes de sable
Le tournage a été perturbé par deux tempêtes de sable. L'une d'entre elles, qui a duré huit heures est survenue pendant la préparation d'une scène en extérieur avec 2 000 figurants. Elle a paralysé le tournage pendant deux jours.
Luc Besson, réalisateur d'un jour
Luc Besson
"m'a demandé s'il pouvait passer un jour parce que ça le faisait marrer de prendre une caméra pendant que je tournais. Je lui ai demandé quand il voulait venir et il m'a répondu le jour où c'est le plus compliqué. Il a fait des plans mortels le jour des 2 000 figurants", confie Alain Chabat à Première.
Une aide de Jean-Pierre Bacri
Jean-Pierre Bacri, qui a joué avec Alain Chabat dans
Didier et
Le Goût des autres, a aidé le réalisateur à trouver quelques blagues.
"J'ai montré un premier montage du film à Jean-Pierre, et il m'a rajouté deux, trois blagues gratos", explique Alain Chabat à Première.
Jean-Pierre Bacri assure également la voix-off d'une scène du film.
Le plus gros budget pour un film français
Le budget du film s'élève à 50,3 millions d'euros (330 milllions de francs), le record pour un film français.
Des amis et... la famille
Alain Chabat a fait appel à des amis dont Chantal Lauby, sa collègue des Nuls, Jamel Debbouze, Edouard Baer et les Robins des Bois.
"Dominique Farrugia n'est pas dans le film pour des problèmes de dates. Mais il a quand même fait les premières bandes-annonces où il est déguisé en Cléopâtre", explique Alain Chabat.
Au générique apparaissent également des noms familiers : Carole Chabat qui incarne une ouvrière et qui était stagiaire à la réalisation, et Max Chabat, le fils du réalisateur, qui joue un enfant égyptien. Quant à Momo Debbouze, le frère de Jamel Debbouze, il campe un vendeur de sphinx.
Adapté d'un album d'Astérix
Le film est adapté de l'album Astérix et Cléopâtre.
"Claude (Berri) trouvait que c'était un des albums les plus cinématographiques. Moi, j'adore tous les albums. Celui-là permettait en plus d'offrir à Jamel (Debbouze) un rôle sur mesure", explique Alain Chabat.
Bande Annonce
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Star Wars : Episode IV - La Guerre des étoiles,
rebaptisé Un Nouvel Espoir
Star Wars : Episode IV - A New Hope
Film américain de George Lucas (1977)
Scénario: George Lucas
Image: Gilbert Taylor
Musique: John Williams
Casting:
Mark Hamill: Luke Skywalker
Harrison Ford: Han Solo
Carrie Fischer: Princesse Leia Organa
Alec Guiness: Obi-Wan Kenobi
Synopsis:
Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine... La guerre civile fait rage entre l'Empire galactique et l'Alliance rebelle. Capturée par les troupes de choc de l'Empereur menées par le sombre et impitoyable Dark Vador, la princesse Leia Organa dissimule les plans de l'Etoile Noire, une station spatiale invulnérable, à son droïde R2-D2 avec pour mission de les remettre au Jedi Obi-Wan Kenobi. Accompagné de son fidèle compagnon, le droïde de protocole C-3PO, R2-D2 s'échoue sur la planète Tatooine et termine sa quête chez le jeune Luke Skywalker. Rêvant de devenir pilote mais confiné aux travaux de la ferme, ce dernier se lance à la recherche de ce mystérieux Obi-Wan Kenobi, devenu ermite au coeur des montagnes désertiques de Tatooine...
A propos du film:
La Guerre des étoiles est une épopée cinématographique de science-fiction créée par George Lucas, considérée comme un élément phare du space opera.
Prévue à la base pour être une suite de trois trilogies (un triptyque), Lucas fut contraint, par manque de moyens techniques, de commencer par la seconde trilogie (l'
Épisode IV - Un nouvel espoir) en 1977. La série connut un succès phénoménal partout dans le monde et engendra une très importante communauté de fans. On cite généralement les facteurs suivants pour expliquer le succès malgré le manque de moyens (le budget était relativement modeste, les acteurs presque inconnus) :
* il fait appel à des références connues et appréciées des jeunes de l'époque : films de cape et d'épée, westerns, péplums, contes de fées et même
le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien ; cette œuvre peut se définir comme un space opera mythique ;
* les effets spéciaux, supervisés par Ken Ralston, étaient réellement novateurs, avec notamment la participation de John Dykstra (qui a également participé au premier film de
Star Trek), qui avait développé une nouvelle manière d'animer les maquettes des vaisseaux en coordonnant leurs mouvements par ordinateur (Dykstraflex) ;
* le film a développé un univers cohérent, avec, comme préoccupation constante, autant la création d'une ambiance que l'action proprement dite ;
* la musique, composée par John Williams, introduit des thèmes récurrents et des leitmotivs (procédé classique mais renforçant la cohérence) ;
* de nombreux produits dérivés (maquettes de vaisseaux, figurines…) ont été commercialisés, notamment pour financer les suites du film (Lucas avait réussi à obtenir que les droits des produits dérivés lui reviennent après une année d'exploitation par la Fox) ;
* la distribution du film s'était déroulée en même temps que celle de
Carrie au bal du diable de Brian de Palma en 1975. George Lucas fut même obligé d'hypothéquer sa propre demeure pour financer le film. L'acteur Alec Guinness accepta de jouer le rôle de Obi-Wan Kenobi pour presque rien, décidant, de cette façon, d'être rémunéré sur les futures recettes du film à sa sortie en salle (il s’agissait aussi d’un calcul : il avait anticipé la réussite commerciale du film);
* enfin, Lucas ayant étudié l'histoire des religions et des civilisations, notamment à travers les ouvrages du mythologue Joseph Campbell, a bâti sa première trilogie à la manière d'une tragédie antique (avec un héros victime de ses passions), et la seconde sur le principe d'initiation, récurrent dans toute mythologie, et qui leur confèrent un propos et une profondeur allant au-delà du simple blockbuster.
La volonté de cohésion entre les films a été jusqu'à remanier les trois premiers films tournés, en ajoutant des incrustations numériques, voire en changeant d'acteur pour un personnage (l'apparition du père de Luke Skywalker à la fin du
Retour du Jedi). En France, le nom du premier de ces films a également été changé afin de respecter la nouvelle nomenclature imposée par les épisodes tournés plus récemment :
la Guerre des étoiles est devenu
Star Wars : épisode IV - Un nouvel espoir.
La seconde trilogie est bâtie d'une façon très académique sur le principe d'initiation. Le héros, incomplet, doit aller chercher au fond de ses forces obscures, les maîtriser pour pouvoir vaincre réellement. Ainsi, après la victoire partielle de l'épisode IV, Luke part sur la planète Dagobah, un endroit perdu, où autant de symboles, tels que l'épisode crucial de la grotte, où il s'affronte véritablement lui même (
« cet endroit est l'antre du mal » lui dit Yoda, son maître), mais aussi la ressemblance avec le décor du ventre du monstre dans lequel se retrouvent ses amis au même moment nous indique qu'il effectue une introspection. L'épisode VI,
Le Retour du Jedi, est étrangement calqué sur l'épisode IV, avec une autre « Étoile de la Mort ». Mais Luke a, cette fois, accompli son introspection, vaincu ses démons, ce qui lui permet de vaincre l'Empereur, non par la force, mais par le renoncement.
Jodie Foster et Sissy Spacek princesse Leia ?
Jodie Foster a été un temps pressentie pour interpréter la princesse Leia. Second choix de George Lucas pour le rôle, elle sera finalement évincée au profit de Carrie Fisher.
Autre jeu de casting et de hasard, Sissy Spacek aurait dû incarner la princesse, Carrie Fisher lui ayant été préférée pour le rôle principal de
Carrie au bal du diable. Mais refusant d'apparaître dénudée, la comédienne optera pour
La Guerre des étoiles, inversant les rôles avec Sissy Spacek qui deviendra l'inoubliable héroïne de Brian De Palma.
Casting trois étoiles pour Han Solo
Pour le rôle de Han Solo, des "gueules" du cinéma furent longtemps envisagées. Ainsi, Burt Reynolds, Nick Nolte, Christopher Walken et Richard Dreyfuss avaient un temps été considérés pour incarner le mercenaire cynique. Un personnage qui sera finalement confié à Harrison Ford, avec le succès que l'on connaît...
C'est par un "coup de chance" qu'Harrison Ford hérita du rôle de Han Solo. En effet, Burt Reynolds devait initialement se glisser dans la peau de cet aventurier cynique, avant de se désister. Prêt à abandonner la comédie pour se tourner vers la menuiserie malgré sa performance remarquée dans
American Graffiti, Harrison Ford sera contacté par George Lucas, qui lui offrit la chance de sa carrière...
Etrangement, un "coup du destin" similaire se produira en 1981 sur
Les Aventuriers de l'Arche perdue, où le comédien héritera du rôle d'Indiana Jones, après l'abandon de Nick Nolte et Tom Selleck.
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Les votes prendront fin le
dimanche 3 février à 20 heures.
Bon vote
