double post mais c'est pour la bonne cause

voilà la suite elle est peu longue mais comme c'est surtout des dialogues (eh oui ! j'adore les dialogues

)
j'en profite au passage pour féliciter Aizen qui nous a pondu un très bon chap
Chapitre XIII
La douleur… Elle s’évanouissait, comme le sang dilué par la pluie qui tombe. A la place, une agréable chaleur lui nimbait tout le corps. Il était bien. Détendu. Etait-il mort ? Etait-ce le paradis ? A cette pensée, Aretsu eut un léger sourire. Mais presque aussitôt, la voix claironnante de Zert retentit à ses oreilles :
- Eh toi là ! Rocher sur pattes ! Pique-moi encore du pain et je t’écrase !
-
Ton pain ? fit une voix grave et plutôt lente qu’Aretsu ne reconnut pas.
- Ouais, le mien, à moi. Il était dans mon assiette ya deux secondes. Tu peux m’expliquer ce qu’il faut dans ta main maintenant ?
- Il faut croire que tu es nul au point de ne pas pouvoir défendre ta propre bouffe, intervint une autre voix inconnue.
C’était un timbre clair, léger, rebondissant. Un peu comme l’eau d’un ruisseau qui sautille de rochers en rochers. Mais il contenait également une ironie et un mépris peu communs.
Un esprit vif, donc. Moqueur et provocateur mais certainement rusé et habile. Un stratège, sûrement un leader.
L’esprit du jeune aveugle se remettait en route, analysant tout ce qu’il entendait. C’était bon signe.
- Si on n’était pas dans une situation critique, je te ferai avaler tes dents, gronda à nouveau la voix de Zert.
- Tu crois que tu me fais peur, moustique ?
- Moustique ?!
Au ton de sa voix, Aretsu devina que Zert venait de se redresser et serrait les poings, comme à chaque fois qu’il se faisait provoquer. Il retint un sourire amusé. Quel type prévisible !
- Continue à me traiter de moustique et tu vas pas tarder à être couvert de boutons ! reprit la voix de son ami.
- Silence ! firent alors deux voix simultanées qu’Aretsu identifia comme celle de Tsume et de Kakashi. Vous allez réveiller Aretsu.
- Trop tard, marmonna ce dernier en se redressant.
Il y eut un bref silence puis il entendit la voix de Tsume, chaleureuse.
- ‘Retsu ! Tu es réveillé !
Il sentit les bras de son amie entourer son cou avec douceur tandis qu’il respirait avec bonheur le parfum de musc de sa peau. Il était content. Soulagé d’être encore en vie après ce qui lui était arrivé.
- Pas de ma propre initiative mais oui, je suis réveillé.
- Ouais, ça va, je m’excuse, marmonna Zert qu’Aretsu devina tout près de lui. En tous cas, tu nous as fait une jolie frayeur.
- Refais-nous encore une fois un coup pareil et je te renvois à l’expéditeur, fit alors la voix glaciale de Kakashi. C’est compris ?
Le silence qui suivit fit à Aretsu la sensation d’un courant d’air très froid. Ni Tsume ni Zert n’intervinrent, signe qu’ils approuvaient plus ou moins. Kakashi lui en voulait et c’était normal. Mais derrière sa colère, il captait du soulagement. Il hocha la tête.
- Compris, murmura-t-il. Je suis désolé. Qui sont ces gens ? demanda-t-il après une brève pause.
- A vrai dire, on ne sait pas trop, répondit Kakashi d’un ton plus agréable. Ils sont de Yuki et apparemment mandatés par Hokage-sama pour nous aider dans notre mission. Ils ont tué le dernier ninja qu’il restait avant qu’il ne donne l’alerte.
- Combien sont-ils ?
- Trois, répondit cette fois Zert. Ya un molosse qui à mon avis est pas très intelligent…
- La voix grave ?
- Oui. Ensuite, un gamin de quinze ans. Plutôt doué d’ailleurs. C’est lui qui t’a soigné. Et le troisième, je pense que c’est le leader du groupe. Il a les yeux vachement verts et…
- Verts ? répéta Aretsu. C’est… c’est une…
- Une couleur, oui, fit Tsume. Une très belle couleur.
- A tel point que tu n’arrêtes pas de le fixer depuis que…
- La ferme ! coupa la jeune femme d’un ton un peu trop brusque pour quelqu’un d’indifférent.
Zert se mit à rire mais Aretsu lui, fronça les sourcils d’un air plutôt mécontent.
- Bref ! coupa Kakashi qui avait sans doute senti le malaise monter. Même s’ils disent être là pour nous aider, il vaut mieux rester sur nos gardes. Aretsu, on va rester ici le temps que tu te remettes.
Le jeune homme hocha de nouveau la tête. Il n’avait pas tellement le choix.
la suite, quelqu'un ?