Incroyable
Ce versus a été vraiment très serré, et le nombre de votes blancs assez élevé, mais c'est finalement
Monty Python sacré Grall qui remporte ce versus avec 8 voix, contre 7 pour
Full metal jacket.
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Jeu:
L'image est effectivement tiré du film
Mars Attack
Nataku gagne donc un coup à boire
Et hop, une autre petite image pour la route:

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Place maintenant au nouveau versus qui opposera
Arrête-moi si tu peux
à
Spartacus
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Les fiches

Arrête-moi si tu peux
Catch me if you can
Film américain de Steven Spielberg (2003)
Scénario: Jeff Nathanson, d'après l'oeuvre de Frank Abagnale Jr et Stan Redding
Image: Janusz Kaminski
Musique: John Williams
Casting:
Leonardo DiCaprio: Frank Abagnale Jr
Tom Hanks: Carl Hanratty
Amy Adams: Brenda Strong
Chritopher Walken: Frank Anagnale Sr
Synopsis:
Dans les années soixante, le jeune Frank Abagnale Jr. est passé maître dans l'art de l'escroquerie, allant jusqu'à détourner 2,5 millions de dollars et à figurer sur les listes du FBI comme l'un des dix individus les plus recherchés des Etats-Unis. Véritable caméléon, Frank revêt des identités aussi diverses que celles de pilote de ligne, de médecin, de professeur d'université ou encore d'assistant du procureur. Carl Hanratty, agent du FBI à l'apparence stricte, fait de la traque de Frank Abagnale Jr. sa mission prioritaire, mais ce dernier reste pendant longtemps insaisissable...
Tiré d'une histoire vraie
Arrête-moi si tu peux évoque l'itinéraire hors norme d'un escroc surdoué qui réussit dès l'âge de seize ans à se faire passer pour un pilote de ligne, un médecin, un avocat et un professeur, tout en fabriquant et encaissant pour plus de 2 millions de dollars en faux chèques. Celui-ci explique :
"Ce qui était, au départ, un simple expédient devint vite un jeu. J'étais toujours à l'affut de nouvelles opportunités, et grisé par le danger. Plus je prenais de risques, plus la partie devenait excitante, alors même que je me savais condamné à la perdre à plus ou moins court terme." En 1980, il publia une autobiographie,
Catch me if you can qui se vendit à plusieurs millions d'exemplaires aux Etats-Unis. Le scénariste Jeff Nathanson prit connaissance du destin exceptionnel de l'escroc par le biais d'une cassette vidéo de vingt minutes où Frank Abagnale évoquait sa vie. Ce dernier a depuis écrit un second livre. Il est conseiller sur le film.
Leonardo DiCaprio
Leonardo DiCaprio interprète ici Frank Abagnale Jr. Le comédien explique sa conception du personnage :
"J'ai voulu capter le jeune Frank dans toute sa spontanéité, au moment où il découvre le monde et se découvre lui-même. j'ai cherché à traduire son émerveillement la première fois où il aperçoit un pilote de ligne, doué de la prestance d'une star ou d'un prince, mais aussi à montrer les gaffes qu'il commet à ses débuts. Je n'ai pas voulu que ses imitations de pilote ou de médecin soient parfaites car je pense que c'est davantage par sa personnalité, son charme et sa capacité à désorienter qu'il a convaincu les gens. Ces traits reflètent l'égo insolent d'un gamin audacieux qui se croyait plus fort que tous y compris le FBI... et le prouva !"
Tournage
Arrête-moi si tu peux a été tourné en 56 jours dans plus de 140 décors différents. Le plan établi a donc amené d'importantes contraintes pour toute l'équipe du film. Steven Spielberg se souvient :
"Nous étions constamment en mouvement, filmant parfois trois extérieurs dans la même journée. Je n'avais jamais travaillé aussi vite, mais je pense que cette rapidité a aidé les acteurs et l'équipe à rester dans le rythme."
Du rire aux larmes
Une des difficultés mais également une des réussites d'
Arrête-moi si tu peux est que le film arrive à jouer sur un registre d'émotion très large passant d'une scène à l'autre de la comédie au drame. Pour le scénariste Jeff Nathanson, le projet n'en était que plus intéressant :
"C'est à la fois un thriller, un jeu de chat et de la souris, un récit initiatique et un drame familial. Le film me donnait une chance d'explorer tout cela à travers une période-clé de la vie de Frank Abagnale."
Crapules flamboyantes
Pour Steven Spielberg comme pour son scénariste Jeff Nathanson,
Arrête-moi si tu peux était un moyen de retrouver l'esprit des films où le public pouvait avoir de l'affection pour les criminels. Le cinéaste cite ainsi en exemple les personnages de
Butch Cassidy et le Kid et
L'Arnaque :
"on ne peut s'empêcher de les aimer alors même qu'ils violent toutes les lois."
Années soixante
Arrête-moi si tu peux est complètement imprégné des années soixante. Ainsi, l'histoire de Frank Abagnale est aussi un reflet de cette époque où tout semblait possible et où l'uniforme conférait automatiquement un certain prestige. Comme l'explique Steven Spielberg, à l'opposé de l'univers de
Minority report, son film précédent :
"on se faisait étonnamment confiance en ce temps-là, on se sentait en sécurité même lorsqu'on laissait sa porte grande ouverte."
Une musique jazzy
Pour
Arrête-moi si tu peux, John Williams a composé sa dix-neuvième partition pour un film de Steven Spielberg. La collaboration entre les deux hommes remonte à
Sugarland express en 1974. Son travail sur
Les Dents de la mer,
E.T. l'extraterrestre et
La Liste de Schindler lui ont valu l'
Oscar de la meilleure musique de film. Sur ce nouveau projet, le compositeur a dû revenir à un style qu'il avait abordé plus jeune : le jazz. John Williams était l'assistant de Henry Mancini, spécialiste de ce type de partition de musique de films.
Bande Annonce
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Spartacus
Spartacus
Film américain de Stanley Kubrick (1961)
Scénario: Dalton Trumbo, d’après Howard Fast
Image: Russel Metty et Clifford Stine
Musique: Alex North
Casting :
Kirk Douglas : Spartacus
Lawrence Olivier : Marcus Crassus
Jean Simmons : Varinia
Tony Curtis : Antoninus
Charles Laughton : Gracchus
Synopsis:
A Capoue, en 73 avant Jésus-Christ. Les patriciens se pressent au cirque : en bas, dans l’arène, deux gladiateurs vont s’affronter. La règle veut qu’un seul survive. Mais Dabra et Spartacus, compagnons de servitude, sont amis. Ils se rebellent. Des quatre coins de l’Italie, par milliers, d’autres esclaves les rejoignent.
Autour du film:
* Le romancier Howard Fast et le scénariste Dalton Trumbo avaient été condamnés par la commission des activités antiaméricaines. Victimes du maccarthysme, ils mirent dans leur narration tous leurs élans de liberté humaine. Le scénario comporte de nombreuses allusions par anticipation à l'histoire américaine et aux débats politiques de son époque : pour certains,
Spartacus est pré-chrétien, pour d'autres, pré-communiste, etc.
* Kirk Douglas, intéressé par le roman de Fast, décida de le produire et demanda à Trumbo de l’adapter. Il se brouilla avec le premier réalisateur Anthony Mann, et le remplaça par le jeune Stanley Kubrick, qui termina le film. Douglas protégea très courageusement Trumbo qui avait été « blacklisté » et qui dut commencer à travailler sur le film sous le pseudonyme de Sam Jackson. À la fin de la production du film, la liste noire hollywoodienne n'avait plus court et Trumbo a pu être dûment crédité.
*
Spartacus comporte de nombreuses scènes choquantes pour leur temps : visions de charniers, scènes sanglantes, allusions sexuelles..., certaines de ces scènes n'apparaissent que dans la version restaurée en 1991, comme la scène de bain où Crassus fait des avances à son esclave Antoninus dans un dialogue à double-sens.
* Le film prend des libertés avec le Spartacus historique. Ce dernier n'était par exemple pas le chef de la révolte des esclaves, mais juste une de ses plus importantes figures. Il serait mort au combat et non crucifié. Seuls Spartacus et Crassus ont eu une existence historique, les autres personnages sont fictifs.
* Avec 13 millions de dollars, le film était le second plus cher film de l'époque après
Ben-Hur, qui en a couté 16.
Une version définitive
Tourné en 167 jours (dont 6 semaines pour la scène de la bataille finale),
Spartacus sortit sur les écrans américains le 7 octobre 1960. Kubrick alors sous contrat avec Douglas, désavoua le film, pour son montage final d'une durée de 184 mn. Le metteur en scène tira les leçons de cette expérience : il exigea d'avoir dorénavant le final cut sur tous ses films. Bien que
Spartacus fût un succès public à sa sortie,les recettes ne remboursèrent pas le budget du film. Ce dernier réapparut dans les salles en 1991 dans une version augmentée de 14 mn. On peut y voir notamment une séquence évoquant l'homosexualité des rôles tenus par Curtis et Olivier. Le son de cette scène étant perdu, Tony Curtis se doubla lui même, tandis que Anthony Hopkins s'essayera sur la voix du regretté disparu Laurence Olivier.
Douglas déclare dans son livre de mémoire
Le fils du chiffonnier :
"Spartacus occupa 3 ans de ma vie, plus de temps que n'en passa le véritable Spartacus à guerroyer contre l'empire romain".
Un tournage compliqué pour Kubrick
Le tournage débuta le 27 Janvier 1959. Très vite, Douglas tomba en désaccord complet avec Anthony Mann. Le vendredi 13 Février, le réalisateur était renvoyé (il retrouvera Douglas en 1965 pour
Les Héros de Télémark ). Certaines scènes tournées par le metteur en scène figurent au montage final (les mines de pierre, et l'école des gladiateurs). Il est remplacé par Stanley Kubrick, alors âgé de 32 ans, jeunesse qui glaçait les commanditaires du film. Douglas avait auparavant travaillé avec lui sur
Les Sentiers de la gloire (1957). La production se réorganisa, l'actrice Sabina Bethmann fut remerciée pour faire place à Jean Simmons.
Kubrick dut faire face à d'autres problèmes. Tout d'abord, il dirigea des acteurs-réalisateurs qui avaient tous leur avis sur la mise en scène. Ainsi, Laurence Olivier se plaignit à Douglas du manque d'expérience du jeune metteur en scène et regrettait le départ de Mann. Laughton, quant à lui, demanda à Ustinov de réécrire ces dialogues, tandis que Douglas proposa systématiquement d'autres emplacements pour la caméra. De plus, le tournage se compliqua : Jean Simmons se fit opéré d'urgence, Tony Curtis se déchira le tendon d'Achille pendant une partie de tennis, et Kirk Douglas attrapa un virus.
Bande Annonce
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Fin des votes le
Jeudi 14 février à 20 heures
Bons votes
