Bon alors !
Eden of the East (2009) ou Higashi no Eden, c'est une mini-série de 11 épisodes suivie par deux long-métrages King of Eden (2009) et Paradise Lost (2010). C'est
Kenji Kamiyama qui est au commande, monsieur Seirei no Moribito et Ghost in the Shell: Stand Alone Complex, son cv vaut le détour
Synopsis: En 2010, le Japon subit une attaque terroriste mais aucune victime n’est à déplorer. Un an plus tard, la jeune Saki Morimi (22 ans à ce qui paraît) profite d’un voyage scolaire pour visiter la Maison Blanche. Elle y rencontre Akira Takizawa. Non seulement le jeune homme est nu, mais il est amnésique et armé. Vraisemblablement terroriste, Akira s’enfuit au Japon en entraînant Saki à la recherche de sa mémoire perdue.
Source: La boîte du blu-ray, corrigé par mes soins.
Pour aller un peu plus loin dans l'histoire, on apprend vite que 12 personnes (des seleçao) au Japon possède un portable spécial crédité de 10 milliards de yens. En plus des fonctionnalités normales d'un téléphone portable et de ce compte, chaque seleçao est en mesure de connaître l'historique des dépenses de tous les autres détenteurs de l'appareil. Et chacun d'eux a à disposition une interlocutrice toute puissancte (Juiz) qui peut réaliser tous leurs souhaits, tant qu'ils possèdent de l'argent. Je vous gâche la surprise, le héros Takizawa fait parti de ces sélectionnés.
Et c'est donc équipé de cet appareil qu'il va se mettre en quête de sa mémoire perdue et du mystère entourant les seleçao. Et il en va de la survie du Japon, comme dans tout anime qui se respecte
Côté technique, c'est plutôt du haut niveau, c'est même irréprochable même si je peux pas dire que j'ai été ébloui. Point de vue chara-design c'est la mangaka de Honey & Clover qui s'en ai chargé, c'est de bonne qualité (même si on peut reprocher une incohérence âge/apparence, du genre un personnage secondaire qui a l'air d'être une gamine de 9 ans et qui en a 20), il en va de même pour la musique.
Côté personnage, le héros tient du héros de shojo/josei étrangement, beau drôle mystérieux insouciant indépendant, tandis que l'héroïne est là pour la figuration.
Genre dès le premier épisode elle se dit que le héros est son "prince" et ça y est les dix épisodes restants elle est derrière lui en mode groupie useless.
Petit rappel de l'opening original d'Oasis qui déchire sa maman:
http://www.youtube.com/watch?v=4pdqeu9LW2c