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Dans ce roman autobiographique, l’auteur revient sur le grand événement de son adolescence : sa première aventure amoureuse et sexuelle avec Barbara. Il avait treize ans, elle vingt. Ils étaient reçus tous deux dans la même famille d’accueil, à Londres, dans un quartier chic. Pris dans la tension qui sépare deux âges – l’enfance dont il est loin d’être sorti, portant encore des culottes courtes, et l’âge adulte – il découvre la sexualité sous ses multiples formes. Le roman d’apprentissage d’un premier amour.
J'en suis qu'au début, mais il y a une chose qui m'agace, ce sont ces grandes phrases à la Proust. Déjà qu'avec Proust, ça me gave, mais là, c'est encore pire

Mais ça commence bien, je donnerai mon opinion une fois fini.

Jeu de masques, quiproquos, amours impossibles, fidélité jusque dans la mort… tous les ingrédients sont là, augmentés si l’on peut dire par une ombre tenace de tristesse – car l’on devine que cette fois l’affaire ne finira pas trop bien. Mais ceux qui ont lu Dumas jusqu’au bout, jusqu’à Vingt ans après, jusqu’au Vicomte de Bragelonne, savent qu’il n’est jamais si grand que dans ces fins de partie où tout s’avère perdu – fors l’honneur d’avoir bellement vécu.
Vers la fin de ces années 1840 qui seront pour lui comme une allée royale balisée de chefs-d’œuvre (Georges, 1843; Les Trois Mousquetaires, Le Comte de Monte-Cristo, 1844; Vingt ans après, Le Chevalier de Maison-Rouge, La Dame de Monsoreau, La Reine Margot, 1845; Joseph Balsamo, 1846; Les Quarante-cinq, Le Vicomte de Bragelonne, 1847), Alexandre Dumas imagine un roman qui serait l’équivalent féminin de ses Mousquetaires: La Guerre des Femmes (1848) – soit la Fronde évoquée côté alcôve.
Comme Les Trois Mousquetaires, l’histoire débute dans une auberge. Un jeune homme – il s’agit en fait de la vicomtesse de Lambes, déguisée en garçon – observe le manège d’individus louches autour d’un voyageur de qualité, le baron Raoul de Canolles, venu rejoindre à Libourne, aux portes de la Gascogne, sa maîtresse Nanon de Lartigues. Flairant le guet-apens, la vicomtesse avertit Canolles et l’aide à déjouer le piège mortel ourdi contre lui: les hommes de main embusqués dans les parages ont été payés par le duc d’Épernon, époux de la flamboyante Nanon. Sensible à la courageuse loyauté du jeune inconnu qui vient de lui sauver la vie, le baron se lie d’amitié avec lui – et s’étonne simplement de voir son aimable sauveur lui marquer quelque
distance. C’est que la belle Nanon complote pour la reine et pour Mazarin, tandis que la vicomtesse déguisée, sa «rivale» à tous les sens du mot, a pris fait et cause pour la Fronde des princes révoltés qui suivent le bouillant Condé…
Malgré toutes les critiques qu'on peut faire sur Dumas, c'est quand même un grand conteur. Je n'en suis aussi qu'au début, mais je n'ai jamais été déçue avec lui.
Comme l'autre, je donnerai mon opinion une fois fini.