Je flippe devant
Bioshock. Ce jeu à vraiment quelque chose de profondément malsain.
Heavy Rain achevé, je me suis naturellement tourné vers celui-ci, tout en étant très inquiet quant à ce que j'allais découvrir (surtout après avoir lu les chroniques de vos voyages personnels dans
Rapture, et mon bref aperçu de la semaine précédente).
Le point positif, c'est que l'univers développé par 2K est monstrueux - dans tous les sens du terme -, fort d'un véritable potentiel. C'est atypique, sordide et glauque. Même en n'y ayant encore que peu joué, j'ai l'impression d'évoluer dans un Eden infernal. Une ville qui semble trainer un passé, une histoire et tous les éléments nécessaire à un essor sans précédent. Mais plus encore,
Bioshock me choque par ses décors sinistres qui viennent témoigner de la folie qui semble avoir gangréné cette cité.
Rapture est animée d'une force maléfique. Je le sens à chaque instant (ce qui explique que je sois cramponné à la manette comme le perso à sa clé à molette

).
J'ai avancé - un peu - dans les entrailles de la cité. Outre le fait que les
chrosomes y pullulent et soit encore moins agréable que la peste, j'ai appris à effectuer quelques piratages sur les nombreux appareils électriques que j'ai pu rencontrer. Je tente de jouer le plus possible la carte de la découverte et de l'exploration de l'environnement (tout en regardant à 360° pour vérifier qu'une de ces saloperies ne m'arrive pas dans le dos). Il me semble toujours être dans le pavillon médical, à la recherche d'un obscur médecin dont la description faite par
Atlas n'augure rien de bon. Forcément, c'est encore plus glauque et morbide qu'avant - morgue oblige - mais heureusement, mon arsenal commence à s'étoffer.
J'ai découverts la machine gun Thompson (cool), le plasmide fire (très cool) un peu plus loin dans le jeu et encore un peu plus tard, posé sur une table, le fusil à pompe

(pas cool). Et là, j'ai la phrase de lebibou
"Attends de chopper le fusil à pompe" qui vient faire tilit, avec le top de R'iryh. Là, je me dis que finalement non, ce n'est surement pas terrible, pas si effrayant que ça.
Mais en fait si. D'un coup, l'alim fait des sienne, m'étouffant dans un noir opaque et où la seule "lumière" provient de corridors donnant autant envie d'y aller que de se noyer. Du coup, je me suis foutu dans un coin, juste derrière une flaque d'eau, et j'ai attendu. J'ai entendu les rires et quelques secondes après, plusieurs ombres s'approcher, le bruit du métal raclant le sol. Après, j'ai shooté dans tous les sens, je leur ai fait tâter de mes gros plasmides qui les ont cramé soit par le feu ou l'électricité.
Après la lumière est revenu donc j'allais mieux. J'ai sauvegardé et j'ai arrêté

.
Une tranche de vie sur
Bioshock.