Une fois n'est pas coutume, je commence les présentations avant que le précédent Versus soit achevé. Donc le précédent Versus continue bien jusqu'à ce soir. Les résultats seront postés à cet instant

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Dans ce Versus... c'est plus qu'une opposition de style

. C'est presqu'un duel de genre musical, lequel préférez-vous entre les deux ^_^. Avec peut-être en écoutant les liens des évolutions dans ces goûts =).
Bref passons aux présentations particulières =).
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Présentation de Scooter :
Scooter est un groupe de techno allemand, pratiquant beaucoup de genres allant de la Trance au Happy hardcore, même s'ils sont catalogués dans la catégorie Eurodance. Ils ont remporté plusieurs dizaines de disques d'or et sont très connus entre autres pour leurs titres en voix pitchée.
Anciennement dans le groupe "Celebrate the Nun", deux des membres ont progressivement monté ce groupe sortant au début de l'année 1994 le single "Vallée de larmes". Ils sortent en été 1994 le single "Hyper Hyper", composition techno rendant hommage aux grands Dj internationaux. Ce titre fait un carton dans toute l'Europe. Ensuite tout s'est enchainé, les singles et albums sortirent comme des petits pains et le groupe a maintenant 10 ans d'age.
Leurs compositions contiennent souvent des voix féminines accelérées (Friends, Nessaja,..), des éléments de titres connus (Suavemente, Shake That, Ramp,..), et pratiquement toutes utilisent des samples du groupe KLF, auquel H.P. Baxxter, le chanteur et leader du groupe depuis ses débuts, voue une grande admiration.
Les liens à écouter avant de voter 
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Move your Ass
Endless Summer
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Présentation de Jean Sébastien Bach :
Sérieux... j'ai tenté de faire court

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Johann Sebastian Bach (parfois écrit en français Jean-Sébastien Bach) est un compositeur et organiste allemand, (21 mars 1685, à Eisenach - 28 juillet 1750, à Leipzig)
Compositeur de l'époque baroque dont il symbolise et personnifie l'apogée, il eut une influence majeure et durable dans le développement de la musique occidentale ; les plus grands compositeurs, tels que Mozart et Beethoven, reconnurent en lui un maître insurpassable.
Son œuvre est remarquable en tous points : par sa rigueur et sa richesse harmonique, mélodique ou contrapuntique, sa perfection formelle, sa maîtrise technique, sa pédagogie, la hauteur de son inspiration et le nombre de ses compositions. Elle échappe à la gradation traditionnelle avec la formation, la période de maturité puis le déclin : la qualité des œuvres de jeunesse égale celle des compositions plus tardives. Il n'est pas exceptionnel de le considérer comme le plus grand compositeur de tous les temps.
Avec Johann Sebastian, la musique baroque atteint à la fois son apogée et son aboutissement. Dès sa disparition, le musicien génial est quasiment oublié parce que passé de mode, comme le contrepoint qu'il a porté à une perfection inégalée.
Les fils qu'il a formés Wilhelm Friedemann, Carl Philipp Emanuel, Johann Christoph Friedrich, Johann Christian vont suivre des chemins différents que Bach avait déjà devinés en disant « Carl Philipp Emmanuel est comme le bleu de Prusse, il sera connu mais s'évaporera vite. Seul Wilhelm Friedeman réussira à percer durablement même s'il mettra du temps avant de réussir ». Se basant sur l'excellente éducation musicale inculquée par leur père, les quatre fils se lanceront vite sur la voie du courant pré-classique qui prend alors le pas sur le Baroque.
Wolfgang Amadeus Mozart lui-même ne faisait pas exception, jusqu'à ce jour de 1782 (Mozart a alors 26 ans) où le baron Van Swieten, un passionné de musique baroque qui possédait une bibliothèque musicale très riche, lui fit découvrir avec enthousiasme une partie de l'œuvre de Bach et les Oratorios de Haendel.
Ce fut un cas assez exceptionnel de rencontre entre deux génies, l'un ayant nombre de secrets à apprendre de l'autre. Pour Mozart, qui était alors le plus grand compositeur vivant, et qui se trouva brutalement confronté, non à un confrère réputé, mais à un maître écrasant, le choc fut rude. Il réussit à assimiler cet immense héritage, son écriture en fut changée, et les connaissances acquises se retrouvent dans son œuvre. On pense notamment au Requiem, à la symphonie « Jupiter », dont le quatrième mouvement est une combinaison de forme sonate et de fugue à cinq voix écrite en contrepoint renversable, à certains passages de La Flûte enchantée, etc.
Ludwig van Beethoven connaissait très bien l'œuvre pour clavecin de Bach et, jeune, il en jouait une grande partie par cœur. Il a pris exemple sur les Variations Goldberg pour composer ses Variations pour piano. Vers la fin de sa vie, Beethoven étudia aussi la grande Messe en si mineur du Cantor de Leipzig. Ainsi, Beethoven s'inspirera de l'art du contrepoint de Bach pour composer sa Missa Solemnis, œuvre dont il parlait comme étant « sa plus grande ».
Ce n'est qu'en 1829 que Mendelssohn, l'un des successeurs de Bach à Saint Thomas de Leipzig, fit rejouer la Passion selon Saint Matthieu à l'Église Saint Thomas. Il permit ainsi de redécouvrir, au XIXe siècle, le génie du compositeur oublié. Les romantiques, d'abord allemands, ont alors repris cet héritage, en l'adaptant aux goûts du XIXe siècle, et particulièrement Brahms à Vienne. Même le "Tristan et Isolde" de Wagner, où l'étude attentive de "L'Art de la Fugue" transparait (notamment dans le "Prélude"), montre l'influence de Bach. Schoenberg voit même en Bach un précurseur de ses théories, et même si l'on peut contester cette allégation, le novateur viennois a écrit sur Bach de passionnantes pages dans ses innombrables essais.
Depuis, son œuvre, insensible à l'évolution des goûts, reste la référence incontournable et inégalée de l'ensemble de la musique occidentale. Il semble même que l'enthousiasme gagne l'Asie, et particulièrement le Japon. Dans les années 1930 à Leipzig, une nouvelle approche de la lecture des œuvres de Bach va être initiée par Karl Straube avec des effectifs instrumentaux et choraux moins imposants que ceux des interprétations du XIXe siècle ; Straube va aussi jouer les œuvres dites théoriques comme L'art de la fugue (avec orchestre toutefois). L'aboutissement de ce « renouveau baroque » se retrouvera à partir des années 1950, avec des interprètes tels que Gustav Leonhardt et ses nombreux disciples, ou Nikolaus Harnoncourt. Gustav Leonhardt et Nikolaus Harnoncourt seront les premiers à enregistrer l'intégrale des cantates. On se doit également de citer John Eliot Gardiner, qui est depuis les années 70 à la tête du Monteverdi Choir et des English Baroque Soloists qu'il a créés. Il a réalisé en 2000 à l'occasion du 250e anniversaire de la mort de Bach une première mondiale : l'interprétation en concerts à travers le monde de l'intégralité des cantates sacrées (plus de 200 subsistent) au cours de l'année. Un des personnages les plus importants actuellement est bien sûr aussi Philippe Herreweghe, qui dirige l'orchestre de La Chapelle Royale et le Collegium Vocale à Gand. Harnoncourt, Leonhardt, Gardiner et Herreweghe sont parmi les chefs les plus appréciés pour la musique du Cantor de Leipzig, tant par la précision et la virtuosité technique que par richesse de l'interprétation et leur expressivité.
Glenn Gould révélera également tout le génie de Bach en mettant l'accent sur la sensibilité, ainsi que sur la rythmique, grâce à ses interprétations au piano. Glenn Gould arrivera à l'apogée de son alchimie musicale dans le deuxième enregistrement des Variations Goldberg en 1981.
Cette musique, même, revisitée (Jacques Loussier ou Wendy Carlos), transposée, voire utilisée comme standard de jazz, garde ses propriétés esthétiques, comme si la richesse de sa structure rendait le reste accessoire.
Marcel Dupré jouait l'œuvre intégrale de Bach pour orgue par cœur, de même que Helmut Walcha, le grand organiste allemand qui, aveugle dès son adolescence, l'apprit par une écoute attentive.
Citations
* «Le but de la musique devrait n’être que la gloire de Dieu et le délassement des âmes. Si l’on ne tient pas compte de cela, il ne s’agit plus de musique mais de nasillements et beuglements diaboliques.»
* «La musique : une harmonie agréable célébrant Dieu et les plaisirs permis de l’âme.»
* «J'ai beaucoup travaillé. Quiconque travaillera comme moi pourra faire ce que j'ai fait.»
Pensées sur Bach ...
* « Devant celui-là, tous les autres ne sont que des enfants », Robert Schumann ;
* « Sans Bach, la théologie serait dépourvue d'objet, la Création fictive, et le néant péremptoire », « S'il y a quelqu'un qui doit tout à Bach, c'est bien Dieu », Émil Michel Cioran, Syllogismes de l'amertume, Gallimard ;
* « La musique, chez Bach, tend à devenir un être vivant, palpitant et sensible », Pierre Vidal.
* « Il y a d'abord Bach … et puis tous les autres. » Pablo Casals
* « Malgré tout mon amour pour beaucoup d'autres – et Beethoven et Mozart ne sont pas les moindres – je ne peux qu'être d'accord avec Casals : Bach les domine tous. » Paul Tortelier
* « Une seule goutte de Bach vaut une citerne d’autre musique » Mstislav Rostropovitch
* « En tout art, de hauts génies dominent sur les autres, et semblent l'emporter sur toute beauté rivale: ainsi Shakespeare et Racine, Aristophane et Virgile, Goethe et Stendhal, Rembrandt ou Goya. Mais Bach me donne l'idée qu'il est plus grand, plus puissant, plus beau, plus étendu en musique, plus musical enfin qu'aucun autre artiste souverain dans son art propre. Et même la vertu de Bach est telle qu'il domine sur tous les artistes, en quelque art que ce soit, et non pas seulement dans le sien. » André Suarès, Pages
Les liens à écouter avant de voter 
:
Concerto pour piano BWV 1065
Partita n°6 en Mi Mineur par Glenn Gould
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Les votes seront clos
dimanche 8 avril à 11 heures.
Bons votes =) et surtout bonne écoute

... parce que là... ça peut troubler le changement de style

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Encore qu'avec la rigueur rythmique de Bach, l'enchaînement peut presque se faire en douceur

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