c'est des studio indépendant et spécialisé dans ce domaine précis qui les réalises.
Voilà. Le truc, c'est que je voyais certains réals montant eux mêmes les bandes-annonces de leurs films, ou tout du moins, les supervisant grandement.
Concernant le film, j'y reviens rapidement, presque une semaine après l'avoir vu. Initialement, je voulais faire le cake. Parler des procédés de recherche, de la technologie déployée pour la mise en oeuvre du film. Parce que je me perdais dans ce que j'avais pu lire sur le film ou ce qui l'entoure, j'ai décidé d'élaguer tout ce qui me semblait superflus pour me focaliser sur ce que j'ai ressenti au sortir de la projection. Alors oui, clairement, oublions qu'
Avatar est colossal dans ses moyens,tant technologiques qu'économiques, pour nous intéresser à l'histoire que nous livre
Cameron - encore une fois au scénario - et à l'univers qu'il a développé.
Tout le monde l'a déjà évoqué, mais l'histoire en elle même est simple. Simple mais bien faite. Et de surcroit construite par
Cameron. La trame initiale d'
Avatar se retrouve dans
Danse avec les Loups ou encore
le Dernier Samouraï, en travaillant sur l'impact émotionnel d'une civilisation sur un homme brisé physiquement - ou moralement -. C'est donc finalement sans surprise qu'après de multiples péripéties celui-ci épouse la cause du peuple autochtone. Donc de façon très schématique, l'histoire peut paraitre sans surprise, surtout pour qui a vu la bande annonce. Mais c'est là que
Cameron entre en jeu (et c'est ce qui fait la différence) en travaillant le spectateur au plus profond de son être, en s'attaquant aux émotions les plus basiques. C'est l'amour qui nous permet de nous affranchir d'un quelconque statut préétabli (c'était déjà le cas de
Rose et du
t-800).
Les personnages fonctionnent à ce titre parfaitement; émetteurs/receveurs entre eux et vecteurs afin de toucher le public. Résultat, c'est émotionnellement parlant le film qui m'a le plus saisi cette année. J'ai été amusé, ému, attristé et énervé parce que je vivais le film de concert avec les personnages.
Avatar, c'est
Jake Sully dans un avatar. Mais là où
Cameron fait fort, c'est qu'
Avatar, c'est aussi à une autre échelle, le spectateur dans un avatar. On est emporté dans un univers atypique - plutôt que révolutionnaire -, dont le rendu 3D est assez époustouflant.
Si j'essaye de clarifier,
Avatar, c'est une création technologique terriblement impressionnante, nouvelle sans être révolutionnaire. Et paradoxalement, c'est aussi quelque chose de très basique, d'universel. Là est la réussite. C'est une expérience sensitive, intense, éblouissante et humaine. Et dans l'absolu, un moyen tout à fait valable de nous interroger sur le devenir de notre environnement.
J'ai envie d'y retourner.