Re: Le Versus des Musiciens ; 1/4 de Finale : Zappa vs Stones
Publié : mer. 12 déc. 2007, 16:45
Zappa 

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https://forum.narutotrad.com/
Les liens à écouter avant de voterLes Beatles ont inventé la pop.
Les Beatles sont une énorme influence de tous les groupes qui se respectent.
Les Beatles sont le seul et unique groupe reconnu par le correcteur d'orthographe de Word.
C'est vous dire si c'est le groupe le plus important du siècle dernier.
Le mot Beatles vient de la contraction de beat (rythme) et beetles (scarabées). Une blague imaginé par Stuart Sutcliffe, bassiste du jeune groupe, en réponse aux Crickets, le groupe de Buddy Holly.
C'est en 1957 que Paul McCartney assiste à un concert des Quarrymen. A la pause, il s’approche du leader, un certain John Lennon et lui montre de quelle manière il joue "Be Bop A Lula" à la guitare. Très impressionné, Lennon demande à McCartney d’intégrer le groupe. Plusieurs mois, plusieurs changements de noms et plusieurs coups de sang de Lennon plus tard, c’est au tour d'un ami de Paul McCartney, George Harrison, d'entrer dans le groupe, comme guitariste solo des Silver Beatles. Le batteur est encore Pete Best, remplacé en 1962 par Richard Starkey (dit Ringo Starr), qui avait déjà pris - épisodiquement - la place de Pete Best. Ce genre d’histoire arrive probablement chaque semaine dans chaque lycée. La différence, c’est que ces quatre garçons là ont fait la pop, de ses balbutiements jusqu’à la maturité, en une vertigineuse accélération de l’Histoire.
Huit ans, de 1962 à 1970. C'est le temps qu'il a fallu aux Fab’Four pour graver leur place dans l'histoire de la musique, en 13 albums originaux. De 1962 à 1964, le groupe enchaîne les albums et les tournées triomphales. En 1963 (déjà), débute la "Beatlesmania". Tout et n'importe quoi se retrouve décliné sous l'effigie Beatles, leurs concerts deviennent des messes hystériques au cours desquelles ils ne s’entendent plus jouer. Cela conduit le groupe, mentalement et physiquement épuisé, à abandonner la scène pour se consacrer aux enregistrements en studio, sous l'impulsion du bourreau de travail Paul McCartney.
La sortie de l’album Rubber Soul, en 1965, marque un tournant capital dans la carrière du groupe. La qualité sonore se fait beaucoup plus sophistiquée, les thématiques des chansons deviennent plus graves et mystérieuses. John Lennon lâche la bride et laisse s'exprimer son imaginaire surréaliste. A ce stade, il est nécessaire de replacer cet élan créatif dans le contexte de l’époque. Les Beatles et les Rolling Stones ont souvent été mis en opposition. On est "Beatles" ou on est "Stones" (bien que les Stones aient chipé plus d'une idée à leurs "rivaux". Cependant, il apparaît désormais nettement que la véritable compétition, empreinte d’admiration réciproque, ne se jouait pas sur le territoire Britannique mais entre l’Angleterre et les Etats-Unis : entre les Beatles et les Beach Boys. La rumeur met d’ailleurs la grave dépression de Brian Wilson sur le dos de cette émulation mutuelle, qui aurait fini par faire craquer Brian Wilson. Mais les Stones et les Beatles n'ont jamais été dans la même catégorie. Jagger et sa bande sont un groupe de blues-rock. Les Beatles ont été un groupe de pop.
En 1965, on ne trouve plus trace du style skiffle chez les Beatles. De l'autre côté de l'Atlantique, les Beach Boys ont lâché les surfs et leur leader surdoué Brian Wilson souhaite donner aux productions du groupe une facture plus élaborée, plus complexe. Il se met en tête de concurrencer le groupe de Liverpool. Il écrit l'album Today. Les Beatles répondent par Revolver (1966), qui reste l'un des premier bijoux de la pop. Piqué au vif, Brian Wilson prépare son chef d’œuvre, Pet Sounds, un album qui, de l'aveu de Mc Cartney, a eu une influence décisive sur les disques suivants des Beatles. Dessus, "God Only Knows", dont le même Mc Cartney déclarera qu’il s’agit de la plus belle chanson jamais écrite.
En 1967, alors que l’émulation entre les deux groupes est à son comble, les Beatles mettent un terme victorieux au concours en sortant Sergeant Pepper’s Lonely Hearts Club Band. Brian Wilson, pris de dépression, se retire en plein milieu de sa réponse Smile et les Beach Boys n’auront plus de titre classé numéro 1 jusqu’au regrettable "Kokomo" (1988), bande originale du film Cocktail.
Sgt. Pepper est souvent considéré comme le premier album conceptuel de l’histoire de la musique, c'est un "pop opéra" dans lequel les morceaux ne sont séparés par aucun temps mort. Il fait montre d'une extraordinaire richesse musicale : musique indienne, orchestres philharmoniques et visions psychédéliques perçues sous l’effet de drogues s’y côtoient dans une évidente fluidité. Lorsque qu’on fit remarquer que les initiales de la chanson "Lucy In The Sky With Diamonds" étaient LSD, John Lennon, qui l’avait composée, argumenta en prétendant que ce morceau avait été inspiré par un dessin de son jeune fils Julian.
Entre 1967 et 1970, les Beatles sortent quelques albums majeurs. Magical Mystery Tour (malgré un côté best-of, le White Album (le double album le plus important de l’histoire de la pop), peut être un peu plus faible que les autres, Abbey Road, un de leurs chefs d’œuvre, mené par McCartney, et Let It Be, doublé d'un film sur le tournage. Mais le climat est très tendu et le groupe se sépare en 1970.
A noter, la carrière du groupe est indissociable de leur collaboration avec le producteur George Martin, qui fut le chef d’orchestre, l’arrangeur génial, le véritable cinquième Beatles.
Les rumeurs persistantes de reformation ont cessé le 8 décembre 1980, le jour où Mark Chapman a tué John Lennon de trois belles dans le dos, au pied du Dakota Hotel à New York. Ringo Starr enregistre parfois quelques titres de variété. George Harrison est mort d’un cancer en 2001, après avoir mené une carrière post Beatles empreinte de compositions élégantes et raffinées (et parfois d'un kitsch ahurissant). Paul McCartney continue de composer des morceaux, dont une sympathique album en 2006.
Le plus grand groupe de tous les temps a été mille fois copié, jamais égalé. Ces quatre garçons les moins dans le vent de leur époque ont su incarner subtilement la révolte, l’insouciance et la jeunesse.
Tiré de :L’histoire de Radiohead commence en 1982 quand quatre étudiants d’Oxford se décident à former un petit groupe de punk rock, qu’ils baptisent sans trop d’originalité « TNT ». Dans la foulée, le quatuor composé de Thom Yorke (chant, guitare), Ed O'Brien (chant, guitare), Colin Greenwood (basse) et Phil Selway (batterie) se trouve un vrai nom, ce sera « On a Friday ». En 1991 ils enregistrent une première démo plutôt brouillonne et commencent à se faire connaître.
La même année, ils sont signés par le label EMI et changent une nouvelle et une dernière fois d’appellation : ce sera Radio Head, nom inspiré d’un morceau des Talking Heads. Un cinquième larron rejoint le groupe : le guitariste Jonny Greenwood. Leurs premiers singles n’ont que peu d’impact et c’est « Creep » qui les tirera définitivement de l’anonymat en 1993, date de sa seconde sortie, la première ayant été quelque peu ratée (78ème place dans les charts et 6000 copies vendues). Le single tirera les ventes de leur premier album « Pablo Honey » vers le haut. Il atteindra avec difficulté le million de disques.
Mais ce succès soudain fait peur au groupe pour qui « Creep » pèse comme un fardeau, Yorke et ses acolytes appréciant modérément la quasi obsession de leur public pour ce titre au détriment du reste de leurs productions.
En 1995 Radiohead – en un mot désormais – montre qu’il n’est pas le groupe d’un seul album en sortant « The Bends ». Les mélodies simplistes y sont délaissées au profit d’un son plus profond et mélancolique, gage de leur maturité et de leur talent.
Avec « OK Computer » (1997), premier fruit de la collaboration avec le producteur Nigel Godrich, considéré comme le sixième membre du groupe, Radiohead s’assoit comme l’une des meilleures formations de rock alternatif mondiales et impose son style à la fois pop, ambient et expérimental. Le single « Karmapolice » trotte dans toutes les têtes.
La tournée qui suivit fut vécue comme une descente aux enfers pour les cinq membres de Radiohead. Ebouriffés par le succès, la pression des médias, des maisons de disques et même du public… Il est grand temps de faire une pause.
Après deux ans de mutisme et de remise en cause, le groupe est de retour avec « Kid A » (2000). L’album, lancé avec une promo minimum, brillant et très expérimental déroute. Balbutiante sur « OK Computer », l’électro est désormais omniprésente, tout comme le free jazz et le recours aux samples qui remplacent les guitares. Quelques mois plus tard, les Radiohead en grande forme sortent « Amnesiac » (2001).
Une nouvelle tournée et nous voila en 2003, année de parution de « Hail to the Thief ». Moins expérimental, plus pop et spontané, ce disque est en quelque sorte un retour aux sources et aux guitares, une fois de plus salué par la critique et le public.
Après une nouvelle série de concerts qui les a vus se produire au festival Rock en Seine et une parenthèse en solo plus que réussie pour Thom Yorke avec « The Eraser » (2006), Radiohead devrait sortir son septième album courant 2007.
Yoruiichi a écrit :Barf, Zappa a perdu![]()
istari a écrit :Yoruiichi a écrit :Barf, Zappa a perdu![]()
\o/ OUais \o/
Radiohead