Star Wars IV: Winner !

Tu aimes les salles obscures, tu veux parler du dernier film qui t'a fait hurler, crier ou mourir de rire. Fais-nous partager ton plaisir.

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Yiliboo
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Re: Demies finales: Monty Python vs Jurassic Park

Message par Yiliboo »

Coco, si c'est ton vote qui fait gagner Jurassic Park, je te fais vivre un enfer quotidien pendant.... trèèèèèèès longtemps :mrgreen: (imagines, des trucs comme faire la vaisselle, mettre un sac poubelle, ranger les courses, faire le ménage... brrrrr)

Et sache que le monstre pour qui tout le monde se lève est de mon côté :trans: Ainsi que le lapin de Caerbannog, oeuf corse (mais il n'est rien à côté de celle qu'on appelle "le démon" hinhin)

Voilà mon offre :mrgreen:
C'est pas l'Homme qui fait l'outil, c'est l'outil qui fait l'Homme, TINTINTIN
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Kakashi_
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Re: Demies finales: Monty Python vs Jurassic Park

Message par Kakashi_ »

Tu vas quand même pas te faire diriger pas une gonzesse non mais :redface:
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Yoruiichi
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Re: Demies finales: Monty Python vs Jurassic Park

Message par Yoruiichi »

Monty Python Sacré Graal :redface:

NI
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Deathborn
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Re: Demies finales: Monty Python vs Jurassic Park

Message par Deathborn »

Sacré Graal.
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Re: Demies finales: Monty Python vs Jurassic Park

Message par DesLife »

COCOTOUCH a écrit : Je vend mon vote au plus offrant !
Une nuit d'amour :sm:
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kibamaru
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Re: Demies finales: Monty Python vs Jurassic Park

Message par kibamaru »

jurassic park
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COCOTOUCH
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Re: Demies finales: Monty Python vs Jurassic Park

Message par COCOTOUCH »

DesLife a écrit :
COCOTOUCH a écrit : Je vend mon vote au plus offrant !
Une nuit d'amour :sm:

Ohhhh oui grand fou , c'est une bonne proposition , même si il y avait plus facile en m'offrant une bière :mrgreen:

monthy python donc :bierre:
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Re: Demies finales: Monty Python vs Jurassic Park

Message par iori »

je suis sûre qu'en fait c'est l'argument de yili relatif au "monstre pour qui tout le monde se lève" qui a fait pencher la balance pour monty python

d'ailleurs c'est bien normal que la balance penche en faveur de ce film vu qu'on y apprend quand même que c'est en pesant une sorcière qu'on sait si c'en est bien une ou non

et c'est toujours dans ce même soucis de logique que je vais ajouter mon vote à ce film sacrément grôle parce que comme qui dirait je suis attirée par le films qui balancent pas mal (à paris.... ) (normal pour une balance nan???)

l'astrologie comme critère de vote saybieng (si on suit cette logique les natifs du signe de la vierge devraient voter pour "the vrigin suicide" non? et ceux du poisson pour big fish? et heuu flemme d'en chercher d'autres mais je suis certaine qu'on peut facilement se faire tout l'horoscope comme ça.....


ps: au fait je vote Monty Python
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Re: Demies finales: Monty Python vs Jurassic Park

Message par DesLife »

COCOTOUCH a écrit :
DesLife a écrit :
COCOTOUCH a écrit : Je vend mon vote au plus offrant !
Une nuit d'amour :sm:

Ohhhh oui grand fou , c'est une bonne proposition , même si il y avait plus facile en m'offrant une bière :mrgreen:

monthy python donc :bierre:
Tu regretteras pas :mrgreen: T'en auras des tonneaux de bière mon chou des mers du sud
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Re: Demies finales: Monty Python vs Jurassic Park

Message par Syrah »

iori a écrit : d'ailleurs c'est bien normal que la balance penche en faveur de ce film vu qu'on y apprend quand même que c'est en pesant une sorcière qu'on sait si c'en est bien une ou non
Nuance, c'est en vérifiant qu'elle pése bien le même poids qu'un canard qu'on sait qu'elle est une sorcière :mrgreen:

C'était la minute du fan chieur, bonsoir :dehors:
Image >> Kurenai powa \o/
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Re: Demies finales: Monty Python vs Jurassic Park

Message par R'iryh »

Ca vire au grand n'importe quoi, il va être temps d'arrêter la casse :kamool: :kamool: :kamool:
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Re: Demies finales: Monty Python vs Jurassic Park

Message par istari »

Holy Python du Graal
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Re: Demies finales: Princesse Mononoké vs Star Wars IV

Message par Yoruiichi »

Pfffffffffffuuuuuuuuuuuuuu
Et ben, que de choses se sont passées en une semaine...... :fou:
Déjà, j'ai failli ne plus être de ce monde pour continuer ce versus..... un malencontreux accident de fauteuil qui aurait pu me coûter la vie (je me suis vengée en piquant une petite cuillère au Starbucks :roll: )
Sinon, j'ai enfin fini la saison 1 de Prison Break (avec beaucoup de mal je dois l'avouer...)
Ben oui, les restrictions et tout: j'ai deux p* de s* d'exams en allemand en histoire de la musique et c'est trop dur quand on parle assez mal la langue :mrgreen:
Du style, hein, juste comme ça, il faut que je sache redire ça :redface:
"Schubert findet in Wien die musikalisch Mittel für seine Lieder, um sie im Sinne seines romantisches Gefühl, umzudenten und zu erweitern."
Comme dirait l'autre, "à vos souhaits" :mrgreen:
Ensuite, il y a eu une tentative de corruption ici même dans ce versus :redface:
Tout ça pour dire que la vie vous réserve plein de surprises :fou: (comment ça c'est débile comme conclusion :redface: )

Bref, voici maintenant les résultats du tour précédent:
je suis fière de vous annoncer la victoire, de 15 vois contre 11, de Monty Python Sacré Graal
qui gagne sa place en finale.

Et voici, voilà, la deuxième demie finale
qui opposera Princesse Mononoké
à Star Wars: Episode IV - A New Hope


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Princesse Mononoké
Mononoke Hime
Film japonais de Hayao Miyazaki (2000)
Scénario: Hayao Miyazaki
Image: Atsushi Okui
Musique: Joe Hisaishi
Casting (voix japonaises):
Yôji Matsuda: Ashitaka
Yuriko Ishida: San
Yuko Tanaka: Dame Eboshi
Kaoru Kobayashi: Jiko-bô
Sumi Shimamoto: Toki

Synopsis:
Mononoke Hime (Princesse Mononoke) est un récit épique et bouleversant se déroulant au Japon de l'ère Muromashi (XVème siècle). Il nous conte l'histoire du jeune Prince Ashitaka qui, frappé d'une malédiction mortelle, doit quitter son village dans l'espoir de trouver une réponse à son mal. Dans sa quête Ashitaka sera témoin d'un conflit et s'impliquera dans la guerre cruelle que se livrent les humains et les dieux de la forêt. Ce conflit entre nature et civilisation est symbolisé par la lutte sans merci opposant San, jeune fille élevée par les loups, à Dame Eboshi, chef du clan des forgerons et responsable de la destruction de la forêt. Ashitaka s'efforcera de concilier les intérêts de chacun. En vain... La guerre sera menée à son terme et le monde s'en trouvera à jamais changé.

Les Personnages:
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Ashitaka
A cause d'un sortilège hérité d'un dieu maléfique, celui qui était destiné à devenir le chef de son village se voit contraint à quitter les siens sans espoir de retour. La malédiction qui pèse sur lui et qui n'a d'autre issue que la mort, se nourrit de la haine, que chacun a en soi.
En partant à la recherche d'une explication à son mal, Ashitaka sera témoin de la folie du monde. Un monde totalement nouveau pour lui, puisqu'il vient d'un village traditionnel complètement isolé. Plus qu'une simple aventure, son histoire est donc celle d'une bouleversante quête initiatique, dans laquelle il apprendra à gérer sa souffrance et à porter sur le monde un regard sans haine.
Ashitaka est le personnage auquel on s'identifie naturellement. D'abord du fait de son destin tragique qu'il affronte avec un courage et une sagesse qui forcent l'admiration., mais aussi parce qu'il fait preuve tout au long du récit d'aptitudes exceptionnelles. Ses prouesses au combat déjà impressionnantes sont rendues surnaturelles par le maléfice. Alliées à un héroisme remarquables, elles lui permettront de sauver San puis Eboshi et enfin de mettre un terme à la guerre.
Le rôle d'Ashitaka sera donc celui d'un trait d'union, d'un conciliateur entre les humains auxquels il appartient et les Dieux de la forêt qu'il apprend à connaître par amour pour San et par besoin d'approcher le Dieu-Cerf. Il est le seul, tout au long du film, à professer de manière utopique un monde où pourraient coexister les humains et les dieux.
Image
Yakkuru est la monture d'Ashitaka. Sa race (Yakkle) n'existe pas. C'est un mélange de yak et de bouquetin inventé par Miyazaki. Yakkuru est l'exemple même de la dévotion pour son maître. Il veillera sur le corps du jeune homme jusqu'à ce que celui-ci soit ressucité par le Shishi Gami. On le verra aussi continuer à marcher après avoir reçu une flèche dans le flanc. Yakkuru a un rôle assez important dans le message du film: il symbolise ce que peuvent être aussi les rapports hommes-animaux. On voit d'ailleurs Ashitaka partager sa propre nourriture avec sa monture.

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San (Princesse Mononoké)
San est une jeune fille recueillie par les loups après avoir été abandonnée par des humains dans leur fuite. Elle est la fille adoptive de la déesse louve Moro et la considère comme sa véritable mère. Elle lutte auprès d'elle et de ses deux frères avec acharnement, afin de protéger la forêt des humains et de Dame Eboshi en particulier, qu'elle s'est jurée de tuer. Sa rencontre avec Ashitaka, dont elle tombera amoureuse, ne la détournera pas de ses convictions. Son clan est sa seule famille et la forêt est sa maison.
Si son coeur est du coté des animaux et des dieux, elle a gardé toutes les caractéristiques congénitales des humains. Son intelligence, sa capacité d'analyse (c'est elle qui dirige les attaques des animaux) et sa sensibilité sont celles d'un humain. Mais sa vision extrêmement partiale de la situation et l'incroyable instinct de sauvagerie dont elle peut faire preuve lui donnent une personnalité quasi-animale.
L'histoire de San n'est pas seulement celui d'une lutte mais d'une personne qui ouvre son coeur. En tant que personne, elle a évolué tout au long du film, pour à la fin admettre son amour pour Ashitaka dont elle a appris à respecter les convictions.
A l'instar d'Ashitaka, on peut considérer San comme le personnage principal du film. Elle n'est pas au centre du récit et on la voit beaucoup moins qu'Ashitaka (elle n'apparait qu'au bout de 20 minutes et ne parle qu'après trois quarts d'heure).Mais cette relative absence ne fait que renforcer la fascination qu'elle suscite, rendant chacune de ses apparitions bouleversante.
San est l'emblème du film car elle incarne les deux combats les plus engagés de Miyazaki: le féminisme et l'écologie. Ainsi, malgré l'apparente impartialité de ce film, San est là pour nous rappeler le penchant du maître pour un écologisme militant.

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Dame Eboshi
Avant de diriger le village des forgerons, Dame Eboshi était aristocrate à la cour impériale. Ecartée du pouvoir, elle a pris en charge les laissés pour compte de la société (esclaves, exclus, prostituées,...) et a fondé une communauté indépendante qui vit de la production de fer. Mais cette émancipation a un prix. En plus de la gestion de la forge, Eboshi doit affronter les Dieux de la forêt menacés par le déboisement, ainsi que les seigneurs des contrées avoisinantes qui souhaitent s'approprier la production.
Eboshi a soif de reconnaissance; mais son ambition est aussi de faire le bonheur de son peuple. Elle se bat pour assurer la survie et l'indépendance de sa communauté. Elle est aussi bonne avec ses protégés que féroce et déterminée face à ses ennemis. C'est ce qui fait toute l'ambiguïté de ce personnage capable d'accueillir et de soigner les lépreux et en même temps de piller la forêt et de massacrer les dieux.
Qu'on l'aime ou qu'on la déteste, on ne peut qu'admirer Dame Eboshi pour son charisme, son sang-froid, sa volonté et ses qualités de chef. Les forgerons lui vouent d'ailleurs une confiance et une admiration sans bornes. A l'image de Gonza, ils seraient prêts à mourir pour elle.
Eboshi incarne le progrès autant social qu'économique (début de la production industrielle) ou technologique (les arquebuses). Elle a organisé une communauté sans exclusion où chacun a sa place. Profondément féministe aussi, elle donne beaucoup de responsabilités aux femmes. Elle leur apprend par exemple à utiliser les armes à feu, fonction qui leur était traditionnellement interdite. Ainsi, plus que tout autre personnage du film, Dame Eboshi symbolise l'ère Muromachi qui fut une période de profonds bouleversements.
Dans sa guerre l'opposant aux Dieux de la forêt, elle réussit à décapiter le Dieux Cerf. Dans le cataclysme qu'elle déclenche par cet acte elle perdra un bras et les forges.

Analyse du film:
Ancré dans la culture et la mythologie japonaise, Mononoke Hime fait s'entremêler une multitude de significations cachées et autres symbolismes religieux (notamment shintoïstes). Mais il n'y a pas de quoi rebuter le spectateur qui a un minimum d'ouverture culturelle. Il n'est en effet pas nécessaire d'être japonais pour apprécier les beautés et les richesses inépuisables de ce chef-d'oeuvre. Au contraire, chacun peut y voir ce qui le touche le plus, sans pour autant se "perdre". Peut-être parce que ce nouvel hymne à la tolérance et à la vie, est d'abord une expérience unique et bouleversante qui va au delà des frontières culturelles.
Un récit épique et boulversant
Beaucoup de spectateurs peu habitués à l'animation japonaise ont en fait surtout été déroutés par le traitement, inhabituel pour un dessin animé. Notre vision manichéenne du monde est en effet mise à dure épreuve… Ce n'est pas l'habituelle lutte entre le bien et le mal. Il n'y a ni « méchants » ni « gentils », mais juste des protagonistes qui ont une vision différente du futur et qui défendent leurs intérêts. Ils ont chacun leurs défauts, mais les animaux comme les forgerons combattent pour leur survie. Le conflit naît de l'incompréhension et de l'absence de dialogue, chacun restant sur ses positions.
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Ce n'est pas souvent qu'un film d'animation nous montre que, dans le monde, rien n'est blanc ou noir. L'exemple d'Eboshi est frappant. Que penser de cette femme? Notre sentiment envers elle oscille entre colère et profonde admiration. Et comme elle, les autres protagonistes sont placés sous le signe d'une troublante ambiguïté.
Même Ashitaka, l'âme la plus pure de l'histoire, n'est pas exempt de sentiments haineux par moments. C'est en fait un personnage qui évolue mentalement et physiquement tout au long du film. Son parcours est celui d'un jeune homme qui cherche à se soigner, à se purifier. C'est une des conditions qui lui permettra d'atteindre l'harmonie intérieure. Dans son périple, il rencontre la haine, l'amour, le désespoir et perdra son innocence originelle. On vibre, on souffre avec lui. Comme lui, on se sent concerné par cette lutte de civilisation. Comme lui, on aimerait pouvoir concilier les intérêts de chacun. Comme lui, on se rend compte comme il est difficile de porter sur le monde un regard lucide…
Ashitaka n'est pas ce genre de héros qui réussit tout, mais devant chaque difficulté il tente quelque chose. Sa quête est d'abord spirituelle, mais elle inclut aussi l'action. C'est toute la force des oeuvres de Miyazaki comme Mononoke Hime ou Nausicaä d'exprimer une philosophie à travers les actes. Mais à la différence du "messie" vêtu de bleu qui avait une destinée toute tracée, Ashitaka crée plus la sienne.
Mononoke Hime est un spectacle visuel éblouissant mais il appartient aussi à cette catégorie de films que l'on a toujours plaisir à revoir, rien que pour la richesse de son contenu. Sa longueur est assez inhabituelle pour un film d'animation. Mais le tout est d'une cohérence parfaite. Aucune scène n'est superflue, chacune participant à la signification générale du récit. Cela aurait été un crime de faire des coupes (les films du studio Ghibli ne sont pas des produits mais des oeuvres!).
Dans cette oeuvre, le souffle nous transporte, les personnages sont bouleversants d'humanité et la tragédie qui nous est contée nous touche au plus profond de nous-mêmes.
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Mais c'est surtout la mort du Dieu-Cerf et tout ce qu'il s'ensuit qui donne matière à méditer. Sa disparition marque la fin d'une ère, celle d'un monde peuplé de démons et merveilles. Plus rien ne sera jamais comme avant. Ce ne seront plus les mêmes forêts. Les animaux gigantesques et les esprits disparaîtront avec les derniers représentants du clan Moro et le Kodama de la dernière scène. On ressent un immense vide comme si on avait la nostalgie de ce monde imaginaire, quasi mythologique et pourtant plausible où le rapport entre la nature et l'homme était différent. L'héritage du Dieu-Cerf (la végétation qui a repoussé à vue d'œil) est plein d'espoir mais aussi tellement fragile...
Princesse Mononoke peut ainsi être vu comme une immense tragédie car c'est l'histoire d'un changement. Et comme tout changement, il ne peut être que douloureux. Miyazaki nous fait le récit d'un moment confus de l'histoire, celui de la rupture d'un équilibre qui aboutit fatalement à un autre. Meilleur ? A chacun d'en juger. Ce bouleversement qui, dans le film, concerne le Japon médiéval peut parfaitement être retranscrit à la réalité de notre époque.
De l'importance de la nature, de l'importance de l'amour
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On a rarement vu une représentation aussi forte de la nature dans un film… Elle est montrée dans toute sa splendeur, son mystère, mais aussi sa cruauté quand elle se sent menacée. Excepté le Shishi Gami, les dieux sont représentatifs de l'hostilité de cette nature qui se sent agressée. Elle se révolte contre des hommes, pour qui l'affirmation de soi est devenue conquête et destruction, là où auparavant existaient le respect et la crainte des éléments naturels. Dans Mononoke Hime, la nature est un impressionnant pouvoir, mais qui ne cesse de décroître au fur et à mesure que l'humanité s'émancipe. Ainsi, les divinités animales voient irrémédiablement leur taille et leur intelligence diminuer au fil des générations, certaines allant jusqu'à perdre la parole. Au fur et à mesure que le film avance, on sent le combat perdu d'avance pour la nature, d'autant que le Dieu de la forêt reste en dehors du conflit.
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L' amour est un autre thème important de Princesse Mononoke, ce qui peut sembler surprenant pour une oeuvre de Miyazaki. Exceptée plus tard, dans Le château ambulant, rarement une romance n'a été traitée de façon aussi explicite dans la filmographie du réalisateur. Mais loin de sombrer dans une bluette romantique, l'histoire entre San et Ashitaka symbolise en réalité cette alliance nécessaire entre l'homme et la nature. Si cette romance peut paraître frustrante dans son dénouement, elle ne reflète en fait que les relations entre la Nature et l'Homme, entre attraction et répulsion. De plus, cette conclusion inhabituelle rend la relation entre les deux héros étonnemnent magnifique. Si Ashitaka et San se séparent, ce n'est pas par fatalisme, mais par respect du choix de l'autre. Ils n'appartiennent pas au même monde, ils n'ont pas les mêmes convictions, et pourtant ils ont réussi à s'ouvrir mutuellement leurs coeurs. Les deux amoureux ne se verront qu'occasionnellement, sans certitude que leur relation durera; après ce qu'il ont vu et ce qu'ils ont vécu, ils ne sont plus assez naïfs pour demander des garanties ou faire des promesses...
Dans Mononoke Hime, bien que le combat homme/nature prenne une dimension onirique, il reste profondément humain car il est le théâtre de nombreux amours contradictoires. Plus que la haine féroce que se vouent les différentes parties, ce sont finalement l'amour de San et celui de Dame Eboshi pour leurs clans respectifs qui sont le pilier central du conflit. Mêler avec une telle profondeur tragédie monumentale et sentiments humains, destin collectif et moments d'intimité, constitue une des plus grandes réussites de Hayao Miyazaki.

VS

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Star Wars : Episode IV - La Guerre des étoiles, rebaptisé Un Nouvel Espoir
Star Wars : Episode IV - A New Hope
Film américain de George Lucas (1977)
Scénario: George Lucas
Image: Gilbert Taylor
Musique: John Williams
Casting:
Mark Hamill: Luke Skywalker
Harrison Ford: Han Solo
Carrie Fischer: Princesse Leia Organa
Alec Guiness: Obi-Wan Kenobi

Synopsis:
Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine... La guerre civile fait rage entre l'Empire galactique et l'Alliance rebelle. Capturée par les troupes de choc de l'Empereur menées par le sombre et impitoyable Dark Vador, la princesse Leia Organa dissimule les plans de l'Etoile Noire, une station spatiale invulnérable, à son droïde R2-D2 avec pour mission de les remettre au Jedi Obi-Wan Kenobi. Accompagné de son fidèle compagnon, le droïde de protocole C-3PO, R2-D2 s'échoue sur la planète Tatooine et termine sa quête chez le jeune Luke Skywalker. Rêvant de devenir pilote mais confiné aux travaux de la ferme, ce dernier se lance à la recherche de ce mystérieux Obi-Wan Kenobi, devenu ermite au coeur des montagnes désertiques de Tatooine...

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A propos du film:
La Guerre des étoiles est une épopée cinématographique de science-fiction créée par George Lucas, considérée comme un élément phare du space opera.
Prévue à la base pour être une suite de trois trilogies (un triptyque), Lucas fut contraint, par manque de moyens techniques, de commencer par la seconde trilogie (l'Épisode IV - Un nouvel espoir) en 1977. La série connut un succès phénoménal partout dans le monde et engendra une très importante communauté de fans. On cite généralement les facteurs suivants pour expliquer le succès malgré le manque de moyens (le budget était relativement modeste, les acteurs presque inconnus) :
* il fait appel à des références connues et appréciées des jeunes de l'époque : films de cape et d'épée, westerns, péplums, contes de fées et même le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien ; cette œuvre peut se définir comme un space opera mythique ;
* les effets spéciaux, supervisés par Ken Ralston, étaient réellement novateurs, avec notamment la participation de John Dykstra (qui a également participé au premier film de Star Trek), qui avait développé une nouvelle manière d'animer les maquettes des vaisseaux en coordonnant leurs mouvements par ordinateur (Dykstraflex) ;
* le film a développé un univers cohérent, avec, comme préoccupation constante, autant la création d'une ambiance que l'action proprement dite ;
* la musique, composée par John Williams, introduit des thèmes récurrents et des leitmotivs (procédé classique mais renforçant la cohérence) ;
* de nombreux produits dérivés (maquettes de vaisseaux, figurines…) ont été commercialisés, notamment pour financer les suites du film (Lucas avait réussi à obtenir que les droits des produits dérivés lui reviennent après une année d'exploitation par la Fox) ;
* la distribution du film s'était déroulée en même temps que celle de Carrie au bal du diable de Brian de Palma en 1975. George Lucas fut même obligé d'hypothéquer sa propre demeure pour financer le film. L'acteur Alec Guinness accepta de jouer le rôle de Obi-Wan Kenobi pour presque rien, décidant, de cette façon, d'être rémunéré sur les futures recettes du film à sa sortie en salle (il s’agissait aussi d’un calcul : il avait anticipé la réussite commerciale du film);
* enfin, Lucas ayant étudié l'histoire des religions et des civilisations, notamment à travers les ouvrages du mythologue Joseph Campbell, a bâti sa première trilogie à la manière d'une tragédie antique (avec un héros victime de ses passions), et la seconde sur le principe d'initiation, récurrent dans toute mythologie, et qui leur confèrent un propos et une profondeur allant au-delà du simple blockbuster.

La volonté de cohésion entre les films a été jusqu'à remanier les trois premiers films tournés, en ajoutant des incrustations numériques, voire en changeant d'acteur pour un personnage (l'apparition du père de Luke Skywalker à la fin du Retour du Jedi). En France, le nom du premier de ces films a également été changé afin de respecter la nouvelle nomenclature imposée par les épisodes tournés plus récemment : la Guerre des étoiles est devenu Star Wars : épisode IV - Un nouvel espoir.

La seconde trilogie est bâtie d'une façon très académique sur le principe d'initiation. Le héros, incomplet, doit aller chercher au fond de ses forces obscures, les maîtriser pour pouvoir vaincre réellement. Ainsi, après la victoire partielle de l'épisode IV, Luke part sur la planète Dagobah, un endroit perdu, où autant de symboles, tels que l'épisode crucial de la grotte, où il s'affronte véritablement lui même (« cet endroit est l'antre du mal » lui dit Yoda, son maître), mais aussi la ressemblance avec le décor du ventre du monstre dans lequel se retrouvent ses amis au même moment nous indique qu'il effectue une introspection. L'épisode VI, Le Retour du Jedi, est étrangement calqué sur l'épisode IV, avec une autre « Étoile de la Mort ». Mais Luke a, cette fois, accompli son introspection, vaincu ses démons, ce qui lui permet de vaincre l'Empereur, non par la force, mais par le renoncement.

Jodie Foster et Sissy Spacek princesse Leia ?
Jodie Foster a été un temps pressentie pour interpréter la princesse Leia. Second choix de George Lucas pour le rôle, elle sera finalement évincée au profit de Carrie Fisher.
Autre jeu de casting et de hasard, Sissy Spacek aurait dû incarner la princesse, Carrie Fisher lui ayant été préférée pour le rôle principal de Carrie au bal du diable. Mais refusant d'apparaître dénudée, la comédienne optera pour La Guerre des étoiles, inversant les rôles avec Sissy Spacek qui deviendra l'inoubliable héroïne de Brian De Palma.

Casting trois étoiles pour Han Solo
Pour le rôle de Han Solo, des "gueules" du cinéma furent longtemps envisagées. Ainsi, Burt Reynolds, Nick Nolte, Christopher Walken et Richard Dreyfuss avaient un temps été considérés pour incarner le mercenaire cynique. Un personnage qui sera finalement confié à Harrison Ford, avec le succès que l'on connaît...
C'est par un "coup de chance" qu'Harrison Ford hérita du rôle de Han Solo. En effet, Burt Reynolds devait initialement se glisser dans la peau de cet aventurier cynique, avant de se désister. Prêt à abandonner la comédie pour se tourner vers la menuiserie malgré sa performance remarquée dans American Graffiti, Harrison Ford sera contacté par George Lucas, qui lui offrit la chance de sa carrière...
Etrangement, un "coup du destin" similaire se produira en 1981 sur Les Aventuriers de l'Arche perdue, où le comédien héritera du rôle d'Indiana Jones, après l'abandon de Nick Nolte et Tom Selleck.


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Fin des votes le mercredi 11 février à 20h
bonne semaine à tous :bierre:
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Kakashi_
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Re: Demies finales: Princesse Mononoké vs Star Wars IV

Message par Kakashi_ »

Star Wars :redface:

J'ai trouvé Mononokekekeke chiant comme la mort :redface:





(j'vais me faire des potes je sens là :boulay1: mais c'est pourtant bien la vérité)
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justice
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Re: Demies finales: Princesse Mononoké vs Star Wars IV

Message par justice »

Kakashi_ a écrit : J'ai trouvé Mononokekekeke chiant comme la mort :redface:
mérite la mort :trans:


Je vote sans hésitation aucune Princesse Mononoké
suivez le chemin pour rencontrer le divin Justice [url=irc://irc.fansub-irc.eu/naruto-trad]irc://irc.fansub-irc.eu/naruto-trad[/url] ne vous bousculez pas tous!
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