Fête du cinéma terminée. Il est temps de passer au bilan. Du fait d'un manque de temps (ou de motivation) je n'ai pu voir tous les films que j'avais programmé.
Les Chansons d'Amour d'Honoré:
Sans conteste le meilleur film que j'ai vu durant la fête du cinéma et tout simplement l'un des meilleurs films de l'année. Je ne partais pourtant pas vraiment optimiste mais au final, le long d'
Honoré m'a bluffé. Le réalisateur divise son film en 3 partis dans lesquelles on peut distingué les 3 thèmes principaux du film, à savoir, la mort, la famille et l'amour. Ses personnages souffrent d'aimer (
la cause du décès de Julie n'est pas annodine) et tentent de garder la tête hors de l'eau dans le Paris actuel, sombre et tourmenté.
Les morceaux composés par
Axel Beaupain sont admirablement bien écrit et semblent être le seul moyen pour les principaux protagonistes d'exprimer leurs sentiments. Le film, très bien interprété, est porté par de jeunes comédiens talentueux (impressionant
Louis Garrel) qui en font un petit bijou d'émotion .
Made in Jamaica de Laperrousaz :
Un bon petit documentaire sur la Jamaïque. Laperrousaz s'est entouré des meilleurs artistes de la musique Jamaïquaine. Il décrypte l'univers complexe du Reggae et étudie les l'influence que ce style musical excerce sur la population. Malgré ses longueurs, le film de Laperrousaz s'avère très intéressant puisque par le biais de la musique, il décrit assez efficacement les problèmes sociaux et économique de ce pays. Pour ces artistes (issuent de deux génréations différentes), le Reggea semble être le seul moyen de donnr espoir aux autres et de montrer sa rebellion face aux puissants, principaux responsablent de la misère actuelle du pays.
A l'Intérieur de Maury et Bustillo :
Le nouveau (et premier) film de genre Français signé
Julien Maury et
Alexandre Bustillo. Les deux réalisateurs, fervant défenseurs et amoureux du genre offrent avec
A l'Intérieur, un film gore, Français, ultra-violent. Malheureusement, ce premier essai n'est pas vraiment une réussite. Le speech de départ est pourtant assez séduisant, (
Une jeune veuve enceinte passe le réveillon seule chez elle. Au milieu de la nuit, une femme sonne chez elle, bien décidée à lui prendre son futur bébé).
A l'Intérieur est raté, mais ce film est honnête. Malgré ses très nombreux défauts, on ne peut que constater que
Bustillo et
Maury ont réalisés le film qu'ils voulaient (laissant peut-être de côté le spectateur). Dommage donc. Dommage que la réalisation manque d'inspiration, que la photo soit si splendidement ratée, que
Dalle et
Paradis soient tellement peu convaincantes, que les dialogues semblent avoir été écrit environ 2 mn avant de tourner. Dans ce film, les hommages au genre sont multiples. Une fois, la situation bien établi, le film bascule dans l'ultra gore, avec parfois des scènes hilarentes (alors qu'elles ne devraient pas l'être), et parfois, des séquences extrêments efficaces. Dommage aussi que le duel féminin soit trop souvent interrompu par les boulets du coin, présents là uniquement dans le but d'afficher à l'écran quelques dizaines de litres de sang supplémentaire.
A l'Intérieur est un film bancal, honnête, avec des qualités et des défauts...mais surtout des défauts.
Voilà pour les avis concernant la journée de Dimanche. La suite demain (fatigue style), avec toujours plus d'avis, de film et tout et tout. A demain !

(on appelle cela une bande annonce ^_^).