32e de Finale: c'est fini !
Modérateur : Ero-modos
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Re: 32e de Finale: Mission Cléopâtre vs Star Wars
alors autant j'adore mission cleopatre, une bonne image du film français d'aujourd'hui ( ca change vu les navets qu'on se choppe -> amelie poulain et compagnie <___< ) autant Star Wars c'est le monument du cinéma mondial, meme que les turcs ont plagiés c'est dire.
Donc :
Star Wars
Donc :
Star Wars
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- Agent Crockett
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Re: 32e de Finale: Mission Cléopâtre vs Star Wars
Décidémment on voit de tout ici...Mission Cléopatre...vive le cinéma Français.
Star Wars
Star Wars
Re: 32e de Finale: Mission Cléopâtre vs Star Wars
STAR WARS la gueguerre des n'étoiles queuh même 


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- Sannin
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Re: 32e de Finale: Mission Cléopâtre vs Star Wars
Blanc
Impossible de savoir pour lequel des deux je veux voter. A chaque fois que j'y songe, j'ai des raisons de voter pour les deux films ^_^.
Impossible de savoir pour lequel des deux je veux voter. A chaque fois que j'y songe, j'ai des raisons de voter pour les deux films ^_^.
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Re: 32e de Finale: Mission Cléopâtre vs Star Wars
+1000, Star Wars quoiStar Wars.
L'autre est bien mais Star Wars quoi.
Dark Vador, les épées lasers, "que la force soit avec toi", "Luke, je suis ton père", cultissisme
PS: même si Mission Cléopâtre est génial aussi.
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- Chunnin
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Re: 32e de Finale: Crazy Kung fu vs Les Temps Modernes
Star Wars remporte le versus précédent avec 16 voix contre 6 pour Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, qui avait pourtant fait un départ de toute beauté.
Mais bon, quand la Force est avec vous, on ne peut que gagner.
Venons en maintenant à notre prochain versus, qui oppose deux films tout à fait différents:
Crazy Kung fu vs Les Temps Modernes
Et comme j'ai l'âme poétique aujourd'hui, je vais vous citer un poème de Yeats, William Buttler de son petit prénom, poète irlandais mort en 1939.
"Si j'avais les étoffes brodées des cieux,
Tramées de lumière d'or et d'argent,
Les étoffes bleues, les pâles et les sombres
De la nuit, du jour et du demi-jour,
Je les déroulerais sous tes pas.
Mais moi qui suis pauvre, je n'ai que mes rêves.
Sous tes pas j'ai déroulé mes rêves.
Marche d'un pas léger, tu marches sur mes rêves."
Sur ce, les fiches de ces 2 films.
***************************************************************************************

Crazy kung-fu
Kung Fu Hustle
Film chinois de Stephen Chow (2005)
Scénario: Stephen Chow, Cheong Tsang Kan, Keung Chan Man
Image: Hang-Sang Poon
Musique: Raymond Wong
Casting:
Stephen Chow: Sing
Wah Yuen: le propriétaire
Leung Siu Lung: La Bête
Synopsis:
Sing, un prétendu gangster, doit surmonter son incapacité à manier le sabre et démontrer qu'il a toutes les qualités requises pour appartenir au prestigieux gang de Axe.
Dans le même temps, ce gang veut régner en maître sur le territoire le plus convoité qui est en fait une rue sacrée protégée par une bande de personnages hauts en couleurs. La plupart d'entre eux sont des maîtres du kung fu déguisés en personnes ordinaires.
Après plusieurs rencontres avec des voyous et une véritable brute connu sous le nom de "The Beast", Sing parvient à vaincre ses handicaps et réalise qu'il est devenu l'un des plus grands maîtres de kung fu destiné à protéger la rue sacrée.

La genèse du projet
Suite au carton inattendu de son précédent film, Shaolin soccer (2002), qui est devenu le plus gros succès de toute l'histoire des comédies d'actions made in Hong Kong, le réalisateur Stephen Chow se devait de négocier son virage. Il raconte : "Qu'allais-je faire ensuite? La réponse était simple : depuis que je suis enfant, j'ai envie de devenir un expert en arts martiaux, un héros du kung fu...au moins à l'écran !" D'où l'idée de réaliser Crazy kung fu dont il dit s'être inspiré de ses souvenirs d'enfance et qui est un véritable témoignage d'amour pour un certain genre de cinéma.
Fan de Bruce Lee
Stephen Chow a toujours voué une admiration sans bornes à Bruce Lee. Quoi de plus normal alors que de le voir un jour réaliser son propre film dans la pure veine de ceux de la légende incontestée du kung-fu. Il raconte son premier souvenir de l'acteur disparu prématurément : "J'étais fasciné, bouleversé par l'expérience de voir mon premier film. Dans l'obscurité, j'ai eu l'impression que mon coeur allait exploser, j'avais les larmes aux yeux. Bruce Lee était incroyable, non seulement par son talent pour les arts martiaux, mais aussi par son esprit, libre, déchaîné et puissant. Il remplissait l'écran. Il est devenu tout ce qui comptait à mes yeux. J'ai décidé de devenir comme lui, de lui ressembler."
Un tournage long et complexe
Outre des décors grandioses où un quartier a été entièrement reconstruit pour les besoins du film, le tournage en lui-même a été difficile car comportant beaucoup de scènes d'action et long car d'une durée de quatre mois, ce qui est considéré comme très long pour un film produit à Hong Kong. Le réalisateur raconte : "Crazy kung fu est le film le plus exigeant sur le plan physique que j'aie jamais fait. J'ai effectué plus de combats d'arts martiaux que dans n'importe quel autre film. C'est le tournage qui m'a demandé le plus de travail, jamais je n'étais allé aussi loin, et jamais ça n'avait été aussi difficile ! "
Des stars pour les effets spéciaux
Pour les scènes d'action, Stephen Chow délaisse le bricoleur fou de câblages Tony Ching Siu-Tung (réalisateur des Histoires de fantomes chinois) qui signait la furie de Shaolin soccer, au profit de Sammo Hung et surtout Yuen Woo Ping (Matrix, Tigre et dragon), le premier s'étant éclipsé au milieu du tournage.
Stephen Chow et sa bande
Stephen Chow retrouve le même compositeur que pour Shaolin soccer : Raymond Wong. Il s'entoure également de quelques-uns des acteurs de seconds rôles, aux visages cartoonesques, déjà présents dans son précédent film.
Clins d'oeil
Dès le départ destiné à une distribution internationale, ce film est construit de manière très occidentale. On peut d'ailleurs souligner la présence de nombreux clins d'oeil au cinéma américain : Matrix et ses agents Smiths, Spider-Man et sa morale sur la responsabilité, Shining et ses rivières de sang dans des couloirs inquiétants... Mais le film est surtout un hommage aux " kung-fu comédies " des années 70 et 80.
L'actrice Yuen Qiu
Les fans de la saga James Bond reconnaitront en la star des années '70 Yuen Qiu une des James Bond Girl de L'Homme au pistolet d'or (1974) avec Roger Moore dans le rôle de l'agent secret britannique. Longiligne au naturel, elle a du prendre 14 kilos pour interpréter le personnage de la propriétaire et a suivi un régime utilisé par les lutteurs de sumo japonais pour prendre du poids.

Bande Annonce
********************************************************************************

Les Temps Modernes
Modern Times
Film américain de Charles Chaplin (1936)
Scénario: Charles Chaplin
Image: Ira H. Morgan
Musique: Charles Chaplin
Casting:
Charles Chaplin: l'ouvrier
Paulette Goddard: la gamine
Synopsis:
Charlie Chaplin travaille à la chaîne dans une usine gigantesque. Avec une clé dans chaque main, il serre des écrous. Le directeur ordonne une augmentation de cadence. Ne pouvant suivre le rythme, Charlie est happé dans le ventre de la machine et roule entre les engrenages. Rendu complètement fou, il se met à danser au milieu de l'usine, à serrer tout ce qui lui fait penser à des boulons, le nez de ses collègues, les boutons de la robe de la secrétaire, jusqu'à ce que décision soit prise de l'évacuer dans un fourgon sanitaire.
Sorti de l'hôpital, Charlie se retrouve sans travail. Suite à un malentendu lors d'une manifestation, des policiers prennent Charlot pour le meneur et l'emmènent en prison. Au réfectoire de la prison, Charlie absorbe par erreur de la drogue qu'un voisin de table avait dissimulé dans une salière, et c'est au moment de retourner dans sa cellule que Charlot, sans savoir pourquoi ni comment, se retrouve dehors. Tentant de retourner dans sa cellule, Charlie est témoin d'une tentative d'évasion et, à lui tout seul, met fin à la mutinerie. En récompense, on lui offre une cellule confortable en attendant sa libération.
Une fois dehors, son seul souci est de retourner au confort en prison. Une gamine orpheline est arrêtée pour avoir volé du pain, Charlie tente de se faire arrêter à sa place mais en vain. Il entre alors dans un restaurant et avale tout ce qu'il peut avant d'appeler un policier pour se faire arrêter, car il n'a pas un sou. Dans le fourgon, il retrouve la gamine, mais la voiture a un accident et la petite en profite pour se sauver en faisant signe à Charlie de la suivre. Il hésite, puis se décide, et tous deux s'enfuient en courant.
À nouveau à la rue, Charlie se fait engager comme gardien de nuit dans un grand magasin. La première nuit il invite la petite orpheline dans le magasin, ils se restaurent à la cafétéria et s'amusent dans le rayon des jouets. Au moment de pointer, abandonnant la gamine à l'étage des chambres à coucher, Charlie tombe sur des cambrioleurs dont un ancien collègue de travail. Le lendemain, Charlie est retrouvé endormi et ivre au milieu du rayon lingerie. Accusé de complicité, il retourne en prison.
À sa sortie de prison, Charlie et la gamine s'installent dans une vieille cabane sur un terrain vague . En lisant le journal, Charlie apprend qu'une usine voisine réouvre et embauche. Enfin du travail, mais à peine a-t-il commencé que les ouvriers se mettent en grève. Frappant un policier par mégarde, il est de retour en prison.
À sa sortie de prison la gamine l'attend; elle a trouvé un travail de danseuse dans un restaurant-cabaret où elle présente Charlie à son patron. Celui-ci l'engage à l'essai comme serveur et chanteur. Charlie en serveur… le service laisse a désirer, mais en chanteur il arrive par des mimiques et un charabia incompréhensible à séduire la foule. Le seul métier pour Charlie, c'est Charlie! Mais pour troubler ce moment où il est enfin à sa place, des fonctionnaires de l'assistance publique veulent emmener la gamine. Celle-ci s'enfuit avec Charlie et ils prennent la route.

Ce film présente une image critique de la société industrielle capitaliste. Dans cette société, l'homme est devenu un simple rouage, le taylorisme lui délivrant des tâches mécaniques aliénantes — aliénantes à tous les sens du terme, car Charlot en devient effectivement fou. Sorti du travail, Charlot conserve les réflexes que lui impose le rythme des machines, au point qu'il ne peut s'empêcher de déboulonner les boutons de robe des dames. Le travail à la chaîne est rendu encore plus inhumain par le rythme effréné, et sans cesse accéléré, que dicte un patron soucieux de rentabilité, confortablement installé dans un fauteuil, et dont la seule fonction consiste à surveiller de façon quasi policière ou pénitentiaire le travail des ouvriers.
La société industrielle creuse l'écart entre deux populations : d'un côté une bourgeoisie aisée, qui possède le pouvoir et les usines, et de l'autre une classe ouvrière de plus en plus pauvre, condamnée à la misère, souvent obligée de voler pour survivre, et où les enfants finissent orphelins. Les machines sont dangereuses et causent plus d'un accident du travail : ouvriers happés par des machines, etc.
En outre, la classe ouvrière n'a pas même la possibilité de revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail : aussi pacifiques qu'elles soient, les manifestations, notamment communistes, sont sévèrement réprimées, leurs meneurs sont emprisonnés par une police défendant les intérêts de la seule bourgeoisie.
Au milieu des années de dépression économique, Chaplin donne ainsi une image des conséquences du capitalisme, qui sacrifie des vies à la recherche de rentabilité. Et dans le même temps, il met en lumière l'absurdité de la chasse aux communistes, qui a commencé dans les années 1920 aux États-Unis, diabolisation qui ne sert qu'à masquer que le véritable problème n'est pas l'émeute, mais les conditions de vie qui la causent. Derrière le comique gestuel qui a fait la célébrité de Chaplin, Les Temps modernes est donc un film engagé, dont la critique ne porte pas tant sur l'industrialisation en général que sur ses seules conséquences sociales.
Dernière apparition de Charlot
Le personnage de "Charlot", qui avait apporté la gloire à Charles Chaplin, fait dans Les Temps modernes sa dernière apparition. Une dernière rencontre unie cependant Chaplin à son mythe. En 1971, il est fait commandeur de la Légion d'honneur à la remise des prix du festival de Cannes. Pour saluer l'assistance, Chaplin adopte une dernière fois la démarche burlesque du personnage qui l'a fait universellement connaître.
Rencontre avec Paulette Goddard
Dans Les Temps modernes, le personnage de la gamine est interprété par Paulette Goddard. Après un tour du monde de dix-huit mois en 1931-32, Charles Chaplin rencontre l'actrice Paulette Goddard, qui devait rester sa compagne dans sa vie privée jusqu'en 1940. C'est elle qui a inspiré le personnage de la gamine, alter ego de Charlot au féminin.
"Charlot" accusé de plagiat
On prétendit que Charles Chaplin avait volé les idées d'un autre film sur l'ère industrielle, A nous la liberté, de René Clair. Réclamant jusqu'à la destruction pure et simple de la bobine, la société majoritairement allemande Tobis, qui détenait les droits d'A nous la liberté, ne réussira cependant jamais ce qu'elle voulait. Pour Chaplin, ces calomnies étaient une vengeance visant directement le message anti-nazi du Dictateur.
Un film muet au temps du parlant
Bien que le cinéma parlant se soit imposé depuis presque dix ans au cinéma, Les Temps modernes reste un film essentiellement muet. Charles Chaplin se décide cependant à écrire un scénario et à faire des essais de voix. Il se ravise, les essais n'étant pas concluants, et n'utilise que de la musique et des effets sonores.
Une musique composée par Chaplin lui-même
Pour Les Temps modernes, Charles Chaplin compose lui-même la musique. Il avait déjà signé celle des Lumières de la ville. Cependant, il ne réussit pas à garder le chef d'orchestre Alfred Newman, excédé par le travail que demandait Chaplin concernant les arrangements de ses compositions.
Une autre fin
Charles Chaplin avait imaginé une autre fin, plus triste et plus sentimentale pour Les Temps modernes. Pendant que Charlot était hospitalisé à la suite d'une dépression nerveuse, la gamine devenait nonne. Cette fin est tournée, mais Chaplin décide de trouver une conclusion plus positive.

Extrait
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Fin des votes Jeudi 7 octobre à 21 heures.
Bon vote 
Mais bon, quand la Force est avec vous, on ne peut que gagner.
Venons en maintenant à notre prochain versus, qui oppose deux films tout à fait différents:
Crazy Kung fu vs Les Temps Modernes
Et comme j'ai l'âme poétique aujourd'hui, je vais vous citer un poème de Yeats, William Buttler de son petit prénom, poète irlandais mort en 1939.
"Si j'avais les étoffes brodées des cieux,
Tramées de lumière d'or et d'argent,
Les étoffes bleues, les pâles et les sombres
De la nuit, du jour et du demi-jour,
Je les déroulerais sous tes pas.
Mais moi qui suis pauvre, je n'ai que mes rêves.
Sous tes pas j'ai déroulé mes rêves.
Marche d'un pas léger, tu marches sur mes rêves."
Sur ce, les fiches de ces 2 films.
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Crazy kung-fu
Kung Fu Hustle
Film chinois de Stephen Chow (2005)
Scénario: Stephen Chow, Cheong Tsang Kan, Keung Chan Man
Image: Hang-Sang Poon
Musique: Raymond Wong
Casting:
Stephen Chow: Sing
Wah Yuen: le propriétaire
Leung Siu Lung: La Bête
Synopsis:
Sing, un prétendu gangster, doit surmonter son incapacité à manier le sabre et démontrer qu'il a toutes les qualités requises pour appartenir au prestigieux gang de Axe.
Dans le même temps, ce gang veut régner en maître sur le territoire le plus convoité qui est en fait une rue sacrée protégée par une bande de personnages hauts en couleurs. La plupart d'entre eux sont des maîtres du kung fu déguisés en personnes ordinaires.
Après plusieurs rencontres avec des voyous et une véritable brute connu sous le nom de "The Beast", Sing parvient à vaincre ses handicaps et réalise qu'il est devenu l'un des plus grands maîtres de kung fu destiné à protéger la rue sacrée.

La genèse du projet
Suite au carton inattendu de son précédent film, Shaolin soccer (2002), qui est devenu le plus gros succès de toute l'histoire des comédies d'actions made in Hong Kong, le réalisateur Stephen Chow se devait de négocier son virage. Il raconte : "Qu'allais-je faire ensuite? La réponse était simple : depuis que je suis enfant, j'ai envie de devenir un expert en arts martiaux, un héros du kung fu...au moins à l'écran !" D'où l'idée de réaliser Crazy kung fu dont il dit s'être inspiré de ses souvenirs d'enfance et qui est un véritable témoignage d'amour pour un certain genre de cinéma.
Fan de Bruce Lee
Stephen Chow a toujours voué une admiration sans bornes à Bruce Lee. Quoi de plus normal alors que de le voir un jour réaliser son propre film dans la pure veine de ceux de la légende incontestée du kung-fu. Il raconte son premier souvenir de l'acteur disparu prématurément : "J'étais fasciné, bouleversé par l'expérience de voir mon premier film. Dans l'obscurité, j'ai eu l'impression que mon coeur allait exploser, j'avais les larmes aux yeux. Bruce Lee était incroyable, non seulement par son talent pour les arts martiaux, mais aussi par son esprit, libre, déchaîné et puissant. Il remplissait l'écran. Il est devenu tout ce qui comptait à mes yeux. J'ai décidé de devenir comme lui, de lui ressembler."
Un tournage long et complexe
Outre des décors grandioses où un quartier a été entièrement reconstruit pour les besoins du film, le tournage en lui-même a été difficile car comportant beaucoup de scènes d'action et long car d'une durée de quatre mois, ce qui est considéré comme très long pour un film produit à Hong Kong. Le réalisateur raconte : "Crazy kung fu est le film le plus exigeant sur le plan physique que j'aie jamais fait. J'ai effectué plus de combats d'arts martiaux que dans n'importe quel autre film. C'est le tournage qui m'a demandé le plus de travail, jamais je n'étais allé aussi loin, et jamais ça n'avait été aussi difficile ! "
Des stars pour les effets spéciaux
Pour les scènes d'action, Stephen Chow délaisse le bricoleur fou de câblages Tony Ching Siu-Tung (réalisateur des Histoires de fantomes chinois) qui signait la furie de Shaolin soccer, au profit de Sammo Hung et surtout Yuen Woo Ping (Matrix, Tigre et dragon), le premier s'étant éclipsé au milieu du tournage.
Stephen Chow et sa bande
Stephen Chow retrouve le même compositeur que pour Shaolin soccer : Raymond Wong. Il s'entoure également de quelques-uns des acteurs de seconds rôles, aux visages cartoonesques, déjà présents dans son précédent film.
Clins d'oeil
Dès le départ destiné à une distribution internationale, ce film est construit de manière très occidentale. On peut d'ailleurs souligner la présence de nombreux clins d'oeil au cinéma américain : Matrix et ses agents Smiths, Spider-Man et sa morale sur la responsabilité, Shining et ses rivières de sang dans des couloirs inquiétants... Mais le film est surtout un hommage aux " kung-fu comédies " des années 70 et 80.
L'actrice Yuen Qiu
Les fans de la saga James Bond reconnaitront en la star des années '70 Yuen Qiu une des James Bond Girl de L'Homme au pistolet d'or (1974) avec Roger Moore dans le rôle de l'agent secret britannique. Longiligne au naturel, elle a du prendre 14 kilos pour interpréter le personnage de la propriétaire et a suivi un régime utilisé par les lutteurs de sumo japonais pour prendre du poids.

Bande Annonce
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Les Temps Modernes
Modern Times
Film américain de Charles Chaplin (1936)
Scénario: Charles Chaplin
Image: Ira H. Morgan
Musique: Charles Chaplin
Casting:
Charles Chaplin: l'ouvrier
Paulette Goddard: la gamine
Synopsis:
Charlie Chaplin travaille à la chaîne dans une usine gigantesque. Avec une clé dans chaque main, il serre des écrous. Le directeur ordonne une augmentation de cadence. Ne pouvant suivre le rythme, Charlie est happé dans le ventre de la machine et roule entre les engrenages. Rendu complètement fou, il se met à danser au milieu de l'usine, à serrer tout ce qui lui fait penser à des boulons, le nez de ses collègues, les boutons de la robe de la secrétaire, jusqu'à ce que décision soit prise de l'évacuer dans un fourgon sanitaire.
Sorti de l'hôpital, Charlie se retrouve sans travail. Suite à un malentendu lors d'une manifestation, des policiers prennent Charlot pour le meneur et l'emmènent en prison. Au réfectoire de la prison, Charlie absorbe par erreur de la drogue qu'un voisin de table avait dissimulé dans une salière, et c'est au moment de retourner dans sa cellule que Charlot, sans savoir pourquoi ni comment, se retrouve dehors. Tentant de retourner dans sa cellule, Charlie est témoin d'une tentative d'évasion et, à lui tout seul, met fin à la mutinerie. En récompense, on lui offre une cellule confortable en attendant sa libération.
Une fois dehors, son seul souci est de retourner au confort en prison. Une gamine orpheline est arrêtée pour avoir volé du pain, Charlie tente de se faire arrêter à sa place mais en vain. Il entre alors dans un restaurant et avale tout ce qu'il peut avant d'appeler un policier pour se faire arrêter, car il n'a pas un sou. Dans le fourgon, il retrouve la gamine, mais la voiture a un accident et la petite en profite pour se sauver en faisant signe à Charlie de la suivre. Il hésite, puis se décide, et tous deux s'enfuient en courant.
À nouveau à la rue, Charlie se fait engager comme gardien de nuit dans un grand magasin. La première nuit il invite la petite orpheline dans le magasin, ils se restaurent à la cafétéria et s'amusent dans le rayon des jouets. Au moment de pointer, abandonnant la gamine à l'étage des chambres à coucher, Charlie tombe sur des cambrioleurs dont un ancien collègue de travail. Le lendemain, Charlie est retrouvé endormi et ivre au milieu du rayon lingerie. Accusé de complicité, il retourne en prison.
À sa sortie de prison, Charlie et la gamine s'installent dans une vieille cabane sur un terrain vague . En lisant le journal, Charlie apprend qu'une usine voisine réouvre et embauche. Enfin du travail, mais à peine a-t-il commencé que les ouvriers se mettent en grève. Frappant un policier par mégarde, il est de retour en prison.
À sa sortie de prison la gamine l'attend; elle a trouvé un travail de danseuse dans un restaurant-cabaret où elle présente Charlie à son patron. Celui-ci l'engage à l'essai comme serveur et chanteur. Charlie en serveur… le service laisse a désirer, mais en chanteur il arrive par des mimiques et un charabia incompréhensible à séduire la foule. Le seul métier pour Charlie, c'est Charlie! Mais pour troubler ce moment où il est enfin à sa place, des fonctionnaires de l'assistance publique veulent emmener la gamine. Celle-ci s'enfuit avec Charlie et ils prennent la route.

Ce film présente une image critique de la société industrielle capitaliste. Dans cette société, l'homme est devenu un simple rouage, le taylorisme lui délivrant des tâches mécaniques aliénantes — aliénantes à tous les sens du terme, car Charlot en devient effectivement fou. Sorti du travail, Charlot conserve les réflexes que lui impose le rythme des machines, au point qu'il ne peut s'empêcher de déboulonner les boutons de robe des dames. Le travail à la chaîne est rendu encore plus inhumain par le rythme effréné, et sans cesse accéléré, que dicte un patron soucieux de rentabilité, confortablement installé dans un fauteuil, et dont la seule fonction consiste à surveiller de façon quasi policière ou pénitentiaire le travail des ouvriers.
La société industrielle creuse l'écart entre deux populations : d'un côté une bourgeoisie aisée, qui possède le pouvoir et les usines, et de l'autre une classe ouvrière de plus en plus pauvre, condamnée à la misère, souvent obligée de voler pour survivre, et où les enfants finissent orphelins. Les machines sont dangereuses et causent plus d'un accident du travail : ouvriers happés par des machines, etc.
En outre, la classe ouvrière n'a pas même la possibilité de revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail : aussi pacifiques qu'elles soient, les manifestations, notamment communistes, sont sévèrement réprimées, leurs meneurs sont emprisonnés par une police défendant les intérêts de la seule bourgeoisie.
Au milieu des années de dépression économique, Chaplin donne ainsi une image des conséquences du capitalisme, qui sacrifie des vies à la recherche de rentabilité. Et dans le même temps, il met en lumière l'absurdité de la chasse aux communistes, qui a commencé dans les années 1920 aux États-Unis, diabolisation qui ne sert qu'à masquer que le véritable problème n'est pas l'émeute, mais les conditions de vie qui la causent. Derrière le comique gestuel qui a fait la célébrité de Chaplin, Les Temps modernes est donc un film engagé, dont la critique ne porte pas tant sur l'industrialisation en général que sur ses seules conséquences sociales.
Dernière apparition de Charlot
Le personnage de "Charlot", qui avait apporté la gloire à Charles Chaplin, fait dans Les Temps modernes sa dernière apparition. Une dernière rencontre unie cependant Chaplin à son mythe. En 1971, il est fait commandeur de la Légion d'honneur à la remise des prix du festival de Cannes. Pour saluer l'assistance, Chaplin adopte une dernière fois la démarche burlesque du personnage qui l'a fait universellement connaître.
Rencontre avec Paulette Goddard
Dans Les Temps modernes, le personnage de la gamine est interprété par Paulette Goddard. Après un tour du monde de dix-huit mois en 1931-32, Charles Chaplin rencontre l'actrice Paulette Goddard, qui devait rester sa compagne dans sa vie privée jusqu'en 1940. C'est elle qui a inspiré le personnage de la gamine, alter ego de Charlot au féminin.
"Charlot" accusé de plagiat
On prétendit que Charles Chaplin avait volé les idées d'un autre film sur l'ère industrielle, A nous la liberté, de René Clair. Réclamant jusqu'à la destruction pure et simple de la bobine, la société majoritairement allemande Tobis, qui détenait les droits d'A nous la liberté, ne réussira cependant jamais ce qu'elle voulait. Pour Chaplin, ces calomnies étaient une vengeance visant directement le message anti-nazi du Dictateur.
Un film muet au temps du parlant
Bien que le cinéma parlant se soit imposé depuis presque dix ans au cinéma, Les Temps modernes reste un film essentiellement muet. Charles Chaplin se décide cependant à écrire un scénario et à faire des essais de voix. Il se ravise, les essais n'étant pas concluants, et n'utilise que de la musique et des effets sonores.
Une musique composée par Chaplin lui-même
Pour Les Temps modernes, Charles Chaplin compose lui-même la musique. Il avait déjà signé celle des Lumières de la ville. Cependant, il ne réussit pas à garder le chef d'orchestre Alfred Newman, excédé par le travail que demandait Chaplin concernant les arrangements de ses compositions.
Une autre fin
Charles Chaplin avait imaginé une autre fin, plus triste et plus sentimentale pour Les Temps modernes. Pendant que Charlot était hospitalisé à la suite d'une dépression nerveuse, la gamine devenait nonne. Cette fin est tournée, mais Chaplin décide de trouver une conclusion plus positive.

Extrait
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Fin des votes Jeudi 7 octobre à 21 heures.


Re: 32e de Finale: Crazy Kung fu vs Les Temps Modernes
Les Temps Modernes
l'autre a l'air bien con (surtout quand on connait Shaolin soccer je pense qu'avec celui la on doit retrouver la meme marchandise
). Faudra que je le vois celui la 
l'autre a l'air bien con (surtout quand on connait Shaolin soccer je pense qu'avec celui la on doit retrouver la meme marchandise




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Re: 32e de Finale: Crazy Kung fu vs Les Temps Modernes
Crazy Kung fu
J'aime pas les films de Charles Chaplin

J'aime pas les films de Charles Chaplin

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Re: 32e de Finale: Crazy Kung fu vs Les Temps Modernes
J'avais bien aimé Crazy Kung fu mais bon... Charlie Chaplin quoi
.
Les temps modernes off course ^_^.

Les temps modernes off course ^_^.
Re: 32e de Finale: Crazy Kung fu vs Les Temps Modernes
Les temps modernes sans hésiter 

Re: 32e de Finale: Crazy Kung fu vs Les Temps Modernes
Les temps modernes
Ok Crazy Kung Fu c'est marrant et tout mais bon, ptêtre pas
Ok Crazy Kung Fu c'est marrant et tout mais bon, ptêtre pas

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Re: 32e de Finale: Crazy Kung fu vs Les Temps Modernes
Crazy Kung Fu étant une immonde purge à l'humour craignos, je choisis les Temps Modernes.
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Re: 32e de Finale: Crazy Kung fu vs Les Temps Modernes
Les Temps Modernes.
Mon âme se compose et décompose
comme un puzzle mélancolique...
dont chaque pièce a sa propre tristesse.

comme un puzzle mélancolique...
dont chaque pièce a sa propre tristesse.
